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Juin 2011 - avant matche Maurice Vs RDC

Posté : 28 mars 2011, 16:12
par Erka
:rdc:

Re: Juin 2011 - avant matche Maurice Vs RDC

Posté : 28 mars 2011, 18:25
par Erick Ross
On ira là-bas sans avoir disputé de match amical. Les camerounais aussi n'en auront pas de avant de recevoir les sénégalais :

:arrow: http://www.footafrica365.fr/infos-pays/ ... tion.shtml

Re: Juin 2011 - avant matche Maurice Vs RDC

Posté : 30 mars 2011, 19:08
par Erick Ross
Si on pouvait faire appel aux 2 là pour le match retour, ce serait bien. A partir de 1 min 56, Habibou, Mboyo Ilombe, Mbuyi-Mutombo et Vanden Borre :arrow: http://www.youtube.com/watch?v=ppgfZvTWXFU

Ces maghrébins aussi sont de vrais artistes :arrow: http://www.youtube.com/watch?v=JtWX3Xhs ... r_embedded

Re: Juin 2011 - avant matche Maurice Vs RDC

Posté : 02 avr. 2011, 10:22
par Erick Ross
Ca nous concerne indirectement :
Eliminés sans gloire des compétitions d’envergure en 2010 et mal partis dans la course vers la phase finale de la CAN Orange 2012, les Lions Indomptables ne sont plus redoutables. A votre avis, qu’est ce qui fait problème ?
Le problème date, parce que quand je regarde l’évolution de cette sélection, il est clair qu’à aucun moment on ne pense à la relève. Par exemple, prenons le cas de Geremi Njitap, qui a été titulaire dans cette équipe pendant plus de dix ans. Maintenant qu’il n’est plus là, son absence se ressent. A aucun moment, la relève n’a été préparée. Aujourd’hui, nous avons un gros problème sur le côté droit, alors qu’on aurait dû lancer quelqu’un progressivement pour succéder à Geremi. Il y a également eu ce problème de capitanat, qui a jeté un froid entre Alexandre Song et Samuel Eto’o. Il s’agit pour moi de l’un des gros problèmes de cette sélection. Même si Alexandre Song explique n’importe comment son retour au sein de la tanière, on sent en filigrane l’influence de son aîné Rigobert Song. Cette situation nuit terriblement à l’équilibre global de l’équipe. Enfin, à propos d’Eto’o lui-même, je ne sais pas s’il représente un problème ou la solution au problème. Toujours est-il qu’il gagnerait à aller davantage vers les plus jeunes, les rassembler autour de lui, parce qu’un bon joueur a besoin d’autres bons joueurs autour.

Quid du rôle des instances dirigeantes ?
L’autre cause des déboires des Lions, c’est la gestion globale de cette sélection. La Fédération y a une grosse part de responsabilité. Apres un Mondial raté en Afrique du Sud, aucun bilan sérieux n’a été fait. On a vite fait d’aller recruter un nouvel entraîneur. Mais Javier Clemente était-il la solution ? A-t-on réfléchi à l’homme qu’il faut pour redorer le blason des Lions ? Je ne le pense pas. Et, à voir comment Clemente se comporte aujourd’hui, on se demande s’il voulait vraiment du poste…

Vous avez affirmé que l’une des sources de problèmes dans la tanière est cette affaire de capitanat. Pensez vous qu’en retirant le brassard à Samuel Eto’o, la sérénité pourrait revenir ?
Non, on ne doit pas regarder les choses de cette manière-là. Ce n’est pas parce qu’Eto’o a le brassard que cela crée forcement un problème. C’est le pouvoir qu’on lui donne, et la gestion de ce capitanat, qui sont en cause. A l’époque où Rigobert Song était capitaine, il y avait les Eto’o, Njitap, Foé, Kalla autour qui étaient des cadres puissants, mais tous regardaient dans la même direction. Aujourd’hui, il faudrait qu’Eto’o fédère d’autres forces autour de lui pour que tout le monde regarde dans la même direction. En outre, quand on regarde notre sélection aujourd’hui, les Benoît Angbwa et Achille Webo, que l’on convoque très régulièrement, nous apportent-ils quelque chose de positif ? Comment gagner un match si on ne peut pas avoir de latéraux capables d’apporter un plus sur le plan offensif ? En dehors du hat-trick que Webo a marqué à Abidjan, est-il efficace ? Apporte-t-il un plus par rapport à d’autres ? Si tel n’est pas le cas, qu’on essaye d’autres joueurs pour monter une équipe !

