http://www.alterinfo.net/Les-ennemis-de ... 79563.html
Les ennemis de la Syrie se reconnaissent tels. ENFIN!
Djeha
Samedi 28 Juillet 2012
ENFIN, Les ennemis de la Syrie commencent à reconnaître à reculons que la Syrie est victime d’une agression extérieure. (Cf. plus bas la dépêche de Reuters, reprise par Le Monde )
Peu à peu, ils vont enfin finir par admettre que :
1.- Les rebelles ne sont syriens qu’aux marges ;
2.- Que derrière l’Arabie Saoudite, le Qatar et
3.- Que derrière les gandouras qui flottent, il y a la France ;
4.- Que derrière la France, autre supplétif hollando-sarkozien complice, il y a les Etats-Unis ;
5.- Que derrière les Etats-Unis (le plus grand pantin inventé depuis Roosevelt), il y a Israël et le sionisme mondialisé qui tirent les ficelles de ces bouffeurs de Mac Do, assis sur une bouteille de coca, une cacahuète à la place du cerveau.
6.- Que le modèle turc pour ces ploucs du monde arabe, ne fut qu’une des multiples fausses pistes qu’on offre à la « rue arabe » et à ses élites qu’on a rendus incapables de puiser dans leur propre génie un puisqu’on a réussi à les dégoûter de leur histoire, de l’idée d’un développement économique autonome, de leur indépendance... Certains (leurs brillantissimes intellectuels en premiers) nous supplient de revenir chez eux… pour les sauver d’eux-mêmes.
7.- Que cette affaire a été conçue planifiée de longue date ;
8.- Que le véritable objectif de toute cette affaire, en attendant de les mettre hors du Caucase et de la Mer Noir, en les repoussant vers le cul-de-sac de la Mer d’Azov, c’est de chasser les Russes de Syrie pour :
7.1.- définitivement réaliser le Grand Israël ;
7.2.- s’occuper de Ghaza et du Sinaï un peu plus tard ;
7.2.- mieux contrôler le pétrole des chameliers en gandoura ;
7.3.- Préparer une offensive radicale contre le Pakistan, car il est intolérable qu’un pays musulman puisse disposer de la bombe ;
7.4- Etouffer peu à peu l’Iran qui est en réalité très loin de maîtriser la production d’une arme atomique, militairement utilisable. Il n’est même pas certain d’ailleurs que les Iraniens aient une vraie envie de s’en doter.
7.5.- Isoler le Hezbollah.
Après cela, viendra le tour des autres : mettre la main dur les richesses russes, placer à la tête de l’Algérie, après le départ de Bouteflika, un homme de paille à la solde des Saoudiens et des Qataris. Ce ne sont pas les volontaires qui manquent : ils pourront même rapatrier Abbassi Madani pour tenir compagnie à Belkhadem. FLN ou pas toutes les barbes se valent…
Pourquoi donc cette reconnaissance timide, du bout des lèvres ?
Parce que les citoyens-consommateurs-télespectateurs européens sont peut-être c…, mais ce sont des c… qui savent lire et regarder les images.
Et cela malgré le travail de sape de médias démocratiquement totalitaires qui pratiquent en toute unanimité une très despotique liberté d’expression. Dans tous les journaux, sur toutes les chaînes de TV et de radio, le discours des hommes politiques de gauche comme de droite, les intellectuels, les journalistes, les financiers et les marchands... dans tous les pays occidentaux, pas un poil qui dépasse.
Toutefois, l’idée d’un peuple syrien qui se retourne contre ses gouvernants, après le coup de la Libye, de l’Egypte et de la Tunisie néo-bourguibiste… ça ne passe plus. Les p'tits occidentaux commencent à s'interroger. C'est lent, besogneux, laborieux... le résultat d'un long corps-à-corps, de la maternelle à l'université, à coups de poussiéreux nouveaux philosophes tels que BHL, Gluckmann, Finkielkraut... Ce n'est pas facile à démonter encore moins à interroger. Ni ne les y incite. Tout les dissuade.
