Candidat N° 5 Vital Kamerhe (UNC)
- Jkialunda
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Candidat N° 5 Vital Kamerhe (UNC)
Et si la surprise lors du sprint final venait de...?
Economiste, Vital Kamerhe lwa Kanyiginyi Nkingi est né le 4 mars 1959 à Bukavu. Sur le plan politique, il fut président de l’Assemblée nationale, secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et directeur de Campagne du président Joseph Kabila lors des élections de 2006. C’est en 2010 qu’il crée l’UNC : Union pour la Nation Congolaise(UNC). Vital a dû démissionner de l’Assemblée Nationale pour avoir critiqué la décision de Kabila de permettre une opération armée conjointe rwando-congolaise au Nord-Kivu contre les FDLR (Front de Libération du Rwanda) entre le 20 janvier et le 27 février 2009. Vital Kamerhe déclara publiquement son opposition à cette action. Pour Kabila, cette sortie n’était ni plus ni moins qu’une gifle politique. Acculé, Vital Kamerhe démissionne le 26 mars 2009. Hier zélateur de Kabila, aujourd’hui, il se présente contre lui. Ce retournement de veste peut-il lui porter chance ? Rien n’est moins sûr.
Economiste, Vital Kamerhe lwa Kanyiginyi Nkingi est né le 4 mars 1959 à Bukavu. Sur le plan politique, il fut président de l’Assemblée nationale, secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et directeur de Campagne du président Joseph Kabila lors des élections de 2006. C’est en 2010 qu’il crée l’UNC : Union pour la Nation Congolaise(UNC). Vital a dû démissionner de l’Assemblée Nationale pour avoir critiqué la décision de Kabila de permettre une opération armée conjointe rwando-congolaise au Nord-Kivu contre les FDLR (Front de Libération du Rwanda) entre le 20 janvier et le 27 février 2009. Vital Kamerhe déclara publiquement son opposition à cette action. Pour Kabila, cette sortie n’était ni plus ni moins qu’une gifle politique. Acculé, Vital Kamerhe démissionne le 26 mars 2009. Hier zélateur de Kabila, aujourd’hui, il se présente contre lui. Ce retournement de veste peut-il lui porter chance ? Rien n’est moins sûr.
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Ilunga
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Serge Katay
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Re: Candidat N° 5 Vital Kamerhe (UNC)
Franchement il est le meilleur!!!
- Jkialunda
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Re: Candidat N° 5 Vital Kamerhe (UNC)
L’UNC accuse : Kamerhe essuie des projectiles à Kindu !
L’Union pour la Nation congolaise (UNC) condamne cette violence et pointe du doigt les autorités locales. Les échos en provenance de Kindu ne sont guère bons. Vital Kamerhe et sa suite ont été accueillis par un cocktail molotov hier dimanche 20 novembre. Le récit des faits par des sources proches de l’UNC, qui ont contacté par Forum des As.
Le président national de l’Union pour la nation congolaise, Vital Kamerhe n’a pas eu la chance d’organiser une procession paisible hier dans la capitale du Maniema. Il est 14h30, heure de l’Est du pays, lors que le candidat n°5 à la présidentielle atterrit à l’aéroport de Kindu. Destination, la Place « la Tribune » en plein centre-ville prévue pour le meeting. La procession part pacifiquement de l’aéroport. Mais c’était sans compter avec des pêcheurs en eaux troubles qui avaient un agenda caché.
Selon nos sources, des jeunes visiblement drogués et en état d’euphorie due à la consommation excessive d’alcool indigène, ont recouru à la violence pour empêcher VK de s’adresser à sa base de Kindu. Ces fauteurs de trouble se sont servis des armes blanches pour attaquer Vital Kamerhe et sa suite, alors que la procession était à un mètre du lieu du meeting. Côté Unc, on pointe un doigt accusateur aussi bien sur les autorités locales que sur les responsables provinciaux d’un parti politique concurrent. On les soupçonne d’être la main invisible qui a monté cette arnaque contre Vital Kamerhe.
