Voilà qui devrait faciliter le travail des arbitres. Le comité exécutif de la FIFA, la Fédération internationale de football a décidé de tester le "ballon intelligent" lors du prochain Mondial des clubs en décembre au Japon. Avec la fin du système de rotation pour l'attribution des coupes du monde, c'est l'une des décisions les plus importantes prises hier par la plus haute instance du football mondial.
La Fédération internationale de football (FIFA) va tester "le ballon intelligent" au prochain Mondial des clubs en décembre au Japon, c'est ce qu'a annoncé mardi son président Joseph Blatter à l'issue du comité exécutif. "Nous allons tester cette technologie, qui consiste au placement d'une puce dans le ballon. Ce ballon intelligent permettra de déterminer si le ballon a franchi la ligne. Nous verrons ce qu'il adviendra", a affirmé M. Blatter. "Sur plus de 100.000 rencontres, je ne me souviens que d'une qui pose problème: est-ce que Geoffrey Hurst a marqué contre l'Allemagne en finale du Mondial-1966 (victoire controversée contre l'Allemagne 4-2 après prolongation-ndlr)?", a-t-il ajouté. En revanche, M. Blatter a indiqué que, contrairement à ce qu'avait annoncé la Fifa au début du mois, elle n'expérimenterait pas la présence sur le terrain de deux arbitres supplémentaires chargés des surfaces de réparation. Par ailleurs, le président a affirmé que la Fifa allait consacrer 40 millions de dollars (27,7 M EUR), pour les 3 ans et demi à venir, à l'arbitrage.
Le Comité exécutif de la FIFA a aussi voté lundi "en faveur de l'abandon du système de rotation entre les 6 confédérations pour l'attribution des Coupes du monde". La FIFA a toutefois conservé une règle restrictive: "Les pays appartenant à une confédération ayant organisé l'une des deux dernières éditions n'ont pas le droit de se porter candidats", poursuit-elle. Organisatrice du Mondial-2010, l'Afrique du sud avait été la première bénéficiaire de cette politique de rotation. Le Brésil est le seul candidat à l'organisation de la Coupe du monde 2014. Mardi, "le Comité exécutif pourrait confirmer que l'épreuve suprême se déroulera au pays quintuple champion du monde dans sept ans", apprend-on de même source. La fin de la rotation pourrait profiter à l'Angleterre, pour une éventuelle candidature à l'épreuve 2018. "Outre l'Anglterre, d'autres pays se sont montrés intéressés: un pari combiné Pays-Bas/Belgique, la Chine, l'Australie, le Mexique et les Etats-Unis.
Le président Blatter a donc précisé que plusieurs candidatures pouvaient donc émaner d'une même confédération, les "candidatures sont l'oeuvre des fédérations nationales."M. Blatter a reconnu que la décision de supprimer la rotation était justifiée par le manque de candidats et la difficulté croissante d'organiser une épreuve de la taille d'un Mondial. "Nous avons assuré une Coupe du monde à l'Afrique (Afrique du sud 2014), deuxièmement à l'Amérique du sud (attribution presque certaine de l'organisation au Brésil mardi), mais maintenant, il faut ouvrir le marché. Avec 32 équipes en lice, il est difficile pour un petit pays d'offrir les garanties requises pour un tel événement." M. Blatter a également souligné que l'absence de rival à la candidature brésilienne l'avait gêné: "Nous nous trouvons en face d'un seul candidat, un candidat fort, un candidat qui mérite du football, cinq fois champion du monde, qui exporte des milliers de footballeurs du monde, qui n'a pas organisé de Coupe du monde depuis 1950... Mais, il manque quelque chose dans cette candidature, qui est une belle candidature: il n'y avait pas de compétition et le football c'est avant tout une compétition.



