24/01/2013 à 19 h 00 : Niger-RDC

[Ilunga]

Mon pronostic?

4-0 !

2 buts de Dieu et 2 buts de Mputu !

[Ilunga]

http://news.abidjan.net/h/449663.html

Extraits amusants de cet article de l'AFP...



" Le Niger, qui n'a pas inscrit le moindre
point de toute son histoire en Coupe d'Afrique, n'a théoriquement pas les
armes pour rivaliser avec la RDC et peut trembler avant de se frotter à la
doublette magique Mputu-Mbokani. Son seul espoir: parier sur la discipline, le
physique et l'engagement."



"Mais avec un gardien (Daouda), expert
dans les sorties aériennes ratées, et un attaquant (Maazou) à la technique
frustre et sacré "Ballon de plomb 2011", la tâche paraît très délicate."






kie kie kie kie kie kie
Pour l'AFP, la messe est dite...

[YAMATOYOSHI]

Erick le match c'est à 19h00 et non 20h00

[TUPAC MOUDJAHIDINE]

Eza likambo ya Fleuve NIGER contre Fleuve CONGO ( na Mali Fleuve Niger babengaka yango DJOLIBA ) on va enfin avoir la confirmation du Haut débit du fleuve Congo. Vé dire bakozua Score fleuve.

[Ilunga]

Attention à Maazou qui a une revanche à prendre sur Mbokani et face à l'histoire...







CAN/RDC – L’ENNEMI D’EN FACE
23 janvier 2013

NIGER : Moussa MAAZOU, le revanchard

Moussa MAAZOU, dragster du Niger

Après une aventure européenne qui a mal tourné et une première CAN Orange 2012 mi-figue mi-raisin, c’est avec un esprit de revanche que Moussa MAAZOU, la star nigérienne, abordera la CAN Orange Afrique du Sud 2013.

Super star au Niger, Ouwo Moussa MAAZOU a connu beaucoup de déboires ces dernières années au niveau de sa carrière. Ses mésaventures commencent en 2009 lorsqu’il décide de quitter Lokeren (Belgique) pour s’engager avec le CSKA Moscou avec un contrat de cinq à sept ans assorti de cinq millions d’euros.

A l’en croire, la ligue des Champions de l’UEFA a été l’élément motivateur de son choix. Il dispute donc son premier match sous ses nouvelles couleurs le dimanche 12 avril contre le MFK Lokomotiv. Jeté dans le bain de la rencontre à la 70e min, il met en évidence son instinct de buteur et signe une réalisation à trois minutes du coup de sifflet final.

Pas assez pour convaincre l’entraîneur Juande RAMOS. Car le 15 septembre de la même année, face au VFL Wolfsburg en Ligue des champions, la vedette nigérienne se voit écartée au profit de Tomas NECID. Le natif de Niamey refuse d’avaler la couleuvre et menace de s’en aller dare-dare. « Je suis arrivé pour jouer la Ligue des champions pas pour la regarder du banc. L’entraîneur m’a humilié. Ce que je n’accepte pas » peste-t-il dans les médias. Juande RAMOS reste impassible et inflexible. Moussa MAAZOU suit pour la seconde fois, le match de la Ligue des champions face à Besiktas depuis le banc de touche.

Le ballon de plomb, la pire récompense

Au mercato d’hiver, il est tout logiquement prêté pour six mois avec option d’achat de 4,5 millions d’euros à l’AS Monaco. Le Nigérien retrouve des couleurs sur le Rocher et conduit les Monégasques en finale de la Coupe de France avec des buts décisifs contre Marseille, Boulogne-sur-Mer, Sochaux et le Racing Club de Lens. Il comptabilise même huit buts en vingt matches en tant que joker. Malheureusement pour des problèmes de trésorerie surtout, l’attaquant du Mena est libéré par l’ASM à la fin de la saison.

