Page 18 sur 30

Re: Perspectives 2016

Posté : 20 mai 2016, 12:53
par Santoss
wantanshi a écrit :
Santoss a écrit :L'heure est grave, Moïse Katumbi va rejoindre Muyambo à Makala.
Est-ce une pièce de théâtre pour faire de Moïse plus opposant qu'il ne l'a jamais été? En tout cas entre Kabilistes, ça barde.

La télévision publique congolaise (RTNC) a annoncé jeudi 19 mai l’inculpation de Moïse Katumbi pour «recrutement de mercenaires».

«Moïse Katumbi a été formellement inculpé par le Parquet pour recrutement de mercenaires. Un mandat d’arrêt provisoire a été émis», selon un message lu pendant le journal de la mi-journée.

La semaine passée, Moïse Katumbi a été auditionné au Parquet de Lubumbashi dans le cadre de cette affaire. Des auditions interrompues vendredi 13 mai après que M. Katumbi a demandé et obtenu du parquet de se rendre à l’hôpital.
Voyons-voir ce qui va se passer. Il va devoir y avoir mort d'homme pour que Moïse soit arrêté au vu des foules qui l'accompagnent au parquet ou encore qui patrouillent chez lui ces derniers temps.

Je me suis décidé de ma taire au vu et tout ce qui se passe au Congo ces derniers temps. J'en ai finalement marre des conneries de ce pays. Si le mal l'emporte au 31 Décembre 2016, il y a 80 % des chances que je quitte définitivement le pays aussi...

En république très démocratique du Congo, il suffit d'un rien pour se faire prendre.
Le dossier Katumbi est vide, il s'agit d'un montage grotesque.

Katumbi craignant pour sa sécurité, a fait appel à des experts de sécurité Américains, pour qu'ils puissent étudier les moyens de lui sécuriser tout au long de sa campagne, chose qui se fait partout.
L'erreur du chairman est d'avoir laissé rentrer ses agents spéciaux avec des visas comportant des faux motifs de séjour ( ce qui peut être condamnable), et c'est là qu'intervient notre Kalachnikov de l'ANR, il a requalifié ses agents en mercenaires et mis toute une machine en marche pour envoyer Moïse à Makala.
Il semble que les Kabilistes iront jusqu'au bout, ils vont bientôt instaurer un couvre-feu à Lubumbashi pour exécuter leur sale besogne.
Ainsi va la vie dans la très démocratique of Congo.

Re: Perspectives 2016

Posté : 20 mai 2016, 13:46
par Lobilo
Ce que je ne comprends pas 'est le rapport entre des agents de sécurité personnelle et le mercenariat. Est-ce le simple fait d'être en situation irrégulière? Quelqu'un a-t-il établi que ces "mercenaires" en recrutaient d'autres et se préparaient à renverser le régime? J'ai peur que l'oncle samuel lui-même ne soit derrière tout cela malgré les beaux discours. A BEA est Buja les chefs se la coulent fraiche. Que penser? Comment voyez-vous la suite?

Re: Perspectives 2016

Posté : 20 mai 2016, 18:12
par wantanshi
Erka a écrit :Moi je songe à rentrer durant la prochaine décennie, toi tu t'en vas. La vie est vraiment compliquée :)

Au moins nous avons un point commun: nous savons tous que la racine des maux congolais est avant tout Congolaise.
:D Elle est bien compliquée la vie.

Re: Perspectives 2016

Posté : 20 mai 2016, 21:14
par Santoss
Moïse Katumbi est en route pour l'Afrique du Sud, il a été autorisé à quitter le pays pour des raisons médicales :D .

Est-ce un début d'exil pour le chairman? En tout cas, tout laisse croire que ya Moïse ne reviendra pas de sitôt au pays, où l'attend les services de l'ANR pour le conduire à Makala.

Kabila a peut-être évincé un adversaire qui commençait à monter, une partie de l'opposition républicaine devrait aussi s'en réjouir.

Re: Perspectives 2016

Posté : 21 mai 2016, 09:39
par Lobilo
Santoss a écrit :Moïse Katumbi est en route pour l'Afrique du Sud, il a été autorisé à quitter le pays pour des raisons médicales :D .

