MBOKANI EN EUROPA LIGUE
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Re: MBOKANI EN EUROPA LIGUE
1) Ce mercredi, Mohamed Sarr a appris la décès de son papa au Sénégal. Le joueur du club liégeois a précisé à la direction du club qu'il tenait à être dans le noyau pour jouer contre Hambourg. Il s'en ira rejoindre sa famille ce vendredi.
2) Alors qu’il vient de vivre une saison faite de nombreuses blessures, Steven Defour vient de renouveler son contrat avec le Standard de Liège jusqu’en 2015. Le jeune capitaine belge peut cependant compter sur l’intérêt de nombreux clubs étrangers.
« Les tractations pour la prolongation du contrat n’ont pas trainé comme c’est souvent le cas avec le Standard. Mon joueur espérait faire une bonne saison pour ensuite rejoindre un grand club européen mais il s’est malheureusement blessé » a déclaré le manager de Steven Defour, Paul Stefani, dans la version néerlandophone de Sport-Foot Magazine.
« Steven Defour suscite toujours de l’intérêt de la part des mêmes clubs mais ceux-ci ne veulent actuellement pas mettre la somme d’argent adéquate. Des tops clubs d’Angleterre, d’Allemagne et d’Espagne continuent de suivre mon joueur. Lorsqu’il sera pleinement rétabli et qu’il jouera avec continuité, je pense que les clubs voudront bien payer la somme demandée par le Standard de Liège »
3) Le coach du Standard de Liège, Dominique D’Onofrio se veut prudent et ne se voit pas déjà en demi-finale de l’Europa League.
Dominique D’Onofrio : « C’est très dangereux de déclarer qu’on nous voit déjà en demi-finale. Je le répète inlassablement à mes joueurs car nous n’avons vraiment aucune raison de tomber dans l’excès de confiance. Hambourg demeure le grand favori, un point c’est tout. Dans l’histoire récente de notre club, ce quart retour est le match le plus important, d’accord. Par la force des choses. Car personne ne s’attendait en effet à ce que le Standard se retrouve à ce niveau et que le résultat de la première manche ne nous ouvre des possibilités de qualification » explique-t-il dans la Gazette des Sports.
Il reprend : « En reprenant l’équipe, nous avions deux objectifs. Tout d’abord, atteindre les playoffs 1. Nous avons failli y parvenir. Ensuite, faire bonne figure en Europa League et nous voici proches et loin à la fois du dernier carré. Certes, j’ai déjà vécu des moments forts dans ma carrière d’entraîneur. Celui-ci, je l’espère en sera un autre. En réalité, il s’agira du match au sommet le plus important de nos carrières. De la mienne, celle de mon staff et de celle des joueurs. Je vous assure que je reste calme, très calme. Ma sérénité, j’essaie au maximum de la transmettre au groupe. J’ai l’impression que le vestiaire réagit comme moi ».
Il conclut et parle de Defour: « Ce serait tout de même une déception de ne pas atteindre les demis. À l’aller, nous avons prouvé que nous avions les moyens de bousculer Hambourg. Même si l’adversaire est au-dessus de nous, en football, ce ne sont pas toujours les plus forts qui l’emportent... Steven Defour n’a plus joué depuis 4 semaines. Le mettre sur le banc, ce serait alors tentant de le faire entrer et de prendre ainsi de gros risques. Son évolution est positive mais ce match arrive encore trop tôt pour lui ».
2) Alors qu’il vient de vivre une saison faite de nombreuses blessures, Steven Defour vient de renouveler son contrat avec le Standard de Liège jusqu’en 2015. Le jeune capitaine belge peut cependant compter sur l’intérêt de nombreux clubs étrangers.
« Les tractations pour la prolongation du contrat n’ont pas trainé comme c’est souvent le cas avec le Standard. Mon joueur espérait faire une bonne saison pour ensuite rejoindre un grand club européen mais il s’est malheureusement blessé » a déclaré le manager de Steven Defour, Paul Stefani, dans la version néerlandophone de Sport-Foot Magazine.
« Steven Defour suscite toujours de l’intérêt de la part des mêmes clubs mais ceux-ci ne veulent actuellement pas mettre la somme d’argent adéquate. Des tops clubs d’Angleterre, d’Allemagne et d’Espagne continuent de suivre mon joueur. Lorsqu’il sera pleinement rétabli et qu’il jouera avec continuité, je pense que les clubs voudront bien payer la somme demandée par le Standard de Liège »
3) Le coach du Standard de Liège, Dominique D’Onofrio se veut prudent et ne se voit pas déjà en demi-finale de l’Europa League.
Dominique D’Onofrio : « C’est très dangereux de déclarer qu’on nous voit déjà en demi-finale. Je le répète inlassablement à mes joueurs car nous n’avons vraiment aucune raison de tomber dans l’excès de confiance. Hambourg demeure le grand favori, un point c’est tout. Dans l’histoire récente de notre club, ce quart retour est le match le plus important, d’accord. Par la force des choses. Car personne ne s’attendait en effet à ce que le Standard se retrouve à ce niveau et que le résultat de la première manche ne nous ouvre des possibilités de qualification » explique-t-il dans la Gazette des Sports.
Il reprend : « En reprenant l’équipe, nous avions deux objectifs. Tout d’abord, atteindre les playoffs 1. Nous avons failli y parvenir. Ensuite, faire bonne figure en Europa League et nous voici proches et loin à la fois du dernier carré. Certes, j’ai déjà vécu des moments forts dans ma carrière d’entraîneur. Celui-ci, je l’espère en sera un autre. En réalité, il s’agira du match au sommet le plus important de nos carrières. De la mienne, celle de mon staff et de celle des joueurs. Je vous assure que je reste calme, très calme. Ma sérénité, j’essaie au maximum de la transmettre au groupe. J’ai l’impression que le vestiaire réagit comme moi ».
Il conclut et parle de Defour: « Ce serait tout de même une déception de ne pas atteindre les demis. À l’aller, nous avons prouvé que nous avions les moyens de bousculer Hambourg. Même si l’adversaire est au-dessus de nous, en football, ce ne sont pas toujours les plus forts qui l’emportent... Steven Defour n’a plus joué depuis 4 semaines. Le mettre sur le banc, ce serait alors tentant de le faire entrer et de prendre ainsi de gros risques. Son évolution est positive mais ce match arrive encore trop tôt pour lui ».
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Re: MBOKANI EN EUROPA LIGUE
Erick Ross a écrit :1) Ce mercredi, Mohamed Sarr a appris la décès de son papa au Sénégal. Le joueur du club liégeois a précisé à la direction du club qu'il tenait à être dans le noyau pour jouer contre Hambourg. Il s'en ira rejoindre sa famille ce vendredi.
2) Alors qu’il vient de vivre une saison faite de nombreuses blessures, Steven Defour vient de renouveler son contrat avec le Standard de Liège jusqu’en 2015. Le jeune capitaine belge peut cependant compter sur l’intérêt de nombreux clubs étrangers.
