LDC : Le TP Mazembe au finish
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Ilunga
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Re: LDC : Le TP Mazembe au finish
Moi c'est l'atterrissage contrôlé de la danseuse ballerine wydadi qui me fait trop rire...Quel atterrissage ! kie kie kie kie kie kie kie
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Ilunga
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Re: LDC : Le TP Mazembe au finish
"Jeune Afrique" en parle aussi...ça chauffe mais c'est par "le silence qu'on répond aux imbéciles" dixit Kitengie...
http://www.jeuneafrique.com/Article/ART ... z1M3wgrx8G
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RDCNo30
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Re: LDC : Le TP Mazembe au finish
Il est toujours bon et il est au Kaizer Chief ou son prezo joue a la Moise pour qu'il ne part pas en Europe.kompany a écrit :et après?le sud africain shabalala a fait des grandes choses en coupe du mondePichen a écrit :Et ce que Patou a fait à Abou-dhabi, Mbokani atikala kosala yango pe tsé…Il a marqué l'histoire du football congolais devant Blatter.il est où?
Je me demande si je verrai la RDC remporter la CAN et surtout la coupe du monde de mon vivant. C'est un peu triste......
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Ilunga
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Re: LDC : Le TP Mazembe au finish
Les marocains retrouvent la raison après les preuves par l'image...
Citation (maroccino @ May 11 2011, 12:47 PM) *
En publiant sur notre chaîne télé en ligne des buts inscrits par le TP Mazembe, dimanche, à l'intention de nos milliers de supporters à travers le monde, nous répondions également à tous les sites et internautes marocains qui en contestaient la validité. Nous attendons désormais que http://www.wydad.com, le site officiel du club wydadi ou wydadnews.com, celui de ses supporters, mettent en ligne des images démontrant que les buts mazembiens auraient dû être refusés par l'arbitre. Même s'ils disposent de génies en matière de montage vidéo et de fiction, nous leur souhaitons bon courage ...
Mais il y a plus grave encore. Depuis la fin de la rencontre de dimanche, les accusations de corruption, de magouilles, de tricheries, de brimades infligées aux joueurs casablancais, se sont accumulées sur les sites marocains. Celui du club, sous le titre " Ce que la mafia de Mazembe a fait au WAC" s'est lancé dans un florilège de mensonges et d'affabulations inacceptables qui déshonore ses auteurs et un club aussi prestigieux que le WAC.
Pour montrer que le WAC prêche le faux pour cacher le vrai, la direction du club a décidé de mettre online un résumé des images tournées au stade, notamment celles qui illustrent la fin de match et ses prolongements. Cette vidéo prouve de façon flagrante que certains éléments marocains, frustrés par leur élimination, ont totalement perdu la raison et leur self control, s'en prenant au service d'ordre, aux officiels, aux forces de police et même à une femme reporter de la télévision ...
Chacun pourra voir ainsi que ce n'est pas le numéro 5 de Mazembe qui crache sur l'arbitre, ni le gardien des Corbeaux qui s'en prend aux policiers. Chacun peut constater également que certains représentants du WAC, conservant leur lucidité, essaient en vain de calmer leurs joueurs. Mais ils ne pourront les empêcher de briser la table du 4ème arbitre, de déchirer l'emblème du Fair-play FIFA, entre autres dégradations. Tout cela sous l'œil du délégué de la CAF, témoin sur le terrain de ces agissements intolérables. Lui qui peut témoigner que jamais l'entraîneur Fahreddine, expulsé, ne s'est retrouvé dans la rue comme on le prétend mais bien dans les tribunes à deux pas de son président.
Profitons-en pour féliciter les forces de police qui ont su garder calme et maîtrise pour éviter que ce final tourne au drame. Et nos images montrent à plusieurs reprises des personnes du WAC réclamer qu'on arrête de les filmer. On peut comprendre pourquoi. En se promenant dans les rues de Casablanca, les jours prochains, certains wydadis n'auront pas envie qu'on les ait reconnus sur nos séquences.
Le TP Mazembe transmettra à la CAF ces images filmées et bien d'autres encore. Car elles prouvent que ce n'est pas le WAC qui a des raisons de déposer une plainte, mais bien le club champion d'Afrique. Aux responsables de la Confédération Africaine de prendre leurs responsabilités.
Source: site de Mazembé
"Ils ont raison!
Il faut trouver autre chose parce que la plainte déposée par le wac ne servira à rien c'est juste pour faire taire les supporters."
"Citation (Pepel @ May 11 2011, 02:05 PM) *
Sincèrement, t’as tout compris. Nous ferions un effort dans les futures pour n’est pas se donner à 100% aux infos qui nous parviennent de la RADIO.
En tous cas moi c'est décidé je ne suivrai plus jamais de match à la radio"
Citation (maroccino @ May 11 2011, 12:47 PM) *
En publiant sur notre chaîne télé en ligne des buts inscrits par le TP Mazembe, dimanche, à l'intention de nos milliers de supporters à travers le monde, nous répondions également à tous les sites et internautes marocains qui en contestaient la validité. Nous attendons désormais que http://www.wydad.com, le site officiel du club wydadi ou wydadnews.com, celui de ses supporters, mettent en ligne des images démontrant que les buts mazembiens auraient dû être refusés par l'arbitre. Même s'ils disposent de génies en matière de montage vidéo et de fiction, nous leur souhaitons bon courage ...
