Le problème du sélectionneur non encore résolu
Posté : 22 mars 2010, 17:58
Le tirage au sort de la Can 2012 effectué à Lubumbashi en terre congolaise a singulièrement été « dévastateur » pour le pays hôte parce qu’il a mis dans le même panier les Léopards de la Rdc, les Lions de la Teranga du Sénégal, les Lions Indomptables du Cameroun et la sélection nationale de l’Ile Maurice.
D’aucuns avaient, à l’annonce des secrets du tirage au sort de la ville curprifère, baptisé ce groupe de groupe de la mort. Justement parce que de par leur identité et leur renommée, il mettait aux prises trois bêtes (totems) féroces. Deux lions et un léopard ayant en commun leurs appétits charnels voraces… et une participation à la Coupe du Monde de football, la plus prestigieuse épreuve de la planète.
La Rdc, le Sénégal et le Cameroun sont bien trois des géants du football africain. Ils ont tous les trois participé à une Coupe du Monde. Et des trois, il n’y a que la Rdc qui avait fait piètre figure en 1974 (aucun point, aucun but marqué, un record de 9 buts encaissés contre l’ancienne Yougoslavie). Le Sénégal avait bien battu la France (1-0) tandis que le Cameroun avait nargué l’Argentine. Aujourd’hui, le Cameroun sort d’une CAN où il s’est arrêté en quarts de finale. Le Sénégal, absent, a mis à profit son éclipse pour parfaire sa sélection.
Le problème du sélectionneur non encore résolu
En Rdc, plus précisément à la Fécofa, l’heure est encore aux lamentations, aux palabres. Le président n’est non seulement en mesure de fixer définitivement le peuple sur le sort de l’actuel sélectionneur français dont le contrat a expiré depuis le dimanche14 mars 2010. La Fécofa Constant Omari prétend que le gouvernement la bloque parce qu’il fixe la barre salariale du nouveau sélectionneur expatrié trop bas. Pas plus de 25.000 euros mensuellement ! Claude Le Roy voudrait bien revenir tout en exigeant 40.000 euros le mois. Le vrai problème est ailleurs. Constant Omari a eu le courage d’édicter les principes de la composition de la sélection. Essentiellement locale où l’on grefferait volontiers un zeste de professionnels… Cela au moment où les équipes phares de la Rdc (Tp Mazembe, St Eloi Lupopo et As V.Club notamment) qui devraient en toute logique faire la promotion des valeurs locales se tournent vers les compétences extérieures pour étoffer leur ossature en fonction des échéances continentales.
Le problème fondamental demeure le manque de politique définie en matière de sélection. Doit-on tout d’un coup, à la faveur du résultat élogieux des Léopards locaux au 1er CHAN, jeter l’opprobre sur la génération Marbella porteuse de tout espoir ? Faudra bien que les experts congolais, les observateurs avisés réfléchissent rapidement et proposent des solutions urgentes et appropriées face au danger qui menace le football d’élite de la Rdc.
Si la Fecofa décide de privilégier l’ossature locale qu’elle considère élitiste pour notre football de haut niveau, minimisant du coup d’apport de toute la crème professionnelle âgée de 18 à 23 ans évoluant en 1ère division du football européen, professionnel, elle devra clairement s’assumer et ne plus pointer du doigt un sélectionneur expatrié soumis à cette logique.
Si donc on s’évertue à croire que la sélection locale demeure la solution toute trouvée, on devrait logiquement placer Muntubile Santos aux commandes de la grande équipe et prêter serment devant le peuple… parce que Mazembe, l’incarnation de cette sélection locale n’a pas hésité de se tourner vers d’autres cieux pour étoffer et consolider sa force de frappe. V.Club en a fait autant. Et plus significatif encore, il n’y a jamais eu de ruée vers l’eldorado congolais après le ler CHAN. C’est-à-dire après notre sacre, on n’a pas vu Chelsea, Barcelone, Real Madrid, Inter de Milan, Spartak de Moscou ou Bayern de Munich et bien d’autres clubs se disputer les champions congolais purs sang. Que dire en conclusion sinon appeler la Fecofa à une bonne dose d’humilité.
