Page 17 sur 30

Re: Perspectives 2016

Posté : 31 mars 2016, 17:27
par Santoss
wantanshi a écrit :
madi a écrit :Il faut qu'on arrete de penser aux hommes pour mettre un accent sur les institutions. Avec Katumbi, le katanga a eu des institutions fortes. Par ailleurs entre une personne qui a gere des business pendant des annees et un celui qui a passe la majeur partie de sa vie dans les institutions internationale, je prefere le business man. il sait comment fructifier ce dont il a la charge.
Les technocrates? matata ponyo nous a montre qu'ils sont tout autant limite. Ma seule crainte avec Katumbi, c'est la katanganisation de la vie politique congolaise encore plus accrue qu' actuellemnt.
Madi, je reconnais qu'au moment de son arrivée à la tête du Katanga, Moïse était animé de très bonnes idées noyées dans le système quelque années plus tard. Il a au départ voulu imposer aux agents de l'Etat d'arriver à l'heure au travail. Ce qui n'est pas courant au Congo hélas il s'est buté aux membres de familles des ministres etc. Le Moïse du début de mandat me plaisait bien. J'ai des doutes sur celui de la fin...

Quant à la Katanganisation, comme tu l'appeles, de la vie politique du pays, Moïse n'est pas particulièrement réputé tribaliste. Si on regarde des entreprises (TP Mazembe, Nyota TV et j'en passe, je ne suis pas sûr qu'il y ait même un tiers de Katangais y travaillant. D'ailleurs certains le lui ont reproché. Son cabinet et son Gouvernement n'ont pas non plus été plein de Sempya (Bemba - Lamba, etc.). Même si évidemment dans le Katanga, les sudistes (Bemba, Sanga) qui n'étaient pas très actifs dans tous les domaines de la vie du Katanga ont eu un coup de pouce durant son mandat (on a senti en eux la fierté d'avoir ce souffle qui manquait) en ayant un fils aux affaires, riche, cité comme exemple, etc.

Néanmoins, si tu considères qu'au Congo tout citoyen, un fois au pouvoir, remplira les institutions de ses frères alors ce sera pareil pour un citoyen Lambda originaire de Watsa dans l'ex province orientale qui remplira le Gouvernement de ses frères. De ce fait, quelle est l'ethnie que tu préfères au pouvoir? :D Autant alors ne pas voter car chacun amènera sa tribu au pouvoir. A moins que tu considères que seuls les Katangais le font; or l'histoire du Congo le contredit...

Santoss, Muyambo est bien plus méchant que Moïse. Un citoyen assoiffé de pouvoir et d'argent. Je n'aimerais même pas l'entendre parler...Il y a beaucoup de bobards dans ses dires & écrits. Oui Moïse a péché. Comme tous nos politiciens. J'en sais quand même quelques choses. Voilà pourquoi j'ai toujours dit que notre classe politique sans exception est pourrie.

Moïse n'est pas ce président brillant, cultivé et instruit dont le Congo aura besoin pour diriger le monde. Il n'y a qu'à l'entendre durant ses interview pour le constater. Mais en fait si l'on regarde la majorité naïve et illétrée qui constitue le peuple congolais, qui applaudit pour de la salade, etc. quelle type de président mérite-t-elle? Pourrait-elle comprendre un discours de Barack Obama ou de Merkel?

Le Congo a besoin du président honnnête et sérieux qui donnera à manger au peuple, les soins de santé, qui va reconstruire les infrastructures, redresser l'administration publique, redonner le respect perdu au Congolais vis-à-vis de ses voisins, la sécurité et la paix, même s'il n'a pas lu "Don Quichotte ou Madame Bovary"...

Qui est cet homme ou cette femme? Franchement je n'en vois pas.

Voilà pourquoi je n'irai pas voter... :oops:
Wantanshi a beaucoup changé et c'est bien mon frère.

Nous nous posons tous les mêmes questions: qui va succéder à Kabila? Cet homme emmènera-t-il des changements structurels dont a tant besoin la RDC? Cet homme continuera-t-il la même politique des Joséphistes?
J'ai déjà eu des discussions avec des personnalités brillantes du pouvoir et de l'opposition comme Bohsab, Mova, Mende, Mvuemba, Félix et je suis resté interloquer...pourquoi autant des gâchis?