« Les tractations pour la prolongation du contrat n’ont pas trainé comme c’est souvent le cas avec le Standard. Mon joueur espérait faire une bonne saison pour ensuite rejoindre un grand club européen mais il s’est malheureusement blessé » a déclaré le manager de Steven Defour, Paul Stefani, dans la version néerlandophone de Sport-Foot Magazine.
« Steven Defour suscite toujours de l’intérêt de la part des mêmes clubs mais ceux-ci ne veulent actuellement pas mettre la somme d’argent adéquate. Des tops clubs d’Angleterre, d’Allemagne et d’Espagne continuent de suivre mon joueur. Lorsqu’il sera pleinement rétabli et qu’il jouera avec continuité, je pense que les clubs voudront bien payer la somme demandée par le Standard de Liège »
3) Le coach du Standard de Liège, Dominique D’Onofrio se veut prudent et ne se voit pas déjà en demi-finale de l’Europa League.
Dominique D’Onofrio : « C’est très dangereux de déclarer qu’on nous voit déjà en demi-finale. Je le répète inlassablement à mes joueurs car nous n’avons vraiment aucune raison de tomber dans l’excès de confiance. Hambourg demeure le grand favori, un point c’est tout. Dans l’histoire récente de notre club, ce quart retour est le match le plus important, d’accord. Par la force des choses. Car personne ne s’attendait en effet à ce que le Standard se retrouve à ce niveau et que le résultat de la première manche ne nous ouvre des possibilités de qualification » explique-t-il dans la Gazette des Sports.
Il reprend : « En reprenant l’équipe, nous avions deux objectifs. Tout d’abord, atteindre les playoffs 1. Nous avons failli y parvenir. Ensuite, faire bonne figure en Europa League et nous voici proches et loin à la fois du dernier carré. Certes, j’ai déjà vécu des moments forts dans ma carrière d’entraîneur. Celui-ci, je l’espère en sera un autre. En réalité, il s’agira du match au sommet le plus important de nos carrières. De la mienne, celle de mon staff et de celle des joueurs. Je vous assure que je reste calme, très calme. Ma sérénité, j’essaie au maximum de la transmettre au groupe. J’ai l’impression que le vestiaire réagit comme moi ».
Il conclut et parle de Defour: « Ce serait tout de même une déception de ne pas atteindre les demis. À l’aller, nous avons prouvé que nous avions les moyens de bousculer Hambourg. Même si l’adversaire est au-dessus de nous, en football, ce ne sont pas toujours les plus forts qui l’emportent... Steven Defour n’a plus joué depuis 4 semaines. Le mettre sur le banc, ce serait alors tentant de le faire entrer et de prendre ainsi de gros risques. Son évolution est positive mais ce match arrive encore trop tôt pour lui ».
Kisaki, pourrais-tu déplacer ce posting vers "le championat international"!
L'avenir n'est que la répétition des évéments du passé!
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Re: MBOKANI EN EUROPA LIGUE
Standard v HSV
(8/04/2010) Composition de l'équipe du Standard de Liège:
Bolat, Marcos, Sarr, Victor Ramos, Pocognoli, Witsel, Nicaise, Carcela, Jovanovic, De Camargo, Mbokani
Remplaçants:
Van Hout, Goreux, Dalmat, Dufer, Traore, Gershon, Mangala
Blessés:
Defour, Angeli, Felipe, Collet, Cyriac
Composition de l'équipe de Hambourg:
Rost, Aogo, Delmel, Mathijsen, Boateng, Jarolim, Ze Roberto, Trochowski, Pitroipa, Petric, Van Nistelrooij
Que doit faire le Standard pour se qualifier? Gagner, ça, c’est certain. Un succès 1-0 serait parfait. C’est même l’unique solution avec un but d’écart. Tout autre score dans une telle configuration (3-2, 4-3, 5-4, etc) enverrait Hambourg en demi. Par contre, avec une avance de plus d’un but, n’importe quelle marque serait favorable au Standard. Enfin, à 2-1 après 90 minutes: en route pour les prolongations... et les tirs au but.
(La Meuse) Si l’on se fie à l’attitude générale de Sébastien Pocognoli, ils ne tremblent pas, les Rouches. Leur arrière gauche donne le ton. Respect pour Hambourg, mais aucun complexe. Pour moi, c'est du 50-50.Oui, avec notre public, 50-50.", affirme l'enfant prodige revenu à ses premières amours. Ce rendez-vous, il n'entend pas le rater. “Je m'apprête à disputer l'un des matches les importants de ma carrière.", ajoute-t-il comme pour se mettre tout seul une pression positive. Le déroulement des débats, il l’a visionné plusieurs fois dans sa tête. Poco n'a toutefois pas encore trouvé le script idéal. 1-0 à la 88e, ce serait bien. Sauf pour la tension. Alors, toute réflexion faite, j'aimerais autant forcer la décision un peu plus tôt.” La première mission que s'assignent les Liégeois concerne la perméabilité de leur bastion. "Prendre un ou plusieurs buts serait embêtant. Or, Hambourg mise sur ses qualités offensives.", dit Sébastien. “Nous avons intérêt à nous montrer hyper réalistes. Tant dans notre rectangle que dans celui de l'adversaire.”
