AUCUN DEBUT DE TRAVAUX VISIBLE AU SATDE DES MARTYRS
Posté : 08 avr. 2008, 09:20
Aucun début de travaux visible au stade des Martyrs
Rien n’est encore visible au Stade des Martyrs au sujet du lancement des travaux de réaménagement annoncé pour mardi 1er avril selon un programme du ministère de la Jeunesse, des Sports et Loisirs. C’est le constat fait par les personnes qui ont eu l’opportunité d’accéder à l’amphithéâtre kinois le jour programmé pour entamer la réhabilitation.
Tout a commencé avec le déguerpissement des locataires occupant les locaux du Stade des Martyrs. Selon Kabala Mwana Mbuyi, conseiller du ministre des Sports chargé d’Elite, la décision de déguerpir vient du gouvernement, disposé à engager des dépenses.
Des biens bloqués
Joseph Maboti, DG de l’EMISCOM (un institut supérieur locataire du Stade), déplore la manière avec laquelle les responsables du Stade ont réagi par rapport à leur cas. ‘‘Nous sommes dans un pays de droit, il serait intéressant que la lettre qui nous a été adressé, soit signée par celui qui a l’amabilité de le faire’’, a déploré Joseph Maboti. ‘‘Nous sommes dans un stade omnisports, les travaux de la FIFA ne concernent que l’aire de jeu et autres vestiaires ; ça n’a aucun rapport avec les autres disciplines et moins encore les mobiliers et nous ne comprenons pas la politique du gouvernement, puisque le gouvernement ne parvient pas à résoudre le problème du football, raison pour laquelle il s’attaque aux locataires injustement’’, a laissé entendre Joseph Maboti qui d’ailleurs demande aux responsables du Stade à réagir légalement car affirme-t-il, il existe un contrat de bail qui le lie au stade. ‘‘Nous sommes chassés illégalement et en plus on confisque nos biens, c’est déplorable’’, s’est indigné Maboti.
Théophile Luntala, responsable d’une église qui loue dans ce temple du sport, condamne avec la dernière énergie la réaction du gouvernement. ‘‘On ne peut pas nous chasser comme étant des damnés, puisque nous sommes liés par un contrat de bail’’, s’est plaint le pasteur qui ne sait à quel saint se vouer. ‘‘Les responsables du stade sont appelés à nous restituer nos garanties locatives pour aller ailleurs, nous n’avons plus le goût de revenir ici après deux mois comme stipule la lettre’’ a déclaré désabusé Joseph Mukuna, responsable d’une entreprise de plomberie.
USD 3 000 000 pour la réalisation de travaux
Après le constat, les ingénieurs et quelques membres du ministère des Sports ont arrêté le montant USD 3 000 000 pour réaliser cette réhabilitation pendant un mois pour permettre aux inspecteurs de la FIFA de se rendre compte de l’amélioration. De son côté, Willy Bakonga, ministre des Sports a déposé le dossier auprès du gouvernement. ‘‘Etant donné que ce sont des travaux d’urgence, le gouvernement souhaite que cela soit une procédure d’urgence, le pouvoir exécutif a pris le pari pour que les inspecteurs de la FIFA viennent à la fin de ce mois pour enquêter’’, a signalé Kabala. Ce que les observateurs craignent c’est la léthargie du gouvernement qui constitue un frein à la réalisation, en moins d’un mois, de ces travaux.
Olivier Sefu
Rien n’est encore visible au Stade des Martyrs au sujet du lancement des travaux de réaménagement annoncé pour mardi 1er avril selon un programme du ministère de la Jeunesse, des Sports et Loisirs. C’est le constat fait par les personnes qui ont eu l’opportunité d’accéder à l’amphithéâtre kinois le jour programmé pour entamer la réhabilitation.
Tout a commencé avec le déguerpissement des locataires occupant les locaux du Stade des Martyrs. Selon Kabala Mwana Mbuyi, conseiller du ministre des Sports chargé d’Elite, la décision de déguerpir vient du gouvernement, disposé à engager des dépenses.
Des biens bloqués
Joseph Maboti, DG de l’EMISCOM (un institut supérieur locataire du Stade), déplore la manière avec laquelle les responsables du Stade ont réagi par rapport à leur cas. ‘‘Nous sommes dans un pays de droit, il serait intéressant que la lettre qui nous a été adressé, soit signée par celui qui a l’amabilité de le faire’’, a déploré Joseph Maboti. ‘‘Nous sommes dans un stade omnisports, les travaux de la FIFA ne concernent que l’aire de jeu et autres vestiaires ; ça n’a aucun rapport avec les autres disciplines et moins encore les mobiliers et nous ne comprenons pas la politique du gouvernement, puisque le gouvernement ne parvient pas à résoudre le problème du football, raison pour laquelle il s’attaque aux locataires injustement’’, a laissé entendre Joseph Maboti qui d’ailleurs demande aux responsables du Stade à réagir légalement car affirme-t-il, il existe un contrat de bail qui le lie au stade. ‘‘Nous sommes chassés illégalement et en plus on confisque nos biens, c’est déplorable’’, s’est indigné Maboti.
Théophile Luntala, responsable d’une église qui loue dans ce temple du sport, condamne avec la dernière énergie la réaction du gouvernement. ‘‘On ne peut pas nous chasser comme étant des damnés, puisque nous sommes liés par un contrat de bail’’, s’est plaint le pasteur qui ne sait à quel saint se vouer. ‘‘Les responsables du stade sont appelés à nous restituer nos garanties locatives pour aller ailleurs, nous n’avons plus le goût de revenir ici après deux mois comme stipule la lettre’’ a déclaré désabusé Joseph Mukuna, responsable d’une entreprise de plomberie.
USD 3 000 000 pour la réalisation de travaux
Après le constat, les ingénieurs et quelques membres du ministère des Sports ont arrêté le montant USD 3 000 000 pour réaliser cette réhabilitation pendant un mois pour permettre aux inspecteurs de la FIFA de se rendre compte de l’amélioration. De son côté, Willy Bakonga, ministre des Sports a déposé le dossier auprès du gouvernement. ‘‘Etant donné que ce sont des travaux d’urgence, le gouvernement souhaite que cela soit une procédure d’urgence, le pouvoir exécutif a pris le pari pour que les inspecteurs de la FIFA viennent à la fin de ce mois pour enquêter’’, a signalé Kabala. Ce que les observateurs craignent c’est la léthargie du gouvernement qui constitue un frein à la réalisation, en moins d’un mois, de ces travaux.
Olivier Sefu