Ce comportement qui, à mille lieues, frise la provocation, n’a pas laissé indifférents les militants et sympathisants de l’Unc. Face à ce qu’ils ont considéré comme une humiliation de leur leader, ces militants ont joué à la défensive pour sortir Vital Kamerhe et sa délégation de l’embuscade. Malgré l’attaque dont il a été victime, Vital Kamerhe a quand même atteint la « Place la tribune » où il a livré son message à la population venue l’écouter. L’adresse dure quelque deux heures. Mais, en dépit de l’interposition des militants de l’Unc, les provocateurs n’ont pas désarmé. La tension a toujours été persistante et permanente. Il fallait donc quitter les lieux. Mais de quelle manière ? Trouver un homme au courage d’Hercule pour libérer Vital Kamerhe et sa délégation. Ce sauveur, c’est le président provincial de l’Unc/Kindu.
La tempête aussitôt calmée, Vital Kamerhe et son cortège ont pris l’avion à 18h30 locales. Cap sur la ville de Kisangani. A l’UNC, le ton monte. Les responsables de ce parti dénoncent avec véhémence cette barbarie et surtout la manipulation des jeunes gens pour des fins politiciennes.
A QUI PROFITE L’INTOLERANCE POLITIQUE ?
Les élections, le disions-nous, ne sont pas une fin en soi. Mais une nécessité. Moyen d’expression par excellence de la démocratie, le vote exige la modestie d’opinion, le respect du choix de l’autre et des libertés sous réserve de la stricte observance des lois du pays.
En cette semaine cruciale, la dernière qui sépare les Congolais de la présidentielle et des législatives nationales prévues ce lundi 28 novembre, il est de bon droit que les uns et les autres pratiquent la tolérance politique. Celle-ci est inconditionnelle pour garantir la suite d’un processus électoral que tous souhaitent apaisé. Selon nos sources, Vital Kamerhe n’a pas été le seul à subir ce traitement antidémocratique.
Des sources croisées à Kindu renseignent qu’Etienne Tshisekedi, toutes proportions gardées, a été lui aussi, samedi dernier, victime de l’intolérance politique dans la même ville de Kindu, au point qu’il n’a plus été possible pour le leader de l’Udps, de tenir normalement son meeting.
Cette vague de violence sur fond de manipulation des jeunes gens, en début ou en fin de campagne électorale, porte les gênes de compromission du processus. On devrait donc y veiller sans lésiner sur les moyens. Quand bien même qu’il n’y aurait pas de débats de fond jusqu’ici, il est de bon aloi qu’on laisse aux candidats le temps de s’exprimer au travers des meetings populaires. Le véritable vote est dans les urnes et non dans le recours à la force qui est l’arme des faibles.
Laurel KANKOLE
Kinshasa, 21/11/2011 (Forum des As / MCN, via mediacongo.net)
L’Union pour la Nation congolaise (UNC) condamne cette violence et pointe du doigt les autorités locales. Les échos en provenance de Kindu ne sont guère bons. Vital Kamerhe et sa suite ont été accueillis par un cocktail molotov hier dimanche 20 novembre. Le récit des faits par des sources proches de l’UNC, qui ont contacté par Forum des As.
Le président national de l’Union pour la nation congolaise, Vital Kamerhe n’a pas eu la chance d’organiser une procession paisible hier dans la capitale du Maniema. Il est 14h30, heure de l’Est du pays, lors que le candidat n°5 à la présidentielle atterrit à l’aéroport de Kindu. Destination, la Place « la Tribune » en plein centre-ville prévue pour le meeting. La procession part pacifiquement de l’aéroport. Mais c’était sans compter avec des pêcheurs en eaux troubles qui avaient un agenda caché.
Selon nos sources, des jeunes visiblement drogués et en état d’euphorie due à la consommation excessive d’alcool indigène, ont recouru à la violence pour empêcher VK de s’adresser à sa base de Kindu. Ces fauteurs de trouble se sont servis des armes blanches pour attaquer Vital Kamerhe et sa suite, alors que la procession était à un mètre du lieu du meeting. Côté Unc, on pointe un doigt accusateur aussi bien sur les autorités locales que sur les responsables provinciaux d’un parti politique concurrent. On les soupçonne d’être la main invisible qui a monté cette arnaque contre Vital Kamerhe.