Est-ce un début d'exil pour le chairman? En tout cas, tout laisse croire que ya Moïse ne reviendra pas de sitôt au pays, où l'attend les services de l'ANR pour le conduire à Makala.

Kabila a peut-être évincé un adversaire qui commençait à monter, une partie de l'opposition républicaine devrait aussi s'en réjouir.

Je partage ton avis.

Re: Perspectives 2016

Posté : 21 mai 2016, 12:03
par Santoss
Lobilo a écrit :
Santoss a écrit :Moïse Katumbi est en route pour l'Afrique du Sud, il a été autorisé à quitter le pays pour des raisons médicales :D .

Est-ce un début d'exil pour le chairman? En tout cas, tout laisse croire que ya Moïse ne reviendra pas de sitôt au pays, où l'attend les services de l'ANR pour le conduire à Makala.

Kabila a peut-être évincé un adversaire qui commençait à monter, une partie de l'opposition républicaine devrait aussi s'en réjouir.

Je partage ton avis.
Les têtes pensantes (machivéliques) Kabilistes ont réussie un grand coup.
Il fallait trouver un moyen de se débarrasser de Katumbi.
Envoyer le chairman en prison, on allait faire de lui,un martyr, et sans oublier des possibles émeutes à travers le pays.

Quoi de plus simple de faire croire à ya Moïse, qu'il avait l'autorisation de quitter le pays, dans un autre côté, ils vont confirmer ses inculpations, et en sachant que c'est la prison qu'il attend à Kinshasa, Katumbi ne reviendra pas au pays, et il sera hors-jeu dans la course à la Présidentielle.
La CIA n'est-elle pas derrière tout ça?

J'attends de voir les réactions des tous ces politicards de G7, les Franck Diongo, Sesanga, Mvuemba... des gens sans visions politiques, des opportunistes.
On vient d'un système, où on a infantilisé la fonction Présidentielle, avec Katumbi, ça allait être la même chose, à croire que le Congolais n'aime pas le Congo?

Re: Perspectives 2016

Posté : 22 mai 2016, 05:46
par Patshoosket
Santoss a écrit :Moïse Katumbi est en route pour l'Afrique du Sud, il a été autorisé à quitter le pays pour des raisons médicales :D .

Est-ce un début d'exil pour le chairman? En tout cas, tout laisse croire que ya Moïse ne reviendra pas de sitôt au pays, où l'attend les services de l'ANR pour le conduire à Makala.

Kabila a peut-être évincé un adversaire qui commençait à monter, une partie de l'opposition républicaine devrait aussi s'en réjouir.


Je partage ton avis

Les têtes pensantes (machivéliques) Kabilistes ont réussie un grand coup.
Il fallait trouver un moyen de se débarrasser de Katumbi.
Envoyer le chairman en prison, on allait faire de lui,un martyr, et sans oublier des possibles émeutes à travers le pays.

Quoi de plus simple de faire croire à ya Moïse, qu'il avait l'autorisation de quitter le pays, dans un autre côté, ils vont confirmer ses inculpations, et en sachant que c'est la prison qu'il attend à Kinshasa, Katumbi ne reviendra pas au pays, et il sera hors-jeu dans la course à la Présidentielle.
La CIA n'est-elle pas derrière tout ça?

J'attends de voir les réactions des tous ces politicards de G7, les Franck Diongo, Sesanga, Mvuemba... des gens sans visions politiques, des opportunistes.
On vient d'un système, où on a infantilisé la fonction Présidentielle, avec Katumbi, ça allait être la même chose, à croire que le Congolais n'aime pas le Congo?
Moi je pense que la match n'est pas encore joué.
Si ce n'est pas un jeu conclu entre les deux que Katumbi se positionne à son successeur! Ce que le match n'est pas encore terminé. Ce que je me demande comment le peuple peut laisser ce cirque de procès sans lancer le Burkinaboukette ???

Une chose est sûre, le Congolais de partout veulent une alternance au pouvoir quelque soit la tête de celui qui doit venir, pourvu que la tête de Kabila ne trône plus sur ce siège. Et la détermination, le moyen, le contact et la personne de Moïse incarnait bien cette personne. Il pouvait lutter sur tout le plan avec le régime actuel. Les autres ont beaucoup des insuffisantes pour pousser le peuple à se mettre directement derrière eux.