Alors pour redorer le blason des Lions, que faut-il faire ? Une rupture totale avec les compétitions internationales afin de reconstruire une nouvelle sélection avec du sang neuf ?
Il ne sera pas possible de faire une rupture totale, parce qu’une compétition importante comme le Mondial 2014 frappe déjà à notre porte, avec bientôt le début des éliminatoires. Mais, si nous ambitionnons de faire bonne figure à la prochaine Coupe du monde, il faudrait dès aujourd’hui que l’on cible des joueurs méritant dans le but d’avoir une équipe performante en 2014. Va-t-on encore compter sur Webo ? Quel âge aura-t-il en 2014 ? Et quel âge Eto’o lui-même aura-t-il alors ? Si l’on ne commence pas dès aujourd’hui à réfléchir vraiment à tout cela, on risque de se fourrer le doigt dans l’œil. Travailler toujours dans l’urgence n’a jamais été efficace.

Ne pensez vous pas que la création d’une Direction technique nationale (DTN) a été un début de solution ?
Je me demande si cette DTN, qui attend d’ailleurs toujours d’avoir des locaux, travaille. Est ce que les hommes qu’on y a mis sont ceux-là mêmes qu’il faut ? Toutes ces questions méritent qu’on se les pose, afin de repenser globalement la politique du football camerounais. J’ai l’impression qu’on a créé cette DTN dans le seul but de contourner la grogne du peuple après le Mondial. Elle a été mise sur pied à la va-vite comme pour dire aux supporters : « Calmez vous, voilà ce qu’on propose ». Près de six mois après, quel est le résultat de la démarche ? Depuis que Manga Onguene (le Directeur technique national, NDLR) et les autres sont là, qu’ont-ils fait de concret pour la relance du football camerounais, en dehors du fait de critiquer la sélection de Javier Clemente ? Est-ce bien là le rôle d’une direction technique ? Il n’est jamais trop tard, il faudrait qu’on se regarde dans la glace, qu’on pose tous les problèmes sur la table, pour trouver les solutions. Nous sommes dos au mur. On peut reconquérir notre position de leader, à condition de s’asseoir avec tous les joueurs et les dirigeants qui comptent. D’abord pour une analyse froide du bilan du Mondial, puis pour la mise en place de solutions aux problèmes.

http://www.footafrica365.fr/infos-pays/ ... ace-.shtml

Re: Juin 2011 - avant matche Maurice Vs RDC

Posté : 05 avr. 2011, 12:36
par kompany

Re: Juin 2011 - avant matche Maurice Vs RDC

Posté : 06 avr. 2011, 14:50
par les negro egyptiens
Comptez-vous intégrer des talents du Championnat sénégalais ?
La plupart de nos joueurs sont formés en Europe, c’est difficile de prendre des joueurs du Championnat local. Parfois, on intègre trois ou quatre locaux dans le groupe mais le fossé est énorme avec le niveau international requis. On peut tout de même élargir le groupe, et je rappelle que personne n’est indispensable.
http://www.footafrica365.fr/infos-pays/ ... ale-.shtml

Re: Juin 2011 - avant matche Maurice Vs RDC

Posté : 06 avr. 2011, 15:54
par Kansebu
les negro egyptiens a écrit :
Journaliste: Comptez-vous intégrer des talents du Championnat sénégalais ?

Ferdiand Coly:La plupart de nos joueurs sont formés en Europe, c’est difficile de prendre des joueurs du Championnat local. Parfois, on intègre trois ou quatre locaux dans le groupe mais le fossé est énorme avec le niveau international requis. On peut tout de même élargir le groupe, et je rappelle que personne n’est indispensable.
http://www.footafrica365.fr/infos-pays/ ... ale-.shtml

Re: Juin 2011 - avant matche Maurice Vs RDC

Posté : 06 avr. 2011, 20:08
par Erick Ross
Ferdinand, avec ce but dans les arrêts de jeu de Demba Ba, vous avez dompté le Cameroun. Dans un groupe aussi difficile, le Sénégal a tout gagné. Etes-vous devenus irrésistibles ?
C’est une victoire importante. Le scénario est extraordinaire puisque nous avons gagné dans les derniers instants de la rencontre. L’explosion de joie fut indescriptible. Avec 9 points, on a fait le plein, et on est en position idéale. Mais attention à ne pas se relâcher, car je rappelle que cette équipe est en reconstruction.