Les Girondins de Bordeaux s’empressent alors pour s’attacher la pépite nigérienne le 25 août 2010. Appelé à faire oublier Marouane CHAMAKH, l’ancien Moscovite ne marquera son unique but qu’à la 14e journée de la ligue 1 française. L’échec est patent! Ses propos désobligeants tenus contre ses employeurs et ses supporters dans une interview accordée au journal 20 minutes précipitent son départ le 25 janvier 2011. Pour couronner le tout, il décroche au passage le trophée du Ballon de Plomb (plus mauvais joueur de l’année) 2011.

Un début de carrière pourtant prometteur

Pourtant, Moussa MAAZOU avait démarré sa carrière sur des chapeaux de roue. Pour ses premiers pas dans le championnat nigérien avec l’ASFAN il inscrit 17 buts au titre de la saison 2005-2006. La saison suivante, il remet ça avec 20 buts en 34 matches. Un tel chasseur de buts ne peut qu’être pisté par des amateurs d’oiseaux rares. Ainsi en janvier 2008, la star de l’ASFAN tombe dans l’escarcelle du club belge du KSC Lokeren. MAAZOU reste égal à lui-même et fait trembler les filets à 14 reprises en 17 rencontres et manque de s’adjuger le trophée du meilleur buteur de la Jupiler Pro league. Il s’offre néanmoins le titre de 2e meilleur buteur derrière le Congolais Dieumerci MBOKANI auteur de 15 buts.

Retrouver ses sensations de buteur fou

En équipe nationale, MAAZOU est tout aussi incisif et flamboyant sur le front de l’attaque. Il contribue largement à faire tomber l’Egypte septuple champion d’Afrique (1-0) lors du match comptant pour les éliminatoires CAN 2012, le 10 octobre 2010 à Niamey. Lors de la 5ème journée de ces qualificatifs, l’ex Monégasque crucifie l’Afrique du Sud en inscrivant l’unique but de la partie (1-0) et permet au Niger de prendre les commandes du groupe devant sa victime, l’Égypte et la Sierra Leone.



C’est cette sensation de buteur fou que l’actuel sociétaire de l’Etoile Sportive du Sahel entend retrouver à la CAN Orange 2013. Régulièrement aligné sur le front de l’attaque de la formation étoilée dans la ligue 1 tunisienne, la vedette nigérienne est suffisamment armée pour faire parler la poudre. Son association avec ISSOUFOU Dante Alhassane, du Wydad de Casablanca, sous la houlette de Gernot ROHR, pourrait faire déjouer les défenses dans le groupe B à Port Elizabeth.

Ouwo Moussa MAAZOU a une revanche à prendre sur lui-même et il ne manquera pas l’occasion d’insuffler un nouveau souffle à sa carrière footballistique. (Source : Star Africa)

PORTRAIT FLASH

Ouwo Moussa MAAZOU est né le 25 août 1988. Attaquant, 1m86. Une fusée lorsqu’il est lancé. Capable du meilleur comme du pire. Club actuel : Etoile du Sahel de Sousse (Tunisie). Clubs précédents : ASFAN Niamey, Lokeren, CSKA Moscou, Lokeren, Monaco, Bordeaux, Zulte Waregem, Le Mans. 7 sélections 7 buts.

[Ilunga]

http://www.tpmazembe.com/fr/actualite/4 ... revanchard

[TUPAC MOUDJAHIDINE]

Il a le droit de réduire le score

[Erka]

Voici un résumé du match

http://www.youtube.com/watch?v=navW8fuAfk0

[el tactico]

mon inquiétude est que le Congo a toujours eu du mal à aligner deux trois bons résultats, je crains que n fassions match nul contre ces nigériens !

T'as raison sur ce point mais j'ai une net conviction que cette fois-ci ns ferons de bne chose!! donc attendons de voir la fin de haricot!
pck avec rdc oyo fo s'attendre a tout!!

