Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

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Ilunga
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Dimanche 20 novembre 2011
INCIDENTS DE KINDU. DERNIERE INFO


Que s'est-il passé à Kindu?
Mr Nyembo représentant adjoint de l'UDPS/Benelux nous donne la dernière information.
Cheik FITA Bruxelles,
le 20 novembre 2011
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Grande manifestation de soutien pour Etienne Tshisekedi à Bruxelles

http://vimeo.com/32394531
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tony yave
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Après la ‘bataille’ électorale de l’Est, l’offensive au centre et à l’Ouest

Kinshasa, 19/11/2011 / Politique

Les choses vont aller vite maintenant. Après l’Est, cap sur le centre et l’Ouest. Les candidats à la présidentielle ne font d’ailleurs pas mystère de leurs ambitions. Ils sont déjà sur le terrain. Dernière ligne droite de la campagne électorale.

A sept jours de la fin de la campagne électorale, l’on assiste maintenant à de grandes manœuvres électoralistes. Le paysage électoral est en train d’être planté avant de prendre une forme définitive. Fait déjà perceptible, la dislocation du groupe des candidats à la présidentielle qui se scinde en plusieurs pelotons. En tête, celui composé des candidats Joseph Kabila Kabange, Etienne Tshisekedi, Vital Kamerhe et Kengo wa Dondo.

Un cliché qui vient de voir le jour après la «bataille» visant la conquête de l’Est. Considérée comme la partie la plus peuplée, l’Est a attiré les candidats à la présidentielle qui ont jugé utilement tactique de convaincre en premier lieu les populations de cette contrée. Kindu, Kasongo, Kisangani, Goma, Bukavu, Butembo, Beni, Walikale, Masisi, Bunia, Butembo, Uvira, pour ne citer que ces villes, ont été honorées de la présence des candidats à l’élection présidentielle. Principalement, Joseph Kabila, Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe. Comme pour rattacher le Katanga à la communauté swahilophone, le candidat Kabila s’est rendu à Lubumbashi dans le but de mobiliser davantage. Il est entendu que Etienne Tshisekedi s’était déjà rendu dans cette province, notamment à Lubumbashi, Likasi et Kolwezi, lors de la pré campagne électorale. Il allait de soi que Joseph Kabila y laisse également sa marque.

On en dirait autant de Vital Kamerhe qui a anticipé en quelque sorte ses tournées en se rendant à Kikwit dans le Bandundu où il se sent aussi dans sa peau. Il affirme disposer d’une couche sociologique dans cette province pour y avoir étudié, parlant ainsi la langue de la région.

Cap sur le centre et l’ouest

Barre à tribord et à bâbord, car sur le centre et l’Ouest. Les candidats ne se sont pas fait prier pour descendre dans l’arène. En premier lieu, les «deux Lula», à savoir Léon Kengo wa Dondo et Vital Kamerhe. Equatorien, Léon Kengo wa Dondo, après le coup d’envoi de sa campagne électorale donné à Kinshasa, ne pouvait mieux faire que de se rendre à l’Equateur, sa province de prédilection. Originaire de Libenge, ancien de la colonie scolaire de Mbandaka, Kengo est «Mwana Ekanga». En l’absence de Bemba en détention à la CPI (Pays-Bas), Mobutu Nzanga qui affûte encore ses armes avant de prendre certainement tout le monde à contre-pied, Kengo a trouvé un «terrain» vide et l’a occupé.

Mais pas pour longtemps, puisque Kamerhe l’a rejoint aussitôt. «Beau frère», de par son épouse originaire de l’Equateur, il a su calculer pour bien profiter de l’hospitalité légendaire des populations de l’Equateur de manière à faire d’une pierre deux coups. Certainement qu’il y aura un chevauchement avec son adversaire Léon Kengo wa Dondo attendu à Basankusu, Boende, Lisala, Bumba, Gbadolite et Gemena.

Après l’Equateur, ce sera le tour de deux Kasaï. L’effervescence est déjà à son comble, avec ce climat de haute tension, principalement à Mbuji-Mayi, où il ne se passe plus un seul jour sans qu’il y ait des accrochages entre les sympathisants de l’Opposition et ceux de la Mouvance présidentielle. On attend l’arrivée imminente des candidats. Notamment Etienne Tshisekedi, Vital Kamerhe, Kengo wa Dondo, et bien sûr Joseph Kabila Kabange. L’on est convaincu que la même ambiance qui a prévalu à l’Est, marquera les étapes de deux Kasaï.

En même temps, l’on s’apprête à aller à la conquête de l’Ouest, avec les provinces du Bas-Congo et de Bandundu. La partie s’annonce serrée dans ces deux provinces où l’on pourrait assister à la présence spectaculaire des candidats comme Adam Bombole, Nzanga Mobutu. Ce dernier, on le sait, avait réalisé un bon score dans cette province en 2006, malgré la présence du patriarche Antoine Gizenga. Ce dernier étant absent, certes le PALU bat campagne pour le candidat indépendant, Joseph Kabila Kabange. Il n’est pas exclu que le candidat de l’UDPS profite de cette absence d’Antoine Gizenga pour perturber l’ancien ordre électoral.

Stratégie de l’encerclement

Le candidat Vital Kamerhe a été le premier à proposer cette stratégie pour le compte de l’Opposition. Curieusement, ce sont tous les candidats à la présidentielle qui y recourent pour mobiliser davantage. La «bataille» de l’Est l’a bien démontré en accueillant en premier tous les candidats avec Joseph Kabila en tête.