Mais il y a plus grave encore. Depuis la fin de la rencontre de dimanche, les accusations de corruption, de magouilles, de tricheries, de brimades infligées aux joueurs casablancais, se sont accumulées sur les sites marocains. Celui du club, sous le titre " Ce que la mafia de Mazembe a fait au WAC" s'est lancé dans un florilège de mensonges et d'affabulations inacceptables qui déshonore ses auteurs et un club aussi prestigieux que le WAC.
Pour montrer que le WAC prêche le faux pour cacher le vrai, la direction du club a décidé de mettre online un résumé des images tournées au stade, notamment celles qui illustrent la fin de match et ses prolongements. Cette vidéo prouve de façon flagrante que certains éléments marocains, frustrés par leur élimination, ont totalement perdu la raison et leur self control, s'en prenant au service d'ordre, aux officiels, aux forces de police et même à une femme reporter de la télévision ...
Chacun pourra voir ainsi que ce n'est pas le numéro 5 de Mazembe qui crache sur l'arbitre, ni le gardien des Corbeaux qui s'en prend aux policiers. Chacun peut constater également que certains représentants du WAC, conservant leur lucidité, essaient en vain de calmer leurs joueurs. Mais ils ne pourront les empêcher de briser la table du 4ème arbitre, de déchirer l'emblème du Fair-play FIFA, entre autres dégradations. Tout cela sous l'œil du délégué de la CAF, témoin sur le terrain de ces agissements intolérables. Lui qui peut témoigner que jamais l'entraîneur Fahreddine, expulsé, ne s'est retrouvé dans la rue comme on le prétend mais bien dans les tribunes à deux pas de son président.
Profitons-en pour féliciter les forces de police qui ont su garder calme et maîtrise pour éviter que ce final tourne au drame. Et nos images montrent à plusieurs reprises des personnes du WAC réclamer qu'on arrête de les filmer. On peut comprendre pourquoi. En se promenant dans les rues de Casablanca, les jours prochains, certains wydadis n'auront pas envie qu'on les ait reconnus sur nos séquences.
Le TP Mazembe transmettra à la CAF ces images filmées et bien d'autres encore. Car elles prouvent que ce n'est pas le WAC qui a des raisons de déposer une plainte, mais bien le club champion d'Afrique. Aux responsables de la Confédération Africaine de prendre leurs responsabilités.
Source: site de Mazembé
"Ils ont raison!
Il faut trouver autre chose parce que la plainte déposée par le wac ne servira à rien c'est juste pour faire taire les supporters."
"Citation (Pepel @ May 11 2011, 02:05 PM) *
Sincèrement, t’as tout compris. Nous ferions un effort dans les futures pour n’est pas se donner à 100% aux infos qui nous parviennent de la RADIO.
En tous cas moi c'est décidé je ne suivrai plus jamais de match à la radio"
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Re: LDC : Le TP Mazembe au finish
Un article d'un journaliste marocain qui transpire la condescendance si ce n'est la haine...
"2011.05.11 10:55:22
PAR BELAID BOUIMID
Le Mazembé un bourreau, le Wydad un prétexte
Quand on a décollé de Casablanca vers Lubumbashi, on était encore sur l’image positive de la Super-Coupe d’Afrique, remportée aux tirs au but, par le Puissant Mazembé, face au FUS de Rabat.
On colportait le souvenir d’un grand club, finaliste de la Coupe du Monde des clubs champions, qui a honoré le Continent au plus haut niveau et qu’on croyait capable d’accepter l’alternance sportive.
ON EST FAIR-PLAY QUAND ON EST SOUS HAUT CONTROLE
On a évacué toutes les critiques de l’Espérance de Tunis, cartonné par le club fanion détenteur du titre continental par deux fois d’affilée et qu’on a mis sur le compte de la déception, génératrice de la frustration coupable voire mensongère.
Mais on a oublié et on l’apprendra plus tard, à notre détriment, que la Super-Coupe s’était déroulée en présence d’un impressionnant parterre de personnalités, qui acculait les arbitres et les officiels de la CAF au maximum de précaution.
Et on eut droit à une très belle finale, qui a honoré le Mazembé, qu’on a tous chanté sous le regard compatissant du Président Issa Hayatou.
On a même accepté et justifié l’élimination d’un Fath porte-bonheur, puisque le Maroc a décroché l’organisation de la CAN, contre l’Afrique du Sud.
Et pour une fois qu’on prenait le meilleur sur les Bafana Bafana et leur porte-parole Mister Jordan, que pouvions- nous attendre de mieux que cette compétition qui nous fuit depuis 1988 et qui se déroulera dans un pays enfin doté du maximum d’infrastructures mondialistes ?
On était heureux et fiers de retrouver Lubumbashi et son Palace où il fait bon vivre.
Mais en arrivant sur place, à l’aéroport de Lubumbashi, infesté de dizaines de personnes étrangères au lieu mais qui ne furent à aucun moment inquiétées par un service d’ordre complaisant, on commença à douter, au vu de la réaction hostile de supporters qui nous faisaient signe de nous égorger et exhibaient leurs doigts levés au ciel pour nous donner le score, après l’immolation supposée des quatre, cinq voire sept buts, pour les plus charitables des pronostiqueurs qui levaient les deux bras au ciel.
LE FOOTBALL CACHE-MISERE
Merbah se chargea de ramasser les passeports et s’occupa des formalités au moment où la délégation se mit à l’ombre des arbres avoisinants, en attendant l’arrivée des bus.
