Garzitto: Entraineur de l'African Football Dream Team

[chidap]

L’ancien entraîneur du TP Mazembe et du WAC Casablanca a posé ses valises à Malabo en Guinée Équatoriale. Sa mission : entraîner les jeunes footballeurs qui participent à African Football Dream Team, une émission de téléréalité équato-guinéenne.
Diego Garzitto (61 ans) passera les trois dernières semaines du mois d’août à Malabo, la capitale de la Guinée Équatoriale, où se déroule actuellement le jeu de téléréalité African Football Dream Team.
L’ancien sélectionneur du Togo et de l’Éthiopie, vainqueur de la Ligue des Champions avec le TP Mazembe (RDC) en 2009 et sans club depuis son départ du WAC Casablanca (Maroc) en décembre dernier a été contacté pour entraîner les jeunes footballeurs africains sélectionnés pour cette émission. « J’ai accepté, car le concept me semble intéressant », a expliqué à jeuneafrique.com l’entraîneur français.
Garzitto, dont le nom avait circulé ces dernières semaines à Bejaïa (Algérie), qualifié pour la Ligue des Champions africaine 2012, n’a plus eu de nouvelles de Boualem Thiab, le président du club, qui semble décidé à maintenir sa confiance à Fouad Bouali.

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Le grand jeu de télé-réalité, African Football Dream Team, avec des jeunes footballeurs africains, s’est achevé mi-septembre en Guinée Équatoriale. Si Diego Garzitto, l’entraîneur de cette équipe d’un été, a trouvé l’expérience positive, le joueur Patrick Mboma, lui, en garde un goût amer.
Jeuneafrique.com : Diego Garzitto (ex-sélectionneur de l’Éthiopie et ancien entraîneur du TP Mazembe et du WAC Casablanca, NDLR), comment avez-vous géré pendant plusieurs semaines cette sélection faite de jeunes joueurs pour African Football Dream Team ?
Diego Garzitto : Quand je suis arrivé à Malabo, les gamins étaient entraînés par des Équato-guinéens, mais cela manquait de rigueur. J’ai donc préparé les joueurs comme s’il s’agissait d’une équipe de club, en organisant un ou deux entraînements par jour et en dosant les séances. J’ai parfois réduit la durée des entraînements pour ne pas « cramer » les mômes. Il y avait des séances techniques, d’autres tactiques, et on les faisait travailler physiquement.
Tous les joueurs attendus étaient-ils là ?
Non, la RDC et le Togo n’ont pas envoyé les joueurs qui avaient été sélectionnés, et je crois aussi que d’autres, pour des problèmes de visas, n’ont pas pu venir. Mais malgré tout, j’ai vu des joueurs très intéressants. Une bonne quinzaine, dont certains ont sans doute le niveau pour tenter leur chance dans des clubs européens. Nous avons même organisé un match contre la sélection nationale de la Guinée Equatoriale, composée de joueurs locaux, et les jeunes ont réussi à faire match nul (1-1).
Quel est votre sentiment global ?
Personnellement, j’ai trouvé l’expérience très intéressante, humainement et sportivement. Il y a toujours des choses à améliorer, mais les jeunes avaient à leur disposition de très bonnes conditions d’entraînement et d’hébergement. Je pense et j’espère qu’il y aura une suite.

Mboma : « Je ne suis pas content »
Patrick Mboma est tout en colère contenue. Pour l’instant en tout cas. L’ancien international camerounais, champion d’Afrique (2000 et 2002) et Olympique (2000), n’a guère apprécié le traitement qui semble lui avoir été réservé lors d’African Football Dream Team. L’ancien attaquant du PSG et de Parme devait présenter plusieurs émissions en prime-time, tous les samedis pour une période allant du 2 juillet au 17 septembre et quelques capsules, pour un montant apparaissant noir sur blanc sur le contrat qu’il avait signé. « Or, les termes du contrat n’ont pas été respectés, et je ne suis pas content », a-t-il expliqué. Mboma n’a présenté au total que deux prime-time sur les douze prévus, avant l’embauche d’un présentateur qui n’était visiblement pas prévue.
Patrick Mboma doit s’entretenir dans les prochains jours avec Mathilde Lafarge, l’organisatrice de ce jeu inédit, afin de régler ce différend financier. Cette dernière, malgré nos sollicitations, n’a pas souhaité répondre.