En tant que joueur, vous avez vécu la formidable épopée de la Coupe du Monde 2002 (Le Sénégal fut quart de finaliste de la compétition). Cette équipe pourrait-elle rêver au même destin, et remarquez-vous des similitudes ?
Il y a effectivement des similitudes avec 2002, dans l’esprit. Le staff technique est récent. On aimerait écrire une nouvelle ligne dans l’histoire du football sénégalais, et pourquoi pas apporter un titre pour rendre heureux notre peuple. Sur le papier, il y a des bons joueurs, mais ça ne suffit pas.

Comptez-vous intégrer des talents du Championnat sénégalais ?
La plupart de nos joueurs sont formés en Europe, c’est difficile de prendre des joueurs du Championnat local. Parfois, on intègre trois ou quatre locaux dans le groupe mais le fossé est énorme avec le niveau international requis. On peut tout de même élargir le groupe, et je rappelle que personne n’est indispensable.

Alors que des techniciens étrangers ont souvent conduit le destin de la sélection ou d’autres cadors continentaux. Un staff sénégalais qui travaille bien. Est-ce aussi une des recettes de ce retour remarqué ?
On utilise des compétences africaines, avec des gens qui sont passés par l’Europe, ça peut être aussi une bonne formule pour le football africain.

Aly Cissokho a choisi la France, mais le Sénégal serait intéressé par un autre latéral gauche du Championnat de France : le Toulousain Cheikh M'Bengue. Confirmez-vous cette information ?
On a une liste de joueurs que nous supervisons. C’est normal. Nous préférons rester discrets sur ce sujet. (Le Sénégal superviserait également le joueur de la Juventus Turin, Armand Traoré, ndlr)

Justement cette discrétion est-elle en rapport avec les propos de Laurent Blanc, qui a récemment affirmé qu’il ne comprenait pas le choix de Moussa Sow d’avoir opté pour le Sénégal, alors qu’il avait fait ses classes avec les catégories jeunes de l’équipe de France ?
Tout le monde ne veut pas jouer pour la France. Moussa a choisi le Sénégal. Il y a aussi une forme de reconnaissance sociale à opter pour son pays d’origine. Et puis, en équipe de France, il n’y a pas de place pour tout le monde. Et n’oubliez pas un Ibrahim Ba, qui a joué quelques matches pour la France, avant d’être écarté, alors que s’il avait rejoint le Sénégal, sa carrière internationale aurait été plus aboutie. Je crois que c’est à chaque joueur d’évaluer son potentiel, et de faire son choix personnel
.

El Hadji Diouf a-t-il encore une chance de rejoindre cette équipe du Sénégal ?
Ce n’est pas à moi d’y répondre. Nous avons un groupe élargi. Sportivement, El Hadji pourrait en faire partie…

N’a-t-il pas raté le bon wagon…
Oui… C’est vrai que nous construisons une équipe avec un objectif à moyen terme de trois, quatre ou cinq ans. C’est un paramètre qu’il faut prendre en compte.

Malgré la présence d’un Mamadou Niang au sein de son effectif, le Sénégal n’est-il pas frustré de l’hyper médiatisation des joueurs camerounais ou ivoiriens ?
Non, je ne crois pas. Drogba ou Eto’o ne sont pas là par hasard, ils ont enchaîné des saisons de haut niveau, c’est l’exemple à suivre.

http://www.footafrica365.fr/infos-pays/ ... ale-.shtml

Re: Juin 2011 - avant matche Maurice Vs RDC

Posté : 06 avr. 2011, 20:17
par Erick Ross
Les Léopards de la RDC ont réalisé leur première victoire aux éliminatoires de la CAN 2012. Ce succès défraye encore la chronique dans les milieux des sportifs congolais. Dans un entretien avec votre rédaction, le directeur sportif national, Célé Kamango revient sur les temps forts et faibles qui ont marqué la rencontre du dimanche 27 mars au stade des Martyrs ainsi que du match retour prévu le 05 juin 2011.

A votre première sortie avec les Léopards en tant que directeur sportif national, vous remportez le match par 3-0 contre l’Ile Maurice. Quelles sont vos impressions sur le succès de Léopards ?

Merci beaucoup pour la question, vous savez, j’ai été doublement voir même, triplement trop satisfait de la victoire des Léopards. L’encadrement et l’ordre ont a été implantés et les moyens qui ont été octroyés afin que nous puissions mener à bon port ces responsabilités en ce qui concerne mon premier match officiel dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2012, en ma qualité de Directeur sportif national des Léopards.

Pour cette rencontre aller contre l’Ile Maurice, l’opinion a constaté que les joueurs professionnels convoqués, tous ont presque répondus à l’appel. Certaines indiscrétions affirment que vous a été d’un grand apport pour convaincre les joueurs. Qu’en dîtes-vous ?