On fut surpris par l’état de l’autocar mis à la disposition de l’équipe du WAC, qui répond juste au minimum, sans clim ni aucun accessoire destiné au repos de footballeurs de haut niveau. Quant à la fourgonnette réservée à la délégation et à la presse, elle sied beaucoup plus au trafic domestique qu’au transfert de hôtes respectables et respectés.
En quittant l’aéroport, un dirigeant venu à l’accueil nous montra avec fierté le jet privé du président du Mazembé et nous dit, en se vantant : « c’est l’avion du patron ! ».
Et pour le narguer, on demanda le nom du propriétaire, ce qui le vexa sur le coup et le contraint à nous crier à la face, comme pour se disculper vis-à-vis du gouverneur: « Son excellence Moïse Katumbe !! ».
Et il n’eut pas à le répéter deux fois, puisque apeurés du ton imparti, nous changeâmes de propos illico presto pour dédramatiser la situation et nous passâmes à autre chose, en faisant l’apologie du maître des lieux.
Cela lui plut et on crut avoir sympathisé avec notre interlocuteur, qui nous confia bien connaître les Marocains, très respectés en RDC où ils ont participé dans la gloire et l’honneur à la pacification du pays.
Le convoi prit la route vers l’hôtel et s’engagea dans les ruelles de Lubumbashi, en pleine affluence, au milieu d’édifices utilitaires sans âme, avant qu’on ne retrouve l’architecture laissée par les colons belges, les églises et les édifices destinés à l’administration, mais confisqués au regard par des murailles dont les plus sensibles sont protégés de fils barbelés.
On arriva, après une vingtaine de minutes à l’Hôtel du Centre, classé trois étoiles.
Rien à voir avec les normes internationales et on eut l’impression que le grade a été complaisamment accordé pour la circonstance, histoire de blouser l’adversaire.
On y établit gîte, faute d’autre solution, avant que les premiers véhicules de supporters ne se mirent à défiler, avant même qu’on acheva la répartition des chambres.
LE GOUVERNEUR, LE MILLIARDAIRE ET LE FOOTBALL-OPIUM
On eut droit aux chants soutenus des trompettes et des tambours et qui ne se tairont jamais plus, y compris après la victoire du Mazembé et la mise en défaite du WAC. Le vacarme durera tout le temps de notre séjour et continuera à bourdonner dans nos oreilles même après notre retour au pays !
On eut droit, samedi, le jour de notre arrivée par avion spécial loué par le WAC, à la séance d’entraînement au stade de la Kenia, le terrain de la commune qui cèdera la place, dans deux mois au stade du Mazembé, construit aux frais du président Moïse Katumbe, un stade flambant neuf et qui coûtera nous assure-t-on la somme de dizaines de milliards.
Le président a d’ailleurs mis à la disposition du club un avion spécial pour ses déplacements, paie des milliards pour les recrutements et fait du football la seule occupation et loisir des 20 millions de Lubumbashi, ses administrés.
Ce contraste, entre la fortune du président et la misère ambiante, avec le SMIG qui ne dépasse pas les 300 dh et le salaire des cadres les 100 dollars US, fait que le football, seul loisir de la grande masse des pieds nus se transforme en opium de tout un peuple.
Le président y accorde un grand intérêt et en fait un moyen stratégique pour la possession du pouvoir politique et sa conservation.
Et le président Moïse Katumbe ne s’en cache pas et l’exhibe en plein stade, où il vient s’afficher avant les matches décisifs, pour impressionner la galerie, avec son costume de cow-boy et son chapeau de western, tout en haranguant la foule, suivi de ses gardes corps, qui le collent de près la main sur la gâchette.
Ethiquement cela est déplorable et on a rarement vu pareille scène, sauf en des temps tristes où des dictateurs chipaient la vedette aux sportifs, en Amérique Latine par exemple au moment des « pronunciamentos » de sinistre mémoire.
Quand le stade devient l’objet d’une procession et que tous entonnent d’une même voix le nom du chef, le Mazembé devient secondaire et le football superfétatoire !
Avant le match, un magicien parcourt le terrain, muni d’une bouteille contenant un liquide dont il arrose le gazon, en faisant un aller retour de manière verticale, pour s’arrêter enfin sous les filets de la cage du gardien et se mettre à gesticuler et à entrer en transe. Le public apprécie et le chamane est salué dans un vacarme diabolique, qui rappelle la crainte qu’il inspire dans un pays encore habité par des mythes traditionnels, qui font le bonheur de charlatans.
La scène est rigoureusement interdite aux photographes, journalistes ou pas et d’ailleurs l’attaché de presse s’ingénie, avant l’accès au stade à confisquer tous les appareils photos ou caméras, qu’on a peu de chance de récupérer à la fin du match.
Une fois entré au stade, on est face à des scènes ubuesques, où les supporters sont libres de venir haranguer les visiteurs, sans jamais se faire inquiéter par la police.
La police, plutôt la milice du gouverneur, car même le colonel à la tête des 900 agents mobilisés à l’occasion, s’implique dans l’action du supportérisme et s’adonne à la provocation.
C’est lui qui escorta Fakhredine Rajhi, quand il fut expulsé par l’arbitre et veilla à le mener, manu militari en dehors du stade, après qu’un policier prit soin de lui arracher sa montre de la main.
QUI SERA SANCTIONNE, LE BOURREAU OU LA VICTIME ?