Les priorités pour la RDC, c'est de restaurer l'administration publique, elle doit être le moteur du redémarrage de notre état. La santé, l'éducation, le logement, l'accès à l'eau, l'électricité ce sont des priorités primaires et le développement suivra tout seul.
On entend souvent dire que la corruption en RDC ne saurait être éliminée en moins de 50 ans, je m'inscris en faux.
Si on met en place des mécanismes d'audits des gouvernements, parlementaires, le portes vont se renfermer pour ces gens, ils vont mettre la pression sur leurs subalternes et ces derniers feront de mêmes pour ceux qui son en dessous et la chaîne va continuer jusqu'au huissier de première classe, la corruption pourrait être réduite à plus de 80% en moins de 10 ans.

Je ne désespère pas et contrairement à Madi, je ne pense pas que ça soit le moment de confier ce pays aux gens assoiffés de l'argent, ils vont nous conduire à la ruine.
Savez-vous que les chaînes de TV Nyota et d'autres ne payaient pas des impôts depuis des années. Certains avions faisaient des aller et venu sans payer un likutu...qu'adviendra-t-il s'ils prenaient le pouvoir? Ce ne sont que des petits détails, dans les sociétés évoluées, ils tiennent comptes de ces petits détails, celui qui a un casier judiciaire (excès de vitesse de 60km/h pour une limitation à 50km/h), tu es déclassé pour certains postes à responsabilité dans le public, tu pourras beau crier, le model occidental te considérera comme indigne de confiance et c'est ce qui fait la force de leur système. Kamitatu avait trahi Bemba, aujourd'hui, c'est Kabila, forcement demain ça sera au tour de Katumbi et vis versa...regardez Kisombé, un garçon brillant qui a fait l'ULB, vous imaginez qu'il vous propos Olive Lembe comme candidate à la présidence?

Qu'on trouve tout d'abord quelqu'un qui va apporter des reformes et peut-être que d'ici 10 ou 15 ans, nous soutiendrons Moïse, mais pas à la sortie d'une crise d'Etat infantilisé ou de non gouvernance pour replonger de nouveau dans le même cycle. Ceux qui aiment le Congo doivent sérieusement réfléchir aux choix à venir. Wantanshi tu dois voter et encourager ton entourage à le faire si jamais les maponami se faisaient.

Re: Perspectives 2016

Posté : 31 mars 2016, 18:10
par wantanshi
Santoss,

Je ne pense pas avoir changé de discours...

Quant aux fameux impots impayés, je pense uniquement que Nyota avait un retard de quelques jours pour des impôts annuels concernant 2015, si je ne m'abuse. Et MENDE a la recherche de poux dans la tête de Moïse avait trouvé son refraim... Autrement, il en aurait parlé plus tôt car Moïse les avait quitté 3 mois avant.

En Zambie, Moïse et le feu president Chiluba, considéré comme un Zaïrois pour avoir étudié au Zaïre je ne sais durant combien de temps, avaient été poursuivi en justice. A son arrivée au pouvoir en 2007, cette histoire sera révélée au grand jour dans la presse. L'homme payera des amendes en millions de dollards et se retrouve clean...

Si on considère Bush, Sarkhozy, etc qui ont menti pour créer des guerres en Iraq, Afghanistan, Libye, Côte d'Ivoire, etc. on voit qu'ils sont intouchables quoi que très sales. Et ce sont Gbagbo, Bemba et les autres qui sont assis à la CPI. Que dire de Kagame? Bref, la justice des hommes où que ce soit est imparfaite. Que ce soit en occident ou ailleurs...

Re: Perspectives 2016

Posté : 05 avr. 2016, 16:37
par Santoss
Moïse Katumbi, Jeannette Kyungu Kabila cités dans le scandale "Panama Papers". Pana Papers c'est quoi? C'est une fuite de 11,5 millions de fichiers provenant des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015. Il s’agit de la plus grosse fuite d’informations jamais exploitée par des médias.

Dans ce fichier, on y trouve des grands manias de ce monde qui grâce à des mécanismes savamment orchestrés, ont font du blanchiment de l'argent en fraudent le fisc de leur pays.
On parle de milliers de milliards!!!

Nos compatriotes sont également épinglés, c'est pour cela, j'insiste chers amis, faites attention aux beaux discours.

Si vous donnez le pouvoir à l'extra-libéralisme dans un pays qui n'a pas d'administration forte, vous allez enterrer la RDC, ce qui a toujours était le souhait d'une minorité de nos frères du Katanga, des pros grands Kassaï, Bundu Diakongo...et vous remarquerez que c'est ce lobby qui appuie le plus l'ex-gouverneur.

Re: Perspectives 2016

Posté : 12 avr. 2016, 04:59
par Santoss
Tous les moyens sont bons pour abattre ses adversaires politiques. La Kabilie utilise la télévision financée par les contribuables Congolais pour s'attaquer à alias Dagnano et ses sociétés offshores.
Le fisc Congolais souhaiterait récupérer son pourcentage sur les 70.000.000$ US évadés. Ce que ne dit pas cette télé très Kabiliste, est que la soeur jumelle du préso fait également partie de ses évadés fiscaux avec ses sociétés offshores.