[wantanshi]

http://can2013.rfi.fr/content/article/B ... -rdc-congo

RDC-Niger : le Mena doit vaincre le syndrome de Niamey
L’équipe du Niger ne gagne pas en terre étrangère. Si le Mena est très difficile à battre à Niamey, à l’extérieur, c'est moins vrai. Conscient de cette anomalie, les Nigériens aimeraient bien y remédier ou au moins décrocher un nul face à la RDC, ce 24 janvier à Port Elizabeth, lors de la CAN 2013. Sans en faire une obsession toutefois, leur objectif étant de faire mieux qu’en 2012.

L’équipe du Niger ne gagne qu’au Niger. C’est une anomalie pour un Mena qui dispute sa deuxième phase finale de Coupe d’Afrique des nations de suite. Comment, dans ces conditions, exister dans une CAN qui ne se déroule pas sous le soleil ardent de la capitale nigérienne ?

Le problème avait déjà était pointé du doigt par Rolland Courbis, ex-entraîneur, lors de la CAN 2012. Hors de ses bases, le Mena ne parvient pas à s’imposer. La sélection nigérienne a-t-elle atteinte son seuil de compétence du moment ? Fait-elle un blocage psychologique ? Peut-on parler de « syndrome de Niamey » ? « C’est vrai que le Niger n’a pas gagné un match depuis très longtemps à l’extérieur, mais on n’en fait pas tout un fromage, lance le sélectionneur Gernot Rohr. Nous avons envie de faire un bon match demain. Et si jamais nous devions le gagner, notre CAN serait déjà réussie ». Le capitaine et attaquant Moussa Maazou confirme : « Ce n’est pas une obsession non plus (de gagner ce premier match à l’extérieur). Faire un match nul serait déjà un bon résultat pour le Niger. »

« Très difficile de rivaliser » avec la RDC

Pour battre la RDC ou la tenir en échec, il faudra peut-être faire davantage encore que face au Mali. La stratégie qui consiste à défendre avec acharnement et à balancer de longs ballons vers Moussa Maazou suffira-t-elle ? Faut-il développer plus de jeu ? La question fait sourire Gernot Rohr : « Lorsque vous avez les joueurs pour, vous pouvez vous permettre de développer du jeu. Mais lorsque vous avez des joueurs qui n’ont pas joué pendant cinq mois en championnat, qui sont des joueurs locaux, qui n’ont pas de rythme et pas forcément de technique, c’est très difficile de rivaliser. »

Surtout face aux Léopards du Congo si on en croit le technicien allemand : « C’est une équipe très forte. Claude Le Roy (le sélectionneur) a fait du bon travail. J’ai apprécié l’esprit offensif de cette équipe, son mouvement, sa puissance. Elle a un fort potentiel offensif avec deux joueurs de haut niveau, (Dieumerci) Mbokani et (Trésor) Mputu. Il y a de la vitesse sur les côtés. Cette équipe est composée à moitié de joueurs locaux et à moitié de professionnels de haut niveau, ce qui forme un cocktail parfait. »

« On n’a pas la même pression que les Congolais »

Claude Le Roy, le sélectionneur de la RDC, apprécie sans doute ces commentaires élogieux. Mais il ne se voit pas gagnant par avance : « On a beaucoup travaillé sur cette équipe du Niger. Ça prouve qu’on la respecte. On essaye de voir les qualités des uns et des autres et de leurs poser des problèmes. Mais on sait que ce ne sera pas un match facile, qu’il va falloir se faire mal pour obtenir un résultat. Ce n’est pas de la langue de bois, juste la réalité. Et le Niger était déjà en Coupe d’Afrique des nations au Gabon et en Guinée équatoriale. La RDC, elle, n’y était pas. »

Moussa Maazou conclut : « Ce match, on va le jouer sereinement, avec nos armes, face à une très belle équipe congolaise. Ça va être un match très difficile. Mais nous, on n’a pas obligation de remporter la coupe comme les autres pays. Lorsqu’on se comporte bien, le peuple nigérien est déjà fier de nous. On n’a pas la même pression que les Congolais. On va donc jouer libérés. » Comme à Niamey ?