L'arrière gauche de Sclessin ne s'attarde pas sur les résultats enregistrés en championnat. Pas davantage sur celui du Standard à Genk, que sur ceux, aussi décevants ces dernières semaines, du HSV. "On change de compétition. Plus rien n'est pareil.” Évident. Nous l'avons constaté à souhait depuis des mois. Organisateur de la finale de l'Europa League, Hambourg n'entend pas laisser la place à quelqu'un d'autre. "Ce qui ajoute peut-être davantage de pression sur les épaules de nos rivaux.", estime Sébastien. Il s'agira d'en profiter si les Allemands manifestent de la nervosité. Standardman aujourd'hui, et à 101%, Pocognoli n'en demeure pas moins l'adversaire d'hier. Avec un peu de recul il effectue une comparaison. "Ce n'est pas parce que j'ai
changé de camp (rappelons qu'il défendait les couleurs d'AZ) que je prétends cela, mais honnêtement, le Standard ne méritait pas de quitter la Ligue des Champions. Il y avait démontré de belles choses. Il manquait juste l'esprit que l'on retrouve désormais. L'équipe ne possédait pas le niveau qui est désormais le sien.” Dommage, mais “ on ne peut pas refaire le passé”. Le faut-il? L'Europa League n'a pas le clinquant de la Ligue des Champions, néanmoins il permet au dernier représentant belge de se (re)créer une enviable réputation. Sans parler de l'expérience qui s'accumule comme se succèdent les joutes de haut niveau. Étant donné que l'appétit vient en mangeant...«
Ne rien dire de trop. Ne rien apprendre qui pourrait mettre la puce à l'oreille du visiteur du soir. Dominique D'Onofrio est passé maître dans l'art de geler le ballon. Comprenez par là qu'en conférence de presse, il part du principe que le silence est d'or. Or, comme le soulier de Defour, qui devra à nouveau se contenter d'un rôle de spectateur. La Coupe d'Europe arrive un peu trop tôt pour le capitaine. À ceux qui croyaient qu'il allait nous refaire le coup de Braga, Dominique D'Onofrio apporte un démenti sans équivoque: "Impossible. Nous espérons au mieux le récupérer pour...les demi-finales de la Coupe d'Europe (sourire entendu), ou pour la fin des playoffs.” Une fois encore, il conviendra de faire sans le fragile lutin. Quelle paire occupera la partie centrale de l'entrejeu? Witsel-Carcela? Nicaise-Witsel? Nicaise-Carcela et Witsel à droite? "Je connais les faiblesses d'Hambourg.", assure Dominique D'Onofrio. "Mais je garde ces notes pour en faire profiter mes joueurs." C'est de bonne guerre, et cela justifie le secret qui entoure l'avant-match. Le problème du Standard est qu'il a le devoir de marquer. Sûrement bien davantage qu'un but, d'ailleurs.Il devra trouver le bon équilibre entre ses envies de conquête et l'élémentaire prudence qui sera de mise. “Tout le monde sait que la force d'Hambourg est constituée par ses atouts offensifs ” confirme Dominique. Les reconversions seront peut-être les grandes clefs du paradis. Offensives-défensives. Défensives-offensives. L'accordéon doit être bien accordé et ses soufflets souples à souhait.
“La qualif, j’y crois"
(La Meuse) Plus Liégeois que lui, tu meurs. Mais Henri Depireux, c’est aussi une expérience considérable. Avec des missions qui l’ont amené à diriger des formations en France, en Suisse, au Portugal et aux quatre coins de l’Afrique et du Maghreb. Aujourd’hui, il se passionne pour l’épopée européenne du Standard, qui lui rappelle de sacrés souvenirs. "Ma génération, celle des Piot, Nicolay, Semmeling, Jeck Dewalque, et les autres, avait tout pour remporter un trophée. Nous avons notamment éliminé le Real Madrid en triomphant lors des deux manches. Malheureusement, il nous a manqué l'indispensable brin de réussite.” Ce Standard de légende, magique pour l'éternité, c'est celui de René Hauss. Fin des années 60, début des seventies. C'est loin, et c'est peut-être d'ailleurs pour cette raison qu'Henri Depireux se réjouit de revoir l'étendard rouge et blanc flotter sur la grosse marmite européenne. "Pour Liège, pour la région, pour des milliers de personnes, c'est ultra-positif.” Il estime qu'Hambourg ne parviendra pas à stopper la progression des Rouches. Son analyse se veut lucide, mais résolument optimiste.
1."L’importance de Dominique est bien réelle"
Henri Depireux effectue un bref retour en arrière: “Il ne faut pas remettre le talent de Laszlo Bölöni -que j'ai failli avoir comme joueur au Racing Jet de Bruxelles-en cause.C'est un excellent entraîneur, qui a démontré son savoir à plus d'une reprise. Prendre la succession de Michel Preud'homme et conserver le titre, il fallait le faire. Maintenant, la vie étant ce qu'elle est, il s'est passé des événements qui ont semé le doute.Le vestiaire était mort!Je n'ai pas peur d'affirmer que seul Dominique D'Onofrio pouvait le remettre en vie. Il l'a fait. Ne négligez jamais l'apport de Dominique dans ce qui arrive de réjouissant.” Cette confiance, qui est revenue habiter les Standardmen, du moins lors des soirées de gala, va, si l'on en croit Depireux renverser la montagne allemande. "Je suis convaincu à 90 %que le Standard se qualifiera. Ça se jouera sur des détails, car le contexte est serré. Toutefois je décèle davantage de potentialités dans les rangs liégeois. Par ailleurs, pour en revenir à Dominique, il saura, mettre ses gars devant leurs responsabilités et face à eux-mêmes.”
2. "J’adore les deux cracks, devant"
Autre sujet de réjouissance pour Henri Depireux, c'est le retour de Sébastien Pocognoli au bercail. "Qui rencontrait le Standard devait résoudre une équation difficile: bloquer les flancs. Marcos et Dante faisaient des dégâts et donnaient le ton. Le départ de Dante a déséquilibré cette fourche. Maintenant, avec Pocognoli, l'équilibre est revenu. Il a l'esprit du club, c'est un combattant et il distille de bons ballons.” De quoi faire le bonheur d'une ligne d'attaque dont Depireux connaît particulièrement l'une des composantes. "J'ai eu Dieumerci en équipe nationale du Congo. Un branque! Difficile, parfois même impossible à gérer. Mais un joueur d'exception. Mbokani et Jovanovic sont deux cracks. Quand ils veulent bien se donner la peine de retrousser leurs manches, ils forcent la décision sur des éclairs de génie. La visite d'Hambourg représente le genre de rendez-vous qu'ils adorent.”
3. "A Sclessin, tout est toujours possible"
Comment tactiquement convient-il d'appréhender Hambourg? "Ne laissez pas ses joueurs s'installer dans votre moitié de terrain. Ils y deviendraient un rouleau compresseur.", estime Henri. “L’essentiel est de maintenir l'adversité relativement haut et d'être prêt à placer des contres. Jova et Mbokani ont la vélocité qu'il faut tandis que le jeu de tête de De Camargo permet de s'en servir à la manière d'un relais essentiel.” Vient enfin l'élément émotionnel: “A Sclessin, tout est toujours possible. Quand ça gueule, on ne sent plus les coups."
Le HSV ne ressemblera en aucune manière à une proie tremblante en attente du coup de grâce. Il sortira de ses bases et tentera de dicter sa loi. Dans ces moments chauds, ardents, garderla tête froide constituera un atout de première valeur. "Pour moi, dès maintenant, le patron de la ligne arrière, c'est ce jeune Brésilien, Victor Ramos.", estime Henri Depireux. “Avec lui, vous pouvez aller loin. Il est monstrueux au marquage, et dans les airs, il règne en maître. Victor Ramos peut tenir la baraque derrière. L'argument est en prendre en considération, surtout quand on connaît la force de frappe sur laquelle s'appuie la ligne d'attaque hambourgeoise.” Lors de l'entraînement du HSV, a pu constater combien le répondant physique était présent dans les rangs teutons. Il y a quelques belles plantes à contrôler. Sans parler de Ruud Van Nistelrooy, qui même s'il affiche un petit bide et du gras à la ceinture, n'en demeure pas moins un attaquant de premier plan, prompt à dégainer. “Victor Ramos à ce qu'il faut pour le mettre sous l'éteignoir.", estime Henri Depireux.
