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Interview de C. OMARI

Posté : 01 nov. 2008, 08:54
par Pichen
Ingénieur civil de son état, Constant Omari, actuel président de la Fédération Congolaise de Football Association s’est exprimé avec son cœur sur les questions brûlantes de notre football : du bilan du comité actuel à l’élimination des Léopards. Sans ambages, il a tenu à marteler le progrès réalisé par la fédération depuis son accession au poste du président. Il a profité aussi pour annoncer l’élargissement de la base de concertation au cours d'un séminaire qui se tiendra dans les prochains jours qui va rassemble tous les responsables du football congolais à savoir les membres du comité de la Fecofa, les présidents des ligues provinciales, les présidents des clubs et ainsi que certains partenaires.


Bonsoir monsieur le président, vous nous recevez ici à paris en moins d'une semaine de la débâcle des Léopards seniors aux éliminatoires jumelées CAN/MONDIAL 2010. Nous voulons savoir quelles sont les raisons de ce déplacement?

Apres l'élimination des seniors, le football ne s'est pas arrêté, nous préparons les filles. Je suis sur place pour poursuivre toutes les démarches pour la préparation de la participation de l'équipe nationale U20 en dotation de matériels pour le prochain championnat chili 2009.


Quel est le bilan de la Fecofa par rapport à ces 4 dernières années ?

Je crois que quand nous parlons de bilan, ce n’est pas global mais par secteur. Au niveau d'abord de l'administration, je crois qu'en 4 ans nous avons réussi administrativement à assoir la Fecofa d'une manière confortable et durable. Et la doté d'un outil performant de travail.

A ce jour, le personnel qui est le potentiel du développement, nous avons un personnel compétent au regard de l'administration et développement. Sur le plan infrastructure, nous avons réhabilités complètement le siège, nous avons construit un centre technique qui servira de creuser la formation de la jeunesse, nous avons acquis un siège pour la ligue provinciale de football de Bandundu, pour la ligue provinciale de l'Equateur. Nous sommes entrain de finaliser la dotation de la ligue provinciale de Maniema d'un siège. Nous venons de concrétiser la dotation du stade des martyrs d'une pelouse artificielle. Ce 22 octobre le dossier que nous avons introduit pour la dotation du stade de la Kenya d'une pelouse artificielle passera en commission goal de la FIFA et semble être dans la bonne voie. J’ai reçu la confirmation aujourd'hui.

Sur le plan du matériel, nous avons équipée l'équipe nationale d'un bus du standing international.

Sur le plan formation, nous avons doté la Fecofa d'une direction technique nationale, dirigée par Joseph MUKEBA, qui vient de former en 4 ans 1046 entraineurs de tout le niveau et sur la majeure partie de la république. Nous avons 2 instructeurs FIFA/CAF, à ce jour un commissaire au match FIFA en ma personne, un membre de la commission discipline au niveau de la FIFA, trois membres au niveau des commissions spécialisées de la CAF (juridique et statut de joueurs, discipline, media). Quatre instructeurs FIFA/CAF au niveau de l'administration, un instructeur au niveau des arbitres, deux instructeurs FIFA/CAF au niveau des entraineurs. Des arbitres internationaux hommes et femmes et je vous informe qu'il y a une qui retenue comme arbitre assistante à la coupe du monde.

Au niveau des relations avec le gouvernement et les instances internationales Fifa/Caf et même l'UEFA. Les relations sont à ces jours aussi excellente qu'elles ne l'ont jamais été depuis des lustres et des expressions de ces bonne relations, je faisais parti de la délégation officielle de la Fifa en ma qualité de membre de la commission de discipline de la Fifa à la coupe de la confédération 2005 en Allemagne , à la coupe du monde 2006 en Allemagne, à la coupe du monde de football féminin en Russie U20, à la coupe du monde de cadet homme à Seoul 2007 et récemment à la coupe du monde de foot en salle à Rio de Janeiro au brésil.

Quant à la Caf, j'ai fais parti de la délégation officielle de la caf à la CAN2006 en Egypte, à la CAN 2008 au Ghana, à la phase finale de la CAN/ junior au Benin, au Congo Brazza. Je m'apprête aussi pour la CAN/ féminin à Malabo en Guinée Equatorial.
Pour couronner les bonnes relations avec ces entités internationales, le président BLATHER nous a visité ainsi que le président ISSA YATOU qui sont les deux sommités du football.

