Des journalistes congolais agressés à l'entrainement d kmers

[Pinto]

Une page noire vient d'être inscrite dans l'histoire des rencontres entre la RD Congo et le Cameroun. En dehors du terrain bien entendu!

Des journalistes congolais partis couvrir la séance d'entraînement de la sélection du Cameroun de la veille du match ont été molestés, chassés comme des malfrats et deux d'entre eux ont été arrêtés. Il s'agit de Paul Dikasa de la Radio Télévision par Voie Satellitaire 1 (RTVS1) appartenant à l'ancien premier ministre congolais, Adolphe Muzito. Dikasa a été vite relâché après paiement d'une amende farfelue. "J'ai pu me sauver ainsi parce que je devais protéger quelques biens de valeur que j'avais sur moi. Je me sens humilié. La presse aussi. L'acte a été d'une rare violence contre nous.Nous avons été jetés dans le camion de la police et forcés de nous coucher sous les pieds de la police. Toute ma soirée est gâchée", disait le journaliste Dikasa, joint au téléphone. Franklin Mahuku photographe reporter de Kin Magazine, le mensuel de la ville de Kinshasa, a été en plus de la molestation, conduit au cachot du camp Lufungula.

Le secrétaire de l'Association des Journalistes Sportifs/province de Kinshasa, Dickson Yala, sitôt informé contactait des autorités compétentes pour trouver une solution au problème. Le directeur de communication de la Fecofa, Nzila Fanan informé a décliné d'intervenir sous prétexte qu'il s'occupe de l'équipe.

La police nationale a agi sur l'ordre donné par le staff du Cameroun qui venait de mettre à huis clos leur entraînement. Mais un huis clos surprise. En effet, l'attaché de presse de Lions Indomptables rencontré par nous au hall du Grand Hôtel où la délégation camerounaise venait d'arriver et procédait à son installation, avait dit aux journalistes présents que la séance d'entraînement aurait lieu à 15h30, puis suivra la conférence de presse en un lieu qui restait à déterminer. Rien de plus n'a été dit. Ni le huis clos ni les quinze premières minutes quelquefois dédiées à la presse. En outre, selon Dikasa, il y avait à peu près 200 personnes dans l'antre de Kinshasa à l'entraînement du Cameroun: les membres de l'ambassade et les supporteurs de Lions vivant à Kin. Mais seule la presse congolaise a été déclarée non grata. Les règles ont été changées en plein jeu sans avertissement. C'était plutôt avec sommation.

Tout cela est le fait d'un manque de coordination entre la presse de deux équipes. A la conférence de presse du sléectionneur de la RDC, Claude Leroy, le modérateur et membre de la direction de communication de la Fecofa, Pascal Likana, avait annoncé que la conférence de presse de l'équipe camerounaise aurait lieu à 13h30 au Fleuve Congo Hotel. Il était midi quand il l'annonçait. Or l'équipe camerounaise n'était pas encore arrivée à Kin. Lorsqu'à l'heure indiquée, nous nous sommes rendu sur le lieu prévu, la réception de l'hôtel en était ignorante. C'est plutôt au Grand Hôtel que les Lions Indomptables ont installé leur tanière où ils sont arrivés au delà de 14h00. L'équipe de la RDC est logée à Fleuve Congo Hotel. Affaire à suivre.

[Ilunga]

Putaing !

[Erka]

Et tout ceci par leurs propres frères et dans leur pays...

[Ilunga]

Ces "mina sema" n'aiment pas ce pays...