Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Madi a écrit :

"Correspondant CNN couvrant la zone de l'est. d'ailleurs il adeja des propositions. çà se ferait en anglais "






Foutaise ! Faudra déjà qu'il réponde des actes de "haute trahison", de "dissimulation et vol d'identité", des assassinats de Armand TUNGULU, CHEBEYA, Aimée KABILA, NGYCKE, Mwamba BAPUWA...
ça fait bcp de casseroles et voilà pourquoi il cherchera à s'accrocher au pouvoir qu'il ne mérite pas comme une sangsue...Partout ou il ira il aura un mandat d'arrêt international au cul...Les combattants congolais seront à ses trousses...Il aura intérêt à se retourner chaque fois qu'il marchera et à raser les murs ou se déguiser en femme...A ce prix-là, vaut mieux pour lui la mort que la vie...
Ha ha ha ha ha ha ha ha ha !
Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Le 5 NOV: Gala de soutien à la candidature commune d'Etienne Tshisekedi

http://www.youtube.com/watch?v=rXLUebZyB2Q
Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

A cause du processus électoral jugé biaisé L'opposition saisit les ambassadeurs

Mercredi, 19 Octobre 2011 20:07



La communauté internationale prise à témoin pour les cas de fraudes signalés par les leaders politiques réunis autour d'Etienne Tshisekedi.
L'opposition politique « responsable » a saisi, hier mardi 18 octobre 2011, à l'hôtel Faden House, les ambassadeurs accrédités à Kinshasa, quant aux fraudes électorales décelées depuis le début du processus en cours en République démocratique du Congo.

A travers son porte-parole l'honorable Lisanga Bonganga, l'opposition a souhaité voir ces élections aboutir à des résultats crédibles et se dérouler dans un climat apaisé. Pour ce faire, a ajouté ce député, nous devons respecter les règles du jeu “.

Concernant, par exemple des rumeurs autour des doublons dans le fichier électoral ainsi que des enrôlements de mineurs, policiers et militaires dans certaines circonscriptions électorales, l'opposition avait exigé l'audit du fichier électoral et l'accès au serveur central.

Malheureusement, a-t-il poursuivi, il y a toujours des blocages “ de la part de la famille politique du chef de l'Etat sortant “. Raison pour laquelle les ambassadeurs et, à travers eux, toute la communauté internationale, est prise à témoin en cas de résultats biaisés de ces scrutins.

Martin Fayulu : « Augmentation obscure du taux d'enrôlés dans certaines circonscriptions »

Prenant la parole, le député provincial/Kinshasa, Martin Fayulu, a décrié la manière avec laquelle le taux d'électeurs a augmenté dans des circonscriptions favorables au chef de l'Etat sortant, candidat à sa propre succession, par rapport à 2006.

Ce qui risque de donner raison aux résultats d'une enquête réalisée par un journaliste étranger, qui a tiré la sonnette d'alarme sur plus de 600 000 doublons répertoriés dans quatre provinces de la RépUblique démocratique du Congo.

Diomi Ndongala : « Des délinquants largués à Kisangani pour contrer l'arrivée de Tshisekedi »

A son tour, le président de l'Union sacrée pour l'alternance (USA), Eugène Diomi Ndongala, est revenu sur la répression brutale exercée lors des manifestations pacifiques de l'opposition par les éléments de la police et autres sportifs mis à contribution pas les ennemis du peuple, grâce à l'argent du contribuable congolais. Conséquence, l'opposition compte des morts à chacun de ces évènements, des combattants aux arrêts, des leaders politiques lynchés.

D'ailleurs, a-t-il révélé, selon des informations recueillies des agents travaillant à l'aéroport international de N'djili, plusieurs sportifs, communément appelés Pomba, ont quitté Kinshasa pour la ville de Kisangani, en Province Orientale, pour saboter l'arrivée d'Etienne Tshisekedi prévue dans les prochaines heures. Ce qui porte une entrave très grave à la démocratie.

Albert Moleka : « Les signataires du code de bonne conduite sont les premiers à le violer »

Pour le porte-parole d'Etienne Tshisekedi, la signature du code de bonne conduite n'est pas un problème mais c'est son application qui est importante.

Ceux qui l'ont signé sont les premiers à le violer “. Allusion faite, par exemple, aux panneaux de propagande du chef de l'Etat dans toutes les autres principales de la ville de. Kinshasa alors que le coup d'envoi pour la campagne électorale n'est pas encore donné.