Ce comportement qui, à mille lieues, frise la provocation, n’a pas laissé indifférents les militants et sympathisants de l’Unc. Face à ce qu’ils ont considéré comme une humiliation de leur leader, ces militants ont joué à la défensive pour sortir Vital Kamerhe et sa délégation de l’embuscade. Malgré l’attaque dont il a été victime, Vital Kamerhe a quand même atteint la « Place la tribune » où il a livré son message à la population venue l’écouter. L’adresse dure quelque deux heures. Mais, en dépit de l’interposition des militants de l’Unc, les provocateurs n’ont pas désarmé. La tension a toujours été persistante et permanente. Il fallait donc quitter les lieux. Mais de quelle manière ? Trouver un homme au courage d’Hercule pour libérer Vital Kamerhe et sa délégation. Ce sauveur, c’est le président provincial de l’Unc/Kindu.
La tempête aussitôt calmée, Vital Kamerhe et son cortège ont pris l’avion à 18h30 locales. Cap sur la ville de Kisangani. A l’UNC, le ton monte. Les responsables de ce parti dénoncent avec véhémence cette barbarie et surtout la manipulation des jeunes gens pour des fins politiciennes.
A QUI PROFITE L’INTOLERANCE POLITIQUE ?
Les élections, le disions-nous, ne sont pas une fin en soi. Mais une nécessité. Moyen d’expression par excellence de la démocratie, le vote exige la modestie d’opinion, le respect du choix de l’autre et des libertés sous réserve de la stricte observance des lois du pays.
En cette semaine cruciale, la dernière qui sépare les Congolais de la présidentielle et des législatives nationales prévues ce lundi 28 novembre, il est de bon droit que les uns et les autres pratiquent la tolérance politique. Celle-ci est inconditionnelle pour garantir la suite d’un processus électoral que tous souhaitent apaisé. Selon nos sources, Vital Kamerhe n’a pas été le seul à subir ce traitement antidémocratique.
Des sources croisées à Kindu renseignent qu’Etienne Tshisekedi, toutes proportions gardées, a été lui aussi, samedi dernier, victime de l’intolérance politique dans la même ville de Kindu, au point qu’il n’a plus été possible pour le leader de l’Udps, de tenir normalement son meeting.
Cette vague de violence sur fond de manipulation des jeunes gens, en début ou en fin de campagne électorale, porte les gênes de compromission du processus. On devrait donc y veiller sans lésiner sur les moyens. Quand bien même qu’il n’y aurait pas de débats de fond jusqu’ici, il est de bon aloi qu’on laisse aux candidats le temps de s’exprimer au travers des meetings populaires. Le véritable vote est dans les urnes et non dans le recours à la force qui est l’arme des faibles.
Laurel KANKOLE
Kinshasa, 21/11/2011 (Forum des As / MCN, via mediacongo.net)
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- Jkialunda
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Re: Candidat N° 5 Vital Kamerhe (UNC)
RDC: La dernière vérité de Léon Kengo à Etienne TshisekediIlunga a écrit :Mwanda Nsemi déçu par Kamerhe et Kengo
http://congomikili.com/mwanda-nsemi-dec ... kengo.html
Publié par La Rédaction, le 7 novembre 2011 dans Actualité, Dossiers et reportages, Elections, La une, Législatives, Présidentielle · 7 Commentaire ·
Le jeu est fait. L’opposition congolaise affrontera l’élection présidentielle en ordre dispersé. Malgré toutes les tentatives de trouver un candidat unique, elle n’y est pas parvenue. Les premiers sondages effectués à ce sujet par l’institut de sondage Les Points lui donne perdant face à Joseph Kabila qui devrait l’emporter par 32,8% contre 22% à Vital Kamerhe et 20% à Etienne Tshisekedi.
A vingt jours du jour-J, l’opposition congolaise ne semble pas être prête pour la bataille du 28 novembre prochain. Pendant que Joseph Kabila, le candidat de la Majorité Présidentielle (MP) a entamé sa campagne électorale à travers les provinces, ceux de l’opposition traînent encore dans la campagne. Pire encore, la mouvance oppositionnelle qui soutient la candidature d’Etienne Tshisekedi semble déjà donner les signes de l’essoufflement.
Le leader de l’UDPS reste toujours bloqué en Afrique du Sud. Depuis quelques jours, un débat est engagé entre le camp du pouvoir et celui de l’UDPS à propos de la délivrance des documents pouvant permettre aux avions qu’il a loués de survoler et d’atterrir sur les différents aéroports de la RDC. Jusque-là, personne ne connaît quand et où Etienne Tshisekedi va démarrer sa campagne électorale.