Les loups se mangent entre-eux, Dieu sait confondre les gens, c'est le grand Congo qui sortira vainqueur, à bon entendeur salut.

https://www.youtube.com/watch?v=HdeqmInTICY

Re: Perspectives 2016

Posté : 29 avr. 2016, 11:21
par Patshoosket
Moïse KATUMBI à Kinshasa pour les dépouilles mortelles de PAPA WEMBA EKUMANYI. Un ami m'a dit hier il a installé son quartier général au sein de la Résidence TASOK de l'école Américaine où l'on dit que c'est parmi les endroits les plus sécurisé de la ville de Kinshasa.

http://7sur7.cd/new/politisation-deuil- ... crocodile/

Re: Perspectives 2016

Posté : 29 avr. 2016, 11:36
par Patshoosket
Par rapport à la réflexion ci dessous, il y a deux bonnes contre réactions à vous d'en juger! Et qui dit mieux ? Me. Ivan ?

L’avocat Firmin Yangambi, détenu depuis 2009 à la prison centrale de Makala

Des personnages de la majorité présidentielle sont à la manoeuvre pour demander à la Cour constitutionnelle d’interpréter l’alinéa 2 de l’article 70 de la constitution qui stipule : « à la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’ à l’installation effective du nouveau président ».

Les dispositions pertinentes de la constitution reconnaissent évidemment à divers types de personnes le droit de saisir la cour constitutionnelle.

La question fondamentale est à propos celle de l’intérêt des requérants par rapport à la cause de leur demande.

Les requérants de la majorité présidentielle voulant saisir la cour constitutionnelle doivent justifier d’un motif légitime à agir en vertu du principe " il n’y a pas d’action sans intérêt."

La légitimité de l’intérêt de la requête est objectivement appréciée par la cour principalement au regard des éléments des faits de la cause et du but véritablement poursuivi par les demandeurs.
Il s’agit en effet, en sus des faits, de scruter l’élément psychologique qui détermine véritablement la démarche des requérants.

Ainsi, la cour doit vérifier en fait et en droit si les demandeurs agissent de bonne foi. Aussi, elle doit s’assurer que la demande n’est ni une manoeuvre dilatoire ni un stratagème tendant à soustraire malicieusement de la cour un avis dont les requérants useraient à temps opportun pour des actions politiciennes en fraude de la constitution même.

A ce propos, il convient de rappeler que le devoir constitutionnel et légal de fournir à la commission électorale nationale indépendante tous les moyens de réalisation de sa mission d’organiser les élections à tous les niveaux incombe à l’assemblée nationale, au président de la république et au gouvernement.

Évidemment, les institutions politiques en charge de cette tâche sont toutes contrôlées depuis dix ans, soit la durée de deux législatures et de deux mandats présidentiels, par la majorité présidentielle.

La non mise à jour du fichier électoral et son opacité, le déni délibéré de publier un calendrier électoral global pour les élections générales à temps opportun, le défaut de financement des différentes phases du processus électoral, les cafouillages officiellement entretenus au sein de la commission électorale nationale indépendante, les atermoiements des acteurs politiques qui paraissent un handicap à d’organisation des différents scrutins et principalement la présidentielle dans le délai constitutionnel engagent les responsabilités juridique, politique, civique et morale de la majorité au pouvoir.

Que le régime de la majorité présidentielle proclame des bilans toujours mirobolants de gouvernance économique à forte croissance, de défense militaire du territoire et de la sécurité des personnes et des biens, du réveil du géant et de progrès social et qu’il annonce en même temps que les comptes du trésor public ne sont pas suffisamment garnis pour financer les élections est une fourberie inadmissible.

Cette impossibilité de financer des élections pour lesquelles le gouvernement a disposé pendant cinq ans au moins des lois annuelles de finance contenant un poste budgétaire justement consacré à l’organisation des élections frise la faillite de l’État pour mal gouvernance.

L’intérêt de la majorité présidentielle à saisir en interprétation la cour constitutionnelle sur la vacance de fonction du président de la république au terme du deuxième et dernier mandat du président en fin de parcours n’est évidemment pas légitime.

La cause de cette demande dévoile une démarche politiquement incorrecte.

En réalité, la mauvaise foi de la majorité présidentielle doit être sanctionnée. Sa manoeuvre judiciaire a pour véritable cause d’obtenir une fraude à la constitution et porter un arrêt préjudiciable à l’État de droit et à la démocratie.