Le coach du WAC se défendit tant bien que mal avant de récupérer de force son dû. Mais il fut ensuite interdit d’utiliser son téléphone pour donner ses instructions à son adjoint Nacer, entraîneur des gardiens.
Le colonel s’en prit ensuite au photographe Akil Macao, expulsé du terrain et empêché de travailler lors de la deuxième mi-temps, où on avait décidé d’user de tous les recours, pour battre le WAC.
On aurait tout accepté, avec fair-play, si l’équipe du Wydad n’avait été prise à partie par la foule qui a investi l’aire du jeu et certains énergumènes, connus du service d’ordre qui ne les a jamais inquiétés, sont allés jusqu’à agresser Lamyaghri au moment où d’autres joueurs ont été molestés par la police.
Le stade Municipal de Lubumbashi s’est révélé être un endroit qui ne répond pas aux normes minimums d’un spectacle sportif, avec une capacité d’accueil de 25000 spectateurs officiels, déclarés au commissaire du match, mais qui se convertirent en 50.000 et plus qui ont pris de siège un espace sans siège.
Ces excès vont-ils figurer dans le rapport du commissaire ou va-t-on s’ingénier à vouloir sanctionner la victime, au profit du bourreau ?
On sait qu’on a balancé le film du match sur le site, un reportage propre et sans le moindre égratignure, qui donne la victoire au Puissant Mazembé.
Mais qu’en est-il de l’extra-sportif, avec un président qui confond sport et politique et qui fait d’un stade de foot son ranch.
Heureusement que le WAC a perdu, autrement on aurait certainement subi le pire et le pire est à venir…
Belaïd Bouimid
"2011.05.11 10:55:22
PAR BELAID BOUIMID
Le Mazembé un bourreau, le Wydad un prétexte
Quand on a décollé de Casablanca vers Lubumbashi, on était encore sur l’image positive de la Super-Coupe d’Afrique, remportée aux tirs au but, par le Puissant Mazembé, face au FUS de Rabat.
On colportait le souvenir d’un grand club, finaliste de la Coupe du Monde des clubs champions, qui a honoré le Continent au plus haut niveau et qu’on croyait capable d’accepter l’alternance sportive.
ON EST FAIR-PLAY QUAND ON EST SOUS HAUT CONTROLE
On a évacué toutes les critiques de l’Espérance de Tunis, cartonné par le club fanion détenteur du titre continental par deux fois d’affilée et qu’on a mis sur le compte de la déception, génératrice de la frustration coupable voire mensongère.
Mais on a oublié et on l’apprendra plus tard, à notre détriment, que la Super-Coupe s’était déroulée en présence d’un impressionnant parterre de personnalités, qui acculait les arbitres et les officiels de la CAF au maximum de précaution.
Et on eut droit à une très belle finale, qui a honoré le Mazembé, qu’on a tous chanté sous le regard compatissant du Président Issa Hayatou.
On a même accepté et justifié l’élimination d’un Fath porte-bonheur, puisque le Maroc a décroché l’organisation de la CAN, contre l’Afrique du Sud.
Et pour une fois qu’on prenait le meilleur sur les Bafana Bafana et leur porte-parole Mister Jordan, que pouvions- nous attendre de mieux que cette compétition qui nous fuit depuis 1988 et qui se déroulera dans un pays enfin doté du maximum d’infrastructures mondialistes ?
On était heureux et fiers de retrouver Lubumbashi et son Palace où il fait bon vivre.
Mais en arrivant sur place, à l’aéroport de Lubumbashi, infesté de dizaines de personnes étrangères au lieu mais qui ne furent à aucun moment inquiétées par un service d’ordre complaisant, on commença à douter, au vu de la réaction hostile de supporters qui nous faisaient signe de nous égorger et exhibaient leurs doigts levés au ciel pour nous donner le score, après l’immolation supposée des quatre, cinq voire sept buts, pour les plus charitables des pronostiqueurs qui levaient les deux bras au ciel.
LE FOOTBALL CACHE-MISERE
Merbah se chargea de ramasser les passeports et s’occupa des formalités au moment où la délégation se mit à l’ombre des arbres avoisinants, en attendant l’arrivée des bus.
On fut surpris par l’état de l’autocar mis à la disposition de l’équipe du WAC, qui répond juste au minimum, sans clim ni aucun accessoire destiné au repos de footballeurs de haut niveau. Quant à la fourgonnette réservée à la délégation et à la presse, elle sied beaucoup plus au trafic domestique qu’au transfert de hôtes respectables et respectés.
En quittant l’aéroport, un dirigeant venu à l’accueil nous montra avec fierté le jet privé du président du Mazembé et nous dit, en se vantant : « c’est l’avion du patron ! ».
Et pour le narguer, on demanda le nom du propriétaire, ce qui le vexa sur le coup et le contraint à nous crier à la face, comme pour se disculper vis-à-vis du gouverneur: « Son excellence Moïse Katumbe !! ».
Et il n’eut pas à le répéter deux fois, puisque apeurés du ton imparti, nous changeâmes de propos illico presto pour dédramatiser la situation et nous passâmes à autre chose, en faisant l’apologie du maître des lieux.
Cela lui plut et on crut avoir sympathisé avec notre interlocuteur, qui nous confia bien connaître les Marocains, très respectés en RDC où ils ont participé dans la gloire et l’honneur à la pacification du pays.
