Un record troublant : Cinq morts à la Fecofa...
Posté : 21 juin 2011, 16:59
Un record troublant : Cinq morts à la Fecofa en l’espace de 10 ans
Kinshasa, 21/06/2011 / Sport
La Fecofa a enregistré en l’espace de 10 ans, 5 cas de morts dont Ilunga Mpunzi (vice-président), Kurara Mpova (président), Ciyoka Bashige ( secrétaire général), Nkwim Laï (vice-président) et Maître Mulamba Nsokoloni (membres du Comité).
Maître Mulamba Nsokoloni, membre du Comité exécutif de la Fecofa, avocat près la Cour d’Appel de Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale est décédé le vendredi 17 juin dernier, trois jours après le décès à Paris de Laurent N’Kwim Laï, 2è vice-président chargé de la technique.
Signalons que Me Mulamba Kolomoni est né le 26 janvier 1954 à Likasi, province du Katanga. Il était marié à Mme Jeanne Kabedi et laisse six orphelins dont trois garçons et trois filles.
Il fit ses études primaires et secondaires à Lubumbashi au Collège St François de Salle (actuel Collège Imara). Il est licencié en droit à l’Université de Kinshasa en 1977-1984. Comme activités sportives, il fut conseiller à Vita Boyoma, 1er vice-président à la même équipe, 1er vice-président de la Ligue de Football de la Province Orientale, président de la même entité.
Il était formateur des dirigeants sportifs et membre de l’Eufkis (Entente urbaine de football de Kisangani). Membre de la Commission des droits de sport de l’Union internationale des avocats.
Cinq morts en moins de dix ans
Avec ces deux derniers décès, la Fédération Congolaise de Football Association totalise cinq morts en moins de dix ans. Elle a en effet perdu tour à tour Ilunga Mpunzi, vice-président, Kurara Mpova, président, Ciyoka Bashige, secrétaire général, Nkwim Laï, vice-président et Mulamba Nsokoloni, membre.
La Fecofa bat ainsi le macabre record au point de pousser les amateurs du sport-roi à se demander si ce n’est pas le signe indien qui poursuit l’instance nationale du football. Il y a lieu, pensent-ils, d’exorciser le milieu.
Il est vrai que tout homme est mortel. Chaque homme est appelé à mourir un jour inexorablement car c’est la loi de la nature. Personne ne peut s’y dérober. Mais, lorsque cette mort frappe plusieurs membres d’une organisation donnée en un laps de temps donné, le phénomène devient curieux, étonnant et devient un sujet à controverse.
A telle enseigne que les uns et les autres se perdent dans des spéculations les plus farfelues et les plus grotesques.
Fernand Mukaku Lalabi Muke/L’Avenir
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Kinshasa, 21/06/2011 / Sport
La Fecofa a enregistré en l’espace de 10 ans, 5 cas de morts dont Ilunga Mpunzi (vice-président), Kurara Mpova (président), Ciyoka Bashige ( secrétaire général), Nkwim Laï (vice-président) et Maître Mulamba Nsokoloni (membres du Comité).
Maître Mulamba Nsokoloni, membre du Comité exécutif de la Fecofa, avocat près la Cour d’Appel de Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale est décédé le vendredi 17 juin dernier, trois jours après le décès à Paris de Laurent N’Kwim Laï, 2è vice-président chargé de la technique.
Signalons que Me Mulamba Kolomoni est né le 26 janvier 1954 à Likasi, province du Katanga. Il était marié à Mme Jeanne Kabedi et laisse six orphelins dont trois garçons et trois filles.
Il fit ses études primaires et secondaires à Lubumbashi au Collège St François de Salle (actuel Collège Imara). Il est licencié en droit à l’Université de Kinshasa en 1977-1984. Comme activités sportives, il fut conseiller à Vita Boyoma, 1er vice-président à la même équipe, 1er vice-président de la Ligue de Football de la Province Orientale, président de la même entité.
Il était formateur des dirigeants sportifs et membre de l’Eufkis (Entente urbaine de football de Kisangani). Membre de la Commission des droits de sport de l’Union internationale des avocats.
Cinq morts en moins de dix ans
Avec ces deux derniers décès, la Fédération Congolaise de Football Association totalise cinq morts en moins de dix ans. Elle a en effet perdu tour à tour Ilunga Mpunzi, vice-président, Kurara Mpova, président, Ciyoka Bashige, secrétaire général, Nkwim Laï, vice-président et Mulamba Nsokoloni, membre.
La Fecofa bat ainsi le macabre record au point de pousser les amateurs du sport-roi à se demander si ce n’est pas le signe indien qui poursuit l’instance nationale du football. Il y a lieu, pensent-ils, d’exorciser le milieu.
Il est vrai que tout homme est mortel. Chaque homme est appelé à mourir un jour inexorablement car c’est la loi de la nature. Personne ne peut s’y dérober. Mais, lorsque cette mort frappe plusieurs membres d’une organisation donnée en un laps de temps donné, le phénomène devient curieux, étonnant et devient un sujet à controverse.
A telle enseigne que les uns et les autres se perdent dans des spéculations les plus farfelues et les plus grotesques.
Fernand Mukaku Lalabi Muke/L’Avenir
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