J'étais l'invité personnel du président de l'UEFA, Michel Platini, qui est un ami pour les 1/4 des finales de l'Euro 2008 joué dans la ville de Bâle en Suisse. J'ai eu le privilège d'être reçu pendant le mandat à 2 reprises par son excellence Mr le président de la RDC, Mr Joseph Kabila avec qui nous avons eu des véritables séances de travail sur le football congolais. Bref, nous avons réussi à ce jour à replacer le football au centre de préoccupation du gouvernement congolais dans le cadre des actions socio - culturelles.

Quant aux relations avec nos entités subdélégataires notamment les ligues et autres, elles sont au beau fixe. C’est qui traduit la stabilité et la sérénité atteinte au sein de la fédération pendant notre mandat. Etat qui nous vaut aujourd'hui les félicitations de la part de la Fifa et de la Caf.
Donc il y a une remise d'ordre au sein de la fédération.

Sur le plan de l'impact du football, sur le plan de la vie nationale le congolais à repris l'attachement, l'amour pour cette discipline.

Sur le plan commercial et marketing, Nous avons fait retrouver à la fédération sa paternité, ses droits commerciaux et marketing sur football congolais. A ce titre, nous avons signé de contrat avec des partenaires non négligeable: Vodacon, Bracongo, Ernest et en cours de finalisation avec FIRST QUATUM. Nous avons réussi des négociations très avancées avec PUMA mais qui n'ont pas connu d'exécutions suite au contrat en cours avec Ernest.

Bref, nous avons réussi pour une fois à négocier les droits de retransmission des matches de l'équipe nationale. En définitif, au jour d'aujourd'hui, même les enfants congolais savent que la Fecofa existe. Nous avons réussi à vendre et à améliorer l'image de la fédération sur le plan national et international.

Sur le plan de l'organisation des compétitions nationales, nous avons régulièrement organisés toutes les compétitions prévues dans le programme calendrier, sauf la coupe du 30 juin. Celle qui est censée regrouper les sélections provinciales qui a connu un retard de démarrage.

Sur le plan de la participation de nos clubs et équipes nationales aux compétitions continentales et internationales. Nos clubs ont participés à toutes les compétitions dont un est allé jusqu'en quart de final de la Champion’s league. Il s'agit du TP Mazembe mais ce dernier n'a pas pu franchir le demi final.

Quant aux sélections nationales, nous avons en 4 ans mis sur pied dans la version masculine des équipes nationales suivantes:
- cadet U17, les juniors U20, les espoirs et les seniors biens sûrs.
- dans la version féminine, nous avons mis sur pied les U17, U20 et les femmes.

Au niveau des résultats:
La version masculine; les U17, U20 et U23 ont commencés de participées aux compétitions mais ont dus les interrompre à la demande du gouvernement suite à l'absence du budget. Quant aux seniors, après la Can 2006, elle n'a pas su se qualifier à la Can 2008 et Vient d'être débarquer pour la CAN/MONDIAL 2010.
La version féminine, les seniors n'ont pas pue se qualifier à la coupe du monde et aux jeux olympiques. Par contre les juniores se sont qualifiées successivement à 2 reprises à la coupe du monde Russie 2006 et Chili 2008.

Quant aux finances, nous avons réussi à instaurer la transparence et la gestion rationnelle qui nous permettent à ces jours de publier le rapport de bilan audité suivant le plan comptable congolais.

Selon vous, pensez-vous avoir atteint vos objectifs durant votre mandat qui touche à sa fin ?


Je crois qu'en âme et conscience notre objectif ne peut s'évalue en 4 ans, il s'établirait au regard de la complexité de la crise du football congolais, nos objectifs devraient se situés au delà. Ce qui justifie la complexité de vastes domaines que nous venons d'évoquer en termes de bilan. Si à 70% du secteur, nous sommes satisfait mais les 30% autre constituent une insatisfaction. Notamment la conquête des titres, cela se justifie par les inadéquations existant entre vétusté des infrastructures de base de la pratique de football et les résultats escomptés.

D’après vous qu’est-ce qui est la cause de la baisse du football congolais ?

