Re: Soupçons de racisme dans le foot français
Posté : 08 mai 2011, 16:18
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Imploré vendredi par Emmanuel Petit de s'exprimer afin de calmer les tensions actuelles, notamment entre les anciens champions du monde, Zinedine Zidane est sorti de son silence au sujet de l'affaire qui entoure la FFF et Laurent Blanc, en accordant une interview à L'Equipe parue ce dimanche. L'ancien international français a tenu à dédouaner le sélectionneur des Bleus et trouverait ridicule qu'il quitte son poste. Toutefois, Zizou estime que l'idée d'instaurer des quotas défavorisant les joueurs détenteurs d'une double nationalité est une aberration.
Z. Zidane – «des propos très maladroits»
Alors que tout le monde a déjà donné son avis sur la question, Zidane a expliqué avoir préféré attendre car il ne pensait pas que ce débat prendrait cette ampleur, et pour ne pas tomber dans la folie et les amalgames entrevus ces derniers jours. «Concernant Laurent, je le connais bien, il n'est bien sûr pas raciste. Je vais même plus loin: il ne raisonne jamais comme ça car ce n'est pas un sujet pour lui !» ZZ estime que le sélectionneur s'est fait emmener dans une discussion équivoque.
Selon lui, Blanc est quelqu'un de spontané, qui parle ouvertement et ne pense pas une seconde que ses propos peuvent être mal interprétés. «Et clairement, là, ses propos ont été non seulement très maladroits, mais en plus, ils venaient dans une discussion où d'autres expressions étaient très limites, comme ce mot de quota» , a poursuivi Zidane. Blanc doit-il rendre les clés des Bleus pour autant ? «Bien sûr que non. Ce serait fou qu'il parte à cause de cela. Mais je peux vous dire qu'il était très, très touché» , a confié l'ex-meneur de jeu tricolore.
Z. Zidane – «ce black-blanc-beur est une invention médiatique»
Sur le fond de l'affaire, l'ancien joueur du Real Madrid trouve normal que la FFF et le sélectionneur s'interrogent sur la détection, la philosophie de jeu et la formation des jeunes. «Mais l'idée de sélectionner voire discriminer des gamins en fonction de ce statut binational est pour moi aberrante. Encore une fois, ce black-blanc-beur est une invention médiatique. Nous, on se voyait comme un groupe de copains. On était les meilleurs à chaque poste, point.» Reste à savoir si cette sortie médiatique de Zidane aura une influence quelconque sur l'avenir de Blanc à la tête des Bleus. Rentré en France, le sélectionneur devrait être auditionné lundi par la Commission d'enquête.
http://www.maxifoot.fr/football/article-12422.htm
IL faut dire:"Le président de la fédération ne se fait pas prier" parce que tout le monde ne soutient pas cela. Le Nigeria s'est sérieusement investi dans la formation des jeunes au pays. Donc plusieurs voient leurs efforts anéantis.Erick Ross a écrit :Ce n'est pas pareil. La majorité des actuels pros nigérians ont été formé au pays. Ils n'ont pas énormément de mikilistes mais lorsqu'il y en a, ils ne se font pas prier pour les récupérer : Odemwingie, Shittu, Etuhu, Anele,... Prend plutôt l'exemple du Sénégal. Bien qu'ayant de nombreux centres de formation chez eux d'où sont sortis beaucoup d'expatriés, ils font quand même appel à de nombreux mikilistes. C'est pareil pour le Cameroun, le Maroc et la Tunisie par exemple.Mayloshi-forever a écrit :Je pensais qu'Erick Ross avait raison quand il parlait du cas de l'algérie. Heureusement que la vérité sort au grand jour. Ce n'est pas l'opinion algérienne qui voulait récupérer les mikilistes algériens, mais bel et bien le président de la fédération. Même au Nigeria il y a le même combat: Mikilistes contre formation locale.
Champion du monde 98 avec Laurent Blanc, Marcel Desailly a réagi jeudi à l'affaire des quotas. L'ancien défenseur central, consultant à Canal+, estime «que l'on va un peu loin» dans la polémique et apporte son soutien à son ancien coéquipier. «Ce n'est pas du tout une affaire de racisme, a-t-il assuré sur l'antenne d'Infosport. Je voudrais protéger mon ami Laurent Blanc qui n'est pas du tout raciste. Je l'ai côtoyé pendant une quinzaine d'années. Je peux vous dire que là-dessus, j'en suis sûr. Ses propos ont été déformés. A vouloir répondre rapidement et se justifier, il a commis des erreurs élémentaires dans son analyse globale. C'est tout, il faut que ça s'arrête là. Je vois les uns et les autres qui commencent à monter au front, je crois que l'on va un peu loin et qu'il faut remettre les choses à leur place.»