La probité intellectuelle et le sens du devoir de l’État appellent le premier ministre à présenter la démission de son gouvernement pour inaptitude à faire fonctionner régulièrement le processus électoral, régulateur attitré de la marche de l’État de Droit et de la démocratie.

Organiser de manière délibérée les conditions du blocage du processus électoral et entretenir un climat prohibitif d’exercice des droits civiques et des libertés publiques pour s’assurer un glissement ad vitam et aeternam est un complot contre le peuple.

Et que ces mêmes individus se tournent du côté de la cour constitutionnelle pour faire avaliser leur coup d’État constitutionnel est carrément contraire aux objectifs officiellement poursuivis par le dialogue politique inclusif qu’ils semblent appeler eux-mêmes par tous les moyens en vue d’un apaisement social et politique.

Qui veut à la fois une chose et son contraire n’est ni crédible vis-à-vis des autres ni sérieux avec lui-même.

La majorité présidentielle fait juridiquement fausse route avec cette requête en interprétation.
La cour constitutionnelle n’a pas la compétence de créer le droit! La cour dit plutôt le droit positif.

Or aux termes des articles pertinents de la constitution que doit dire la cour, la vacance est évidente à la fin du deuxième mandat de tout président de la république.

Tout président de la république ayant épuisé successivement deux mandats est constitutionnellement en situation d’empêchement définitif juridique car nul ne peut exercer la fonction du président de la république au delà de dix ans. Il ne peut donc demeurer président de la république pendant plus de dix ans.

La disposition de la constitution limitant le mandat présidentiel total à deux fois cinq ans est impérative et il n’existe aucune exception à cette règle.

Dès lors, d’où le juge constitutionnel tirera-t-il le fondement constitutionnel d’une décision de prolongation du mandat du président actuel?

L’alinéa 2 de l’article 70 qui dispose « à la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’ à l’installation effective du nouveau président » ne sert pas de siège de la matière pour la prolongation du mandat présidentiel. Erreur!

Dans sa lettre, il ne le prétend pas et son esprit renvoie au temps d’expédition des affaires courantes avant la remise et reprise entre le président sortant et le président déjà élu effectivement.

Il ne s’agit pas d’attendre l’élection hors délai constitutionnel du nouveau président mais de permettre une passation de pouvoir régulière entre le sortant et le déjà élu dans le délai constitutionnel.

La rédaction du texte est d’ailleurs claire:
".... à la fin de son mandat, ( donc le mandat est fini. Le sortant n’est plus président )

... le président de la République reste en fonction ( le sortant qui n’est plus president procède simplement à de l’expédition des affaires courantes )

.... jusqu’ à l’installation effective du nouveau président ( il n’est pas écrit jusqu’à l’élection du nouveau président car la condition pour rester en fonction expédier les affaires courantes est l’installation effective et non l’élection ).


Par l’absurde, si un président en fin mandat doit rester au pouvoir jusqu’à l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle, la disposition qui impérativement limite le mandat présidentiel à cinq ans est vidée de toute valeur juridique.

Au fait, dans le cas d’école d’une élection présidentielle nouvelle qui ne peut être organisée que dans vingt ans pour diverses raisons, un président fin mandat de cinq ans peut encore rester en fonction tous les vingt ans! S’agirait-il toujours de la même constitution?

La cour constitutionnelle ne peut sous le prétexte d’une interprétation faire à la constitution ce qu’elle n’a pas prévu. Ce serait une menace évidente au Droit.

En effet, la cour constitutionnelle ne peut créer son propre " droit constitutionnel". Elle n’en a pas la compétence.

La cour constitutionnelle n’a donc pas la prérogative de prolonger le mandat du président de la république élu au suffrage universel direct par la seule et unique autorité compétente, à savoir le souverain primaire.

En vertu du parallélisme des formes et des compétences, seul le peuple peut prolonger le mandat du président de la république encore qu’il ne le peut que dans les cas, selon la forme et d’après la procédure prévus par la constitution en vigueur, le cas échéant.

Une constitution est adoptée comme loi fondamentale pour être scrupuleusement respectée coûte que coûte, sauf à considérer le cas de force majeure.

Or, il n’y a incontestablement pas force majeure!

Me Firmin Yangambi Libote
Inscrit sur la Liste des Conseils à la Cour Pénale Internationale

Kinshasa, le 17 avril 2016
1ère Réaction:
Monsieur Yangambi, bonjour et courage là où vous vous trouvez injustement.