Le football fait partie de l'activité sociale d'un pays, la quelle activité sociale est censé être soutenue par une activité économique. Or il se fait que malheureusement que notre pays traverse une crise économique assez profonde qui se traduit d'ailleurs par une détérioration dramatique de la vie de la population entraînant ainsi une absence de politique de construction des infrastructures du sport en général et du football en particulier.

Au delà de cela une absence très prononcée des financements la base du football. Dès lors, il est tout à fait explicable que la pauvreté de la population influence le football. A titre d'exemple, la détection, la formation, le développement des jeunes se font au niveau de club, les équipes nations n'utilisent que les meilleurs produits disponible sur le marché le local et international. Eu égard à ce que nous venons de voir si haut, vous comprendrez en toute aisance que ce qui ce fait chez nous relève du miracle. Il y a aucune démarche rationnelle qui peut justifier qu'en partant de notre situation, nous puissions arriver aux résultats auxquels nous sommes arrivés.

Pensez-vous que la Fecofa a jouit de tous les moyens matériels et financiers nécessaire à la mise en place de son programme ?

Vous devez d'abord savoir que ce qui est primordial, toutes les compétitions locales et nationales qu'organise la fédération ne sont pas financer par le gouvernement. C’est le fruit de l'effort des dirigeants aussi bien qu'au niveau de la fédération que nos entités subdélégataires et certains partenaire commerciaux. Ce qui est vrai que nous ne bénéficions pas des infrastructures idéales pour permettre à nos jeunes de développer les fondamentaux du football ainsi que ce jeu. A cela, il faut ajouter l'insuffisance des moyens financiers pour la prise en charge des équipes ainsi que ces acteurs que sont les joueurs.

Comment expliquez-vous le laisser aller constater régulièrement lors des regroupements des Léopards avant les matches décisifs ? Et pourquoi on ne les interne pas loin de la ville par exemple au centre Kurara Mpova ?

Un, le centre technique Kurara Mpova n'a pas été construit avec un standing pour les équipes nationales mais plutôt, il a été conçu pour la formation des jeunes. De deux, l'internement dans les hôtels ne peut pas être considérer comme un élément néfaste car au stade d'un joueur de l'équipe nationale, c'est le professionnalisme et la discipline personnel qui doivent exprimer sur la mondanité.

Quel a été votre sentiment après le match perdu face aux flames du Malawi ?


Je crois que j'ai été le plus déçu de tous car connaissant tous les efforts et sacrifices consentis pour préparer ce match. En mettant des jeunes dans des bonnes conditions pour aborder ce match avec le maximum des chances.

Beaucoup des sportifs congolais souhaitent que vous suiviez l’exemple de votre collègue Sénégalais qui a démissionné après l’élimination de son pays et surtout que vous pouvez continuer avec le football au niveau caf. Qu’en pensez-vous ?


D'abord vous devez savoir que l'équipe qui a conduit la sélection sénégalaise n'a pas été élue. C'était un bureau provisoire issu de la crise qui avait entre la fédération et le ministère. Ce bureau avait pour mandat unique de qualifier l'équipe nationale. Il est tout à fait logique qu'aux termes de ces résultats, le comité puisse démissionner.

Quant à nous, nous avons un mandat de quatre ans, il est vrai qu’aussitôt le match terminé, me trouvant dans les vestiaires avec les joueurs, j'étais habité par deux sentiments. Dont le premier me poussant à les informer que j'avais décidé de les quittés au vue de résultat et le second, me basant sur le projet que j'avais présenté aux jeunes joueurs qui avaient décidés massivement de défendre les couleurs nationales bien qu'avaient l'opportunité d'évoluer dans d'autres équipes nationales étrangères. Me poussa de me contenir et de privilégier une séance d'évaluation à deux niveaux. D'abord avec les joueurs le dimanche 12 octobre à Kinshasa et le puis avec le staff technique le lundi 13 du même mois.

Aux termes de l'évaluation avec les joueurs, j'étais frappé par la reconnaissance sincère de leur responsabilité sur ce débâcle et la détermination affichée pour continuer le projet. Cette reconnaissance de responsabilité s'est soldée par la sollicitation du pardon de la population par les joueurs.

La même reconnaissance de responsabilité s'est manifestée lors de la séance d'évaluation du résultat avec le staff technique. Dès lors fallait-il que le capitaine du bateau que je suis, puisse abandonner le bateau entrain d'écouler avec les passagers à bord ou maintenir le cap jusqu'à bon port?