C’est la même stratégie que l’on observe à l’Equateur avant que ce ne soit le tour du Grand Kasaï. L’Ouest pourrait subir le même sort si les deux camps, l’Opposition et la Mouvance présidentielle, parvenaient à mettre en place une stratégie payante. En effet, le Bas-Congo et le Bandundu n’alignant pas de «candidats» originaires de ces deux provinces, il appartient aux présidentiables qui auront déniché et mobilisé les «vrais leaders Kongo» de mener une campagne électorale payante. Une fois de plus, les jeux ne sont pas encore faits. La partie s’annonce serrée. En attendant l’étape déterminante de Kinshasa.
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tony yave
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Après Ituri Joseph Kabila ce matin à Kisangani

Kinshasa, 18/11/2011 / Politique

Le Chef de l’Etat a réfuté en Ituri, les allégations d’un visiteur, lors de son passage dans cette ville, selon lesquelles le pays sera ébranlé si, le 6 décembre, il n’était pas élu Président de la Rdc.

Le Président Joseph Kabila Kabange a réfuté, jeudi à Bunia, chef-lieu du district de l’Ituri, devant une population estimée à plus de 500.000 personnes, les allégations d’un visiteur, lors de son passage dans cette ville, selon lesquelles le pays sera ébranlé si, le 6 décembre, il n’était pas élu Président de la Rdc.

Il a menti, a dit avec force Joseph Kabila, ajoutant qu’il n’avait pas la capacité de le faire et si, d’aventure, il osait le faire, il sera vite maîtrisé. « Ce n’est pas Kabila qui est l’auteur de la destruction de la Rdc depuis 1960. Mais ce sont eux. C’est leur génération et non la nôtre », a martelé le Président Kabila qui s’adressait à la population dans le cadre de sa campagne électorale.

« En 2006, ils ont fui les élections et maintenant on vient ici pour battre campagne en déclarant des mensonges », a-t-il renchéri.

« Nous sommes dans la phase de la reconstruction qui continue et il faut voter utile », a-t-il dit, ajoutant que « nous avons beaucoup à faire pour l’Ituri » et qu’il n’y a pas d’autres promesses à donner si ce n’est celles de 2006.

« Je ne suis pas démagogue, nous allons construire l’université de Bunia, moderniser les instituts supérieurs, asphalter des routes, construire des stades et, à partir de l’année 2012, assurer la gratuité de l’enseignement primaire en RDC, a encore dit le Président Joseph Kabila.

Il a invité la population de l’Ituri à refuser tout politicien qui viendrait diviser les fils et filles de l’Ituri en particulier et de la Rdc en général.

« Vous m’avez accueilli comme un fils de la contrée », a conclu M. Kabila. Le Chef de l’Etat est arrivé jeudi à 16 h06 (locales) à Bunia, où il a reçu un accueil chaleureux de la part d’une population estimée à 500.000 personnes.

Ce matin le candidat le plus favori n°3 se trouve à Kisangani, en provenance d’Ituri.
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tony yave
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Présidentielle 2011 : Joseph Kabila triomphe à Kisangani

Kisangani, 19/11/2011 / Politique

Le grand événement pour Kisangani est l’hôpital du Cinquantenaire réceptionné le vendredi 18 novembre 2011. D’une capacité de 100 lits, ce complexe construit en préfabriqué pendant quatre mois comprend une salle d’urgence, une salle de signes vitaux, une pharmacie et une radiologie. C’est ce type d’hôpital dont seront dotés tous les territoires du pays.

Le candidat n° 3 est arrivé en Province Orientale le vendredi 18 novembre 2011, après avoir bouclé sa campagne électorale au Nord-Kivu, au Katanga, au Sud-Kivu et au Maniema. C’est la dernière étape de l’Est du pays, avant d’entamer l’Ouest auquel il va consacrer la dernière semaine. Dans un premier temps, il est parti d’un trait de l’aéroport de Bangkoka à sa résidence. Dans un deuxième temps, il a remonté, à pied, le Boulevard du 30 Juin, prenant un gros bain de foule. Dans un troisième temps, il s’est adressé aux Boyomais en particulier, aux Orientaux en général.

Avec un mot d’ordre net et clair : sanctionner les politiciens de 1960 qui ont promis de remettre à feu et à sang la province autrefois martyr, devenue province espoir. Il y a de quoi le comprendre quand on se rappelle qu’au cours de la campagne électorale de 2006, se confiant à la presse, il avait estimé qu’il prendra sa retraite à Kisangani, ce croisement naturel du swahili et du lingala, le premier ayant un lien naturel avec le tshiluba ; le second avec le kikongo.

La Province Orientale, faut-il le dire déjà, a bénéficié d’une attention soutenue de la part du Président Joseph Kabila, dans le cadre des « 5 Chantiers pour changer le Congo ». Quoi de plus normal alors que le candidat n°3 ait sollicité le renouvellement de son mandat pour achever le programme commencé. Les Boyomais lui ont rassuré de leur confiance. Comme partout où il passe, il n’y a pas match…

Il a voulu faire la différence, et il y a réussi. Contrairement à ses prédécesseurs qui se sont adressés aux Boyomais à partir de la tribune de l’hôtel des Postes, Joseph Kabila a choisi l’esplanade de l’Hôtel de ville de Kisangani, pratiquement en diagonale.

C’est de là, après le mot d’introduction du « tolekiste 48 » - une célébrité locale ayant postulé à la députation nationale – qu’il s’est adressé à une foule compacte, avec la même exhortation réservée aux populations de l’Est : l’impératif de préserver la paix, le devoir civique d’aller aux élections le 28 novembre 2011 et l’obligation citoyenne de poursuivre l’œuvre de reconstruction nationale commencée.