Le nouveau discours de Kamerhe
Du côté de l’opposition, seul Vital Kamerhe a timidement démarré sa campagne électorale dans la capitale. Depuis une semaine, l’ancien président de l’Assemblée nationale sillonne des quartiers dits pauvres de la ville de Kinshasa. Il a notamment été au camp Luka, à la cité Pumbu, à Malueka, à Selembao, à la place Sainte Thérèse…
A ceux qui lui posent la question sur la désignation d’un candidat commun ou unique de l’opposition, Vital Kamerhe parle de la stratégie de l’encerclement de l’ennemi commun. «Etienne Tshisekedi bouclera les deux Kasaï, la ville de Kinshasa et la ville de Lubumbashi, Ne Muanda Nsemi mettra son filet dans le Bas-Congo, Jean- Pierre Bemba se dressera en Equateur et au Nord de la Province Orientale et moi-même je bloquerai Kabila dans les provinces de l’Est», décrit l’élu de Bukavu.
Pour lui, Joseph Kabila, le candidat de la MP tombera soit dans son filet soir dans celui de Tshisekedi. «Celui qui prendra le pouvoir devra penser aux autres», a-t-il poursuivi. Vital Kamerhe relance, à travers cette formule, la fameuse question du partage du pouvoir qui bloque la désignation d’un seul candidat de l’opposition pour affronter Joseph Kabila le 28 novembre 2011. Comme on peut le remarquer, il n’existe pas un accord politique formel entre les partis de l’opposition.
Comme on peut le constater, la stratégie de la désignation d’un candidat commun n’existe plus dans la tête de Vital Kamerhe.
Depuis le dernier rendez-vous de Washington, aux USA, entre Vital Kamerhe et Etienne Tshisekedi, le contact semble totalement et définitivement rompu entre les deux camps.
La bombe de Léon Kengo
Candidat à l’élection présidentielle, Léon Kengo a lancé le début de sa campagne électorale le samedi 5 novembre à Kinshasa. Seul candidat de l’opposition à avoir rencontré Etienne Tshisekedi, le président du Sénat a dit haut et fort que si l’opposition ne présente pas un candidat unique, elle perdra face à Joseph Kabila.
A propos des démarches amorcées pour la désignation du fameux candidat commun, Léon Kengo a révélé qu’il rentre récemment de l’Afrique du Sud où il a rencontré le leader de l’UDPS. En lançant sa campagne électorale après son voyage de l’Afrique du Sud, il y a lieu de conclure que les deux hommes ne se sont pas mis d’accord sur certaines choses.
Le président du Sénat est allé loin en crachant sa vérité à son aîné de l’UDPS. «Celui qui veut être désigné comme le candidat commun de l’opposition, doit penser céder les autres fonctions de l‘architecture gouvernementale à ceux qui vont lui apporter leur soutien»a tranché Léon Kengo. En clair, il a posé le problème du partage du pouvoir considéré comme un sujet tabou au niveau de l’UDPS.
En faisant cette révélation, Kengo vient de mettre sur la place publique le point sur lequel achoppent les négociations entre les différentes tendances de l’opposition.
Car, selon certaines indiscrétions, l’UNC Vital Kamerhe réclamait la Primature. De son côté, Léon Kengo souhaite rester à la tête du Sénat, tandis que le MLC de Jean-Pierre Bemba demanderait la direction de l’Assemblée nationale.
Thomas NABOR
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Re: Candidat N° 5 Vital Kamerhe (UNC)
http://www.youtube.com/watch?v=vqbGsYUd ... r_embedded oyo nde plein
.Le soit disant président qui est aimé par son peuple,ne drainera jamais autant de monde 
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Ilunga
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Re: Candidat N° 5 Vital Kamerhe (UNC)
Kompany a écrit :
"oyo nde plein .Le soit disant président qui est aimé par son peuple,ne drainera jamais autant de monde "
Oui...Surtout à l'Est, aux Kivus qui l'avaient élu avec des scores staliniens en 2006...Malgré tout l'argent public que le soi-disant "Kabila" a alpagué du Trésor Public, à aucun endroit du Congo il n'a réussi à drainer une foule pareille...Son sort est réglé, à moins d'une massive tricherie, la "kabilie" est aux abois...Il est effectivement encerclé...Les voix des Kivus qui étaient parties chez "Kabila" en 2006 vont aller chez "Kamerhe" en grand nombre et le reste à Tshitshi...Même au Katanga, l'imposteur est aux abois, on l'a vu avec l'arrivée de Tshitshi...