Le TP Mazembe vous a écrit car il souhaite devenir un club professionnel mais jusqu’aujourd’hui pas de réponse de votre part. C’est quoi la situation exacte ?

La lettre date de quand?

Pas d'hier bien sûr!

Au jour d'aujourd'hui, j'entretiens des bonnes relations avec le club, j’ai effectué dernièrement un voyage pour les encourager lors du match contre coton sport du Cameroun. Je me suis entretenu à deux reprises avec le président du club et le fait régulièrement au téléphone en aucun moment il a été question de cette lettre.

En tout état des causes, la fédération ne peut s'opposer à ce qu'une équipe devienne professionnelle puisque c'est cela même l'objectif poursuivi à savoir la professionnalisation du football congolais.

Les Léopards dames sont toujours négligés au profit des messieurs alors le public sportif congolais se demande le pourquoi de cette politique de deux poids deux mesures ?


Je suis toujours surpris quand on dit que "le public" se pose cette question. Vous savez pourquoi? Tous les matches des équipes nationales féminines sont gratuits, mais ce même public ne vienne pas les encourager. C'est nous bien au contraire qui nous débattions pour que ces équipes jouent. L’on doit se poser la question " Qui néglige qui?". Il est aussi vrai que le budget que le gouvernement alloue aux équipes nationales féminins est loin inferieure à ce qu’on alloue aux masculins. Cela peut aussi se justifier par le faible engouement et l'impact mineur de ce football, quoi qu'elle nous a donné l'occasion de se qualifier deux à, la phase finale de la coupe du monde de la version.

On vous attend parler de plus en plus parler de la Super League, pouvez-vous brièvement nous en donner les grandes lignes ?


La Super Ligue constitue un des projets phare de notre comité enfin de nous permettre de relever le niveau de nos compétitions nationales. Nous disposons déjà des projets bouclés tels que transmis par la troupe d'experts que nous avons mis en place que je félicite en passant. Il nous reste à l’élargir la base de concertation au cours d'un séminaire que nous nous proposons d'organiser, qui rassemblera, outre les membres du comité de la Fecofa, les présidents des ligues provinciales, les présidents des clubs et certains partenaires.

Après la rencontre de Blantyre vous avez reçu les joueurs sans le staff technique, qu’est-ce que vous êtes dit ?

Sans dévoilé le contenu de la discussion franche, claire que j'ai eu avec tous les joueurs en l'absence du staff technique, cette séance a servi d’introspection sur non seulement le match mais aussi le parcours de l'équipe nationale.

Les joueurs ont eu l'occasion de s'exprimer d’émettre leurs avis sur le match et le parcours de l'équipe.

Plusieurs analystes sportifs préconisent la restructuration de la fédération comme une solution sine qua none à la renaissance du football congolais. Quelle est votre opinion en tant que président de cette structure mise en cause?


Nous avons commencé la restructuration de cette fédération sans l'apport de tous ces donneurs des leçons dont la plupart sont passés par là sans apporter une solution adéquate. Je peux vous rassurer, nous avons achevé la restructuration de la fédération au regard des exigences de la FIFA et à ces jours nous détenons la lettre de satisfaction qui le confirme.

L’opinion sportive congolaise pense que l’Etat dépense beaucoup d’argent pour les entraîneurs expatriés alors que nous avons des compatriotes qui ont le niveau nécessaire. Pourquoi n’est pas essayé comme les autres pays africains à l’instar du Malawi car les statistiques prouvent qu’au niveau des finales de la CAF les meilleurs entraîneurs sont des africains ?

Nous nous sommes suffisamment penchés sur ce cas. Il se fait qu’à ce jour 98% des entraineurs qualifiés congolais sont déjà passés par la tête de cette équipe. Nous avons fondés l'espoir sur le feu Bibey Mutombo, c'es pour ça que nous l'avons positionné entant qu’assistant de Patrice Neveu pour le remplacer une fois que sont contrat expirer. Mais le sort en a décidé autrement. Il y a des candidatures sous examen, vous serez informer au moment opportun.

Votre mot de la fin !