Fernand Mukaku Lalabi Muke
D’aucuns avaient, à l’annonce des secrets du tirage au sort de la ville curprifère, baptisé ce groupe de groupe de la mort. Justement parce que de par leur identité et leur renommée, il mettait aux prises trois bêtes (totems) féroces. Deux lions et un léopard ayant en commun leurs appétits charnels voraces… et une participation à la Coupe du Monde de football, la plus prestigieuse épreuve de la planète.
La Rdc, le Sénégal et le Cameroun sont bien trois des géants du football africain. Ils ont tous les trois participé à une Coupe du Monde. Et des trois, il n’y a que la Rdc qui avait fait piètre figure en 1974 (aucun point, aucun but marqué, un record de 9 buts encaissés contre l’ancienne Yougoslavie). Le Sénégal avait bien battu la France (1-0) tandis que le Cameroun avait nargué l’Argentine. Aujourd’hui, le Cameroun sort d’une CAN où il s’est arrêté en quarts de finale. Le Sénégal, absent, a mis à profit son éclipse pour parfaire sa sélection.
Le problème du sélectionneur non encore résolu
En Rdc, plus précisément à la Fécofa, l’heure est encore aux lamentations, aux palabres. Le président n’est non seulement en mesure de fixer définitivement le peuple sur le sort de l’actuel sélectionneur français dont le contrat a expiré depuis le dimanche14 mars 2010. La Fécofa Constant Omari prétend que le gouvernement la bloque parce qu’il fixe la barre salariale du nouveau sélectionneur expatrié trop bas. Pas plus de 25.000 euros mensuellement ! Claude Le Roy voudrait bien revenir tout en exigeant 40.000 euros le mois. Le vrai problème est ailleurs. Constant Omari a eu le courage d’édicter les principes de la composition de la sélection. Essentiellement locale où l’on grefferait volontiers un zeste de professionnels… Cela au moment où les équipes phares de la Rdc (Tp Mazembe, St Eloi Lupopo et As V.Club notamment) qui devraient en toute logique faire la promotion des valeurs locales se tournent vers les compétences extérieures pour étoffer leur ossature en fonction des échéances continentales.
Le problème fondamental demeure le manque de politique définie en matière de sélection. Doit-on tout d’un coup, à la faveur du résultat élogieux des Léopards locaux au 1er CHAN, jeter l’opprobre sur la génération Marbella porteuse de tout espoir ? Faudra bien que les experts congolais, les observateurs avisés réfléchissent rapidement et proposent des solutions urgentes et appropriées face au danger qui menace le football d’élite de la Rdc.
Si la Fecofa décide de privilégier l’ossature locale qu’elle considère élitiste pour notre football de haut niveau, minimisant du coup d’apport de toute la crème professionnelle âgée de 18 à 23 ans évoluant en 1ère division du football européen, professionnel, elle devra clairement s’assumer et ne plus pointer du doigt un sélectionneur expatrié soumis à cette logique.
Si donc on s’évertue à croire que la sélection locale demeure la solution toute trouvée, on devrait logiquement placer Muntubile Santos aux commandes de la grande équipe et prêter serment devant le peuple… parce que Mazembe, l’incarnation de cette sélection locale n’a pas hésité de se tourner vers d’autres cieux pour étoffer et consolider sa force de frappe. V.Club en a fait autant. Et plus significatif encore, il n’y a jamais eu de ruée vers l’eldorado congolais après le ler CHAN. C’est-à-dire après notre sacre, on n’a pas vu Chelsea, Barcelone, Real Madrid, Inter de Milan, Spartak de Moscou ou Bayern de Munich et bien d’autres clubs se disputer les champions congolais purs sang. Que dire en conclusion sinon appeler la Fecofa à une bonne dose d’humilité.
Fernand Mukaku Lalabi Muke