Aussi, d’entrée de jeu, a-t-il rappelé trois faits suivants : en 2001, la Province Orientale était occupée, et avec elle son chef-lieu. En 2003, la réunification est arrivée à la faveur du régime « 1+4 », issu du Dialogue intercongolais. En 2005 et 2006, le pays s’est engagé dans le processus référendaire pour la Constitution et électoral pour la désignation des dirigeants jouissant de la légitimité des urnes.

Aujourd’hui, la Province Orientale renoue avec la paix. Ce qui explique que l’on puisse aller, par exemple, en Ituri et ailleurs sans crainte. Certains pour y battre même campagne. Et parmi ceux-ci, des candidats qui promettent de remettre à feu et à sang cette partie du pays, si jamais ils échouaient à la présidentielle de novembre 2011. « Personne ne peut ramener la guerre à Kisangani ou en Province Orientale. Nous allons nous occuper de celui qui l’osera », a-t-il lancé à la foule acquise à la paix durable.

Joseph Kabila a relevé au passage la méchanceté des acteurs politiques qui lui imputent la responsabilité des difficultés auxquelles est confronté le pays depuis 1960 ! « Certains sont venus à Kisangani pour me critiquer. Vous savez au moins qui a fait quoi dans ce pays », a-t-il poursuivi, avant de souligner l’obligation, sinon la mission de la génération actuelle qui consiste à relever le Congo en général, la Province Orientale en particulier.

Cette obligation ou cette mission est tributaire des élections. « La 2ème libération vient par les élections. Il n’est plus question de coup d’Etat », a-t-il affirmé, faisant récuser l’option d’une nouvelle transition ou d’un gouvernement d’union nationale.

Cette libération conditionne la poursuite des travaux en cours et ceux à lancer, en dehors de ceux déjà réalisés.

Les réalisations du premier quinquennat

Les travaux réalisés concernent les voies de communication, la desserte en eau et en électricité et l’amélioration du système sanitaire et éducatif.

Sous le mandat Kabila, la Province Orientale a vu l’achèvement de la route en terre battue Kisangani-Beni, longue de + 750 km, reliant la Province Orientale et le Nord-Kivu, et demain le Sud-Kivu, pendant que l’on a procédé à l’ouverture des routes Kisangani-Buta-Dulia, Dulia-Bondo, Dulia-Aketi-Bunduki, Kisangani-Yakotelema-Opala ainsi qu’à la réhabilitation des routes Kisangani-Ubundu, Kisangani-Niania-Komanda, Komanda-Bunia, Pene Tungu-Ubundu, Bunia-Mahagi, Kisangani-Rivière Mbata, Madula-Komanda-Erengeti et Kisangani-Yangambi-Isangi. Sont à mettre aussi au crédit du mandat Kabila l’achèvement des tronçons en terre battue Bofu-Niania, Niania-Beni, Kisangani-Lubutu, Bunia-Mahagi et Mbau-Kanango financés par la Banque mondiale et réalisés par l’entreprise chinoise Sino-Hydro, en plus de la réhabilitation et de la modernisation de la voirie urbaine de Kisangani en cours.

Le chemin de fer des Uélé n’a pas été oublié puisque les études de faisabilité de sa relance sont avancées.

Kisangani est redevenu joignable par le fleuve Congo grâce à la reprise du trafic par la Société commerciale des transports et ports (ex-Onatra), suspendu plusieurs décennies durant. Sont déployés les bacs Yatolema, Yale, Dingila, Banalia, Api et Ango
Kisangani dispose d’un aéroport qui recouvre, maintenant, sa vocation internationale puisqu’il accueille maintenant des avions des sociétés aériennes zimbabwéennes, kenyanes et éthiopiennes, en plus des avions des sociétés congolaises, pendant qu’est programmée la modernisation de l’aéroport d’Isiro.

La santé a connu la réhabilitation et l’équipement de l’hôpital provincial de Kisangani et des hôpitaux généraux de référence dans les zones de santé de Laybo, Mongbwalu, Aba, Watsa, Kambala, Logo, Aungba, Nyarambe, Wamba, Makoro, outre la réhabilitation et l’équipement des 20 centres de santé de Laybo, Mongbawalu, Aba, Watsa, Iri, Abiridiyo, Akonzikani, Ariwara, Kibali, Lipombo, Namboli, Madula etc.

Le grand événement pour Kisangani est l’hôpital du Cinquantenaire réceptionné le vendredi 18 novembre 2011. D’une capacité de 100 lits, ce complexe construit en préfabriqué pendant quatre mois comprend une salle d’urgence, une salle de signes vitaux, une pharmacie et une radiologie. C’est ce type d’hôpital dont seront dotés tous les territoires du pays.

L’éducation aligne, entre autres, la réhabilitation et la modernisation en cours de l’Université de Kisangani et l’ouverture de l’Istm-Bunia, de l’Université de Bunia (ex Centre universitaire), de l’Isp-Bondo, de l’Isp-Isangi et de l’Institut supérieur des techniques d’animation sociale. Ceci pour l’enseignement supérieur et universitaire. Pour l’enseignement primaire, secondaire et professionnel, la Province Orientale dispose de l’école moderne de l’Amitié sino-congolaise, en même temps que sont entamés les travaux de réhabilitation et de modernisation de l’Institut industriel de Nzizi, de l’école primaire de Bambu etc.