Il n’y a rien de fatal, la Côte d'ivoire, le Sénégal, l'Afrique du sud, aujourd'hui l'Angola, même le Cameroun et même l'Angleterre qui a raté l'euro, toutes les grandes nations de football sont passées à un moment de leur histoire à coté des objectifs.

Pour nous, ceci doit constituer une interpellation nationale afin que ce qui n'a pas été fait en ce jour, le soit. Notamment:

- adopter et promulguer une loi incitative qui permette le développement des fédérations sportives ainsi des investissements privés dans la gestion de la pratique du sport ;

- la réhabilitation et la construction des infrastructures adéquates ;

- la généralisation de la construction des instituts supérieurs de sport et des centres techniques ;

- la formation des éducateurs sportifs ainsi que la culture de patriotisme. Car il est insensé que quand l'équipe nationale se trouve éliminée qu'il y ait des congolais pour jubiler. C'est impensable.


Irisfootball.com/ Propos recueillis par Deborah Bolese.

Re: Interview de C. OMARI

Posté : 01 nov. 2008, 09:03
par myke matarazzo@.
Au niveau des résultats:
La version masculine; les U17, U20 et U23 ont commencés de participées aux compétitions mais ont dus les interrompre à la demande du gouvernement suite à l'absence du budget. Quant aux seniors, après la Can 2006, elle n'a pas su se qualifier à la Can 2008 et Vient d'être débarquer pour la CAN/MONDIAL 2010.
La version féminine, les seniors n'ont pas pue se qualifier à la coupe du monde et aux jeux olympiques. Par contre les juniores se sont qualifiées successivement à 2 reprises à la coupe du monde Russie 2006 et Chili 2008.

Quant aux finances, nous avons réussi à instaurer la transparence et la gestion rationnelle qui nous permettent à ces jours de publier le rapport de bilan audité suivant le plan comptable congolais.

Selon vous, pensez-vous avoir atteint vos objectifs durant votre mandat qui touche à sa fin ?


Je crois qu'en âme et conscience notre objectif ne peut s'évalue en 4 ans, il s'établirait au regard de la complexité de la crise du football congolais, nos objectifs devraient se situés au delà. Ce qui justifie la complexité de vastes domaines que nous venons d'évoquer en termes de bilan. Si à 70% du secteur, nous sommes satisfait mais les 30% autre constituent une insatisfaction. Notamment la conquête des titres, cela se justifie par les inadéquations existant entre vétusté des infrastructures de base de la pratique de football et les résultats escomptés.


esque se mr et normal. :roll:

Re: Interview de C. OMARI

Posté : 01 nov. 2008, 10:05
par enigme
bizzare au moment où tout le monde parle de désorganisation de facofoot lui parle d'organisation il cite même des exemples mon Dieu ce monsieur est vraiment fort; si j'étais le bon Dieu j'allais le transformer à un animal qui n'a pas la tête
juste une question le mandat de président de la fédé n'a pas de limite? parceque avec tout ces mensoges il va encore aller organisé les élection cette fois si ça sera peut être à rumangabo ou ruchuru

Re: Interview de C. OMARI

Posté : 01 nov. 2008, 11:35
par Depaulga
Je vous assure que ce monsieur est un vrai interlocuteur et un charmeur qui ne manque pas de mots pour se couvrir mais il s'en fout de l'opinion nationale et de ce que pense les congolais ds l'ensemble car il parle de Senegal en disant que ce n'était pas un comité élu et il oublie son élection à la tête de la fédération de quelle manière ça se passé.Il parle de sacrifice à propos du foot feminin que je connais mieux car il n' a rien fait pour que ces filles soient là où elles sont;Je m'explique les équipes feminines sont organisées par la bonnes foi de gens qui les entourent et à la naissance de leur entente provinciale c'était plus notre effort perso soutenu par mr KURARA MPOVA;une entente dirigé par les dirigent de 4 équipes qui eéxisté à l'époque à savoir BANDAL(Espoir),MATETE(MIlinga et Batende)et puis BUMBU et aujourd'ui le Bandal est devenu Grand hotel et consors.Tous ces dirigeants interviennent quand il s'agit d'une competition internationale pour se servir de frais de mission et autres.Et si vous avez une bonne memoire savez vous que une certaine MBIMBI VAVADIO que je me permet d'appeler la meilleur joueuse congolaise de cette discipline a été écarté de l'équipe nationale pour avoir partagé 10000$ aux joeuses remis par MR KATUMBI en sa qualité de capitaine jusqu'à sacrifier tt une nation et Omari était ou?Qu'il arrete de nous prendre comme de vaut rien