Le convoi prit la route vers l’hôtel et s’engagea dans les ruelles de Lubumbashi, en pleine affluence, au milieu d’édifices utilitaires sans âme, avant qu’on ne retrouve l’architecture laissée par les colons belges, les églises et les édifices destinés à l’administration, mais confisqués au regard par des murailles dont les plus sensibles sont protégés de fils barbelés.
On arriva, après une vingtaine de minutes à l’Hôtel du Centre, classé trois étoiles.
Rien à voir avec les normes internationales et on eut l’impression que le grade a été complaisamment accordé pour la circonstance, histoire de blouser l’adversaire.
On y établit gîte, faute d’autre solution, avant que les premiers véhicules de supporters ne se mirent à défiler, avant même qu’on acheva la répartition des chambres.
LE GOUVERNEUR, LE MILLIARDAIRE ET LE FOOTBALL-OPIUM
On eut droit aux chants soutenus des trompettes et des tambours et qui ne se tairont jamais plus, y compris après la victoire du Mazembé et la mise en défaite du WAC. Le vacarme durera tout le temps de notre séjour et continuera à bourdonner dans nos oreilles même après notre retour au pays !
On eut droit, samedi, le jour de notre arrivée par avion spécial loué par le WAC, à la séance d’entraînement au stade de la Kenia, le terrain de la commune qui cèdera la place, dans deux mois au stade du Mazembé, construit aux frais du président Moïse Katumbe, un stade flambant neuf et qui coûtera nous assure-t-on la somme de dizaines de milliards.
Le président a d’ailleurs mis à la disposition du club un avion spécial pour ses déplacements, paie des milliards pour les recrutements et fait du football la seule occupation et loisir des 20 millions de Lubumbashi, ses administrés.
Ce contraste, entre la fortune du président et la misère ambiante, avec le SMIG qui ne dépasse pas les 300 dh et le salaire des cadres les 100 dollars US, fait que le football, seul loisir de la grande masse des pieds nus se transforme en opium de tout un peuple.
Le président y accorde un grand intérêt et en fait un moyen stratégique pour la possession du pouvoir politique et sa conservation.
Et le président Moïse Katumbe ne s’en cache pas et l’exhibe en plein stade, où il vient s’afficher avant les matches décisifs, pour impressionner la galerie, avec son costume de cow-boy et son chapeau de western, tout en haranguant la foule, suivi de ses gardes corps, qui le collent de près la main sur la gâchette.
Ethiquement cela est déplorable et on a rarement vu pareille scène, sauf en des temps tristes où des dictateurs chipaient la vedette aux sportifs, en Amérique Latine par exemple au moment des « pronunciamentos » de sinistre mémoire.
Quand le stade devient l’objet d’une procession et que tous entonnent d’une même voix le nom du chef, le Mazembé devient secondaire et le football superfétatoire !
Avant le match, un magicien parcourt le terrain, muni d’une bouteille contenant un liquide dont il arrose le gazon, en faisant un aller retour de manière verticale, pour s’arrêter enfin sous les filets de la cage du gardien et se mettre à gesticuler et à entrer en transe. Le public apprécie et le chamane est salué dans un vacarme diabolique, qui rappelle la crainte qu’il inspire dans un pays encore habité par des mythes traditionnels, qui font le bonheur de charlatans.
La scène est rigoureusement interdite aux photographes, journalistes ou pas et d’ailleurs l’attaché de presse s’ingénie, avant l’accès au stade à confisquer tous les appareils photos ou caméras, qu’on a peu de chance de récupérer à la fin du match.
Une fois entré au stade, on est face à des scènes ubuesques, où les supporters sont libres de venir haranguer les visiteurs, sans jamais se faire inquiéter par la police.
La police, plutôt la milice du gouverneur, car même le colonel à la tête des 900 agents mobilisés à l’occasion, s’implique dans l’action du supportérisme et s’adonne à la provocation.
C’est lui qui escorta Fakhredine Rajhi, quand il fut expulsé par l’arbitre et veilla à le mener, manu militari en dehors du stade, après qu’un policier prit soin de lui arracher sa montre de la main.
QUI SERA SANCTIONNE, LE BOURREAU OU LA VICTIME ?
Le coach du WAC se défendit tant bien que mal avant de récupérer de force son dû. Mais il fut ensuite interdit d’utiliser son téléphone pour donner ses instructions à son adjoint Nacer, entraîneur des gardiens.
Le colonel s’en prit ensuite au photographe Akil Macao, expulsé du terrain et empêché de travailler lors de la deuxième mi-temps, où on avait décidé d’user de tous les recours, pour battre le WAC.
On aurait tout accepté, avec fair-play, si l’équipe du Wydad n’avait été prise à partie par la foule qui a investi l’aire du jeu et certains énergumènes, connus du service d’ordre qui ne les a jamais inquiétés, sont allés jusqu’à agresser Lamyaghri au moment où d’autres joueurs ont été molestés par la police.
Le stade Municipal de Lubumbashi s’est révélé être un endroit qui ne répond pas aux normes minimums d’un spectacle sportif, avec une capacité d’accueil de 25000 spectateurs officiels, déclarés au commissaire du match, mais qui se convertirent en 50.000 et plus qui ont pris de siège un espace sans siège.
Ces excès vont-ils figurer dans le rapport du commissaire ou va-t-on s’ingénier à vouloir sanctionner la victime, au profit du bourreau ?
On sait qu’on a balancé le film du match sur le site, un reportage propre et sans le moindre égratignure, qui donne la victoire au Puissant Mazembé.
