Je n'arrive plus a te suivre, cher ami. Au lieu de te regarder dans le miroir, tu indexes les autres oubliant que le reste de doigts sont pointes vers toi-meme. Nous parlons de nous-memes et toi tu evoques les Blancs. L'enfer, c'est les autres. L'Afrique traditionnelle est un paradis perdu. L'homme blanc est comme le serpent qui tenta Eve avec une pomme.madi a écrit :Nous oublions un peu vite qu'avant nous avions des formes de societé qui etaient bien structurées et bien organisées et qui ne laisser que peu de place au vol, viol, spoliation des biens publics. tous les maux dont vous accablez le noir aujourdhui c'est uniquement pcq le style des blancs est erigé en modele et standard de "bonne" vie et pourtant nous savons tous combien ce modele est limité. c'est normal que dans ce besoin de faire comme le blanc on se trouve autant perdu. le vol les tueries, le non respect du bien d'autrui cça c'est l'heritage du blanc. leur intelligence, s'ils en ont vraiment c'est d'avoir su nous imposer leur style de vie. en dehors de cela ils sont pas terrible
Le malheur de l'Africain, c'est de croire qu'il est le seul peuple au monde a avoir des ancetres, a avoir eu des royaumes et empires. Tout etait beau, bien et juste dans les temps anciens.
Pourtant tu es le premier a me fustiger quand je parle de la contribution de rehausser le niveau de connaissance de la population. La capacite de comprendre et d'apprehender les choses chez nous au Congo, laisse beaucoup a desirer. L'intelligence collective fait defaut.Mayloshi-forever a écrit :Je ne sais pas si tu considères le manque de connaissance comme étant le manque d'intelligence et donc les faibles Q.I...
Le manque de connaissance peut se corriger. Toi par exemple, tu me donnes l'air d'être un excellent Mulongeshi, pourquoi ne pas (re)venir dans le pays, même en tant que professeur visiteur pour partager tes connaissances à tes frères (je suppose que tu es déjà agrégé, sans vouloir en savoir plus sur ta vie privée, vu que ce forum n'a pas cet objectif)?
Je reviendrai au pays quand le temps sera accompli. J'ai ete au pays, j'ai fait ma part. Je ferai ma part. D'aussi loin que je puisse etre, je fais ma part. Mais seulement est-ce que ce pays cree des conditions, cet environnement pour l'emergence du bien et du beau? Je travaille a cela au jour le jour. Quand je me retrouve avec mes potes, nous ne faisons que parler du Congo.