Aussi, a-t-il ajouté, l'idéal serait que Joseph Kabila signe personnellement ce code de bonne conduite, plutôt que déléguer quelqu'un qui n'a même pas qualité.

Franck Diongo : « Aidez-nous à auditer ce fichier électoral »

Coordonnateur adjoint de la Dynamique Tshisekedi président (DTP), Franck Diongo a sollicité des ambassadeurs présents leur concours pour que l'opposition audite le fichier électoral et accède au serveur central.

Il a également révélé que les autorités du pays se préparent à quadrupler le montant de la douane contre le matériel électoral d'Etienne Tshisekedi, un autre moyen de l'asphyxier financièrement pendant cette période de campagne électorale. Alors que dans l'autre camp, le retrait du matériel est gratuit.

Dans leur réaction les ambassadeurs, à travers celui de Belgique, des Pays-Bas et d'Egypte, ont réitéré leur voeu de voir les élections se tenir en République démocratique du Congo dans un climat apaisé.

LEFILS MATADY


Source : La Tempête des tropiques
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MODESTE
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Message par MODESTE »

Ilunga a écrit :Le 5 NOV: Gala de soutien à la candidature commune d'Etienne Tshisekedi

http://www.youtube.com/watch?v=rXLUebZyB2Q
N'importe quoi. La diaspora ne va pas voter. En plus comment collecter les fonds aussi longtemps que l’opposition n’est pas prête à s'unir ? Si le projet de la candidature unique de l'opposition échoue où iront les fonds collectés ?
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Message par Ilunga »

http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6887


USA/Afrique : Johnnie Carson en vadrouille diplomatique




RD Congo, Rwanda, Niger. Ce sont les pays d’Afrique noire que le sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines, Johnnie Carson, a prévu de visiter du 17 au 26 octobre. Selon un communiqué du département d’Etat, le but de ce périple est de promouvoir les objectifs de la politique africaine des Etats-Unis. A savoir : la démocratie, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité ainsi que le développement économique dans les pays visités. A une année de la fin mandat du président Barack Obama, les Africains qui, plus à tort qu’à raison, attendaient beaucoup de l’actuel chef de l’Administration américaine, sont plutôt "déçus". Ils ont appris à leurs dépens que les Etats ont des intérêts permanents et en dépit de la couleur de sa peau, Obama a été élu avant tout pour s’occuper des Etats-Unis. Et que le changement sera l’oeuvre des Africains eux-mêmes ou ne le sera pas.

Analyse

«Au cours de ce périple, l’ambassadeur Carson va s’entretenir avec les représentants du gouvernement, de l’armée, des partis politiques, du patronat, ainsi que ceux des organisations de défense des droits de l’homme et de la femme », indique le communiqué. En RD Congo, le sous-secrétaire d’Etat Carson devait s’entretenir également avec les responsables de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante). A l’ordre du jour, l’élection présidentielle et les législatives prévues le 28 novembre prochain. Carson devait se rendre par la suite au Rwanda et au Niger. Que peut-on attendre de cette visite du diplomate américain à Kinshasa ? La réponse tient en un mot : Rien. Pourquoi ?

Ce n’est pas la première fois que cet officiel US - qualifié jadis de "pourfendeur" des dictateurs du continent noir - se rende au Congo-Kinshasa. Le précédent voyage remonte au mois d’avril 2010. Carson avait, à cette occasion, visité notamment la ville Kisangani pour «observer» la formation dispensée à un bataillon des FARDC (Forces armées de la RDC).A l’époque, les organisations de défense des droits humains dénonçaient déjà la «dérive autoritaire» du régime de «Joseph Kabila». «Je suis venu en RDC pour rencontrer les responsables des ONG, de l’ambassade des Etats-Unis et du gouvernement congolais, déclarait Carson. Je suis aussi venu à Kisangani pour voir la formation que le département de la Défense et Africom ont entrepris afin de soutenir la professionnalisation de l’armée congolaise et d’améliorer la situation sécuritaire dans l’Est du pays.» Une année après, la partie orientale de la RD Congo n’a pas connu d’embellie sécuritaire. Bien au contraire. Les bandes armées continuent à imposer leur loi. «Nous croyons que sans sécurité et sans stabilité, il ne peut y avoir de progrès économique durable pour le peuple de l’Est du Congo et pour le pays lui-même», soulignait Carson. Où se situe le problème?