Mais qu’en est-il de l’extra-sportif, avec un président qui confond sport et politique et qui fait d’un stade de foot son ranch.
Heureusement que le WAC a perdu, autrement on aurait certainement subi le pire et le pire est à venir…
Belaïd Bouimid
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Re: LDC : Le TP Mazembe au finish
ça chauffe...
Attaqué par le WAC Casablanca et ses supporters, le TP Mazembe ne pouvait rester sans réaction. Après avoir balayé d’un revers de… vidéo les critiques marocaines quant à l’arbitrage de la rencontre retour de dimanche, à Lubumbashi, les Corbeaux réfutent en bloc les accusations de tricheries et de brimades formulées par les Wydadis, les jugeant déshonorantes pour « ses auteurs et un club aussi prestigieux que le WAC. » Une vidéo des débordements d’après-match est consultable sur le site du club lushois, accompagnée d'un commentaire aux termes parfois emphatiques. Ces images, écrivent les doubles champions d’Afrique, « [prouvent] de façon flagrante que certains éléments marocains, frustrés par leur élimination, ont totalement perdu la raison et leur self control, s'en prenant au service d'ordre, aux officiels, aux forces de police et même à une femme reporter de la télévision. »
« Chacun pourra voir ainsi que ce n'est pas le numéro 5 de Mazembe qui crache sur l'arbitre, ni le gardien des Corbeaux qui s'en prend aux policiers. Chacun peut constater également que certains représentants du WAC, conservant leur lucidité, essaient en vain de calmer leurs joueurs. Mais ils ne pourront les empêcher de briser la table du 4ème arbitre, de déchirer l'emblème du fair-play FIFA, entre autres dégradations. Tout cela sous l'œil du délégué de la CAF, témoin sur le terrain de ces agissements intolérables. Lui qui peut témoigner que jamais l'entraîneur Fahreddine, expulsé, ne s'est retrouvé dans la rue comme on le prétend mais bien dans les tribunes à deux pas de son président. » Et maintenant ? Les choses ne sont pas prêtes de se dépassionner : le TP Mazembe a promis de transmettre à la CAF ces images déjà mises en ligne et d'autres encore. Histoire de faire contrepoids à la plainte que, de son côté, le WAC entend déposer devant l’instance.
Patrick Juillard (Rédaction Football365/FootSud)
Attaqué par le WAC Casablanca et ses supporters, le TP Mazembe ne pouvait rester sans réaction. Après avoir balayé d’un revers de… vidéo les critiques marocaines quant à l’arbitrage de la rencontre retour de dimanche, à Lubumbashi, les Corbeaux réfutent en bloc les accusations de tricheries et de brimades formulées par les Wydadis, les jugeant déshonorantes pour « ses auteurs et un club aussi prestigieux que le WAC. » Une vidéo des débordements d’après-match est consultable sur le site du club lushois, accompagnée d'un commentaire aux termes parfois emphatiques. Ces images, écrivent les doubles champions d’Afrique, « [prouvent] de façon flagrante que certains éléments marocains, frustrés par leur élimination, ont totalement perdu la raison et leur self control, s'en prenant au service d'ordre, aux officiels, aux forces de police et même à une femme reporter de la télévision. »
« Chacun pourra voir ainsi que ce n'est pas le numéro 5 de Mazembe qui crache sur l'arbitre, ni le gardien des Corbeaux qui s'en prend aux policiers. Chacun peut constater également que certains représentants du WAC, conservant leur lucidité, essaient en vain de calmer leurs joueurs. Mais ils ne pourront les empêcher de briser la table du 4ème arbitre, de déchirer l'emblème du fair-play FIFA, entre autres dégradations. Tout cela sous l'œil du délégué de la CAF, témoin sur le terrain de ces agissements intolérables. Lui qui peut témoigner que jamais l'entraîneur Fahreddine, expulsé, ne s'est retrouvé dans la rue comme on le prétend mais bien dans les tribunes à deux pas de son président. » Et maintenant ? Les choses ne sont pas prêtes de se dépassionner : le TP Mazembe a promis de transmettre à la CAF ces images déjà mises en ligne et d'autres encore. Histoire de faire contrepoids à la plainte que, de son côté, le WAC entend déposer devant l’instance.
Patrick Juillard (Rédaction Football365/FootSud)
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Re: LDC : Le TP Mazembe au finish
Katumbi parle sur Radiookapi...
http://radiookapi.net/sport/2011/05/11/ ... ipe%C2%BB/
Moïse Katumbi: «Nous ne sommes pas là pour tricher parce que nous sommes une grande équipe»
publié il y a 3 heures, 13 minutes, sous La Une, Sport.
– Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga. – Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga.
– Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga.
Après la qualification du TP Mazembe pour la phase des pools de la ligue des champions de la Caf, son président, Moïse Katumbi, a accordé une interview à Radio Okapi le mercredi 11 mai. Il a refusé d’entrer en polémique avec certains médias de l’Afrique du Nord qui, selon lui, sont en train de distiller des messages de haine contre son club.
- Radio Okapi: Bonjour président. Le TP Mazembe vient de se qualifier pour la phase de pool de la Ligue des champions de la Caf. Dans la presse maghrébine, il y a beaucoup de choses qui sont racontées au sujet de cette qualification. Qu’en dites-vous ?
- Moïse Katumbi (RMK): Vous savez, heureusement que vous-même vous avez été présent. Il y a des images que nous allons essayer de mettre sur You tube, que nous allons montrer au monde entier parce que ces gens nous traitent de tous les noms.