Re: Perspectives 2016

Posté : 24 mai 2016, 11:46
par Ivan Shalamar
Patshoosket a écrit :Par rapport à la réflexion ci dessous, il y a deux bonnes contre réactions à vous d'en juger! Et qui dit mieux ? Me. Ivan ?

L’avocat Firmin Yangambi, détenu depuis 2009 à la prison centrale de Makala

Des personnages de la majorité présidentielle sont à la manoeuvre pour demander à la Cour constitutionnelle d’interpréter l’alinéa 2 de l’article 70 de la constitution qui stipule : « à la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’ à l’installation effective du nouveau président ».

Les dispositions pertinentes de la constitution reconnaissent évidemment à divers types de personnes le droit de saisir la cour constitutionnelle.

La question fondamentale est à propos celle de l’intérêt des requérants par rapport à la cause de leur demande.

Les requérants de la majorité présidentielle voulant saisir la cour constitutionnelle doivent justifier d’un motif légitime à agir en vertu du principe " il n’y a pas d’action sans intérêt."

La légitimité de l’intérêt de la requête est objectivement appréciée par la cour principalement au regard des éléments des faits de la cause et du but véritablement poursuivi par les demandeurs.
Il s’agit en effet, en sus des faits, de scruter l’élément psychologique qui détermine véritablement la démarche des requérants.

Ainsi, la cour doit vérifier en fait et en droit si les demandeurs agissent de bonne foi. Aussi, elle doit s’assurer que la demande n’est ni une manoeuvre dilatoire ni un stratagème tendant à soustraire malicieusement de la cour un avis dont les requérants useraient à temps opportun pour des actions politiciennes en fraude de la constitution même.

A ce propos, il convient de rappeler que le devoir constitutionnel et légal de fournir à la commission électorale nationale indépendante tous les moyens de réalisation de sa mission d’organiser les élections à tous les niveaux incombe à l’assemblée nationale, au président de la république et au gouvernement.

Évidemment, les institutions politiques en charge de cette tâche sont toutes contrôlées depuis dix ans, soit la durée de deux législatures et de deux mandats présidentiels, par la majorité présidentielle.

La non mise à jour du fichier électoral et son opacité, le déni délibéré de publier un calendrier électoral global pour les élections générales à temps opportun, le défaut de financement des différentes phases du processus électoral, les cafouillages officiellement entretenus au sein de la commission électorale nationale indépendante, les atermoiements des acteurs politiques qui paraissent un handicap à d’organisation des différents scrutins et principalement la présidentielle dans le délai constitutionnel engagent les responsabilités juridique, politique, civique et morale de la majorité au pouvoir.

Que le régime de la majorité présidentielle proclame des bilans toujours mirobolants de gouvernance économique à forte croissance, de défense militaire du territoire et de la sécurité des personnes et des biens, du réveil du géant et de progrès social et qu’il annonce en même temps que les comptes du trésor public ne sont pas suffisamment garnis pour financer les élections est une fourberie inadmissible.

Cette impossibilité de financer des élections pour lesquelles le gouvernement a disposé pendant cinq ans au moins des lois annuelles de finance contenant un poste budgétaire justement consacré à l’organisation des élections frise la faillite de l’État pour mal gouvernance.

L’intérêt de la majorité présidentielle à saisir en interprétation la cour constitutionnelle sur la vacance de fonction du président de la république au terme du deuxième et dernier mandat du président en fin de parcours n’est évidemment pas légitime.

La cause de cette demande dévoile une démarche politiquement incorrecte.

En réalité, la mauvaise foi de la majorité présidentielle doit être sanctionnée. Sa manoeuvre judiciaire a pour véritable cause d’obtenir une fraude à la constitution et porter un arrêt préjudiciable à l’État de droit et à la démocratie.

La probité intellectuelle et le sens du devoir de l’État appellent le premier ministre à présenter la démission de son gouvernement pour inaptitude à faire fonctionner régulièrement le processus électoral, régulateur attitré de la marche de l’État de Droit et de la démocratie.