Pour le chantier « Eau », la Régideso a renforcé la capacité d’installation et de distribution d’eau à Kisangani/Lubunga, Isiro et Bunia. Sont programmés : les centres de Bafwansende, Aru, Basoko et Isangi. Pour le Service national d’hydraulique rurale, des puits ont été forés et d’autres le seront incessamment. La liste comprend les sites Kisangani-Yangambi-Yaekela, Isangi-Yabaondo-Yaboseo et Lilanda-Lileko-Baonde, les sites Kisangani-Ubundu et Kisangani-Lobaye-Bac Yate, Banalia-Buta, Buta-Dulia-Aketi et Buta-Titule, Niania-Wamba, Wamba-Isiro et les sites Isiro-Pawa-Ibambi, Bunia-Djugu-Fataki-Nioka et Bunia-Mongwalu.

Pour le chantier « Electricité », la Province Orientale peut s’enorgueillir de la réhabilitation programmée du barrage de la Tshopo et de l’électrification des villes de Kisangani, Isiro et Bunia ainsi que des cités d’Aru, Ariwara, Yakusu et Yangambi.
Il s’agit-là des réalisations vivantes, palpables.

Ils ont le sens de reconnaissance

Pour le quinquennat 2011-2016, il est prévu un pont reliant les deux rives du fleuve à Kisangani (les études de faisabilité sont très avancées), la modernisation du barrage de la Tshopo, l’asphaltage de la route de Bunia et la finalisation du dossier de la cimenterie de Kisangani.

C’est parce qu’ils sont conscients du bilan positif du premier mandat électif de Joseph Kabila que les Boyomais ont répondu massivement, ce jour, à l’appel du Candidat n°3. « En 2006, vous m’avez accordé 86 % des voix. Je vous demande de me donner cette fois-ci 100 % de vos voix pour reconstruire ensemble le Congo, la Province Orientale et la ville de Kisangani », a-t-il dit en mot de la fin.

Les Boyomais – qui ont vu passer des hirondelles (habituées à fuir à l’approche de l’hiver pour ne revenir qu’au printemps, et le printemps a été restauré sans elles) – savent qu’« Un tiens pour toi vaut mieux que deux tu l’auras ».

Ils ont, eux, le sens de reconnaissance.
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tony yave
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Le Président Joseph Kabila lance les travaux de modernisation de la route Beni-Kasindi

Kinshasa, 19/11/2011 / Politique

Peu avant de donner le premier coup de pioche de cette premier lot des travaux étendus sur 80km, le candidat Joseph Kabila a surtout exhorté la population à consolider la paix chèrement retrouvée.

L’avant dernière étape de la campagne électorale du candidat numéro 3, Joseph Kabila en province du Nord-Kivu a été marquée, ce jeudi 17 novembre, en ville de Beni, par le lancement des travaux de modernisation et d’asphaltage de la route Beni-Kasindi au départ de la ville de Beni située à environ quatre cent-cinquante kilomètres au Nord du chef-lieu Goma.

Peu avant de donner le premier coup de pioche de cette premier lot des travaux étendus sur 80km, le candidat Joseph Kabila a surtout exhorté la population à consolider la paix chèrement retrouvée au cours d’un meeting de campagne tenu à la Place de l’indépendance, Rond Point du Trente Juin, dans le carrefour central de la ville de Beni.

« Sans la paix nous ne pourrons nous atteler au vaste programme de reconstruction du pays » a conseillé le Chef de l’Etat, candidat à sa propre succession qui a promis inscrire son second mandat dans la poursuite du vaste programme de reconstruction qui n’a pas pu démarrer en même temps à l’Est comme à l’Ouest de la RD Congo suite aux guerres qui ont secoué cette partie Est du pays.

Tout en sollicitant un vote massif en sa faveur aux élections annoncées pour ce 28 novembre, le candidat numéro 3 a rassuré tenir promesse comme ce fut le cas à son accession au pouvoir en 2001.

« J’ai promis réunifier le pays » a-t-il rappelé « et la promesse à été tenue ». Les élections de 2006 qui étaient un rêve dans les esprits de certains ont bel et bien eu lieu, a encore signifié le candidat Kabila.

L’asphaltage de l’aéroport de Mavivi-Beni, le renforcement de la desserte en eau potable, l’accélération des travaux d’électrification de Beni à partir du courant importé de l’Ouganda sont les principales priorités sur lesquelles le candidat numéro 3 a promis s’atteler, en ville de Beni et ses environs, une fois reconduit à la magistrature suprême du pays.

Le gouverneur de province du Nord-Kivu, Julien Paluku Kahongya avait, auparavant, rassuré son hôte que partant du bilan de ses réalisations, la population de Beni était disposée à renouveler sa confiance au candidat Joseph Kabila.

Signalons que partout où il est passé au Nord-Kivu, le Président Joseph Kabila a mis en garde contre tout discours divisionniste promettant faire de son mieux pour que les élections soient les plus apaisées possibles.

Joseph Kabila invite la population de Butembo à lui réserver les 100 % des suffrages

Le Président Joseph Kabila, arrivé mercredi après-midi à Butembo, dans la province du Nord-Kivu, dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle du 28 novembre prochain, a sollicité, comme partout ailleurs, les 100 % des voix des électeurs.

Le Président Kabila, qui venait de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, a effectué par hélicoptère les escales de Kanyabayonga et de Lubero où, à travers des meetings devant des milliers de personnes venues l’écouter, il a sollicité la totalité des suffrages, en vue de lui permettre de poursuivre son vaste programme de reconstruction et de modernisation de la RDC.