Axel Witsel, va toujours selon Henri Depireux, jouer un rôle essentiel dans l'entre liégeois, face à Hambourg. À quelle place? "Deps" l'aime beaucoup au milieu de l'entrejeu, quitte à lui voir assumer un boulot défensif. Il précise: “Witsel ne sait pas encore quelle est sa meilleure position sur la pelouse. Ceci me fait dire qu'il possède encore une marge de progression de 30 ou 40%. Ce garçon est loin d'avoir montré l'étendue de ses possibilités. Je l'aime beaucoup. Je ne lui vois aucun défaut, c'est bien simple. Il dribble, il donne le jeu, il est fort de la tête, il a le sens du but et une technique haut de gamme que faut-il de plus?” Puis ce compliment qui vaut son pesant d'or dans la bouche de quelqu'un qui se montre parfois fort critique: “Axel est dès maintenant le meilleur joueur belge des 25 dernières années.”
Entre Henri Depireux et Lucien D'Onofrio, ce n'est pas une histoire d'amour, mais d'amitié véritable. Ces deux-là se connaissent depuis toujours et ils ont souvent travaillé ensemble. Ne fût-ce que lorsqu'ils étaient partenaires à Bas-Oha. Pourtant, c'est en toute objectivité que le “ King ” Liégeois assure: “Lucien est devenu sans contestation possible le plus grand dirigeant du football belge. Il n'y a pas photo et je suis désolé pour les autres. En reprenant le Standard, il a avancé pas à pas, en prenant des mesures qui n'étaient pas toujours populaires, mais qui aujourd'hui révèlent leur efficacité.Pour construire, il faut se faire des ennemis et ce n'est jamais gai. Quand on bouscule des habitudes ou des privilèges on passe pour le mauvais. Lucien a déroulé au-dessus de tout cela pour rendre au Standard son lustre d'antan.” Concernant l'équipe actuelle, et même sa devantrice, Henri Depireux salue:“ Chapeau pour la façon dont le recrutement est pensé.Vous savez, Lucien, il ne dépense pas un euro si ce n'est pas nécessaire. N'attendez pas de lui qu'il jette l'argent par les fenêtres.Or il parvient néanmoins à s'offrir des joueurs de première valeur. Il faut le faire!” Le bourlingueur invétéré qu'est l'ancien sélectionneur du Cameroun et du Congo (notamment) ajoute: “En venant de l'étranger, on constate peut-être mieux, l'impact qu'a retrouvé le Standard à l'échelle internationale.” Et qui sait, ce n'est peut-être pas terminé.Cette semaine une autre avancée pourrait être enregistrée.
"Le Standard a la place pour passer"
(La Meuse) Il n’a pas encore raté un seul match: Emile Mpenza ne rate rien d’une des plus belles saisons du Standard de son histoire européenne. Ce soir, il sera devant sa télé en tant que 'premier fan des Liégeois', comme il le dit. Et ce, malgré 18 mois passés à Hambourg entre 2004 et 2006... On aurait pu imaginer le cœur d'Emile Mpenza tiraillé ce soir entre deux de ses anciennes équipes prêtes à se déchirer pour une place en demi-finale. Pas du tout!L'attaquant de Sion sera à fond derrière le Standard. Autant Sclessin l'a marqué au fer rouche, autant il ne garde pas un grand souvenir d'Ham- bourg...“ Ce ne fut pas la plus belle époque de ma vie.", précise-t-il.“ J'étais arrivé en 2004 après la meilleure saison de mavie au Standard (NDLR:21 buts en championnat). Malheureusement, je n'étais par parvenu à reproduire cela à Hambourg. Je n'ai inscrit que 6 buts en Bundesliga. Aujourd'hui, je suis encore les résultats du championnat allemand en étant supporter de Schalke et...du Bayern où joue mon pote Daniel Van Buyten.” Même s'il a remporté au HSV son unique trophée européen (la Coupe...Intertoto 2005), il n'a pratiquement gardé aucun contact avec ce club. “J'ai encore de vagues nouvelles du capitaine Jarolim et de Demel mais rien de plus. Je m'entendais très bien avec le directeur sportif Dietmar Beiersdorf mais il a claqué la porte du club il y a quelques mois.C'est une grosse perte, c'est lui qui tenait le vestiaire. On m'a d'ailleurs dit que c'était un peu le bordel à Hambourg depuis son départ...” Raison de plus pour le Standard d'espérer une issue favorable ce soir à Sclessin.
Emile Mpenza est convaincu que les Liégeois peuvent s'inviter dans le dernier carré de l'Europa League.“ Il y a la place pour passer, c'est certain. Anderlecht avait déjà failli sortir les Allemands. On l'avait lors du double duel avec les Bruxellois, la clef contre Hambourg, c'est de ne pas encaisser. Si tu ne laisses pas d'espace à Ruud van Nistelrooy, tu auras déjà fait une grosse partie du boulot.Et puis, le Standard a une arme que ne possèdent pas les Allemands:un public très chaud.À Hambourg, les supporters ressemblent à ceux d'Anderlecht. Ils viennent pour assister à un spectacle, pas pour y participer comme à Sclessin.Même si cela tourne moins bien en championnat, je suis sûr que les fans liégeois vont pardonner et mettre le feu au stade.”
L’union pour l’Europe
(La Meuse) Les supporters du Standard ont été très gâtés, ces dernières années. Ils en deviennent davantage exigeants. Ceci explique en partie la bouderie qui règne à Sclessin pendant les playoffs2. Par contre, pour le combat européen, on va tout oublier. “ Aux armes...Aux armes... Nous sommes les Standard-men ” Si les joueurs luttent durant des mois pour arracher une qualification européenne, cet engagement se retrouve chez les supporters. Pouvoir admirer Cissé, Arshavin, Fabregas ou maintenant
Van Nistelrooy en chaire et en os, c'est le pied.Ca change des joueurs de Westerlo ou de Roulers, nonobstant le respect qui leur est dû. La coupe d'Europe, on ne la déguste pas le petit doigt en l'air, on s'en gave. Parce que les choses sont ce qu'elles sont, la finale de l'épreuve internationale est devenue le moyen le plus court, à défaut d'être le plus facile, d'assurer une qualification pour la saison prochaine. "Et nous allons chanter, et nous allons gagner”. Les reproches adressés par le public aux joueurs sont légitimes.
Oui, ils ont parfois bâclé leurs devoirs nationaux.Oui, certains ont joué à la carte, en choisissant les journées où ils avaient envie de briller, où ils devaient briller pour être bien notés dans les tablettes des re-cruteurs. Non cette formation ne mérite
pas toujours le soutien et l'amour que lui témoigne une foule qui, de toute manière, finit par oublier les infidélités qu'elle subit.Oui encore, le prix des places pour assister à cette comédie tragico-burlesque que sont les playoffs de bas étage est excessif. “Allez Standard...Allez Standard...” Mais aujourd'hui, l'intérêt supérieur passe au-dessus des revendications que l'on n'oublie pas, mais que l'on place au frigo. Entre les supporters, entre l'Enfer de Sclessin et les joueurs du Standard, on réalise l'union sacrée, ce soir. "La perspective de disputer une demi-finale de coupe d'Europe est un moment unique.", dit Dominique D'Onofrio. "Pour certains d'entre nous,
une perspective de cette ampleur ne se représentera peut-être plus jamais. Alors, profitons-en. Prenons notre chance.Jouons-la à fond.”
