Ayuk Taku Tarh Akwo est l’une des dernières recrues du FC Renaissance du Congo après le remerciement de trois joueurs dont Roum Matumona Zola et Thierry Kasereka. Pratiquement du même gabarit, le camerounais paraît comme le sosie de l’ancien capitaine de Renaissance à la seule différence que Roum est gaucher et son successeur qui porte le même dossard que lui est droitier. Ayuk Taku avec le brésilien Wanderley Silva passe pour les deux coqueluches de l’écurie orange de Kinshasa. Si Ayuk Taku avait inscrit un but significatif, sur balle arrêtée contre V.Club (1-1), cet homme à la barbiche, en a marqué, un autre tout en puissance, en cours de jeu, contre le CS Don Bosco (4-2).
Leopardsfoot : Vous venez de gagner votre dernier match de la phase aller des play-offs, de belle manière devant le CS Don Bosco, battu sur le score éloquent de 4-2. Pour vous, un motif de satisfaction, notamment pour le 4ème but de Renaissance que vous avez signée.
Ayuk Taku : Le forfait que nous avons concédé contre le Daring Club Motema Pembe, nous avait bousculé et nous avait démoralisé. Les tripes pleines de rage pour cette infortune sur tapis vert, nous étions obligés de démontrer, à nos supporteurs que nous méritions mieux. Et impérativement, nous devrions gagner cette rencontre pour se refaire une santé. Cette victoire est véritablement un bon réconfort pour nous. A présent nous pouvons oublier ce forfait et nous concentrer davantage sur la phase retour que nous abordons dès ce mardi contre l’OC Bukavu Dawa, pour engranger trois autres points supplémentaires.
Leopardsfoot : Le public vous a découvert, dès votre première sortie au sein du FC Renaissance du Congo. Mais par où étiez-vous passé avant d’y atterrir ?
Ayuk Taku : Avant Renaissance, j’ai passé toute ma vie en Europe où je suis arrivé à 14 ans. J’ai été dans un centre de formation en Allemagne. Je me suis retrouvé dans un club de 1ère division en Slovaquie. Et la suite a été très compliquée pour moi quand j’ai connu de nombreux problèmes communs à beaucoup de footballeurs africains en Europe. Ensuite, j’ai passé plusieurs années sans club. Voilà qu’aujourd’hui, je me retrouve dans Renaissance. J’en suis très heureux. Pour moi, c’est la belle preuve par neuf que Dieu m’aime. A Renaissance, je me sens comme un poisson dans l’eau. Aussi, suis-je décidé à récupérer tout ce temps perdu.
Leopardsfoot : Ainsi, vous n’avez pas de regret du fait d’être à Kinshasa ?
Ayuk Taku : Nullement ! C’est une belle aubaine pour moi d’être adulé par ce nombreux et chaud public de Renaissance.
Leopardsfoot : Par quel moyen, vous êtes-vous retrouvé à Kinshasa ?
Ayuk Taku : Comme on dit, actuellement, le football est fait de contact. J’ai ainsi eu ce contact et on m’a proposé un contrat et j’ai saisi la balle au bond pour venir ici afin de relancer ma carrière.
Leopardsfoot : Le tandem Ayuk-Wanderlei fait du bien au FC Renaissance.
AyukTaku : C’est encourageant pour nous. On s’entraîne d’arrache-pied et on discute souvent entre nous. Et d’ailleurs, le football c’est une vie de famille. En tant que footballeur, on ne peut s’y soustraire.