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Re: La Zambie, un exemple...

Posté : 13 févr. 2012, 18:22
par lil z
arretons ces fausses analyses, l'equipe nationale appartient à tous les meilleurs congolais du pays et de l'exterieur, je pense que si Renard disposait de joueurs dans des grands clubs il aurait fait appel à eux. Leroy est le mentor de Renard, s'il dit que Kembo pourrait devenir une future star en Afrique c'est parce qu'il s'y connait, c'est lui le coach et il sait ce qu'il fait ! Renard a dit l'avantage de coacher un pays comme la Zambie c'est qu'il n'a subit aucune pression des autorités contrairement à l'Angola. Le secret de notre reussite c'est l'organisation ! La vraie organisation pas histoire pro-locaux.

Re: La Zambie, un exemple...

Posté : 13 févr. 2012, 18:25
par TUPAC MOUDJAHIDINE
Je vote Eugène Kabongo

Re: La Zambie, un exemple...

Posté : 13 févr. 2012, 20:06
par Didier
Le secret de la Zambie = Travail dans le sérénité.

Avez-vous entendu parler de primes en retard ?
De problème de logement ?
De déplacement ?
De grève ?

Non, l'organisation était la, le sérieux aussi, les joueurs étaient donc concentrés sur une seul chose le football.
Ajouter à cela l'euphorie, la joie, l’atmosphère et l'envie de créer la sensation ----> Vous obtenez la Victoire.

Bravo la Zambie :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:

Re: La Zambie, un exemple...

Posté : 14 févr. 2012, 00:00
par Mafouta
Humilité travail et détermination !!! Tout ce que l'on a pas. Des gens qui se prennent pour des stars parce qu'ils jouent à Monaco ou au Standard. Mais c'est quoi ça?

Pourquoi sommes-nous né Congolais? Des fois je me le demande...

Re: La Zambie, un exemple...

Posté : 14 févr. 2012, 01:16
par Erka
Mafouta a écrit :Humilité travail et détermination !!! Tout ce que l'on a pas. Des gens qui se prennent pour des stars parce qu'ils jouent à Monaco ou au Standard. Mais c'est quoi ça?

Pourquoi sommes-nous né Congolais? Des fois je me le demande...
Rien ne se fait au hasard dans ce bas monde. Tu es né Congolais justement pour que tu apprennes, Humilité, le travail et détermination !!! ;)

Vous avez tous tout dit....Malheureusement vos/nos opinions ne valent pas plus qu'un papier de toilette, la gestion se fait par défi pour nous. 2013, vous connaissez mon opinion là-dessus....Nous regarderons la compétition à la télé, plasma pour les uns, cathodique pour les autres, la radio à piles pour la majorité des Congolais!

Naleki!

Re: La Zambie, un exemple...

Posté : 14 févr. 2012, 03:37
par kobolifronti
Pour nous c'est fini, nous n'irons plus a la can. Ne nous voilons pas la face avec le desordre legendaire qui regne en maitre absolu au sein de la fecofa, face au Niger ou Botswana nous allons perdre, tomikosa te. Il n'y a plus de petites equipes en afrique.

Re: La Zambie, un exemple...

Posté : 14 févr. 2012, 06:52
par TUPAC MOUDJAHIDINE
:D jusque là tout va bien, nous avions ratés les Can 1978, 80, 82, 84, 86 :roll: il nous reste encore 2 Can à louper pour égaler ce triste record.

Re: La Zambie, un exemple...

Posté : 14 févr. 2012, 07:17
par Erick Ross
RFI : L’Afrique s’est réveillée ce matin avec un nouveau champion, la Zambie, un beau champion !
Joseph-Antoine Bell : La Zambie est un beau champion ! Elle a largement mérité ce qui lui est arrivé. Elle l’a provoqué en allant chercher ce titre. Et elle l’a eu.

RFI : Au-delà de la finale, elle l’a mérité depuis le début de la compétition.
Joseph-Antoine Bell : Elle le mérite sur tout ce qu’elle a fait. Elle l’a bien fait et on l’a toujours dit. Elle a toujours su ce qu’elle devait faire et elle a tenté de faire ce qu’elle avait prévu. Elle l’a assez souvent réussi y compris en finale.

RFI : C’est la victoire de la continuité. On rappelle que sur les vingt-trois Chipolopolo, seize étaient là en 2008 et treize en 2010. Ces joueurs se connaissent sur le bout des doigts.
Joseph-Antoine Bell : Oui. Mais ils ne sont pas les seuls. Cela ne peut pas être la seule raison de leur succès…


RFI : Mais ils jouent davantage ensemble que les Ivoiriens. Ils participent au CHAN ou à la Coupe de la COSAFA (coupe sous régionale). C’est un plus !
Joseph-Antoine Bell : Cela peut les aider mais ce n’est pas ce qui a défavorisé les autres. Chacun doit pouvoir s’adapter à sa propre situation et ne pas vivre par procuration. Il ne faut toujours copier des solutions pour les calquer chez soi. Il faut savoir qui on est et vivre par rapport à soi même.


RFI : On avait parlé d'une opposition dans cette finale. Ya-t-il un style zambien ?
Joseph-Antoine Bell : La Zambie a construit son succès alors que la Côte d’Ivoire était plus puncheur. Avec ses individualités, elle pouvait faire la différence à tout moment. Elle peut cependant jouer différemment mais cette fois-ci, c’est ce qu’elle a présenté.


TOUT SUR LA COUPE D'AFRIQUE DES NATIONS

RFI : La Côte d’Ivoire a manqué son match. Est-ce de sa faute ou à cause de la Zambie ?
Joseph-Antoine Bell : Je pense que la Côte d’Ivoire a manqué son match, au contraire des Zambiens, tout en ressemblant un peu à ce qu’elle a fait durant le tournoi. Mais ce match là, elle l’a beaucoup moins joué que les précédents où nous disions déjà qu’il manquait du jeu à cette équipe.

RFI : Au cours de cette finale, les vedettes et les joueurs d’expérience ont failli. Drogba, Kolo Touré et Gervinho ont manqué leur tir au but. Etait-ce un signe ?
Joseph-Antoine Bell : Non. Je ne leur ferais pas le reproche d'avoir manqué un penalty. Cela arrive. Si on en parle là, pourquoi ne pas se souvenir que face à la Guinée équatoriale Drogba avait vu son tir arrêté? Mais la Côte d’Ivoire avait gagné 3-0, et il avait marqué deux buts. On peut manquer une occasion dans un match et en transformer d’autres. Le vrai problème des Eléphants est de savoir pourquoi ne se sont- ils pas créés de véritables occasions pour pouvoir gagner son match? Alors que l'équipe a des joueurs avec un talent qui permet d’espérer cela.


RFI : La Côte d’Ivoire doit-elle continuer à mettre l’ouvrage sur le métier avec le même groupe, le même entraîneur et les mêmes méthodes ?
Joseph-Antoine Bell : On ne peut pas aujourd’hui affirmer qu’il faut tout garder et repartir dans la même direction et avec les mêmes méthodes. Il faut forcément corriger quelque chose mais nous ne sommes pas responsables de cette formation pour leur dire ce qu’il y a à corriger et encore moins publiquement.

RFI : Didier Drogba a-t-il raté sa Coupe d’Afrique des nations ?
Joseph-Antoine Bell : Je ne le crois pas. Il a raté un penalty mais Messi ou Ronaldo les manquent aussi. Je crois que l’équipe de Côte d’Ivoire a plus failli que ses individualités.


RFI : Drogba a disputé deux Coupes du monde éliminé au premier tour, quatre phases finales de Can sans la gagner. Peut-il continuer jusqu’à la Can 2013 et jusqu’au Mondial 2014 ?
Joseph-Antoine Bell : La prochaine édition est déjà pour 2013. Ceux qui ont raté cette compétition ou qui ont l’ambition de la gagner peuvent rapidement se ressaisir et se réorienter sur celle-là, et peut-être garder l’espoir de la remporter.

http://www.rfi.fr/afrique-foot/20120213 ... all-drogba

Re: La Zambie, un exemple...