À 11 contre 11, les Rouches éprouveront les pires difficultés à déséquilibrer Hambourg. Par contre à 12 contre 11, avec son chaudron derrière lui, le Standard peut réussir un exploit qui permettra de parler en bien de Liège dans toute l'Europe. Nous, Wallons, Liégeois, en avons le plus urgent besoin. Il faut montrer que notre région, que notre communauté est en mesure de gagner, de relever les grands défis. Le Standard entre dans la catégorie de ces écuries qui créent des courants positifs. Comme toujours, les Allemands nous regardent de haut. L'heure est venue de leur faire découvrir l'Enfer de Sclessin.Il faut tout donner, histoire de ne rien regretter si par hasard la réussite ne devait pas se présenter au rendez-vous. “Aux armes...Aux armes...”
(La Dernière Heure) Éliminés par Hambourg, les Anderlechtois voient les Liégeois se qualifier.Au Parc Astrid, le nom d’Hambourg évoque encore une certaine amertume : les Mauves savent qu’ils n’étaient pas passés loin de l’exploit. “Le Standard a toutes ses chances de passer” , estime Jonathan Legear. “Mais il ne faut surtout pas sous-estimer Hambourg, car cette équipe présente très peu de points faibles. Cette équipe est surtout très efficace. Nous l’avons vu à Hambourg et surtout ici à Anderlecht... Au retour (4-3), nous aurions dû au moins marquer deux buts de plus et eux deux de moins ! La concrétisation sera donc la clé du match de ce soir. Hambourg est très bien fourni dans son secteur offensif mais le Standard aussi. Je ne serai pas à Sclessin, mais j’espère que les Rouches iront en demi-finale.” Roland Juhasz est du même avis : “Les chances de Liégeois sont plutôt bonnes. Surtout après ce score de 2-1 à l’aller. Le Standard n’a pas besoin de mes conseils : il a déjà vu les carences du HSV.”
Ecrit par Rédaction standard.be
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(8/04/2010) Composition de l'équipe du Standard de Liège:
Bolat, Marcos, Sarr, Victor Ramos, Pocognoli, Witsel, Nicaise, Carcela, Jovanovic, De Camargo, Mbokani
Remplaçants:
Van Hout, Goreux, Dalmat, Dufer, Traore, Gershon, Mangala
Blessés:
Defour, Angeli, Felipe, Collet, Cyriac
Composition de l'équipe de Hambourg:
Rost, Aogo, Delmel, Mathijsen, Boateng, Jarolim, Ze Roberto, Trochowski, Pitroipa, Petric, Van Nistelrooij
Que doit faire le Standard pour se qualifier? Gagner, ça, c’est certain. Un succès 1-0 serait parfait. C’est même l’unique solution avec un but d’écart. Tout autre score dans une telle configuration (3-2, 4-3, 5-4, etc) enverrait Hambourg en demi. Par contre, avec une avance de plus d’un but, n’importe quelle marque serait favorable au Standard. Enfin, à 2-1 après 90 minutes: en route pour les prolongations... et les tirs au but.
(La Meuse) Si l’on se fie à l’attitude générale de Sébastien Pocognoli, ils ne tremblent pas, les Rouches. Leur arrière gauche donne le ton. Respect pour Hambourg, mais aucun complexe. Pour moi, c'est du 50-50.Oui, avec notre public, 50-50.", affirme l'enfant prodige revenu à ses premières amours. Ce rendez-vous, il n'entend pas le rater. “Je m'apprête à disputer l'un des matches les importants de ma carrière.", ajoute-t-il comme pour se mettre tout seul une pression positive. Le déroulement des débats, il l’a visionné plusieurs fois dans sa tête. Poco n'a toutefois pas encore trouvé le script idéal. 1-0 à la 88e, ce serait bien. Sauf pour la tension. Alors, toute réflexion faite, j'aimerais autant forcer la décision un peu plus tôt.” La première mission que s'assignent les Liégeois concerne la perméabilité de leur bastion. "Prendre un ou plusieurs buts serait embêtant. Or, Hambourg mise sur ses qualités offensives.", dit Sébastien. “Nous avons intérêt à nous montrer hyper réalistes. Tant dans notre rectangle que dans celui de l'adversaire.”
L'arrière gauche de Sclessin ne s'attarde pas sur les résultats enregistrés en championnat. Pas davantage sur celui du Standard à Genk, que sur ceux, aussi décevants ces dernières semaines, du HSV. "On change de compétition. Plus rien n'est pareil.” Évident. Nous l'avons constaté à souhait depuis des mois. Organisateur de la finale de l'Europa League, Hambourg n'entend pas laisser la place à quelqu'un d'autre. "Ce qui ajoute peut-être davantage de pression sur les épaules de nos rivaux.", estime Sébastien. Il s'agira d'en profiter si les Allemands manifestent de la nervosité. Standardman aujourd'hui, et à 101%, Pocognoli n'en demeure pas moins l'adversaire d'hier. Avec un peu de recul il effectue une comparaison. "Ce n'est pas parce que j'ai
changé de camp (rappelons qu'il défendait les couleurs d'AZ) que je prétends cela, mais honnêtement, le Standard ne méritait pas de quitter la Ligue des Champions. Il y avait démontré de belles choses. Il manquait juste l'esprit que l'on retrouve désormais. L'équipe ne possédait pas le niveau qui est désormais le sien.” Dommage, mais “ on ne peut pas refaire le passé”. Le faut-il? L'Europa League n'a pas le clinquant de la Ligue des Champions, néanmoins il permet au dernier représentant belge de se (re)créer une enviable réputation. Sans parler de l'expérience qui s'accumule comme se succèdent les joutes de haut niveau. Étant donné que l'appétit vient en mangeant...«
Ne rien dire de trop. Ne rien apprendre qui pourrait mettre la puce à l'oreille du visiteur du soir. Dominique D'Onofrio est passé maître dans l'art de geler le ballon. Comprenez par là qu'en conférence de presse, il part du principe que le silence est d'or. Or, comme le soulier de Defour, qui devra à nouveau se contenter d'un rôle de spectateur. La Coupe d'Europe arrive un peu trop tôt pour le capitaine. À ceux qui croyaient qu'il allait nous refaire le coup de Braga, Dominique D'Onofrio apporte un démenti sans équivoque: "Impossible. Nous espérons au mieux le récupérer pour...les demi-finales de la Coupe d'Europe (sourire entendu), ou pour la fin des playoffs.” Une fois encore, il conviendra de faire sans le fragile lutin. Quelle paire occupera la partie centrale de l'entrejeu? Witsel-Carcela? Nicaise-Witsel? Nicaise-Carcela et Witsel à droite? "Je connais les faiblesses d'Hambourg.", assure Dominique D'Onofrio. "Mais je garde ces notes pour en faire profiter mes joueurs." C'est de bonne guerre, et cela justifie le secret qui entoure l'avant-match. Le problème du Standard est qu'il a le devoir de marquer. Sûrement bien davantage qu'un but, d'ailleurs.Il devra trouver le bon équilibre entre ses envies de conquête et l'élémentaire prudence qui sera de mise. “Tout le monde sait que la force d'Hambourg est constituée par ses atouts offensifs ” confirme Dominique. Les reconversions seront peut-être les grandes clefs du paradis. Offensives-défensives. Défensives-offensives. L'accordéon doit être bien accordé et ses soufflets souples à souhait.
