INTERVIEW DE MOISE KATUMBI SUR LE FOOTBALL
Posté : 07 mai 2009, 15:46
Entre nous, vous n’avez pas perdu le statut de Président de Mazembe ?
Vous savez le sport, c’est un métier très difficile. Il faut aimer le sport. Moi j’adore le football. Si on me demande de quitter le gouvernement, je veux rester dans le football, j’étais bien dans ma peau quand j’étais président d’une équipe de football.
J’étais président d’une équipe de football à l’âge de 17 ans. Demandez à votre confrère Kabulo Mwana Kabulo.
Quand j’ai eu mon diplôme d’Etat, j’ai formé une petite équipe avec l’ancien gardien Kazadi qui est décédé. J’avais 17 ans. Aujourd’hui j’ai 45 ans. Cela fait 28 ans que je dirige le football. Et depuis que je dirige les équipes de football, partout où j’ai été cela a toujours été une réussite.
Peut-être on n’a pas amené une coupe mais, on a fait l’essentiel. J’ai fait monter mon équipe en première division, on a fusionné avec Mazembe. J’ai retrouvé Mazembe qui n’allait plus en Coupe d’Afrique pendant presque 21 ans mais aujourd’hui, il est rentré en Coupe d’Afrique. Mais nous sommes en train de préparer nos écoles de foot. On a compris qu’il fallait commencer par la jeunesse, par les cadets et les juniors.
Nous avons une très bonne équipe qui va monter d’ici 3 ans. Des jeunes garçons qui ont commencé à jouer à l’âge de 9 ans.
Ils ont presque 14 et 15 ans. D’ici là, on va parler encore de Mazembe sur le plan international. Nous encadrons presque 2000 jeunes. C’est pourquoi, j’ai perdu même mon nom. Même mon fils de deux ans m’appelle parfois Prezo parce que quand je vais avec lui dans un match ou à la cité, c’est tout le monde qui m’appelle Prezo, Moïse. Il y a donc confusion même de la part de mes proches.
J’aime le football. C’est ce qui est important, je peux tout dépenser dans le football. Le football, c’est une drogue pour moi. Quand l’équipe nationale est arrivée ici, j’ai donné ma petite contribution mais le gros a été fait par le chef de l’Etat parce c’est lui le sportif no1. Vous savez quand vous amenez une coupe dans un pays, c’est que vous avez de la chance. C’est pourquoi le président de la République a mis des moyens et ça fait plusieurs fois qu’il met son argent là dedans.
C’est pour cela que le Bon Dieu a exaucé la prière des Congolais. Mais nous ne pouvons pas seulement dormir à cause de la Chan mais nous devons gagner la Can et aller à la Coupe du monde. Le problème, c’est celui parfois de nos entraîneurs qui sont têtus. J’ai parlé avec Patrick Neveu et je lui ai dis que les professionnels que vous amenez de l’Europe ne sont pas des véritables professionnels. Il suffit d’organiser une compétition entre les professionnels et les locaux pour s’en apercevoir.
Il ne voulait pas. J’ai appelé le président Omari qui était d’accord avec moi d’amener au maximum 3 professionnels pour renforcer notre ossature. Il faudra aussi changer de politique. Les joueurs de l’équipe nationale ne doivent pas toucher leurs primes avant de jouer le match. Ils doivent les recevoir après le match.
Parce que vous connaissez les mentalités de nos joueurs, une fois qu’ils ont de l’argent, ils ne vont plus fournir les efforts nécessaires. Vous voulez avoir de l’argent, gagnez et vous avez vos primes.
L’Egypte ne pouvait pas nous éliminer si on avait joué avec les locaux à Kinshasa.
C’est le passé, nous devons préparer l’avenir, nous avons besoin de tout le monde dans le sport. Le peuple congolais, les dirigeants des clubs surtout nous avons besoin de l’appui du Président de la République et de chercher des entraîneurs qui vont nous amener la Coupe.
Muntubile Santos, ce n’est pas un secret, c’est un ancien entraîneur de Mazembe, j’ai demandé au président Omari de lui confier la tâche et il nous a ramené la Coupe. Ça fait 28 ans que je suis dans le domaine du football peut être parfois, avec l’expérience que j’ai, je dépasse d’autres entraîneurs. Quand il y a un plan, je peux aussi discuter.