Oui, vous savez moi, je ne suis pas un inconnu dans les milieux du football congolais. Cela fait beaucoup d’années qu’on se bat. Moi, personnellement ainsi que la structure que je représente, l’Union des footballeurs du Congo (UFC), une association constituée en syndicat qui œuvre beaucoup pour la promotion de football chez nous. Vous savez un syndicat défend les valeurs, surtout les intérêts, les conditions de travail et les droits. Mais, n’empêche pour défendre toutes ces valeurs. Il faut aussi au préalable que les intéressés accomplissent leurs devoirs, c’est très important. Et, dans cette structure (UFC) presque tous les joueurs sont adhérents. Lorsqu’on est adhérent à une structure et que celle-ci répond mieux aux vos attentes, je pense que la meilleur des choses c’est de répondre aussi favorablement aux demandes de la structure.

Voulez-vous dire que les joueurs de l’étranger qui bénéficient du soutient de l’UFC ne pouvaient que répondre favorablement à cette convocation ?

Oui, cette fois-ci il y a eu un même rassemblement en France, auquel toutes les parties étaient présentes pour un avenir meilleur de l’équipe. Notamment, la Fédération, le ministère de tutelle et aussi des joueurs à un grand nombre et l’UFC. A notre niveau, nous avions recensé toutes doléances et préoccupations des joueurs. Nous avons engagé un dialogue franc avec la Fédération. Il y a eu des réponses concrètes, comme preuve, il y a eu des bons résultats des Léopards dimanches 27 mars dernier. Nous souhaitons que nous allions dans la même direction. Du point de vue aussi discipline, nous essayons également d’appliquer le règlement d’ordre intérieur de la Fédération. Pour le moment, ce règlement a été fait unilatéralement par l’organe technique, nous allons aussi tenir compte des préoccupations des footballeurs que nous représentons pour essayer d’amender. Par contre, nous appliquons déjà les articles qui font l’unanimité de deux parties afin qu’il règne réellement l’ordre et l’organisation au sein de l’équipe.

Est-ce une façon de dire le climat est beau fixe entre la FECOFA et L’UFC ?

Le partenariat a toujours été quelque chose de bon, dans le sens que chaque partie joue le franc jeu. C’est de cela qu’on arrive à dire que l’union fait la force. Il y a aussi une avancée très importante par rapport à notre organisation (UFC) qui est membre de la Fédération Internationale des Footballeurs Professionnels (FIFPRO). Depuis le 24 février de cette année, la Confédération Africaine de Football (CAF) vient de signer un protocole d’accord avec la division Afrique FIFPRO dans la quelle nous sommes membre sur les 5 que compte cette Division sur le plan africain.

Malgré ces points positifs, il semble que rien ne marche entre le coach Nouzaret et les joueurs surtout les professionnels. Que comptez-vous faire pour résoudre ce problème ?

Vous savez, nous avons un problème que je dirai comportemental chez nous. Lors qu’on veut ramener à l’ordre les gens qui ont déjà acquis une autre habitude ancrée, il est difficile pour eux de changer du jour au lendemain. Moi-même, je suis acteur et partisan du changement. Si aujourd’hui, tous les congolais étaient déçus des résultats de l’équipe nationale, c’était surtout à cause des comportements décevant que je déplore. Il y avait vraiment un laisser aller total. Les joueurs professionnels quand ils arrivaient ici, c’était la foire et il était difficile de s’attendre au bon résultat. On a été absent de la participation à la phase finale de deux CAN. Si vous faites une observation objective vous remarquerez qu’on avait toutes les capacités de se qualifier, mais on a su mal les gérer.

Croyez-vous que Nouzaret est venu mettre fin à cette sorte d’indiscipline au sein de l’équipe ?

Maintenant, avec Robert le problème se pose où ? Il est d’abord un homme de caractère. Vous savez pour changer la mentalité des congolais, de nos jeunes joueurs qui sont habitués à l’ambiance, à la boisson cela n’est pas facile. On ne doit pas négocier mais plutôt être autoritaire pour que cela soit possible
.

Lors de la rencontre l’Iles Maurice, on a remarqué plus la présence des techniciens expatriés sur le banc de touche que des congolais, comment justifiez-vous cela ?

Vous savez que Nouzaret a signé un contrat. Est-ce que tout le monde connait le terme du contrat ?

Vous voulez dire que son contrat lui permet de faire le choix de ceux qui vont l’accompagné pour une rencontre?