Cette fois, la messe est dite...A moins d'une tricherie de grande ampleur, dans ce cas ce sera considéré comme de la provocation pour le peuple...
"oyo nde plein .Le soit disant président qui est aimé par son peuple,ne drainera jamais autant de monde "
Oui...Surtout à l'Est, aux Kivus qui l'avaient élu avec des scores staliniens en 2006...Malgré tout l'argent public que le soi-disant "Kabila" a alpagué du Trésor Public, à aucun endroit du Congo il n'a réussi à drainer une foule pareille...Son sort est réglé, à moins d'une massive tricherie, la "kabilie" est aux abois...Il est effectivement encerclé...Les voix des Kivus qui étaient parties chez "Kabila" en 2006 vont aller chez "Kamerhe" en grand nombre et le reste à Tshitshi...Même au Katanga, l'imposteur est aux abois, on l'a vu avec l'arrivée de Tshitshi...
Cette fois, la messe est dite...A moins d'une tricherie de grande ampleur, dans ce cas ce sera considéré comme de la provocation pour le peuple...
- Jkialunda
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Re: Candidat N° 5 Vital Kamerhe (UNC)
Je crains qu'il ne soit même pas nécessaire de recourir à une tricherie de grande ampleur à partir du moment où l'opposition se présente en ordre dispersé à cause de la confrontation d'égos vieillissants ou surdimentionnés. L'excuse de la tricherie permettra de faire passer la pilule de la défaite aux EGOïstes et à justifier les pillages et exactions des combattants frustrés.Ilunga a écrit :Kompany a écrit :
"oyo nde plein .Le soit disant président qui est aimé par son peuple,ne drainera jamais autant de monde "
Oui...Surtout à l'Est, aux Kivus qui l'avaient élu avec des scores staliniens en 2006...Malgré tout l'argent public que le soi-disant "Kabila" a alpagué du Trésor Public, à aucun endroit du Congo il n'a réussi à drainer une foule pareille...Son sort est réglé, à moins d'une massive tricherie, la "kabilie" est aux abois...Il est effectivement encerclé...Les voix des Kivus qui étaient parties chez "Kabila" en 2006 vont aller chez "Kamerhe" en grand nombre et le reste à Tshitshi...Même au Katanga, l'imposteur est aux abois, on l'a vu avec l'arrivée de Tshitshi...
Cette fois, la messe est dite...A moins d'une tricherie de grande ampleur, dans ce cas ce sera considéré comme de la provocation pour le peuple...
Le président congolais favori à sa succession lors du scrutin de dimanche
KINSHASA À 40 ans, Joseph Kabila devrait rempiler, dimanche prochain, pour un second mandat à la tête de la République démocratique du Congo (RDC).
Une victoire qui lui octroierait le contrôle du pouvoir jusqu’en 2016, ce qui, vu son arrivée à la tête de l’État ex-zaïrois en janvier 2001, après l’assassinat de son père, l’assurerait de 15 ans de pouvoir.
En 2006, pour les premières présidentielles démocratiques dans notre ancienne colonie, après des années de conflits et de longs mois de partage de pouvoir entre les anciennes factions rivales (le fameux 1+4. Un président, Joseph Kabila et quatre vice-présidents issus des anciennes rébellions et de la société civile), Kabila s’était imposé après deux tours de scrutin face à Jean-Pierre Bemba, aujourd’hui derrière les barreaux de la Cour pénale internationale de La Haye, toujours en attente de son jugement pour des exactions commises par ses troupes en République centrafricaine.
Cette année, faute de Bemba, Joseph Kabila se méfiera essentiellement d’Etienne Tshisekedi, le leader de l’UDPS, éternel poil à gratter de l’ère Mobutu, absent en 2006 pour cause de tergiversation.
Mais si Tshisekedi, à près de 80 ans, conserve un auditoire des plus respectables, les observateurs de la vie politique congolaise ne le voient pas s’imposer face au tenant du pouvoir.
L’homme pourra se prévaloir d’un score intéressant, marquant des points dans les provinces de Kinshasa et les Kasaïs mais devrait être incapable de barrer le chemin de Kabila sur l’ensemble du territoire.
En fait, si Joseph Kabila semble en aussi bonne position à 5 jours du scrutin, il le doit paradoxalement à ce même Etienne Tshisekedi qui a refusé de s’asseoir à la table des négociations où l’invitaient d’autres candidats à la présidentielle.