Vous savez le sport, c’est un métier très difficile. Il faut aimer le sport. Moi j’adore le football. Si on me demande de quitter le gouvernement, je veux rester dans le football, j’étais bien dans ma peau quand j’étais président d’une équipe de football.
J’étais président d’une équipe de football à l’âge de 17 ans. Demandez à votre confrère Kabulo Mwana Kabulo.
Quand j’ai eu mon diplôme d’Etat, j’ai formé une petite équipe avec l’ancien gardien Kazadi qui est décédé. J’avais 17 ans. Aujourd’hui j’ai 45 ans. Cela fait 28 ans que je dirige le football. Et depuis que je dirige les équipes de football, partout où j’ai été cela a toujours été une réussite.
Peut-être on n’a pas amené une coupe mais, on a fait l’essentiel. J’ai fait monter mon équipe en première division, on a fusionné avec Mazembe. J’ai retrouvé Mazembe qui n’allait plus en Coupe d’Afrique pendant presque 21 ans mais aujourd’hui, il est rentré en Coupe d’Afrique. Mais nous sommes en train de préparer nos écoles de foot. On a compris qu’il fallait commencer par la jeunesse, par les cadets et les juniors.
Nous avons une très bonne équipe qui va monter d’ici 3 ans. Des jeunes garçons qui ont commencé à jouer à l’âge de 9 ans.
Ils ont presque 14 et 15 ans. D’ici là, on va parler encore de Mazembe sur le plan international. Nous encadrons presque 2000 jeunes. C’est pourquoi, j’ai perdu même mon nom. Même mon fils de deux ans m’appelle parfois Prezo parce que quand je vais avec lui dans un match ou à la cité, c’est tout le monde qui m’appelle Prezo, Moïse. Il y a donc confusion même de la part de mes proches.
J’aime le football. C’est ce qui est important, je peux tout dépenser dans le football. Le football, c’est une drogue pour moi. Quand l’équipe nationale est arrivée ici, j’ai donné ma petite contribution mais le gros a été fait par le chef de l’Etat parce c’est lui le sportif no1. Vous savez quand vous amenez une coupe dans un pays, c’est que vous avez de la chance. C’est pourquoi le président de la République a mis des moyens et ça fait plusieurs fois qu’il met son argent là dedans.
C’est pour cela que le Bon Dieu a exaucé la prière des Congolais. Mais nous ne pouvons pas seulement dormir à cause de la Chan mais nous devons gagner la Can et aller à la Coupe du monde. Le problème, c’est celui parfois de nos entraîneurs qui sont têtus. J’ai parlé avec Patrick Neveu et je lui ai dis que les professionnels que vous amenez de l’Europe ne sont pas des véritables professionnels. Il suffit d’organiser une compétition entre les professionnels et les locaux pour s’en apercevoir.
Il ne voulait pas. J’ai appelé le président Omari qui était d’accord avec moi d’amener au maximum 3 professionnels pour renforcer notre ossature. Il faudra aussi changer de politique. Les joueurs de l’équipe nationale ne doivent pas toucher leurs primes avant de jouer le match. Ils doivent les recevoir après le match.
Parce que vous connaissez les mentalités de nos joueurs, une fois qu’ils ont de l’argent, ils ne vont plus fournir les efforts nécessaires. Vous voulez avoir de l’argent, gagnez et vous avez vos primes.
L’Egypte ne pouvait pas nous éliminer si on avait joué avec les locaux à Kinshasa.
C’est le passé, nous devons préparer l’avenir, nous avons besoin de tout le monde dans le sport. Le peuple congolais, les dirigeants des clubs surtout nous avons besoin de l’appui du Président de la République et de chercher des entraîneurs qui vont nous amener la Coupe.
Muntubile Santos, ce n’est pas un secret, c’est un ancien entraîneur de Mazembe, j’ai demandé au président Omari de lui confier la tâche et il nous a ramené la Coupe. Ça fait 28 ans que je suis dans le domaine du football peut être parfois, avec l’expérience que j’ai, je dépasse d’autres entraîneurs. Quand il y a un plan, je peux aussi discuter.