Aides-toi, le Ciel t’aidera

Habitués à attendre que la «communauté internationale» trouve des solutions à leurs problèmes, les Congolais n’ont pas pris à l’époque toute la mesure de cette phrase prononcée par Carson : «(…) la responsabilité d’assurer la sécurité et la stabilité du peuple incombe à la RDC et que les efforts que le gouvernement des Etats-Unis consent pour aider à la professionnalisation et au renforcement des capacités des FARDC sont en accord avec la notion fondamentale selon laquelle la RDC doit avoir une armée relevant directement de l’autorité civile et qui soit capable de protéger les civils». L’officiel américain ajoutera que les forces onusiennes se trouvent au Congo non pas pour se substituer aux pouvoirs publics du pays mais bien pour «aider à la protection des civils congolais, pour compléter et appuyer les services de sécurité (…) ».

Lors de sa visite à Accra en juillet 2009, le président Barack Obama avait esquissé, en deux phrases, les grandes lignes de la politique que son administration entendait promouvoir à l’égard du continent qui a vu naître son défunt père : «L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a besoin d’institutions fortes». Les Africains en général et les Congolais en particulier avaient applaudi trop vite en espérant que «Barack» allait, tel "Terminator", descendre dans les capitales du continent pour les délivrer des fourches caudines de leurs dictateurs. Les Africains avaient perdu de vue cette seconde phrase : «L’avenir de l’Afrique appartient aux Africains». En Tunisie, en Egypte et en Libye, les peuples de ces pays n’ont pas attendu l’aide extérieure pour "dégager" leurs potentats respectifs. Sans le dire expressis verbis, l’Amérique d’Obama attend sans doute voir les Africains en général et les Congolais en particulier faire «leur part du travail». Ce n’est qu’après que la «communauté internationale» fera la sienne.

Changer de destin

En définitive, les USA veulent que l’Afrique devienne un véritable partenaire au sens plein de ce terme. Lors d’une visite en Zambie en juin dernier, la secrétaire d’Etat américain Hillary Clinton mettait l’accent sur la «bonne gouvernance» laquelle, serait selon elle, est «essentielle au développement de l’Afrique et à la réalisation de son plein potentiel». Il fallait, ajoutait-elle, «soumettre les candidats aux postes élus à une pression culturelle énorme afin qu’ils respectent les règles et les résultats des élections ». «Les dirigeants doivent comprendre qu’au XXIe siècle, les citoyens savent beaucoup plus qu’il n’y a 15 ou 25 ans, et s’attendent à plus. La bonne gouvernance se résume donc au fait qu’ils pensent ou non qu’ils sont bien gouvernés».

A l’instar des pays arabes cités précédemment, l’Amérique d’Obama attend des Congolais d’être les premiers architectes du Changement de leur destin collectif. «Comme nous le voyons actuellement avec le Printemps arabe, les jeunes gens en particulier ne vont pas accepter qu’on leur dise quoi faire. Ils veulent la liberté, l’éducation et des possibilités», a dit par ailleurs la chef de la diplomatie américaine à Lusaka. On peut gager que Johnnie Carson n’a pas dit autre chose à certains de ses interlocuteurs à Kinshasa...

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Message par Ilunga »

Kinshasa: Kabila face à la presse, réactions des parlementaires débout

http://congomikili.com/kinshasa-kabila- ... ebout.html
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Message par LE NOM »

:bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :rdc: :rdc: :rdc: :rdc: :rdc: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo: chanson :votez utile!

http://www.youtube.com/watch?v=i_B073hF ... r_embedded#!

:rdc: :rdc: :bravo: :bravo: :rdc: :rdc: :bravo: :bravo: :bravo:

Ya tshitshi ou rieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeen ;)
Peuple de Dieu, il en est peu qui nous exhortent à ne pas perdre de vue l'Essentiel et cet Essentiel n'est pas une chose, ce n'est pas une doctrine, ce n'est pas une méthode, c'est une Personne: Le Seigneur Jésus-Christ.
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Message par Ilunga »

http://afrique.kongotimes.info/rdc/poli ... -etat.html


RDC : «Joseph KABILA», une caricature de chef d’Etat
20/10/2011 17:23:00


«Joseph Kabila» devrait faire la lecture de l’Histoire immédiate pour comprendre qu’il vaut mieux partir avant qu’il ne soit trop tard.