Tshisekedi, engoncé dans ses certitudes, est parti d’un postulat simplissime : si les autres veulent l’emporter, ils n’ont qu’à s’associer à sa candidature.
Cette incapacité à négocier avec des candidats comme Vital Kamerhe (est du pays) et Kengo Wa Dondo (ouest) ont privé l’opposition d’un front commun qui aurait mis en grand danger le candidat Kabila et qui aurait démontré qu’une partie de la classe politique congolaise était capable de dépasser des clivages partisans.
Du coup, les Kamerhe, Kengo et Tshisekedi affronteront finalement Kabila en ordre dispersé, offrant un boulevard (triomphal) au candidat sortant. Ils ont aussi déplacé le centre réel de ce double scrutin vers les législatives qui auront aussi lieu ce dimanche et qui doivent pourvoir au remplacement des 500 élus de la Chambre des représentants.
Car si l’échec d’une entente cordiale à la présidentielle ne peut qu’être constaté, il est probable que certaines formations (centrées sur les élus de Kamerhe et de Kengo, notamment ?) puissent s’entendre autour d’un bloc commun à la Chambre, ce qui, dans un régime congolais largement inspiré de la Ve République française, pourrait permettre un contrôle plus étroit de l’action du gouvernement et de la présidence.
En 2006, une large majorité des élus de cette Chambre était des indépendants aujourd’hui largement rattrapés par des partis qui ont eu le temps de se structurer.
Hubert Leclercq
© La Dernière Heure 2011
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Ilunga
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Re: Candidat N° 5 Vital Kamerhe (UNC)
Campagne: Kabila à Tshikapa, Méga plein de Kamerhe à Bukavu, Tshisekedi à Mbuji Mayi
congo says:
November 24, 2011 at 11:48 am
GermanyGermany
INCROYABLE
KAMERHE, le candidat qui ne fait pas de pression sur la CENI pour la transparence; lui et ses militants ont d´autres intérêts.
LES GENS DU KIVU DOIVENT OUVRIR L´OEIL, ALORS LE BON. SEUL L´IDIOT COMMET UNE BEVUE DEUX FOIS.
http://congomikili.com/campagne-kabila- ... -mayi.html
congo says:
November 24, 2011 at 11:48 am
GermanyGermany
INCROYABLE
KAMERHE, le candidat qui ne fait pas de pression sur la CENI pour la transparence; lui et ses militants ont d´autres intérêts.
LES GENS DU KIVU DOIVENT OUVRIR L´OEIL, ALORS LE BON. SEUL L´IDIOT COMMET UNE BEVUE DEUX FOIS.
http://congomikili.com/campagne-kabila- ... -mayi.html
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Re: Candidat N° 5 Vital Kamerhe (UNC)
Kinshasa craint la collision frontale entre poids lourds
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Masquant les plus hauts immeubles de Kinshasa, les affiches de Kabila, le sourire étincelant, proclament « le raïs , 100% sûr » et l’intéressé assure « je ne sais pas qui gagnera, mais je ne peux pas perdre ». Quant à Tshisekedi, les affiches du « candidat du peuple » sont moins nombreuses, plus modestes, mais la détermination n’est pas moindre et de nombreux Kinois arborent désormais une casquette écossaise, à l’instar de leur leader qui va bientôt rentrer de sa longue tournée dans l’Est et le centre du pays. Alors qu’à Goma, à Bunia et Butembo les deux favoris se sont croisés et que les populations, drainées par la curiosité, ont fait preuve d’un flegme olympien, la dernière étape, celle de Kinshasa, risque de s’avérer plus dangereuse. C’est le 26 en effet que les quatre « champions » qui, sur onze candidats, ont fait la course en tête, vont se retrouver à Kinshasa dans des lieux emblématiques, le Stade des Martyrs pour Kabila, le stade Tata Raphaël pour Tshisekedi. Jusqu’au dernier moment, le suspense persiste : les trois candidats qui talonnent le président sortant vont-ils, in extremis, appeler leurs partisans à se rassembler sur un vote commun afin de concrétiser un « vote sanction » auquel songent beaucoup d’électeurs ? Chez Tshisekedi, on semble encore y croire, mais pour Vital Kamerhe, l’ancien président de l’Assemblée nationale, le temps de cette unité tant recherchée est désormais révolu : « ma base ne comprendrais pas que je renonce » a-t-il séchement déclaré…