“La qualif, j’y crois"
(La Meuse) Plus Liégeois que lui, tu meurs. Mais Henri Depireux, c’est aussi une expérience considérable. Avec des missions qui l’ont amené à diriger des formations en France, en Suisse, au Portugal et aux quatre coins de l’Afrique et du Maghreb. Aujourd’hui, il se passionne pour l’épopée européenne du Standard, qui lui rappelle de sacrés souvenirs. "Ma génération, celle des Piot, Nicolay, Semmeling, Jeck Dewalque, et les autres, avait tout pour remporter un trophée. Nous avons notamment éliminé le Real Madrid en triomphant lors des deux manches. Malheureusement, il nous a manqué l'indispensable brin de réussite.” Ce Standard de légende, magique pour l'éternité, c'est celui de René Hauss. Fin des années 60, début des seventies. C'est loin, et c'est peut-être d'ailleurs pour cette raison qu'Henri Depireux se réjouit de revoir l'étendard rouge et blanc flotter sur la grosse marmite européenne. "Pour Liège, pour la région, pour des milliers de personnes, c'est ultra-positif.” Il estime qu'Hambourg ne parviendra pas à stopper la progression des Rouches. Son analyse se veut lucide, mais résolument optimiste.
1."L’importance de Dominique est bien réelle"
Henri Depireux effectue un bref retour en arrière: “Il ne faut pas remettre le talent de Laszlo Bölöni -que j'ai failli avoir comme joueur au Racing Jet de Bruxelles-en cause.C'est un excellent entraîneur, qui a démontré son savoir à plus d'une reprise. Prendre la succession de Michel Preud'homme et conserver le titre, il fallait le faire. Maintenant, la vie étant ce qu'elle est, il s'est passé des événements qui ont semé le doute.Le vestiaire était mort!Je n'ai pas peur d'affirmer que seul Dominique D'Onofrio pouvait le remettre en vie. Il l'a fait. Ne négligez jamais l'apport de Dominique dans ce qui arrive de réjouissant.” Cette confiance, qui est revenue habiter les Standardmen, du moins lors des soirées de gala, va, si l'on en croit Depireux renverser la montagne allemande. "Je suis convaincu à 90 %que le Standard se qualifiera. Ça se jouera sur des détails, car le contexte est serré. Toutefois je décèle davantage de potentialités dans les rangs liégeois. Par ailleurs, pour en revenir à Dominique, il saura, mettre ses gars devant leurs responsabilités et face à eux-mêmes.”
2. "J’adore les deux cracks, devant"
Autre sujet de réjouissance pour Henri Depireux, c'est le retour de Sébastien Pocognoli au bercail. "Qui rencontrait le Standard devait résoudre une équation difficile: bloquer les flancs. Marcos et Dante faisaient des dégâts et donnaient le ton. Le départ de Dante a déséquilibré cette fourche. Maintenant, avec Pocognoli, l'équilibre est revenu. Il a l'esprit du club, c'est un combattant et il distille de bons ballons.” De quoi faire le bonheur d'une ligne d'attaque dont Depireux connaît particulièrement l'une des composantes. "J'ai eu Dieumerci en équipe nationale du Congo. Un branque! Difficile, parfois même impossible à gérer. Mais un joueur d'exception. Mbokani et Jovanovic sont deux cracks. Quand ils veulent bien se donner la peine de retrousser leurs manches, ils forcent la décision sur des éclairs de génie. La visite d'Hambourg représente le genre de rendez-vous qu'ils adorent.”
3. "A Sclessin, tout est toujours possible"
Comment tactiquement convient-il d'appréhender Hambourg? "Ne laissez pas ses joueurs s'installer dans votre moitié de terrain. Ils y deviendraient un rouleau compresseur.", estime Henri. “L’essentiel est de maintenir l'adversité relativement haut et d'être prêt à placer des contres. Jova et Mbokani ont la vélocité qu'il faut tandis que le jeu de tête de De Camargo permet de s'en servir à la manière d'un relais essentiel.” Vient enfin l'élément émotionnel: “A Sclessin, tout est toujours possible. Quand ça gueule, on ne sent plus les coups."
Le HSV ne ressemblera en aucune manière à une proie tremblante en attente du coup de grâce. Il sortira de ses bases et tentera de dicter sa loi. Dans ces moments chauds, ardents, garderla tête froide constituera un atout de première valeur. "Pour moi, dès maintenant, le patron de la ligne arrière, c'est ce jeune Brésilien, Victor Ramos.", estime Henri Depireux. “Avec lui, vous pouvez aller loin. Il est monstrueux au marquage, et dans les airs, il règne en maître. Victor Ramos peut tenir la baraque derrière. L'argument est en prendre en considération, surtout quand on connaît la force de frappe sur laquelle s'appuie la ligne d'attaque hambourgeoise.” Lors de l'entraînement du HSV, a pu constater combien le répondant physique était présent dans les rangs teutons. Il y a quelques belles plantes à contrôler. Sans parler de Ruud Van Nistelrooy, qui même s'il affiche un petit bide et du gras à la ceinture, n'en demeure pas moins un attaquant de premier plan, prompt à dégainer. “Victor Ramos à ce qu'il faut pour le mettre sous l'éteignoir.", estime Henri Depireux.
Axel Witsel, va toujours selon Henri Depireux, jouer un rôle essentiel dans l'entre liégeois, face à Hambourg. À quelle place? "Deps" l'aime beaucoup au milieu de l'entrejeu, quitte à lui voir assumer un boulot défensif. Il précise: “Witsel ne sait pas encore quelle est sa meilleure position sur la pelouse. Ceci me fait dire qu'il possède encore une marge de progression de 30 ou 40%. Ce garçon est loin d'avoir montré l'étendue de ses possibilités. Je l'aime beaucoup. Je ne lui vois aucun défaut, c'est bien simple. Il dribble, il donne le jeu, il est fort de la tête, il a le sens du but et une technique haut de gamme que faut-il de plus?” Puis ce compliment qui vaut son pesant d'or dans la bouche de quelqu'un qui se montre parfois fort critique: “Axel est dès maintenant le meilleur joueur belge des 25 dernières années.”
