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Re: CLAUDE LE ROY QUITTE LA SYRIE

Posté : 06 mai 2011, 19:39
par Ilunga
Syrie : Le Roy part déjà... (06/05/2011)

Un petit mois et puis s'en va... Intronisé sélectionneur de la Syrie fin mars, le Français Claude Le Roy quitte déjà ses fonctions. Le technicien n'a pas souhaité poursuivre sa mission en raison de la révolte populaire en cours et du climat de défiance vis-à-vis du pouvoir qui règne actuellement. Reste que l'ancien entraîneur de Strasbourg n'est pas franchement sur la même longueur d'ondes que le président de la Fédération syrienne de football, Farouq Saryieh. Ce dernier a en effet expliqué à l'Agence France Presse que Le Roy avait demandé de "suspendre" son contrat. Une affirmation démentie par l'intéressé. "C'est monstrueux. Il (M. Saryieh, N.D.L.R.) m'a encore emmené voir le gouvernement ce matin (jeudi matin, N.D.L.R.) pour me faire changer d'avis !", a indiqué le Normand à 20 Minutes. Et Le Roy d'assurer : "Ils ont tout fait pour que je reste. Je prends le risque avec mon staff de tout quitter, de laisser un contrat, de faire une négociation de marchand de tapis avant de partir. Alors qu'ils nous devaient beaucoup d'argent, qu'on leur laisse. Là, ça va aller très très mal. Jusqu'à maintenant, j'ai été très gentil, mais le mensonge, c'est insupportable", a ajouté l'entraîneur français. Clairement, la Syrie ne restera pas l'expérience la plus aboutie de Le Roy... (Par Mael Moizant)

Re: CLAUDE LE ROY QUITTE LA SYRIE

Posté : 13 mai 2011, 20:51
par lola ghislain
BERTRAND MARCHAND,JEAN TIGANA,J SANTINI,ELIE BAUP,GUY LACOMBE next year: ki sera l'heureux élu pour coacher la RD- KONGO

Re: CLAUDE LE ROY QUITTE LA SYRIE

Posté : 24 mai 2011, 17:57
par Didier
http://www.camfoot.com/?claude-le-roy-l ... 13449.html

Je faisais des recherches pour avoir des nouvelles de Shabani Nonda et voila que je tombe sur cette article de Claude Le Roy.
Il parle des conditions prequeres dont il beneficiait, lui et son équipe, et affirme une fois de plus que le Congo avait dans son équipe un VRAI patriote.

Claude Le Roy : "Le Cameroun n’est pas mort !"

Claude Le Roy (63 ans), qui vient d’être nommé sélectionneur de la Syrie, garde un œil attentif sur l’Afrique et notamment sur les équipes qu’il a entraînées (Cameroun, Sénégal, RDC et Ghana). Le vainqueur de la CAN 1988 avec les Lions Indomptables plaide aussi pour la professionnalisation du football africain.

Jeune Afrique
4 mai 2011 | |

Jeuneafrique.com : Quel regard portez-vous sur le Sénégal, que vous avez dirigé et qui est aujourd’hui une des meilleures équipes africaines ?

Claude Le Roy : Je connais bien Amara Traoré, le sélectionneur des Lions de la Téranga. Il a joué sous mes ordres et il fait du très bon travail. Son effectif est équilibré, même s’il dispose d’un des meilleurs potentiels offensifs du continent avec Mamadou Niang, Issiar Dia, Papiss Cissé, Dame N’Doye ou Demba Ba. Le retour de Niang en sélection a été très bénéfique dans un groupe où le mélange des générations est une réussite.

En revanche, cela va nettement moins bien au Cameroun…

Je ne crains pas une traversée du désert pour les Lions Indomptables. Le Cameroun n’est pas mort ! Il y a une très bonne équipe, mais j’ai cru comprendre que ça ne se passait pas très bien avec Javier Clemente, le sélectionneur espagnol. On lui reproche de ne jamais être au Cameroun. Quel est l’intérêt de ne pas vivre dans le pays pour lequel on travaille ? Aller voir Eto’o à l’Inter Milan et d’autres joueurs en Europe, c’est bien et nécessaire, mais c’est en assistant à des matchs au Cameroun, en rencontrant les entraîneurs, qu’on découvre des joueurs susceptibles de jouer pour la sélection.

Vous avez aussi travaillé en RDC, dans des conditions difficiles, puis au Ghana…

En RDC, on faisait beaucoup avec pas grand-chose. On s’entraînait parfois dans des parcs, au milieu des tessons de bouteilles et des gens qui se promenaient. J’ai vu Shabani Nonda avancer à toute l’équipe des billets d’avion à l’occasion d’un déplacement, parce qu’il y avait eu un problème de réservation.

Au Ghana, c’était plus structuré. Mais je me souviens qu’on m’avait traité de fou furieux parce que j’avais appelé en sélection A André Ayew, alors qu’il venait d’avoir 17 ans. Des gens disaient que je l’avais sélectionné parce qu’il était le fils d’Abedi Pelé [triple ballon d’or africain, 1991, 1992, 1993, NDLR]. Je l’avais repéré un jour de fort mistral lors d’un match entre les jeunes de Marseille et de Montpellier. Et il m’avait fait une telle impression…

Beaucoup de joueurs africains rêvent d’exil. Il y a ceux qui réussissent et d’autres qui s’expatrient dans des championnats de deuxième ou de troisième catégorie, où ils touchent des salaires très bas. Quelle solution pour freiner cet exode massif ?

Une vraie professionnalisation du football, et surtout en Afrique noire. Je vais prendre l’exemple de Moïse Katumbi au TP Mazembe (RDC). Il en a fait un vrai club professionnel, en moins de dix ans. Je milite pour que les clubs d’Afrique subsaharienne s’engage dans cette voie, afin d’offrir des perspectives d’avenir aux joueurs, en les incitant à rester chez eux et en leur garantissant des salaires convenables, avant, peut-être de s’expatrier.

Combien de joueurs africains évoluent en Albanie, en Moldavie ou dans des pays asiatiques et touchent des salaires de misère, quand ils les touchent ? Pour retenir ces joueurs, il conviendrait d’améliorer les structures d’entraînement, les stades, etc… Cela peut sembler démesuré, mais je pense que c’est réalisable…