Il a invité la population à la vigilance en vue de conserver jalousement la paix chèrement acquise, après tant d’années de souffrances et de guerres. « Sans la paix, a-t-il insisté, il n’y a pas de reconstruction, d’éducation ni de développement ».

Le candidat n° 3 a ainsi annoncé le début, très bientôt, des travaux de construction du barrage hydroélectrique de Butembo, ajoutant que bientôt la cité de Lubero/Sud deviendra une ville, avec les nouvelles reformes de la territoriale. Il a ainsi relevé la nécessité et l’urgence pour Lubero/Sud d’être desservie en eau et en électricité de manière permanente.

Evoquant la question d’insécurité dans le territoire de Lubero, plus précisément à Kanyabayonga, le Président Joseph Kabila a fait savoir que des dispositions sont en train d’être prises pour y mettre définitivement fin.

« Les militaires qui dérangent les paisibles populations seront sanctionnés», a-t-il rassuré.Il a enfin parlé de la gratuité de l’enseignement en RDC au niveau du primaire qui figure dans la Constitution dont, a-t-il dit, il a donné des instructions au gouverneur de la province du Nord-Kivu pour que cela devienne effective.
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tony yave
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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:D :D :D Q vive kabila!!!! Oh tshisthi le sanguinaire, un malade mental, une caricature de politicien, un criminel des premières heures, un docteur en droit dont la thèse n’a jamais été soutenue, un kasaien de mauvais gout, un tribaliste enracinée. Faire un choix sur cet homme qui se prend pour un petit dieu, c’est hypothéquer la democratie déjà acquise. La RDC risque de connaître une dictature jamais connue dans l’histoire de la dictature. Votez JK le number 3 c’est vôter l’enracinnement de la democratie, la stabilté, la paix et la concorde nationale, le réalisme et non les théories sans soubassement,ni réfèrences aucunes. Tous le 28/11 =[ (2+8=10; 1+0)]=1+[(11; 1+1)]=2
1+2=3 chiffre de la trinité chiffre gagnant or vôter 11 c’est voter 1+1= 2 marque de la bête, satan l’homme qui craint de dire que Dieu benisse le congo. JKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKJKKJKJKJKKJKJKKJKJKKJKJKJKJKKJKJKJKKJKJJKJKKJKJKJKJKKJKJKJKKJKJKJ
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Message par Ilunga »

Tony Yave,

Je ne te comprends pas...cette rubrique est réservée à tout ce qui a lien avec Tshitshi mais toi tu ne fais que balancer ce qui a lien avec le "mopila"...pourtant il y a toute une rubrique réservée aux activités de ton candidat...Vas-y donc, t'inquiète pas pour sa visibilité, on te promet qu'on jettera un oeil là dessus...au leu de venir squatter le sujet réservé à Tshitshi...
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Lundi 21 novembre 2011
ELECTIONS RD CONGO 2011 « UN CHEF QUI TUE, VOLE, VIOLE, VEND SON PEUPLE… N’EST PAS UN CHEF… »


Ceux qui ont assisté à la messe présidée par le groupe « Épiphanie » le dimanche 20 novembre 2011 à l’église Notre-Dame de Jette à Bruxelles, ont été sermonnés au propre comme au figuré.
L’abbé Jean-Pierre Badidike a lu un sermon dont les mots ont fusé avec une telle force que plusieurs fois, les fidèles ont applaudi.
Le thème de cet office du jour était plus que d‘actualité: « Élections 2011 :un nouveau tournant pour la République Démocratique du Congo ».

Autrement dit, à la sortie du culte, l’électeur congolais devait être en mesure de répondre à la question suivante:
«Pour qui voter? Qui choisir comme Chef?»
Un extrait de la réponse du prêtre congolais à travers son sermon, références aux textes bibliques à l’appui:
: « Et allons imaginer que c’est plutôt le chef lui-même qui tue, qui vole, qui viole, qui achète et vend son peuple … Un pouvoir qui s’exerce contre le peuple, dans son origine ou dans sa finalité, n’est pas un pouvoir chrétien, il ne vient pas de Dieu.

Un chef qui devient allègrement un « trafiquant » de son peuple qu’il immole et livre en pâture aux vautours des villages voisins, un chef qui ne protège pas les limites du territoire, ne défend pas les richesses du village, les forêts et les cours d’eau, la cité et les habitants, les terres et les bêtes, le sol et le sous-sol ou ce qu’ils regorgent, ce chef-là se délégitime, ce n’est pas un chef. Un sorcier ne peut être chef. »

Discours profond, sans ambiguïté. Oui, en ce moment décisif de notre histoire, le citoyen veut être éclairé. Les politiciens en RD Congo, une fois au pouvoir ne veulent plus s’en aller. Ils s’y cramponnent par tous les moyens, même malhonnêtes: tricheries, mensonges, menaces, tueries. Pire, ils voudraient profiter de la naïveté du peuple qu’ils ont expressément maintenu dans la misère et l’ignorance pour extorquer les voix.
Le sermon n’était pas du goût de tous, tel cet ancien du Congo à qui Docteur Mpuila de l'UDPS a pratiquement remonté les bretelles lors du cocktail.
Pour ceux qui n’ont pu être à cette messe, nous diffusons ci-dessous la vidéo complète du sermon ainsi que le texte écrit.