Entre Henri Depireux et Lucien D'Onofrio, ce n'est pas une histoire d'amour, mais d'amitié véritable. Ces deux-là se connaissent depuis toujours et ils ont souvent travaillé ensemble. Ne fût-ce que lorsqu'ils étaient partenaires à Bas-Oha. Pourtant, c'est en toute objectivité que le “ King ” Liégeois assure: “Lucien est devenu sans contestation possible le plus grand dirigeant du football belge. Il n'y a pas photo et je suis désolé pour les autres. En reprenant le Standard, il a avancé pas à pas, en prenant des mesures qui n'étaient pas toujours populaires, mais qui aujourd'hui révèlent leur efficacité.Pour construire, il faut se faire des ennemis et ce n'est jamais gai. Quand on bouscule des habitudes ou des privilèges on passe pour le mauvais. Lucien a déroulé au-dessus de tout cela pour rendre au Standard son lustre d'antan.” Concernant l'équipe actuelle, et même sa devantrice, Henri Depireux salue:“ Chapeau pour la façon dont le recrutement est pensé.Vous savez, Lucien, il ne dépense pas un euro si ce n'est pas nécessaire. N'attendez pas de lui qu'il jette l'argent par les fenêtres.Or il parvient néanmoins à s'offrir des joueurs de première valeur. Il faut le faire!” Le bourlingueur invétéré qu'est l'ancien sélectionneur du Cameroun et du Congo (notamment) ajoute: “En venant de l'étranger, on constate peut-être mieux, l'impact qu'a retrouvé le Standard à l'échelle internationale.” Et qui sait, ce n'est peut-être pas terminé.Cette semaine une autre avancée pourrait être enregistrée.
"Le Standard a la place pour passer"
(La Meuse) Il n’a pas encore raté un seul match: Emile Mpenza ne rate rien d’une des plus belles saisons du Standard de son histoire européenne. Ce soir, il sera devant sa télé en tant que 'premier fan des Liégeois', comme il le dit. Et ce, malgré 18 mois passés à Hambourg entre 2004 et 2006... On aurait pu imaginer le cœur d'Emile Mpenza tiraillé ce soir entre deux de ses anciennes équipes prêtes à se déchirer pour une place en demi-finale. Pas du tout!L'attaquant de Sion sera à fond derrière le Standard. Autant Sclessin l'a marqué au fer rouche, autant il ne garde pas un grand souvenir d'Ham- bourg...“ Ce ne fut pas la plus belle époque de ma vie.", précise-t-il.“ J'étais arrivé en 2004 après la meilleure saison de mavie au Standard (NDLR:21 buts en championnat). Malheureusement, je n'étais par parvenu à reproduire cela à Hambourg. Je n'ai inscrit que 6 buts en Bundesliga. Aujourd'hui, je suis encore les résultats du championnat allemand en étant supporter de Schalke et...du Bayern où joue mon pote Daniel Van Buyten.” Même s'il a remporté au HSV son unique trophée européen (la Coupe...Intertoto 2005), il n'a pratiquement gardé aucun contact avec ce club. “J'ai encore de vagues nouvelles du capitaine Jarolim et de Demel mais rien de plus. Je m'entendais très bien avec le directeur sportif Dietmar Beiersdorf mais il a claqué la porte du club il y a quelques mois.C'est une grosse perte, c'est lui qui tenait le vestiaire. On m'a d'ailleurs dit que c'était un peu le bordel à Hambourg depuis son départ...” Raison de plus pour le Standard d'espérer une issue favorable ce soir à Sclessin.
Emile Mpenza est convaincu que les Liégeois peuvent s'inviter dans le dernier carré de l'Europa League.“ Il y a la place pour passer, c'est certain. Anderlecht avait déjà failli sortir les Allemands. On l'avait lors du double duel avec les Bruxellois, la clef contre Hambourg, c'est de ne pas encaisser. Si tu ne laisses pas d'espace à Ruud van Nistelrooy, tu auras déjà fait une grosse partie du boulot.Et puis, le Standard a une arme que ne possèdent pas les Allemands:un public très chaud.À Hambourg, les supporters ressemblent à ceux d'Anderlecht. Ils viennent pour assister à un spectacle, pas pour y participer comme à Sclessin.Même si cela tourne moins bien en championnat, je suis sûr que les fans liégeois vont pardonner et mettre le feu au stade.”
L’union pour l’Europe
(La Meuse) Les supporters du Standard ont été très gâtés, ces dernières années. Ils en deviennent davantage exigeants. Ceci explique en partie la bouderie qui règne à Sclessin pendant les playoffs2. Par contre, pour le combat européen, on va tout oublier. “ Aux armes...Aux armes... Nous sommes les Standard-men ” Si les joueurs luttent durant des mois pour arracher une qualification européenne, cet engagement se retrouve chez les supporters. Pouvoir admirer Cissé, Arshavin, Fabregas ou maintenant
Van Nistelrooy en chaire et en os, c'est le pied.Ca change des joueurs de Westerlo ou de Roulers, nonobstant le respect qui leur est dû. La coupe d'Europe, on ne la déguste pas le petit doigt en l'air, on s'en gave. Parce que les choses sont ce qu'elles sont, la finale de l'épreuve internationale est devenue le moyen le plus court, à défaut d'être le plus facile, d'assurer une qualification pour la saison prochaine. "Et nous allons chanter, et nous allons gagner”. Les reproches adressés par le public aux joueurs sont légitimes.
Oui, ils ont parfois bâclé leurs devoirs nationaux.Oui, certains ont joué à la carte, en choisissant les journées où ils avaient envie de briller, où ils devaient briller pour être bien notés dans les tablettes des re-cruteurs. Non cette formation ne mérite
pas toujours le soutien et l'amour que lui témoigne une foule qui, de toute manière, finit par oublier les infidélités qu'elle subit.Oui encore, le prix des places pour assister à cette comédie tragico-burlesque que sont les playoffs de bas étage est excessif. “Allez Standard...Allez Standard...” Mais aujourd'hui, l'intérêt supérieur passe au-dessus des revendications que l'on n'oublie pas, mais que l'on place au frigo. Entre les supporters, entre l'Enfer de Sclessin et les joueurs du Standard, on réalise l'union sacrée, ce soir. "La perspective de disputer une demi-finale de coupe d'Europe est un moment unique.", dit Dominique D'Onofrio. "Pour certains d'entre nous,
une perspective de cette ampleur ne se représentera peut-être plus jamais. Alors, profitons-en. Prenons notre chance.Jouons-la à fond.”