Posté : 14 févr. 2012, 08:02
par Erick Ross
Après Niang pour le Sénégal, Kharja pour le Maroc, voici Zahoui pour la CIV :
Si François Zahoui est plutôt satisfait de ses troupes sur l’étendue du tournoi (les joueurs ont montré de la maturité), le technicien ivoirien a une analyse plus contrastée en ce qui concerne la finale. « On n'est pas bien entré dans le match mais, on a eu des tournants et des occasions qui nous auraient permis de tuer le match comme sur le penalty. La Zambie a commencé à y croire. C'est le football. La déception est énorme et c'est la tristesse qui domine. »

Pour lui, il n’est pas question de tourner la page de la « génération Drogba », surnom de ces joueurs qui ont ramené les Eléphants sur le devant de la scène depuis 2005. « Les joueurs ont fourni beaucoup d'efforts, sont allés au bout d'eux-mêmes. Cette génération était déjà passée pas loin en 2006 mais, il faut laisser digérer tout ça. Il ne faut pas brûler cette génération. »

http://www.footafrica365.fr/infos-pays/ ... tion.shtml

Re: La Zambie, un exemple...

Posté : 14 févr. 2012, 09:49
par kompany
La Zambie ne comptait qu’un seul sélectionné évoluant en Europe contre 22 pour la Côte d’Ivoire. Ça ne l’a pas empêché de créer la sensation.

Le ballon rond peut encore réserver de grandes surprises : à l’image de la Grèce qui avait remporté l’Euro 2004 contre toute attente, la Zambie a donc décroché dimanche la première Coupe d’Afrique des Nations de son histoire en remportant la séance de tirs au but 8-7 face à la Côte d’Ivoire.

Coachés par le Français Hervé Renard, les « Chipolopolos » (les boulets de cuivres) ne partaient pas favoris. Loin de là même puisqu’un seul des vingt-trois joueurs qui faisait partie de la sélection évolue en Europe (aux Young Boys en Suisse) contre… vingt-deux chez les Éléphants.

Reverra-t-on bientôt des compatriotes de Kalusha et Musonda sur les pelouses du Vieux continent ? Pas impossible, même si d’autres portes pourraient aussi s’ouvrir. Ainsi, Christopher Katongo (29 ans, élu meilleur joueur du tournoi grâce notamment à ses trois buts inscrits et son activité incessante de relayeur, évolue depuis l’an dernier… en Chine à Henan Jienye. Avant cela, il n’avait porté que les couleurs de clubs mineurs en Europe, à Brondby (Danemark), Bilefeld (Allemagne) et Xanthi (Grèce).

Capitaine de l’équipe, Katongo, honoré au rang honorifique d’adjudant de l’armée nationale par le président Sata dès le lendemain de son but en quart de finale face au Ghana, est à l’instar de ses coéquipiers, devenu un héros aux yeux de ses 11,8 millions de compatriotes.

Kalusha président

Malgré une chaleur écrasante, des milliers de supporters en extase ont en effet acclamé hier leurs champions. À Lusaka, capitale d’un pays 25 fois plus grand que la Belgique, ils étaient nombreux à attribuer la victoire à l’esprit des victimes de la catastrophe aérienne qui avait anéanti l’équipe nationale en 1993. Il y a 19 ans, un appareil transportant l’équipe nationale s’était écrasé au Gabon, là même où avait lieu cette CAN 2012, tuant 18 joueurs. À l’époque, Kalusha, passé par le Cercle de Bruges avant de rejoindre le PSV, avait été considéré comme un miraculé. Disputant une rencontre avec Eindhoven, il ne devait rejoindre ses coéquipiers que plus tard au Sénégal.

Aujourd’hui, Kalusha (49 ans) est un homme heureux. Et pour cause, il occupe la fonction de président de la fédération zambienne de football ! « La Zambie est une sorte de géant endormi, déclarait-il en août dernier. C’est un pays modeste au vu des titres remportés, mais nous avons été la première sélection africaine à vaincre une grande puissance européenne avec autant de marge(NDLR : 4-0 contre l’Italie aux JO de Séoul en 1988, avec trois buts de Kalusha). » Dimanche, le « géant » s’est réveillé. ¦