Cheik FITA
Bruxelles, le 21 novembre 2011







Dr Mpuila de l'UDPS. Photo cheikitanews.net
“Groupe Épiphanie” ASBL SERMON A LA MESSE DU 20 NOVEMBRE 2011 EN LA FETE DU CHRIST, ROI DE L’UNIVERS « TOURNANT ELECTORAL EN RD CONGO » Chers amis, chers papas, chères mamans, chers jeunes, Nous célébrons aujourd’hui la fête du Christ-Roi de l’Univers. La royauté du Christ est célébrée avant tout par la fête de Pâques. L’Epiphanie, la Transfiguration, le Dimanche des Rameaux, (et son pendant du Vendredi saint) ainsi que l’Ascension sont, de même, des fêtes du Christ-Roi. Mais la solennité, particulièrement dénommée fête du Christ-Roi, a été instituée par le Pape Pie XI en 1925. Elle fut d’abord célébrée le dernier dimanche d’octobre. Après Vatican II, elle a été déplacée au dernier dimanche de l’année liturgique, c’est-à-dire au 34ème dimanche ordinaire qui est ainsi le dimanche avant le début de l’Avent. La période de l’Avent nous prépare à la nativité d’un petit roi, dans la fragilité et le dénuement, en signe de sublimation de la vulnérabilité du monde. C’est pourquoi bien des gens, même parmi les chrétiens, s'interrogent sur cette royauté, en objectant qu'elle n'est pas manifeste de façon évidente. Jésus répond à cette objection lorsque, à la question de Pilate de savoir s’il est roi, il dit : « Ma royauté n’est pas de ce monde » (Jean 18, 37). En effet, le Christ n’est pas un roi à la manière des grands de ce monde qui font peser leur pouvoir sur leurs sujets, il n’est pas roi au vitriol des chefs d’Etat ou d’entreprise, il n’est pas roi à l’image des stars de cinéma ou de sport, de brasseurs de fortune et des virtuoses des marchés financiers bourrés de séductions perverses, avec leur lot de contrastes et des paradoxes. Il n’est pas le roi des seigneurs et des princes imbus de la hantise de perdre leur pouvoir. Jésus est plutôt le roi des opprimés, des faibles, des exilés, des apatrides, des sans-voix et des sans-toits. Il est un roi serviteur, « doux et humble de cœur », débordant d’amour et de miséricorde, épris de justice et de paix. C’est un roi couronné d’épines, bafoué et mis à mort sur une croix, un roi qui meurt pour son peuple alors qu’il n’a pas « commis l’injustice ni proféré le mensonge ». (Is 53, 9). Le Christ est ce roi qui, avant de siéger sur son trône, a enduré les souffrances de la condition humaine, a comparu devant les juges en tant qu’accusé soumis aux railleries. Il est pourtant le vrai pasteur dont parle Ezéchiel, venu prendre notre humanité, pour la faire traverser les « ravins de la mort », prendre notre humanité égarée et blessée pour la ramener dans la maison du Père, sur des prés d’herbe fraiche (Ez, 34, 15-17). Et Isaïe nous le dévoile dans la description du Serviteur souffrant. Le texte, appelé "le chant du Serviteur souffrant" est le quatrième d'une série de poèmes, repérés au milieu du texte d'Isaïe entre les chapitres 42 et 54. Le quatrième chant en effet, intégralement lu le vendredi saint (Is 52,13-53,12) dit du serviteur : « Maltraité, il s’humilie … : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n’ouvre pas la bouche » (Is 53, 7). La royauté du Christ que nous célébrons aujourd’hui est une refondation du sens du pouvoir et de son exercice. Le pouvoir du Christ s’exerce dans l’humilité, la non-violence, la tolérance et le sacrifice. Mais humilité n’est pas passivité, non-violence n’est pas résignation, tolérance n’est pas complicité, sacrifice n’est pas démission. Au garde du Grand-Prêtre qui le gifle sur une joue, Jésus ne tendit point l’autre, mais il demanda : « Si j’ai mal parlé montre-moi le mal, mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » (Jn 18,23). Jésus est ce pasteur qui interpelle, qui clarifie, qui remet la pendule à l’heure, et l’homme à sa conscience ; il ne cautionne ni lâcheté ni défaitisme. La fête du Christ-Roi a aussi été instaurée pour affirmer la compétence religieuse de l’Eglise dans le domaine temporel d’où la mentalité moderne cherche parfois à l’exclure. Nous devons être chrétiens non seulement à la messe, mais aussi dans notre vie familiale, sociale, politique. L’Eglise a le droit et le devoir de rappeler aux puissances qu’elles ne sont qu’au service de l’homme. Il n’y a pas de pouvoir absolu sur terre. Tout pouvoir dépend de Dieu. Ce qui se passe actuellement dans le monde, en Afrique en particulier, notamment au Congo ne peut laisser un chrétien indifférent ni résigné. Quand bien même on ne serait pas chrétien, aucun homme pourvu de conscience et de raison ne peut s’y soustraire, et surtout si on est africain. Au miroir des considérations anthropologiques, sociologiques et parapsychologiques de l’exercice du pouvoir dans les sociétés africaines, se reflète la conception du chef. En Afrique traditionnelle, le peuple exerce son pouvoir entre autres par la fonctionnalité du chef. Celui-ci est revêtu de la tunique de l’anti-sorcier contre la perversité des sorciers. Un anti-sorcier est ce que l’on peut appeler le sorcier du bien, parce qu’il investit toutes ses énergies reçues de Dieu et des ancêtres contre les forces du mal, contre les forces des sorciers tout court, qui viennent fragiliser la collectivité. L’anti-sorcier renforce la communauté, il la protège là où le sorcier la déforce et la met en péril ; l’anti-sorcier se dresse contre les sorciers de tous bords, internes ou externes, autochtones ou allochtones, fils du village ou étrangers. L’exercice du pouvoir est donc une lutte perpétuelle entre l’anti-sorcier et le sorcier. Le peuple doit ainsi sa vie et sa survie à la ténacité du chef de résister contre les forces perverses des éléments susceptibles de fragiliser ou d’annihiler la vitalité de la corporation. Et allons imaginer que c’est plutôt le chef lui-même qui tue, qui vole, qui viole, qui achète et vend son peuple … Un pouvoir qui s’exerce contre le peuple, dans son origine ou dans sa finalité, n’est pas un pouvoir chrétien, il ne vient pas de Dieu. Un chef qui devient allègrement un « trafiquant » de son peuple qu’il immole et livre en pâture aux vautours des villages voisins, un chef qui ne protège pas les limites du territoire, ne défend pas les richesses du village, les forêts et les cours d’eau, la cité et les habitants, les terres et les bêtes, le sol et le sous-sol ou ce qu’ils regorgent, ce chef-là se délégitime, ce n’est pas un chef. Un sorcier ne peut être chef. Et un vrai peuple ne s’identifie pas dans un sorcier, et si par concours des circonstances une portion du peuple succombait