Re: Interview de C. OMARI

Posté : 01 nov. 2008, 13:03
par Ilunga
Que voulez-vous qu'Omari dise? "Oui, j'ai échoué mais je reste jusqu'à février 2009"?
Pas besoin de sortir d'une grande école pour voir qu'il a échoué...Il sait que la victoire à Blantyre était sa dernière chance pour sauver les apparences...Mais voilà, c'est rapé...Il sait que quel que soit son talent manoeuvrier, IL DOIT PARTIR !
Comme un certain Joka, il serait plus qu'étonnant que lors des prochaines élections, en 2009 pour Omari et en 2011 pour Joka, ils soient réélu... ils ont tous les 2 anéanti leurs chances de réélection...On n'aime pas les losers et moi le 1er...Les losers portent la poisse avec eux...

Re: Interview de C. OMARI

Posté : 02 nov. 2008, 00:03
par driver95
Ilunga a écrit :Que voulez-vous qu'Omari dise? "Oui, j'ai échoué mais je reste jusqu'à février 2009"?
Pas besoin de sortir d'une grande école pour voir qu'il a échoué...Il sait que la victoire à Blantyre était sa dernière chance pour sauver les apparences...Mais voilà, c'est rapé...Il sait que quel que soit son talent manoeuvrier, IL DOIT PARTIR !
Comme un certain Joka, il serait plus qu'étonnant que lors des prochaines élections, en 2009 pour Omari et en 2011 pour Joka, ils soient réélu... ils ont tous les 2 anéanti leurs chances de réélection...On n'aime pas les losers et moi le 1er...Les losers portent la poisse avec eux...




:bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:


OMARI VA T'EN CHARLATAN :haha:

Re: Interview de C. OMARI

Posté : 04 nov. 2008, 22:29
par diertho
Constant atika komela diamba!!!
pour une petite question d'une phrase, il nous pond une lithanie pour ne rien dire. Vieux, o echouer...
Tes bêtises sur les différents points sont faux:
-quelle administration tu as mis sur pied? les joueurs avaient-ils leur prime à temps? Le dernier voyage pour blantyre était bien organisé? Foutaise!!! ton administration est payée par qui?
-Les différents sièges dont tu parles ont été financés par qui? As-tu géneré de l'argent pour ces acquisitions? (bozalaka kaka boye, Dikembe atongi hôpital na ba mbongo na ba cops na ye, bokotisi yango na ba sentiers na bino ya lokuta).
-Les jeunes jouent où? Les filles galèrent et leurs bons résultats sont le fruit de leur débrouillardise...
-Tes rélations avec Platini??? Crois-moi que lui ne criera pas partout qu'il est ton ami, qu'il t'invite, est-ce que cela a fait avancer le foot congolais?
- Notre présence dans les instances du foot africain te satisfait? Tu es le seul commissaie au match pour le congo: tu penses que cela nous aide? Dès que le congo est en conflit, on ne tient pas compte de ton avis car juge et parti, laisses d'autres congolais se former. Les quelques membres qui nous répresentent c'est Kabulo pour le média et qui? tanga ba kombo... Médiocrité.
-Mukeba a formé 1000 entraîneurs? où? ils exercent où? Avec la qualité des championnats locaux, je pense que ces joueurs se retrouvent juste avant le match, ils ne s'entraînent pas sinon la qualité ne serait pas aussi bas.
Ton bilan est nul: zéro!!! Vanda na poste wana mpo eza papa na yo muntu atikela yo yango.
Soni eza ata mukie te, miso makasi lokola ndoki bakangi ye, carburant esili ye...

Re: Interview de C. OMARI

Posté : 04 nov. 2008, 22:36
par Le_Prezo
Mais ça tout le monde le sait depuis un très longtemps qu'Omari valait rien du tout!!
Même moi je ferai du meilleur travail que lui, il suffit de mettre le DVD d'anniversaire de Simaro Lutumba de ses 70 ans et le voir danser toutes les chansons chantés par Sam Mangwana pour voir quel est son domaine ou bien écoutez les chansons de Jb Mpiana si vous voulez aussi comprendre.... :lol: :lol: