Re: Qui pour succéder à Claude Le Roy ?
Posté : 27 juin 2013, 11:06
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 14:lavenir
Au fil de l’actualité : Après le cuisant échec de Claude Le Roy. Les Léopards aux Congolais !
JEUDI, 27 JUIN 2013 10:22
La mort dans l’âme, Claude le Roy, l’ancien sélectionneur national est parti … sur la pointe des pieds n’ayant pas réussi les objectifs couchés noir sur blanc sur son contrat. Il semble que les joueurs en sont inquiets car ils le prenaient pour un papa qui dorlotait ses enfants. Après son cuisant échec, il y a lieu de désigner son successeur. Des sources concordantes affirment que des démarches sont en cours pour engager un autre « expatrié » devant le succéder. On parle de l’Espagnol Luiz Fernandez qui serait approché par les « commissionnaires ».
A voir les émoluments faramineux que touchent tous ces expatriés pour si peu ou pas de résultat, l’opinion se pose la question de savoir si la Rdc trouve ce plaisir à jeter de l’argent par la fenêtre au moment où le pays est en crise. Cette même opinion trouve qu’il est temps que la Fédération recourre à un sélectionneur national. Le pays ne manque pas de techniciens qui peuvent entraîner « valablement » l’équipe nationale.
L’entraîneur Blagoje Vidinic, une exception
Si l’on jette un regard rétrospectif, on constatera que les Léopards n’ont jamais fait de bons résultats avec les expatriés à l’exception de Vidinic, citoyen de l’ancienne Yougoslavie. On se rappellera que c’est avec lui que les Léopards étaient sacrés champions d’Afrique en 1974 et qu’ils ont participé à la Coupe du Monde en Allemagne en dépit du 9-0 concédé contre la Yougoslavie.
On peut citer le Roumain Stefan Stanculescu (1974-1975), l’Allemand Otto Pfister (1986-1989), le Turc Muhsin Ertugal (1995-1996), le Belge Georges Leekens (1997). Durant le mandat de tous ces techniciens, les Léopards n’avaient jamais réussi à se placer au podium.
C’est en 1998 que les Léopards s’étaient quelque peu réveillés en occupant la 3è place (médaille de bronze) à la CAN au Burkina Faso conduits par le défunt Prof Watunda.
Puis, la galère reprit avec l’Anglais Mick Wadworth (2003-2004), le Français Claude Le Roy (2004-2006), le Belge Dépireux (2006-2007), le Français Patrice Neveu (2008-2009), le Français Robert Nozaret (2010-2011) et enfin de nouveau le Français Claude Le Roy (2011-2013). On relèvera un succès en 2009 lorsque les Léopards furent sacrés champions du CHAN. Le maître d’œuvre ne fut autre que le Congolais Santos Muntubile Djalma Santa Maria.
Pourquoi pas un Congolais cette fois ?
Face à l’expérience du passé, pourquoi ne prendrait-on pas cette fois-ci un national ? Des techniciens congolais d’envergure, il n’en manque pas. Le malheur est que la mentalité de certains compatriotes est sous l’emprise du « complexe de l’homme blanc » qui, selon cette mentalité, connaît plus que l’homme noir quoi qu’il en soit. Alors que dans les écoles d’entraîneurs en Europe, blancs et noirs suivent les mêmes enseignements et reçoivent les mêmes diplômes. Et dans certains cas, les noirs brillent plus que les blancs.
Cette fois en tout cas, le gouvernement de Matata Ponyo doit ouvrir l’œil et le bon. Il est inutile de dépenser beaucoup d’argent pour les expatriés qui se montrent limités et incompétents. Un national conviendrait mieux, surtout dans la conjoncture actuelle.
En tout cas, le commun des sportifs souhaitent vivement un Congolais à la tête des Léopards. Les Léopards aux Congolais !
Denis Lubindi
Au fil de l’actualité : Après le cuisant échec de Claude Le Roy. Les Léopards aux Congolais !
JEUDI, 27 JUIN 2013 10:22
La mort dans l’âme, Claude le Roy, l’ancien sélectionneur national est parti … sur la pointe des pieds n’ayant pas réussi les objectifs couchés noir sur blanc sur son contrat. Il semble que les joueurs en sont inquiets car ils le prenaient pour un papa qui dorlotait ses enfants. Après son cuisant échec, il y a lieu de désigner son successeur. Des sources concordantes affirment que des démarches sont en cours pour engager un autre « expatrié » devant le succéder. On parle de l’Espagnol Luiz Fernandez qui serait approché par les « commissionnaires ».
A voir les émoluments faramineux que touchent tous ces expatriés pour si peu ou pas de résultat, l’opinion se pose la question de savoir si la Rdc trouve ce plaisir à jeter de l’argent par la fenêtre au moment où le pays est en crise. Cette même opinion trouve qu’il est temps que la Fédération recourre à un sélectionneur national. Le pays ne manque pas de techniciens qui peuvent entraîner « valablement » l’équipe nationale.
L’entraîneur Blagoje Vidinic, une exception
Si l’on jette un regard rétrospectif, on constatera que les Léopards n’ont jamais fait de bons résultats avec les expatriés à l’exception de Vidinic, citoyen de l’ancienne Yougoslavie. On se rappellera que c’est avec lui que les Léopards étaient sacrés champions d’Afrique en 1974 et qu’ils ont participé à la Coupe du Monde en Allemagne en dépit du 9-0 concédé contre la Yougoslavie.
On peut citer le Roumain Stefan Stanculescu (1974-1975), l’Allemand Otto Pfister (1986-1989), le Turc Muhsin Ertugal (1995-1996), le Belge Georges Leekens (1997). Durant le mandat de tous ces techniciens, les Léopards n’avaient jamais réussi à se placer au podium.
C’est en 1998 que les Léopards s’étaient quelque peu réveillés en occupant la 3è place (médaille de bronze) à la CAN au Burkina Faso conduits par le défunt Prof Watunda.
Puis, la galère reprit avec l’Anglais Mick Wadworth (2003-2004), le Français Claude Le Roy (2004-2006), le Belge Dépireux (2006-2007), le Français Patrice Neveu (2008-2009), le Français Robert Nozaret (2010-2011) et enfin de nouveau le Français Claude Le Roy (2011-2013). On relèvera un succès en 2009 lorsque les Léopards furent sacrés champions du CHAN. Le maître d’œuvre ne fut autre que le Congolais Santos Muntubile Djalma Santa Maria.
Pourquoi pas un Congolais cette fois ?
Face à l’expérience du passé, pourquoi ne prendrait-on pas cette fois-ci un national ? Des techniciens congolais d’envergure, il n’en manque pas. Le malheur est que la mentalité de certains compatriotes est sous l’emprise du « complexe de l’homme blanc » qui, selon cette mentalité, connaît plus que l’homme noir quoi qu’il en soit. Alors que dans les écoles d’entraîneurs en Europe, blancs et noirs suivent les mêmes enseignements et reçoivent les mêmes diplômes. Et dans certains cas, les noirs brillent plus que les blancs.
Cette fois en tout cas, le gouvernement de Matata Ponyo doit ouvrir l’œil et le bon. Il est inutile de dépenser beaucoup d’argent pour les expatriés qui se montrent limités et incompétents. Un national conviendrait mieux, surtout dans la conjoncture actuelle.
En tout cas, le commun des sportifs souhaitent vivement un Congolais à la tête des Léopards. Les Léopards aux Congolais !
Denis Lubindi