Nous avons été à Abu Dhabi. Nous avons été vice-champion à la coupe du monde des clubs de la FIFA. Je crois que c’est la première fois dans l’histoire de l’Afrique qu’une équipe africaine arrive en finale de la coupe du monde. Nous n’avons pas transféré nos joueurs. Nous avons préféré garder l’ossature. Nous sommes allés au Maroc et nous avons perdu sur le score de 1 but à 0. Mais ces gens continuent de nous dénigrer en disant n’importe quoi. Je ne veux pas m’engager dans cette polémique; c’est trop bas pour une équipe comme Mazembe. Et ma conscience est tranquille. Il n y a pas eu de buts litigieux, il n y avait pas de problèmes.
Pour eux, l’Afrique noire n’a pas le droit de remporter une coupe. Nous sommes là, nous nous préparons en conséquence. Il faut regarder le nombre de fois que Mazembe a perdu des matches à l’étranger que ce soit au Cameroun ou ailleurs. Il faut savoir accepter la défaite.
Cette équipe du WAC est arrivée…
- RO: pour conserver son avance.
- MK: Non, elle est arrivée à Lubumbashi le samedi [7 mai 2011] à 5 h00 du matin après plus de 8 heures de vol.
La vérité est qu’ils doivent dire à leurs fanatiques qu’ils espéraient que la Caf allait infliger un forfait à Mazembe sur le dossier Besala.
- RO: Où en est-on avec ce dossier Bessala justement?
- MK: Bessala n’a même pas joué au Maroc. Il était déjà suspendu préventivement par la Caf. On connaît leur manière d’agir, ils l’ont fait avec Trésor Mputu et Guy Lusadisu parce qu’ils croyaient que si Mputu est suspendu, c’est fini pour Mazembe. Mais Dieu n’aime pas l’injustice, Dieu continuera à les confondre.
Nous ne sommes pas là pour tricher parce que nous sommes une grande équipe.
Les images sont là. Regardez comment ils se sont comportés à la fin du match à Lubumbashi. Ils ont voulu créer des incidents comme d’habitude.
- RO: Ils disent qu’ils ont été tabassés.
- MK: Vous étiez là. Ce sont eux qui ont commencé à taper sur les policiers heureusement nous avons une police bien éduquée. Ils ont craché sur l’arbitre en présence du commissaire au match qui est un blanc sud africain. Ils ont valablement perdu le match.
Heureusement que nous n’avons pas marqué ce but sur penalty. Parce que si c’était le cas, ils auraient dit que c’était à cause de ce penalty qu’ils ont été éliminés. Dieu n’avait pas voulu que ce fût par le penalty, mais nous avons marqué deux beaux buts. Nous sommes là nous n’allons pas nous décourager. Nous respectons beaucoup nos frères de l’Afrique du Nord. Ils sont en Afrique même s’ils disent souvent quand ils voyagent vers nos pays qu’ils vont en Afrique. Il n’y a qu’un seul continent africain il n’y en a pas deux. Moi je crois que nous devons jouer au football et le football c’est le fair play.
Que les dirigeants de WAC expliquent à leurs fanatiques pourquoi ils sont arrivés à quelques heures du match. Après un si long voyage en avion. Moi je me suis dit que leurs joueurs n’allaient même pas courir Ont-ils inquiété une seule fois le gardien de Mazembe? En deuxième mi-temps ils ne se sont même pas approchés de notre gardien qui aurait pu se mettre à récolter les arachides si arachides à récolter il y avait.
- RO: Quelle est la durée de la suspension de Besala ?
- MK: Je ne le sais pas encore. Le dossier est à la Caf.
- RO: Mazembe est serein et continue sa route !
- MK: Il l’est et se prépare en conséquence.
http://radiookapi.net/sport/2011/05/11/ ... ipe%C2%BB/
Moïse Katumbi: «Nous ne sommes pas là pour tricher parce que nous sommes une grande équipe»
publié il y a 3 heures, 13 minutes, sous La Une, Sport.
– Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga. – Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga.
– Moïse Katumbi, gouverneur du Katanga.
Après la qualification du TP Mazembe pour la phase des pools de la ligue des champions de la Caf, son président, Moïse Katumbi, a accordé une interview à Radio Okapi le mercredi 11 mai. Il a refusé d’entrer en polémique avec certains médias de l’Afrique du Nord qui, selon lui, sont en train de distiller des messages de haine contre son club.
- Radio Okapi: Bonjour président. Le TP Mazembe vient de se qualifier pour la phase de pool de la Ligue des champions de la Caf. Dans la presse maghrébine, il y a beaucoup de choses qui sont racontées au sujet de cette qualification. Qu’en dites-vous ?
- Moïse Katumbi (RMK): Vous savez, heureusement que vous-même vous avez été présent. Il y a des images que nous allons essayer de mettre sur You tube, que nous allons montrer au monde entier parce que ces gens nous traitent de tous les noms.
Nous avons été à Abu Dhabi. Nous avons été vice-champion à la coupe du monde des clubs de la FIFA. Je crois que c’est la première fois dans l’histoire de l’Afrique qu’une équipe africaine arrive en finale de la coupe du monde. Nous n’avons pas transféré nos joueurs. Nous avons préféré garder l’ossature. Nous sommes allés au Maroc et nous avons perdu sur le score de 1 but à 0. Mais ces gens continuent de nous dénigrer en disant n’importe quoi. Je ne veux pas m’engager dans cette polémique; c’est trop bas pour une équipe comme Mazembe. Et ma conscience est tranquille. Il n y a pas eu de buts litigieux, il n y avait pas de problèmes.