Il n'empêche: les citoyens européens commencent à douter qu'on se paie un peu leurs têtes et qu'on leur raconte des fadaises. C'est d'autant plus préoccupant que des sites internet accessibles à tous (site pris au hasard: alterinfo.net par exemple) racontent des histoires qui ne collent pas avec la VÉRITÉ OFFICIELLE.
C'est pourquoi on commence à reconnaître qu'après tout la Syrie fait peut-être face à une coalition internationale résolue à sa destruction.
Evidemment, ils ne reconnaissent pas tout, tout de suite. Cela commence à petites touches, par des demi-vérités et des interrogations.
Et puis ils finiront par reconnaître qu’à la frontière syro-turque, il y a plus de « conseillers » et de militaires occidentaux qu’à West Point, à Langley et à Saint-Cyr réunis.
On arrivera petit à petit par persuader les peuples européens d'une impérieuse nécessité d’intervenir en Syrie pour mettre fin à une inacceptable et inqualifiable dictature et sauver enfin le peuple syrien de l’anéantissement total et la région d’un régime menaçant la quiétude de ses voisins.
En donnant un coup de main final, une pichenette pour ainsi dire, à de courageux combattants de la liberté auxquels les Européens peuvent facilement s'identifier, en triturant l'histoire comme il faut, comme ils ont l'habitude de le faire...
Constatons au passage que la crise syrienne a permis d’étouffer dans l’œuf toute information venue de Palestine, soumise à une occupation abjecte qui dure depuis 1948. ce n'est pas le sort des Palestiniens qui préoccupe les Européens, les nord-américains, les Emiratis, les Qataris, les Saoudiens et autres Maghrébins. On peut lire dans El Watan ("Quotidien-référence" pour les Occidentaux) que l'Algérie accueille des Syriens fuyant la guerre dans leur pays. Un journaliste de ce quotidien émérite les fait parler: on apprend qu'ils attendent la fin de l'horrible dictateur pour retourner dans leur pays et remercie évidemment l'Algérie pour son hospitalité. Non moins évidemment, peu de nos journalistes se préoccupent de savoirs ce que sont devenus les Algériens installés dans ce pays depuis bien avant l'arrivée de Abdelkader dans ce pays (et je ne parle naturellement pas de nos ressortissants rapatriés rapidement comme les Occidentaux rapatrient les leurs à chaque fois que cela chauffe quelque part). Vous ai-je dit que la plupart de nos concitoyens installés dans ces pays proches (orientaux) sont des concitoyennes qui avaient épousé Syriens, Palestiniens, Egyptiens, Libanais... et se comportent avec une dignité dont - perdus dans nos incertitudes et nos références - nous avons oublié l'alpha et l’oméga.
Qui avait dit un jour cet élémentaire "nos meilleurs hommes sont nos femmes"?
C'est fou combien les médias occidentaux divers et libre-penseurs, comme on les observe de manière ordinaire dans leur habitat naturel - déteignent sur nos tabloïds indigènes.
Un jour ces démocrates bien pensants devront faire un petit effort et nous expliquer (et expliquer à leurs enfants) comment ils arrivent à rendre tout cela compatible avec leurs idéaux élevés en matière d’humanité et de morale civilisée. Ces valeurs dont ils ne cessent de nous rebattre les oreilles.
Saha s'horkoum !
Djeha,
V. 27 juillet 2012.
Syrie : une base secrète en Turquie pour appuyer les rebelles
Le Monde.fr avec Reuters, V. 27.07.2012 à 17h22
Les autorités turques, avec leurs alliés saoudiens et qataris, ont installé une base secrète à Adana, ville proche de la Syrie, pour fournir aux rebelles syriens une assistance militaire et un appui logistique dans les communications, ont révélé à Reuters des sources des pays du Golfe. Ce centre névralgique, à une centaine de kilomètres de la frontière syrienne, a été mis en place à la demande du vice-ministre des affaires étrangères saoudien, le prince Abdoulaziz Ben Abdallah Al Saoud, après une visite en Turquie, a-t-on précisé.