Deux groupes se trouvent donc en compétition : les candidats à la première place, et ceux qui rêvent de devenir le « troisième homme ». Alors que Kabila mène tambour battant une campagne à l’américaine dont les moyens surprennent même les habitués, l’UDPS (Union démocratique pour le progrès social) laisse déjà deviner la stratégie qu’elle adoptera en cas de défaite : décrédibiliser le processus électoral. Réunissant la presse et les observateurs étrangers, le porte parole du parti a résumé les griefs, vraisemblables ou extravagants : trois millions de bulletins déjà cochés seraient arrivés d’Afrique du Sud, il y a des doublons dans les listes, des bureaux électoraux fictifs…
L’abbé Alain Lomandja, au nom de la Commission Justice et Paix, est responsable du déploiement des 30.000 observateurs formés par l’Eglise catholique et, à ces critiques qui visent la CENI (Commission électorale nationale indépendante) il répond avec flegme : «si les partis veulent éviter les fraudes, le seul moyen, c’est de déployer un maximum de témoins dans tous les bureaux de vote, afin qu’ils surveillent les opérations et contresignent les résultats » L’abbé constate cependant que « les témoins ne sont pas assez nombreux, car les partis manquent d’argent pour les rémunérer…A ce stade, les accusations de fraude sont difficiles à prouver. »
La rue se montre moins sereine : Antoine, qui vend des jouets chinois sur le trottoir, se dit persuadé de la victoire de son héros, Tshisekedi : « S’ il perd, c’est parce que le pouvoir aura triché… »
Talonnant les poids lourds, deux hommes se battent pour la troisième place et assurent vouloir « encercler » Kabila: Vital Kamerhe et Léon Kengo wa Dondo. L’un, 52 ans, est originaire de Bukavu, traité de « Rwandais » voire de « Hutu » par des adversaires toujours obsédés par le facteur ethnique mais, tribun excellant dans les quatre langues nationales, il s’est fait ovationner aux quatre coins du pays L’autre, 76 ans,, la tête du Sénat, est le deuxième personnage de l’Etat et fut par deux fois premier Ministre de Mobutu. Naguère, cet « homme de la rigueur » fut solidement détesté pour ses politiques d’austérité mais aujourd’hui, comme ses rivaux, il propose d’instaurer la gratuité de l’accès à l’enseignement et aux soins médicaux et, à tout moment, propose le Brésil comme modèle de développement.
Chacun rêve de recueillir l’héritage de Jean-Pierre Bemba, le challenger de Kabila en 2006. Mais l’illustre détenu de la CPI n’a donné aucune consigne à ses partisans, et ces derniers, comme des orphelins, hésitent toujours entre Tshisekedi, Kengo originaire de l’Equateur ou Nzanga, fils de feu le président Mobutu.
A mesure que s’éloignent leurs chances d’accéder à la présidence, les deux hommes visent d’autres leviers de pouvoir, le Sénat pour Kengo, (qui présidera la Haute Assemblée jusqu’en janvier) l’Assemblée nationale pour Kamerhe dont le parti, l’Union pour la nation congolaise, pourrait enregistrer un nombre significatif de députés. A mesure que la campagne se termine, les tractations du lendemain déjà se profilent…
Si nul n’écarte le risque de troubles au lendemain d’un scrutin contesté avant d’avoir commencé, la tension est cependant moins palpable qu’en 2006, où deux armées sur pied de guerre, les forces de Kabila et les milices de Bemba, campaient dans une capitale survoltée…
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Masquant les plus hauts immeubles de Kinshasa, les affiches de Kabila, le sourire étincelant, proclament « le raïs , 100% sûr » et l’intéressé assure « je ne sais pas qui gagnera, mais je ne peux pas perdre ». Quant à Tshisekedi, les affiches du « candidat du peuple » sont moins nombreuses, plus modestes, mais la détermination n’est pas moindre et de nombreux Kinois arborent désormais une casquette écossaise, à l’instar de leur leader qui va bientôt rentrer de sa longue tournée dans l’Est et le centre du pays. Alors qu’à Goma, à Bunia et Butembo les deux favoris se sont croisés et que les populations, drainées par la curiosité, ont fait preuve d’un flegme olympien, la dernière étape, celle de Kinshasa, risque de s’avérer plus dangereuse. C’est le 26 en effet que les