Organiser de manière délibérée les conditions du blocage du processus électoral et entretenir un climat prohibitif d’exercice des droits civiques et des libertés publiques pour s’assurer un glissement ad vitam et aeternam est un complot contre le peuple.

Et que ces mêmes individus se tournent du côté de la cour constitutionnelle pour faire avaliser leur coup d’État constitutionnel est carrément contraire aux objectifs officiellement poursuivis par le dialogue politique inclusif qu’ils semblent appeler eux-mêmes par tous les moyens en vue d’un apaisement social et politique.

Qui veut à la fois une chose et son contraire n’est ni crédible vis-à-vis des autres ni sérieux avec lui-même.

La majorité présidentielle fait juridiquement fausse route avec cette requête en interprétation.
La cour constitutionnelle n’a pas la compétence de créer le droit! La cour dit plutôt le droit positif.

Or aux termes des articles pertinents de la constitution que doit dire la cour, la vacance est évidente à la fin du deuxième mandat de tout président de la république.

Tout président de la république ayant épuisé successivement deux mandats est constitutionnellement en situation d’empêchement définitif juridique car nul ne peut exercer la fonction du président de la république au delà de dix ans. Il ne peut donc demeurer président de la république pendant plus de dix ans.

La disposition de la constitution limitant le mandat présidentiel total à deux fois cinq ans est impérative et il n’existe aucune exception à cette règle.

Dès lors, d’où le juge constitutionnel tirera-t-il le fondement constitutionnel d’une décision de prolongation du mandat du président actuel?

L’alinéa 2 de l’article 70 qui dispose « à la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’ à l’installation effective du nouveau président » ne sert pas de siège de la matière pour la prolongation du mandat présidentiel. Erreur!

Dans sa lettre, il ne le prétend pas et son esprit renvoie au temps d’expédition des affaires courantes avant la remise et reprise entre le président sortant et le président déjà élu effectivement.

Il ne s’agit pas d’attendre l’élection hors délai constitutionnel du nouveau président mais de permettre une passation de pouvoir régulière entre le sortant et le déjà élu dans le délai constitutionnel.

La rédaction du texte est d’ailleurs claire:
".... à la fin de son mandat, ( donc le mandat est fini. Le sortant n’est plus président )

... le président de la République reste en fonction ( le sortant qui n’est plus president procède simplement à de l’expédition des affaires courantes )

.... jusqu’ à l’installation effective du nouveau président ( il n’est pas écrit jusqu’à l’élection du nouveau président car la condition pour rester en fonction expédier les affaires courantes est l’installation effective et non l’élection ).


Par l’absurde, si un président en fin mandat doit rester au pouvoir jusqu’à l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle, la disposition qui impérativement limite le mandat présidentiel à cinq ans est vidée de toute valeur juridique.

Au fait, dans le cas d’école d’une élection présidentielle nouvelle qui ne peut être organisée que dans vingt ans pour diverses raisons, un président fin mandat de cinq ans peut encore rester en fonction tous les vingt ans! S’agirait-il toujours de la même constitution?

La cour constitutionnelle ne peut sous le prétexte d’une interprétation faire à la constitution ce qu’elle n’a pas prévu. Ce serait une menace évidente au Droit.

En effet, la cour constitutionnelle ne peut créer son propre " droit constitutionnel". Elle n’en a pas la compétence.

La cour constitutionnelle n’a donc pas la prérogative de prolonger le mandat du président de la république élu au suffrage universel direct par la seule et unique autorité compétente, à savoir le souverain primaire.

En vertu du parallélisme des formes et des compétences, seul le peuple peut prolonger le mandat du président de la république encore qu’il ne le peut que dans les cas, selon la forme et d’après la procédure prévus par la constitution en vigueur, le cas échéant.

Une constitution est adoptée comme loi fondamentale pour être scrupuleusement respectée coûte que coûte, sauf à considérer le cas de force majeure.

Or, il n’y a incontestablement pas force majeure!

Me Firmin Yangambi Libote
Inscrit sur la Liste des Conseils à la Cour Pénale Internationale

Kinshasa, le 17 avril 2016
1ère Réaction:
Monsieur Yangambi, bonjour et courage là où vous vous trouvez injustement.