au charme séducteur d’un sorcier qu’il prendrait plaisir à applaudir à longueur de journées, ce ne serait que par simple logique d’appartenance au même collectif des sorciers. Le tournant des échéances électorales n’es-il pas l’opportunité de refuser de s’aliéner un sorcier - et ses compères d’où qu’ils viennent -, visibles ou invisibles, noirs ou blancs, politiques ou religieux. Le texte de l’Evangile de Mathieu (Mt 25,31-46) que nous avons écouté en ce jour porte sur le jugement dernier par lequel le Christ sépare le bon grain du mauvais, les justes des méchants. La séparation est racontée sous l’image du berger oriental qui, le soir, sépare les brebis des chèvres pour que celles-ci n’encornent pas celles-là. Alors résonne la sentence : pour les uns « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume... » (Mt 25,34), et pour les autres « Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel » (Mt 25,41). La sentence est bien appuyée : j’avais faim, j’avais soif...; j’étais un étranger, nu, malade, en prison. Qu’avons-nous fait de malades, de prisonniers, de fonctionnaires, des enfants de la rue, des filles-mères, de pensionnés ? Qu’avons-nous fait des enfants soldats ? Qu’avons-nous fait de ceux qui n’ont pas partagé notre point de vue ou nous ont contrariés ? C’est évidemment l’occasion de penser à ceux qui ont payé de leur vie pour épargner à leurs compatriotes l’esclavagisme et la sous-humanité …. Emery Lumumba, Mgr Munzihiriwa, Serge Maheshe, Floribert Chebeya, Armand Tungulu, … pour ne citer que ceux-là. Le tournant électoral n’est certainement pas un jugement dernier, mais quelque part en est ce maillon récurrent où le citoyen se doit de juger en toute conscience pour discriminer positivement les chèvres et les choux, le loup et l’agneau, la panthère et le chevreau, le veau et le lionceau, la vache et l’ourse. (Is 11,6-7). Voici venu le moment de faire le choix. Chers amis, si vous ne savez pas encore pour qui vous allez voter, veuillez au moins savoir pour qui vous ne voterez pas. Si vous n’avez pas encore identifié l’anti-sorcier, commencez au moins à discriminer le sorcier. Que ceux qui sont résolus à tricher et frauder, ne comptent pas sur votre ignorance, votre inadvertance, votre somnolence, votre lassitude, votre complicité. Qu’ils trichent mais pas avec vous. Le tri et le jugement se feront d’après nos actes et non d’après nos bons sentiments, nos bonnes intentions, les disputes sur internet, les belles théories, ou le verbiage des partis politiques ! Et si jamais les résultats des élections étaient faussés, si jamais la volonté du peuple venait à être bradée ou foulée aux pieds ! Que faire ? Faut-il se laisser faire ? Certainement pas, et surtout pas… se laisser faire. Il faut abattre un travail harassant d’observation, de collecte de données et des preuves, par le feu d’expertise et de contre-expertise, affiner la perspicacité et l’esprit critique sans parti-pris ni militantisme partisan ; et par après se mettre debout pour résister jusqu’au sacrifice suprême. C’est une nouvelle Pâque que nous attendons, un nouveau passage, une régénérescence pour un peuple qui n’a que trop souffert et qui n’arrête pas de compter le nombre des morts et des femmes violées. Huit millions des morts … ! Combien en faut-il ? Combien ? Combien faut-il des morts pour que s’estompent la prédation et la machinerie à tuer ? Combien ? Le Pape Benoît XVI au Bundestag (Parlement allemand), disait que « naturellement un politicien cherchera le succès qui en soi lui ouvre la possibilité de l’action politique effective ! Mais le succès est subordonné au critère de la justice, à la volonté de mettre en œuvre le droit et l’intelligence du droit. Le succès peut aussi être une séduction, et ainsi ouvrir la route à la contrefaçon du droit, à la destruction de la justice » Et se référant à son propre pays, il renchérit : « Nous Allemands, nous avons fait l’expérience de séparer le pouvoir du droit, de mettre le pouvoir contre le droit, de fouler aux pieds le droit, de sorte que l’Etat est devenu (sous Hitler) une bande de brigands très bien organisée, qui pouvait menacer le monde entier et le pousser au bord du précipice. » C’est pourquoi Benoît XVI estime que la résistance peut se justifier dans les cas où les lois d’un pays portent atteinte à la dignité de l’homme et à son humanité, fussent-elles des lois votées majoritairement. Si au tournant électoral les sorciers prennent le pouvoir, nous avons le droit, et pas seulement le droit, nous avons le devoir, et pas seulement le devoir, nous avons l’obligation d’entrer en résistance contre tout individu et groupe d’individus qui versent le sang de notre peuple et s’en abreuvent, nous avons l’obligation d’entrer en résistance contre les nations et les multinationales qui ont fait du Congo le lieu de l’enrichissement sans cause sur fond des massacres des paisibles citoyens, nous avons l’obligation d’entrer en résistance contre l’oligarchie occidentale, corrompue et corruptrice qui cautionne la misère des peuple et formate les guerres fratricides pour enfin s’autoproclamer extincteur et pompier, hélas véreux. Revenant à l’histoire de son pays et du monde, le Pape note que « sur base de cette conviction, les combattants de la résistance ont agi contre le régime nazi et contre d’autres régimes totalitaires, rendant ainsi service au droit et à l’humanité toute entière. Pour ces personnes il était évident de façon incontestable que le droit en vigueur était, en réalité, une injustice. » Nous souscrivons à l’appel à devoir favoriser le climat d’une élection apaisée, pourvu que cet appel ne soit pas un anesthésiant pour hypnotiser le peuple contre son droit naturel à la résistance et à l’auto-détermination. Cet appel ne doit pas être adressé seulement à un peuple sans armes et qui clame sa légitime aspiration au mieux-être. Cet appel s’adresse en priorité au pouvoir organisateur des élections ; à ceux qui disposent des armes politiques susceptibles d’alimenter des conflits inter-ethniques ; à l’armée, à la police et aux milices aptes à tuer sans sommation ; aux médias qui distillent la désinformation et la propagande de mauvais goût ; aux assoiffés de pouvoir et d’argent qui mijotent de vendre le pays aux enchères… alors que … LE CONGO N’EST PAS A VENDRE. Vive le Christ, le Roi des Rois. Jean-Pierre Badidike
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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RDC : nous n’irons pas 
à Kinshasa