L'idée a été approuvée par la Turquie, soucieuse de superviser les opérations dans la région. C'est aussi près d'Adana que se trouve la base aérienne d'Incirlik, un vaste complexe militaire turco-américain que Washington a utilisé dans le passé pour des opérations de reconnaissance et de logistique. D'après les informations obtenues par Reuters, il n'est pas possible de déterminer si ce "centre névralgique" appuyant l'insurrection syrienne est situé à l'intérieur de la base militaire d'Incirlik ou dans la ville même d'Adana.
La révélation de l'existence de cette base clandestine contrôlée par des puissances régionales illustre la prudence des Occidentaux, qui ont joué un rôle majeur l'an dernier dans l'éviction de Mouammar Kadhafi en Libye mais ont évité jusqu'à présent de s'impliquer militairement en Syrie. "Ce sont les Turcs qui contrôlent militairement la base. La Turquie est le principal coordinateur et médiateur. Représentez-vous un triangle, avec la Turquie en haut et l'Arabie saoudite et le Qatar à la base, a indiqué une source basée à Doha. Les Américains n'interviennent vraiment pas. Les services de renseignement américains travaillent via des intermédiaires. Les intermédiaires contrôlent l'accès aux armes et aux voies d'approvisionnement."
PRUDENCE OCCIDENTALE
Le Qatar, petit Etat du Golfe riche en gaz qui a joué un rôle de premier plan dans l'envoi d'armes aux rebelles libyens, a une place centrale dans la direction des opérations depuis Adana, selon les mêmes sources. Les services de renseignement et de sécurité qataris sont également impliqués.
"Trois gouvernements fournissent des armes : la Turquie, le Qatar et l'Arabie saoudite, a dit la source basée à Doha. Tout l'armement est russe. La raison évidente est que les rebelles syriens sont formés à l'utilisation des armes russes, mais aussi parce que les Américains ne veulent pas être impliqués là-dedans. Toutes les armes proviennent du marché noir. L'autre moyen de se procurer des armes est de les voler à l'armée syrienne." Ankara a officiellement démenti fournir des armes aux rebelles.
"Les Turcs voulaient aussi que les Américains avec leurs drones les aident à surveiller la région, une requête qui apparemment n'a pas abouti. Ils ont alors chargé des sociétés privées de faire ce travail", a ajouté la même source. Le président américain Barack Obama a jusqu'à présent privilégié la voie diplomatique pour tenter de convaincre Bachar Al-Assad de quitter le pouvoir. Mais la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a annoncé cette semaine que Washington prévoyait d'intensifier son aide aux rebelles.
Selon des informations recueillies par Reuters, la Maison Blanche envisagerait de renforcer son aide aux insurgés, sans aller toutefois jusqu'à les armer. La prudence de Washington, partagée par d'autres pays occidentaux, illustre les inquiétudes sur la nature de l'"après-Assad" en Syrie, en raison de la présence de nombreux islamistes et djihadistes parmi les rebelles.
RÔLE CROISSANT DE LA TURQUIE
L'existence de la base secrète d'Adana pourrait aussi expliquer comment les rebelles syriens, divisés, mal armés et mal organisés, ont récemment pu orchestrer des attaques majeures, à l'image de l'attentat à la bombe du 18 juillet à Damas, qui a tué quatre dirigeants proches d'Assad, dont le ministre de la défense. Un diplomate turc dans la région a insisté sur le fait que son pays n'avait joué aucun rôle dans cet attentat.
Deux anciens responsables de la sécurité américaine ont pourtant affirmé que la Turquie jouait un rôle croissant dans la formation militaire des rebelles syriens qui ont trouvé refuge sur son territoire. L'un de ces anciens responsables, qui est également conseiller auprès d'un gouvernement de la région, a indiqué à Reuters que 20 anciens généraux syriens étaient désormais basés en Turquie, d'où ils aidaient à renforcer les moyens de l'opposition syrienne.
Selon Israël, jusqu'à 20 000 soldats syriens pourraient être passés du côté des insurgés. Selon les mêmes sources dans le Golfe, il y a des raisons de penser que les Turcs ont intensifié leur soutien aux insurgés après la destruction d'un avion militaire turc par les forces gouvernementales syriennes le 22 juin au large du port de Lattaquié.