Vous écrivez :"l’alinéa 2 de l’article 70 de la constitution qui stipule : « à la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’ à l’installation effective du nouveau président ».

L’alinéa 2 est pourtant libellé de la façon suivante: "A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu".

Il manque le mot "élu". La grosse différence ne se trouve t-elle pas dans le mot "élu"? "Elu" sous entend qu’il y a eu élection ...
2ième Réaction:
T
out mandat cree la vacance a sa fin. Et un scrutin est organise en vue d’eviter justement cette vacance. Mais durant un mandat, une vacance est probable pour cause de deces, demission ou toute autre cause d’empechement definitif. Cette derniere cause peut etre, par exemple, une maladie qui paralyse de facon permanente, bref un coma. Et cette cause d’empechement definitif qui fait declancher l’article 75 de la "Constitution" permet au president du Senat de faire l’interim de president de la Republique qu’il s’agisse d’un premier ou d’un deuxieme et dernier mandat du president en fonction.
Dependre de la bonne foi des gouvernants pour une decision quelconque releve de l’utopie. Une decision doit etre basee sur la loi. Malheureusement, les intellectuels congolais n’ont pas ete vigilants avant la promulgation de cette loi! On y retrouve plusieurs pieges dont l’article 70 qui refute meme categoriquement toute notion d’un empechement definitif etant donne qu’il envisage un "glissement" (avec tous les pouvoirs) sous pretexte d’une "installation effective d’un nouveau president elu" et non une election meme si cet empechement definitif redevient une eventualite durant le glissement. Sinon, comment peut-on reconcilier l’article 70 et l’article 75?
Ne perdons pas de vue qu’il n’y a aucune sanction prevue pour une violation de l’article 73 qui exige un scrutin 90 jours avant expiration du mandat presidentiel, sauf une justice poetique dans le sens d’une revocation du president de la CENI ou meme du Premier minister

Re: Perspectives 2016

Posté : 12 mai 2016, 14:58
par Erick Ross

Re: Perspectives 2016

Posté : 19 mai 2016, 14:58
par Santoss
L'heure est grave, Moïse Katumbi va rejoindre Muyambo à Makala.
Est-ce une pièce de théâtre pour faire de Moïse plus opposant qu'il ne l'a jamais été? En tout cas entre Kabilistes, ça barde.

La télévision publique congolaise (RTNC) a annoncé jeudi 19 mai l’inculpation de Moïse Katumbi pour «recrutement de mercenaires».

«Moïse Katumbi a été formellement inculpé par le Parquet pour recrutement de mercenaires. Un mandat d’arrêt provisoire a été émis», selon un message lu pendant le journal de la mi-journée.

La semaine passée, Moïse Katumbi a été auditionné au Parquet de Lubumbashi dans le cadre de cette affaire. Des auditions interrompues vendredi 13 mai après que M. Katumbi a demandé et obtenu du parquet de se rendre à l’hôpital.

Re: Perspectives 2016

Posté : 20 mai 2016, 09:40
par wantanshi
Santoss a écrit :L'heure est grave, Moïse Katumbi va rejoindre Muyambo à Makala.
Est-ce une pièce de théâtre pour faire de Moïse plus opposant qu'il ne l'a jamais été? En tout cas entre Kabilistes, ça barde.

La télévision publique congolaise (RTNC) a annoncé jeudi 19 mai l’inculpation de Moïse Katumbi pour «recrutement de mercenaires».

«Moïse Katumbi a été formellement inculpé par le Parquet pour recrutement de mercenaires. Un mandat d’arrêt provisoire a été émis», selon un message lu pendant le journal de la mi-journée.

La semaine passée, Moïse Katumbi a été auditionné au Parquet de Lubumbashi dans le cadre de cette affaire. Des auditions interrompues vendredi 13 mai après que M. Katumbi a demandé et obtenu du parquet de se rendre à l’hôpital.
Voyons-voir ce qui va se passer. Il va devoir y avoir mort d'homme pour que Moïse soit arrêté au vu des foules qui l'accompagnent au parquet ou encore qui patrouillent chez lui ces derniers temps.

Je me suis décidé de ma taire au vu et tout ce qui se passe au Congo ces derniers temps. J'en ai finalement marre des conneries de ce pays. Si le mal l'emporte au 31 Décembre 2016, il y a 80 % des chances que je quitte définitivement le pays aussi...

Re: Perspectives 2016

Posté : 20 mai 2016, 11:33
par Erka
Moi je songe à rentrer durant la prochaine décennie, toi tu t'en vas. La vie est vraiment compliquée :)

Au moins nous avons un point commun: nous savons tous que la racine des maux congolais est avant tout Congolaise.