Moi, je sais que la plupart des sélectionneurs étrangers amènent toujours ceux qu’on appelle des ‘‘vacateurs’’ c'est-à-dire des gens qui n’ont pas signé de contrat mais circonstanciellement et quand il y a des rencontres, ils apportent toujours leur assistance. Ici chez nous, on fait souvent des analyses superficielles ou de forme. Moi, je souhaiterai qu’on arrive à des analyses de fond.

Que voulez-vous dire concrètement?

Travailler entre nous congolais ce n’est pas évident. Entre congolais et étrangers, c’est encore toute une pille à avaler. Moi, je pense qu’il faut qu’on s’habitue à travailler sans pour autant qu’il y ait des égaux. C’est plus important, parce que quand on travail avec des égaux, je pense qu’on n’aura pas des bons résultats. Nous, nous avons eu aussi des expériences, selon lesquelles dans l’équipe, il y a eu que des nationaux pour entrainer et on a connu beaucoup de problèmes. Il faut le dire. Moi, j’ai une éducation et une formation syndicale. Quand on a une formation syndicale, il faut beaucoup plus faire des jugements de valeur que de s’enfoncer dans des chemins de complaisance. Je crois qu’il faut aller droit au but. Je pense que pour moi, aujourd’hui, il est encore difficile pour les congolais y compris moi de gérer l’équipe nationale nous-mêmes dans le sens d’entraineur. Car entre nous, il n’ya pas de reconnaissance.

Pourriez-vous avancer des raisons

C’est difficilement que le contrat soit honoré. Conséquences, on arrive à des pratiques désolantes par exemple l’histoire de 10 % pour la sélection de non méritants et autres pratiques. Il nous faut bénéficier de cette assistance technique extérieure afin que nous puissions bien évoluer. Nous devons faire aussi beaucoup d’efforts sur le plan formation ne pas être à l’écart
.

N’est-ce pas là l’impression d’une démarche qui vise à écarter les techniciens congolais ?

Moi, je pense pour gérer une équipe nationale, il faut mettre des moyens pour qu’il y ait de la formation, de la technicité et de l’expertise. Est-ce qu’on le fait réellement ? On ne doit pas former des gens seulement ici chez nous. Cela doit se faire aussi à l’extérieur. Il faut qu’on arrive réellement à ce qu’on appelle le renforcement des capacités. Est-ce que nous avons l’habitude de le faire ? Quand on veut être sur la même longueur d’onde que les autres, on doit aussi beaucoup travailler. Mais chez nous, c’est beaucoup plus la culture des égaux qui compte et ce n’est pas bon pour la gestion. Vous dites que cela donne ‘‘l’impression d’écarter ‘‘les autres’’, vous savez aussi, vous de la presse, vous entretenez parfois des situations très compliquées en opposant les gens entre eux. Nous sommes des gens, il ne faut pas faire des jugements partiels mais des jugements équitables. C’est ce que moi-même je fais quand je suis arrivé. J’ai trouvé ce que vous dites là qu’il y avait des gens qui se sentaient écartés. Alors, il fallait chercher la cause et j’ai rencontré nos compatriotes et on a contacté la Fédération puis on a dû loger tout le monde dans les mêmes conditions. Il y a eu des séances d’entrainement ensemble et ensuite le match.

Dites-nous comment voyez-vous le match retour ?

D’abord, il faut qu’on parle du match aller parce que beaucoup des gens pensaient qu’il fallait gagner avec beaucoup des buts. Non, le plus important pour les Léopards lors de cette rencontre était d’arracher les 3 points. Il faut qu’on face de calculs mathématiques que des idées superficielles. Le plus important, c’était d’avoir la cohésion dans le jeu en plus c’est pour la première fois depuis l’épopée de Nouzaret que tous les convoqués répondent présents à l’exception de Parfait Mandada qui a déclaré forfait suite à l’accident de circulation mortel de son épouse. C’est là aussi l’avantage de présélectionner plusieurs joueurs parce qu’on sait effectuer le remplacement en cas de problème. Du coté financement, la fédération et le gouvernement nous ont placé dans des très bonnes conditions. Et nous souhaitons que cela ne s’arrête pas là. Que tous ces qui a été faits pour le match aller soit aussi fait pour le match retour voir même plus parce que là nous jouons la carte pour la qualification. Mathématiquement, si on gagne on confirmer notre position. Il ne restera maintenant chercher des points contre les deux autres loups comme nous et moi je pense que la qualification est encore notre portée.

http://www.irisfootball.com/interview.php?id=76

Re: Juin 2011 - avant matche Maurice Vs RDC

Posté : 15 avr. 2011, 15:11
par Erick Ross