Pour eux, l’Afrique noire n’a pas le droit de remporter une coupe. Nous sommes là, nous nous préparons en conséquence. Il faut regarder le nombre de fois que Mazembe a perdu des matches à l’étranger que ce soit au Cameroun ou ailleurs. Il faut savoir accepter la défaite.
Cette équipe du WAC est arrivée…
- RO: pour conserver son avance.
- MK: Non, elle est arrivée à Lubumbashi le samedi [7 mai 2011] à 5 h00 du matin après plus de 8 heures de vol.
La vérité est qu’ils doivent dire à leurs fanatiques qu’ils espéraient que la Caf allait infliger un forfait à Mazembe sur le dossier Besala.
- RO: Où en est-on avec ce dossier Bessala justement?
- MK: Bessala n’a même pas joué au Maroc. Il était déjà suspendu préventivement par la Caf. On connaît leur manière d’agir, ils l’ont fait avec Trésor Mputu et Guy Lusadisu parce qu’ils croyaient que si Mputu est suspendu, c’est fini pour Mazembe. Mais Dieu n’aime pas l’injustice, Dieu continuera à les confondre.
Nous ne sommes pas là pour tricher parce que nous sommes une grande équipe.
Les images sont là. Regardez comment ils se sont comportés à la fin du match à Lubumbashi. Ils ont voulu créer des incidents comme d’habitude.
- RO: Ils disent qu’ils ont été tabassés.
- MK: Vous étiez là. Ce sont eux qui ont commencé à taper sur les policiers heureusement nous avons une police bien éduquée. Ils ont craché sur l’arbitre en présence du commissaire au match qui est un blanc sud africain. Ils ont valablement perdu le match.
Heureusement que nous n’avons pas marqué ce but sur penalty. Parce que si c’était le cas, ils auraient dit que c’était à cause de ce penalty qu’ils ont été éliminés. Dieu n’avait pas voulu que ce fût par le penalty, mais nous avons marqué deux beaux buts. Nous sommes là nous n’allons pas nous décourager. Nous respectons beaucoup nos frères de l’Afrique du Nord. Ils sont en Afrique même s’ils disent souvent quand ils voyagent vers nos pays qu’ils vont en Afrique. Il n’y a qu’un seul continent africain il n’y en a pas deux. Moi je crois que nous devons jouer au football et le football c’est le fair play.
Que les dirigeants de WAC expliquent à leurs fanatiques pourquoi ils sont arrivés à quelques heures du match. Après un si long voyage en avion. Moi je me suis dit que leurs joueurs n’allaient même pas courir Ont-ils inquiété une seule fois le gardien de Mazembe? En deuxième mi-temps ils ne se sont même pas approchés de notre gardien qui aurait pu se mettre à récolter les arachides si arachides à récolter il y avait.
- RO: Quelle est la durée de la suspension de Besala ?
- MK: Je ne le sais pas encore. Le dossier est à la Caf.
- RO: Mazembe est serein et continue sa route !
- MK: Il l’est et se prépare en conséquence.
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Re: LDC : Le TP Mazembe au finish
Katumbi dit à propos des maghrebins :
"Pour eux, l’Afrique noire n’a pas le droit de remporter une coupe. Nous sommes là, nous nous préparons en conséquence."
ça c'est vrai ça !!
"Pour eux, l’Afrique noire n’a pas le droit de remporter une coupe. Nous sommes là, nous nous préparons en conséquence."
ça c'est vrai ça !!
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Re: LDC : Le TP Mazembe au finish
Katumbi ajoute :
- MK: Bessala n’a même pas joué au Maroc. Il était déjà suspendu préventivement par la Caf. On connaît leur manière d’agir, ils l’ont fait avec Trésor Mputu et Guy Lusadisu parce qu’ils croyaient que si Mputu est suspendu, c’est fini pour Mazembe. Mais Dieu n’aime pas l’injustice, Dieu continuera à les confondre."
C'est encore vrai ça !!
- MK: Bessala n’a même pas joué au Maroc. Il était déjà suspendu préventivement par la Caf. On connaît leur manière d’agir, ils l’ont fait avec Trésor Mputu et Guy Lusadisu parce qu’ils croyaient que si Mputu est suspendu, c’est fini pour Mazembe. Mais Dieu n’aime pas l’injustice, Dieu continuera à les confondre."
C'est encore vrai ça !!
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Re: LDC : Le TP Mazembe au finish
Katumbi parle tjrs...Ecoutez :
"Nous respectons beaucoup nos frères de l’Afrique du Nord. Ils sont en Afrique même s’ils disent souvent quand ils voyagent vers nos pays qu’ils vont en Afrique. Il n’y a qu’un seul continent africain il n’y en a pas deux."
Heinnnnn !!! Créons donc la LENA pcq y en a marre à la fin quoi !!!
"Nous respectons beaucoup nos frères de l’Afrique du Nord. Ils sont en Afrique même s’ils disent souvent quand ils voyagent vers nos pays qu’ils vont en Afrique. Il n’y a qu’un seul continent africain il n’y en a pas deux."
Heinnnnn !!! Créons donc la LENA pcq y en a marre à la fin quoi !!!
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