À 11 contre 11, les Rouches éprouveront les pires difficultés à déséquilibrer Hambourg. Par contre à 12 contre 11, avec son chaudron derrière lui, le Standard peut réussir un exploit qui permettra de parler en bien de Liège dans toute l'Europe. Nous, Wallons, Liégeois, en avons le plus urgent besoin. Il faut montrer que notre région, que notre communauté est en mesure de gagner, de relever les grands défis. Le Standard entre dans la catégorie de ces écuries qui créent des courants positifs. Comme toujours, les Allemands nous regardent de haut. L'heure est venue de leur faire découvrir l'Enfer de Sclessin.Il faut tout donner, histoire de ne rien regretter si par hasard la réussite ne devait pas se présenter au rendez-vous. “Aux armes...Aux armes...”
(La Dernière Heure) Éliminés par Hambourg, les Anderlechtois voient les Liégeois se qualifier.Au Parc Astrid, le nom d’Hambourg évoque encore une certaine amertume : les Mauves savent qu’ils n’étaient pas passés loin de l’exploit. “Le Standard a toutes ses chances de passer” , estime Jonathan Legear. “Mais il ne faut surtout pas sous-estimer Hambourg, car cette équipe présente très peu de points faibles. Cette équipe est surtout très efficace. Nous l’avons vu à Hambourg et surtout ici à Anderlecht... Au retour (4-3), nous aurions dû au moins marquer deux buts de plus et eux deux de moins ! La concrétisation sera donc la clé du match de ce soir. Hambourg est très bien fourni dans son secteur offensif mais le Standard aussi. Je ne serai pas à Sclessin, mais j’espère que les Rouches iront en demi-finale.” Roland Juhasz est du même avis : “Les chances de Liégeois sont plutôt bonnes. Surtout après ce score de 2-1 à l’aller. Le Standard n’a pas besoin de mes conseils : il a déjà vu les carences du HSV.”
Ecrit par Rédaction standard.be
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Re: MBOKANI EN EUROPA LIGUE
Depireux...kie kie kie ki kie kie...Rigolo va...Il parle de Mbokani comme d'un crack...kie kie kie kie kie...Il était tellement un crack qu'il avait préféré le laisser sur le banc au profit du "fétichiste" Yemweni face à la Lybie pour les qualifs à la CAN 2008...Ce qui avait grandement provoqué notre élimination...Qd je vois ce nom de Depireux, ça m'énerve grave...
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Re: MBOKANI EN EUROPA LIGUE
Je ne connisais pas ce termede "branque"...Je suis allé visiter le dico et voilà ce que ça signifie...Depireux ferait mieux de se regarder lui-meme...C'est pas du tout gentille comme terme, voilà la signification...C'est un terme de mépris...Permettez-moi alors de qualifier Depireux de "connard" et de "grabataire"...
dictionnaire arg. pop. fam.
fréquence : 28 niveau de langue (actuel) : 7 vu : 5462
branque |n.
< branc ; branque (faire le -) >
¶ Terme de mépris : imbécile, nul, raté, minable ; dupe, client de la prostituée ; fou, idiot, excentrique, sot, lourdeau, ignare ; individu (péj.)
dictionnaire arg. pop. fam.
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branque |n.
< branc ; branque (faire le -) >
¶ Terme de mépris : imbécile, nul, raté, minable ; dupe, client de la prostituée ; fou, idiot, excentrique, sot, lourdeau, ignare ; individu (péj.)
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Re: MBOKANI EN EUROPA LIGUE
Non Tatu Ilunga, il avait laissé MBOKANI sur le banc en pensant au Standard
J'ai eu cette info dernièrement selon laquelle DEPIREUX etait en relais avec les dirigeants du Standard pour utiliser le moins possible MBOKANI




« Quiconque en août s'endormira, en janvier s'en repentira ».
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Re: MBOKANI EN EUROPA LIGUE
Moi ce que je ne comprends pas et jamais compris pourquoi ils parlent toujours en mal sur le caractère de Dieumerci alors que le mec que je vois devant la camera, n'a pas l'air d'être un rebelle ou un gars difficile mais c'est quoi cette démarche méchante contre Mbokanikompany a écrit :J'ai eu Dieumerci en équipe nationale du Congo. Un branque! Difficile, parfois même impossible à gérer.






Modifié en dernier par kobolifronti le 08 avr. 2010, 11:02, modifié 1 fois.
En regardant les joueurs a vocation offensive de Manchester City , on se croirait sur la playstation
Le printemps etait arabe mais l'hiver sera islamistes
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Re: MBOKANI EN EUROPA LIGUE
En plus Mususu wana azo benga ye UN IMBECILE, UN SOT
L'autre fois l'autre dit l'avoir ramasse dans la brousse du congo, hier c'etait Room mais finalement basala biso ndenge nini








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Re: MBOKANI EN EUROPA LIGUE
Tupac et Kompany ? Vous voyez que quand je vous dis que nos petits reçoivent des pressions de leurs clubs, ce ne sont pas des mensonges !
Si même un Mbokani qui est un ''A'', rencontre ce genre de problèmes, imaginez un peu pour les petits...
Quant à Depireux...
A Anderlecht, on a dit du mal sur de Mbokani. Au Standard, D'Onofrio confirme. Neveu également l'avait sanctionné et maintenant c'est Depireux ! Sans oublier qu'il pensait que José lui voulait du mal !!!
Donc, au lieu d'insulter Depireux, je me poserais des questions. Même Santoss du forum, qui connaît personnelement Mbokani, reconnaît que le vrai souci chez Mbokani, c'est sa tête. Je pourrais également dire ce que ceux qui le cotoient à Liège, disent de lui, l'impression qu'ils ont de lui (joueurs du Standard ou U-19 du Congo).
Si même un Mbokani qui est un ''A'', rencontre ce genre de problèmes, imaginez un peu pour les petits...
Quant à Depireux...
A Anderlecht, on a dit du mal sur de Mbokani. Au Standard, D'Onofrio confirme. Neveu également l'avait sanctionné et maintenant c'est Depireux ! Sans oublier qu'il pensait que José lui voulait du mal !!!
Donc, au lieu d'insulter Depireux, je me poserais des questions. Même Santoss du forum, qui connaît personnelement Mbokani, reconnaît que le vrai souci chez Mbokani, c'est sa tête. Je pourrais également dire ce que ceux qui le cotoient à Liège, disent de lui, l'impression qu'ils ont de lui (joueurs du Standard ou U-19 du Congo).
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Re: MBOKANI EN EUROPA LIGUE
Erick Ross, la question n'est pas là...Comment peux-tu traiter qqn de "branque" publiquement? C'est quoi ça? La signification de ce terme, je suis allé la chercher dans le dico pcq je ne savais pas ce que ça voulait dire...Le dico parle de lui-meme...Traiter qqn d'imbécile, de client de prostituées, de nul, minable, ignare et tout ce qui est méprisable...Si cela ne te fait rien toi, alors là, je regrette pour toi...
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