«C’est un chef d’Etat ça ?». C’est la réaction dédaigneuse exprimée par de nombreux citoyens congolais après avoir visionné la conférence de presse animée mardi 18 octobre à Kinshasa par le président sortant «Joseph Kabila». L’homme est apparu, comme à son habitude, suffisant, arrogant et puéril. Il est apparu également déconnecté des réalités socio-politiques du pays qu’il dirige avec une ineptie rare depuis dix ans. Ne dit-on pas que le pouvoir rend fou? Ne dit-on pas que le pouvoir gâte les "petits" et améliore les "grands"?

Aveuglé par les coups d’encensoir des flagorneurs et autres pique-assiettes qui gravitent autour de lui, «Joseph» se prend pour un «homme providentiel». Il refuse de voir qu’il existe une grave crise de confiance entre lui et la population. Une population qui le considère comme un homme du passé. Cette population est décidée à ouvrir un nouveau chapitre de son Histoire.

Aveuglé par sa folie du pouvoir, «Joseph Kabila» se voit déjà en «vainqueur» de l’élection présidentielle prévue le 28 novembre prochain. L’homme se fie sans doute aux moyens d’Etat dont il dispose à sa guise pour dire "jy suis, j’y reste". Quels sont ces moyens? Il y a : la Banque centrale, l’armée, la garde présidentielle, la police, les services de renseignements civils et militaires. Le président sortant a des «atouts» pour soudoyer ou pour intimider la population. Que pense-t-il de l’humeur du moment de la grande majorité des Congolais qui est au changement?

Comment peut-on être le chef d’un Etat tout en étant incapable d’assurer la défense du territoire national face à des milices et des bandes armées manipulées par des acteurs internes et externes? Comment peut-on avoir l’ambition de diriger un Etat tout en étant incapable de fournir à la population de son pays les conditions minimales de sécurité sur le territoire national? Comment peut-on diriger un Etat sans pouvoir fournir à la population de l’eau courante, de l’électricité, des soins de santé et une éducation de qualité? Comment peut-on enfin être fier de diriger un Etat alors que l’on a la conscience chargée de nombreuses exécutions extrajudiciaires?

En dépit de ce sombre tableau, "Joseph Kabila" se voit encore à la tête du Congo démocratique pour les cinq prochaines années. Comment ne pas voir dans cette ambition criminelle un défi lancé à la nation congolaise toute entière?

Les Congolais sont fatigués de vivre dans un Etat inefficace. Un Etat incapable de leur apporter des réponses concrètes à leurs attentes les plus élémentaires. Une chose paraît sûre aujourd’hui : le président sortant «Joseph Kabila» est plus que jamais à la tête d’une oligarchie politico-militaro-financière qui tente de prendre en otage le destin des 60 millions des Congolais.

«Joseph Kabila» devrait faire la lecture de l’Histoire immédiate pour comprendre qu’il vaut mieux partir avant qu’il ne soit trop tard. Il devrait se souvenir de cette confidence qu’il avait faite au journaliste François Soudan (voir La revue pour l’intelligence du monde n°3 de juillet-août 2006) : «J’ai appris trois choses de Mobutu. Un : laissez-vivre la démocratie, ne la brimez pas. Deux : ne croyez jamais, n’essayez jamais de croire que le pays vous appartient. Vous appartenez au pays et tout le reste appartient au peuple. Trois : sachez toujours quand il est temps de partir et de quitter le pouvoir.» Paroles à méditer. N’est-ce pas trop demander à un homme qui se prend pour un chef d’Etat alors qu’il n’est en réalité qu’une caricature de chef d’Etat?

Baudouin Amba Wetshi
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Message par Ilunga »

REPONSE DE L'OPPOSITION AU CHEF DE L'ETAT Tricherie ou pas, Kabila va perdre !

VENDREDI, 21 OCTOBRE 2011 11:03



La réponse de l'Opposition au Chef de l'Etat ressemble à celle du berger à la bergère. En effet, le mardi 18 octobre, lors de son face à face avec la presse, Joseph Kabila a déclaré haut et fort qu'unie ou désunies l'opposition sera battue à l'élection présidentielle du 28 novembre 2011. Quarante huit heures après, des leaders de cette plate-forme politique qui ont réuni la presse hier jeudi 20 octobre 2011 au restaurant «Green Garden », au centre-ville de la Gombo, en marge d'un nouvel épisode de répression violente du rassemblement de l'opposition programmé à l'Hôtel des Postes, ont réagi aux propos du Président de la République.