Jeune Afrique(233)- présidentielle RDC 2011(7)

21/11/2011 à 12h:21 Par François Soudan
Politiciens et journalistes : les deux espèces n’ont jamais fait bon ménage. Surtout quand les premiers ont de la liberté de la presse une conception tout droit surgie du temps des machettes. Qui n’est pas avec nous est contre nous. Soit on lèche, soit on lynche. Parce qu’il refuse de se plier à ce chantage, parce qu’il n’est pas domptable, Jeune Afrique vient donc de se voir signifier par les autorités de la République démocratique (?) du Congo l’interdiction de fait de venir couvrir sur place les élections générales du 28 novembre. L’histoire, subtile, est la suivante.
Début octobre, J.A. désigne un envoyé spécial, en l’occurrence Philippe Perdrix, qui connaît la RD Congo, où il s’est déjà rendu à plusieurs reprises, pour rendre compte de la campagne électorale jusqu’au jour J inclus. Il lui faut pour cela un visa, lequel est conditionné à une lettre, mi-invitation, mi-accréditation, délivrée par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, lettre elle-même soumise à une requête écrite de notre part. La procédure n’est pas spécialement agréable, mais c’est la règle, et nos confrères qui s’y sont pliés ont obtenu leur sésame sans encombre. Pas nous. Les deux e-mails que nous avons adressés en ce sens au directeur de cabinet du ministre puis le courrier officiel adressé à Lambert Mende lui-même le 20 octobre sont à ce jour restés sans réponse. Ce n’est pas faute d’avoir relancé, ni même, histoire d’en avoir le cœur net, frappé à la porte du cabinet présidentiel. Jamais, bien sûr, on ne nous a notifié une interdiction formelle – les censeurs ne sont plus si primaires –, mais des « c’est à l’étude », des « c’est sur le bureau du ministre », lequel « est en déplacement », et même un « c’est en bonne voie » totalement fictif.
Suivre le voleur jusque dans la chambre… L’adage est éprouvé car, à force d’insister, ce que nous soupçonnions a fini par apparaître. Si le pouvoir congolais ne veut pas de notre envoyé spécial, c’est pour nous punir d’avoir osé publier, en janvier dernier, une « Cover story » intitulée « Kabila : Mobutu light », assimilée à l’époque par le même Lambert Mende à une tentative de déstabilisation du chef de l’État. En vertu de la loi très mobutuesque selon laquelle le mal provient non pas de celui qui commet des erreurs mais de celui qui les rapporte, J.A. doit donc expier. Pour ce faire, dans leur grande magnanimité, la présidence et le ministre nous ont suggéré la voie à suivre. Qu’un membre de la direction de notre groupe se rende à Canossa (pardon : à Kinshasa), si possible en robe de bure, pour y faire amende honorable, et le précieux visa sera accordé à notre collaborateur. Hélas, si certains goûtent de ce pain, ce n’est pas notre cas. J.A., qui en a vu bien d’autres, continuera donc de couvrir à distance et avec ses correspondants sur place cette élection de tous les dangers, en espérant que pour le futur vainqueur, quel qu’il soit, demain soit un autre jour.
Piqûre de rappel en guise de conclusion : le dernier pouvoir à avoir interdit à nos journalistes l’entrée sur son territoire était celui de… Kaddafi. Disons que cela ne lui a pas porté chance.


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Peuple de Dieu, il en est peu qui nous exhortent à ne pas perdre de vue l'Essentiel et cet Essentiel n'est pas une chose, ce n'est pas une doctrine, ce n'est pas une méthode, c'est une Personne: Le Seigneur Jésus-Christ.
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