Vous écrivez :"l’alinéa 2 de l’article 70 de la constitution qui stipule : « à la fin de son mandat, le président de la République reste en fonction jusqu’ à l’installation effective du nouveau président ».

L’alinéa 2 est pourtant libellé de la façon suivante: "A la fin de son mandat, le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu".

Il manque le mot "élu". La grosse différence ne se trouve t-elle pas dans le mot "élu"? "Elu" sous entend qu’il y a eu élection ...
2ième Réaction:
T
out mandat cree la vacance a sa fin. Et un scrutin est organise en vue d’eviter justement cette vacance. Mais durant un mandat, une vacance est probable pour cause de deces, demission ou toute autre cause d’empechement definitif. Cette derniere cause peut etre, par exemple, une maladie qui paralyse de facon permanente, bref un coma. Et cette cause d’empechement definitif qui fait declancher l’article 75 de la "Constitution" permet au president du Senat de faire l’interim de president de la Republique qu’il s’agisse d’un premier ou d’un deuxieme et dernier mandat du president en fonction.
Dependre de la bonne foi des gouvernants pour une decision quelconque releve de l’utopie. Une decision doit etre basee sur la loi. Malheureusement, les intellectuels congolais n’ont pas ete vigilants avant la promulgation de cette loi! On y retrouve plusieurs pieges dont l’article 70 qui refute meme categoriquement toute notion d’un empechement definitif etant donne qu’il envisage un "glissement" (avec tous les pouvoirs) sous pretexte d’une "installation effective d’un nouveau president elu" et non une election meme si cet empechement definitif redevient une eventualite durant le glissement. Sinon, comment peut-on reconcilier l’article 70 et l’article 75?
Ne perdons pas de vue qu’il n’y a aucune sanction prevue pour une violation de l’article 73 qui exige un scrutin 90 jours avant expiration du mandat presidentiel, sauf une justice poetique dans le sens d’une revocation du president de la CENI ou meme du Premier minister
En réponse à la démarche juridique de la majorité présidentielle,ce que je conseille à l'opposition de faire est d'introduire à son tour une requête en interprétation de l'article 73 de la constitution qui dispose que "les élections sont convoquée 90 jours avant la fin du mandat du président de la république". Si ils le font on va bien s'amuser et le clan Kabila va regretter d'avoir été sur le terrain judiciaire.
Les arrêts de la Cour étant exécutoires,la Ceni se trouvera dans l'obligation d'organiser les élections dans les délais et si cela n'est pas fait,l'opposition aura un argument juridique pour demander la démission de tout le pouvoir exécutif via une motion de défiance au parlement.

Re: Perspectives 2016

Posté : 24 mai 2016, 12:30
par chidap
Santoss a écrit :
Les têtes pensantes (machivéliques) Kabilistes ont réussie un grand coup.
Il fallait trouver un moyen de se débarrasser de Katumbi.
Envoyer le chairman en prison, on allait faire de lui,un martyr, et sans oublier des possibles émeutes à travers le pays.

Quoi de plus simple de faire croire à ya Moïse, qu'il avait l'autorisation de quitter le pays, dans un autre côté, ils vont confirmer ses inculpations, et en sachant que c'est la prison qu'il attend à Kinshasa, Katumbi ne reviendra pas au pays, et il sera hors-jeu dans la course à la Présidentielle.
La CIA n'est-elle pas derrière tout ça?

J'attends de voir les réactions des tous ces politicards de G7, les Franck Diongo, Sesanga, Mvuemba... des gens sans visions politiques, des opportunistes.
On vient d'un système, où on a infantilisé la fonction Présidentielle, avec Katumbi, ça allait être la même chose, à croire que le Congolais n'aime pas le Congo?
1. vous m'excuserez, mais jusqu'à présent je n'ai toujours pas cru à l'appartenance de Moise dans la vraie opposition, tout est allé si vite, qu'il semble avoir perdu un brin du réel dans ce scénario.
2. wana ba vrai MALANDA NGULU, je me demande maintenant qui vont-ils soutenir ??? est-ce Kamerhe ?? :arrow:

Re: Perspectives 2016

Posté : 24 mai 2016, 16:28
par Erka
Chidap, ce ne sont pas des malanda ngulu. Ce sont des businessmen...