Selon Jacquemain Shabani (UDPS), Eugène Diomi Ndongala (Démocratie Chrétienne) et Franck Diongo, l'optimisme béat affiché par le Chef de l'Etat devant les journalistes est la preuve qu'il est complètement déconnecté des réalités politiques et sociales du pays. Ils ont relevé que pendant 5 ans, les animateurs de la législature en cours finissante n'ont pas répondu aux attentes des Congolais aux plans sécuritaire, économique et social. Par conséquent, la sanction du souverain primaire sera sans appel le 28 novembre.

Les trois auteurs ont prié Kabila, qui a offert ses bons offices comme médiateur pour réconcilier des membres d'une opposition divisée, devrait commencer par balayer devant la porte de la Majorité Présidentielle, en proie à une division caractérisée par l'émergence d'une multitude de micro-partis créés précipitamment par des anciens du PPRD. Ils ont cité Kamerhe et Mbusa parmi les dissidents les plus connus et candidats à sa succession.

A en croire les hôtes de la presse à Green Garden, qu'il y ait tricherie ou pas lors du scrutin présidentiel du mois de novembre, Joseph Kabila va perdre devant le candidat de la véritable opposition, à savoir Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l'UDPS. A leur avis, le pronostic du Chef de l'Etat est destiné à distraire l'opposition.

La police instrumentalisée

Revenant sur les incidents du jour, Shabani, Diomi et Diongo ont dénoncé la nouvelle flambée de violences qui a frappé, dans la matinée, l'UDPS et ses alliés, au niveau de l'Hôtel de Postes et ses environs. Le rassemblement populaire auquel devaient participer, leurs militants a été dispersé par la police, comme le jeudi 13 et le jeudi 6 octobre 2011, à coups de matraques, de crosses, de bottes et de gaz lacrymogènes. Plusieurs manifestants pacifiques ont été violemment frappés par les policiers, ce qui a donné lieu à plusieurs blessés et quelques arrestations.

Parmi les victimes de la brutalité policière, on a reconnu Martin Fayulu, sérieusement malmené comme un punching-ball. Blessé plus ou moins gravement, il a dû passer des examens et prendre des soins. Quant à Diomi Ndongala, arrête au siège de son parti, sur l'avenue Tombalbaye, pris d'assaut par des policiers qui étaient à la recherche de tout ce qui bougeait, il à été relâché peu après. Les forces de l'ordre ont poursuivit la traque des manifestants jusqu'au restaurant Green Garden, où ils n'ont trouvé personne.

Aux yeux du trio des orateurs du restaurant Green Garden, qui ont échappé de justesse à la chasse à l'homme déclenchée par la police dans le périmètre de l'Hôtel des Postes, ce corps chargé du maintien de l'ordre a apporté à tous la preuve qu'elle verse dans les dérives préélectorales à l'instigation des hommes au pouvoir.

Fidèle à son combat visant la transparence du fichier électoral et un processus électoral apaisé, l'Opposition a promis une nouvelle manifestation de rue pour le jeudi 27 octobre 2011. Réagissant à la proposition du Gouverneur de la Ville leur recommandant d'organiser leur rassemblement populaire ailleurs qu'a Hôtel des Postes, par exemple au Stade Vélodrome de Kintambo ou au Stade des Martyrs, l'UDPS et Alliés ont fait savoir que l'autorité urbaine n'a pas à leur imposer sa volonté.

Après avoir constaté que le pouvoir en place cautionne voire commandite les dérives préélectorales, l'Opposition menace de traduire certains décideurs politiques devant la Cour Pénale Internationale pour violations répétées des droits de l'homme.

Commentant la décision du président du bureau dé la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), le pasteur Daniel .Ngoy Mulunda, d'ouvrir finalement le serveur central de cette institution pour son audit par les experts de l'opposition, Shabani, Diomi et Franck Diongo se sont réjouis de cette main tendue mais sont restés sceptiques quant à sa volonté réelle de jouer la carte de la transparence. Ils ont stigmatisé le parti-pris affiché jusque-là par les gestionnaires de la CENI, qui semblent avoir déjà levé l'option de rouler pour le pouvoir en place.

Eric Wemba


Source : Le Phare
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