quatre « champions » qui, sur onze candidats, ont fait la course en tête, vont se retrouver à Kinshasa dans des lieux emblématiques, le Stade des Martyrs pour Kabila, le stade Tata Raphaël pour Tshisekedi. Jusqu’au dernier moment, le suspense persiste : les trois candidats qui talonnent le président sortant vont-ils, in extremis, appeler leurs partisans à se rassembler sur un vote commun afin de concrétiser un « vote sanction » auquel songent beaucoup d’électeurs ? Chez Tshisekedi, on semble encore y croire, mais pour Vital Kamerhe, l’ancien président de l’Assemblée nationale, le temps de cette unité tant recherchée est désormais révolu : « ma base ne comprendrais pas que je renonce » a-t-il séchement déclaré…
Deux groupes se trouvent donc en compétition : les candidats à la première place, et ceux qui rêvent de devenir le « troisième homme ». Alors que Kabila mène tambour battant une campagne à l’américaine dont les moyens surprennent même les habitués, l’UDPS (Union démocratique pour le progrès social) laisse déjà deviner la stratégie qu’elle adoptera en cas de défaite : décrédibiliser le processus électoral. Réunissant la presse et les observateurs étrangers, le porte parole du parti a résumé les griefs, vraisemblables ou extravagants : trois millions de bulletins déjà cochés seraient arrivés d’Afrique du Sud, il y a des doublons dans les listes, des bureaux électoraux fictifs…
L’abbé Alain Lomandja, au nom de la Commission Justice et Paix, est responsable du déploiement des 30.000 observateurs formés par l’Eglise catholique et, à ces critiques qui visent la CENI (Commission électorale nationale indépendante) il répond avec flegme : «si les partis veulent éviter les fraudes, le seul moyen, c’est de déployer un maximum de témoins dans tous les bureaux de vote, afin qu’ils surveillent les opérations et contresignent les résultats » L’abbé constate cependant que « les témoins ne sont pas assez nombreux, car les partis manquent d’argent pour les rémunérer…A ce stade, les accusations de fraude sont difficiles à prouver. »
La rue se montre moins sereine : Antoine, qui vend des jouets chinois sur le trottoir, se dit persuadé de la victoire de son héros, Tshisekedi : « S’ il perd, c’est parce que le pouvoir aura triché… »
Talonnant les poids lourds, deux hommes se battent pour la troisième place et assurent vouloir « encercler » Kabila: Vital Kamerhe et Léon Kengo wa Dondo. L’un, 52 ans, est originaire de Bukavu, traité de « Rwandais » voire de « Hutu » par des adversaires toujours obsédés par le facteur ethnique mais, tribun excellant dans les quatre langues nationales, il s’est fait ovationner aux quatre coins du pays L’autre, 76 ans,, la tête du Sénat, est le deuxième personnage de l’Etat et fut par deux fois premier Ministre de Mobutu. Naguère, cet « homme de la rigueur » fut solidement détesté pour ses politiques d’austérité mais aujourd’hui, comme ses rivaux, il propose d’instaurer la gratuité de l’accès à l’enseignement et aux soins médicaux et, à tout moment, propose le Brésil comme modèle de développement.
Chacun rêve de recueillir l’héritage de Jean-Pierre Bemba, le challenger de Kabila en 2006. Mais l’illustre détenu de la CPI n’a donné aucune consigne à ses partisans, et ces derniers, comme des orphelins, hésitent toujours entre Tshisekedi, Kengo originaire de l’Equateur ou Nzanga, fils de feu le président Mobutu.
A mesure que s’éloignent leurs chances d’accéder à la présidence, les deux hommes visent d’autres leviers de pouvoir, le Sénat pour Kengo, (qui présidera la Haute Assemblée jusqu’en janvier) l’Assemblée nationale pour Kamerhe dont le parti, l’Union pour la nation congolaise, pourrait enregistrer un nombre significatif de députés. A mesure que la campagne se termine, les tractations du lendemain déjà se profilent…
Si nul n’écarte le risque de troubles au lendemain d’un scrutin contesté avant d’avoir commencé, la tension est cependant moins palpable qu’en 2006, où deux armées sur pied de guerre, les forces de Kabila et les milices de Bemba, campaient dans une capitale survoltée…
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