A lire : Ingérence impérialiste en Syrie
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Re: A lire : Ingérence impérialiste en Syrie
Cheikh Imran Hosein: les Frères Musulmans sont alliés des sionistes (2 vidéos) fev.2012
http://www.alterinfo.net/Cheikh-Imran-H ... 80814.html
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Affluence record à Téhéran et défaite des USA/UE au sommet des non-alignés
DJAMELITO
Vendredi 31 Août 2012
la défaite diplomatique cinglante de Washington et du camp euro-atlantiste se confirme avec la présence supplémentaire de Vladimir Poutine, Evo Morales, Rafael Correa, Hugo Chavez et des secrétaires généraux de l’ONU, de la Ligue arabe, de l’OCI et de l’OUA.
Voici quelques jours, j’ai déjà eu l’occasion d’attirer l’attention de mes lecteurs sur le succès diplomatique très important de l’Iran qui semblait s’annoncer avec la forte participation attendue au prochain Sommet des Non-Alignés.
Alors que ce 16ème Sommet des Non-Alignés vient de s’ouvrir (pour l’instant au niveau des délégations), ce succès se confirme de façon encore plus importante que prévue.
L'amphithéâtre pour les sessions plénières du 16ème Sommet des Non-Alignés à Téhéran
1/ 110 ÉTATS REPRÉSENTÉS, DONT 50 AU PLUS HAUT NIVEAU POLITIQUE
En effet, dès le 1er jour, des délégations représentant 110 des 120 États membres du Mouvement des Non-Alignés sont déjà arrivées à Téhéran.
En outre, selon les toutes dernières annonces présentées par le ministère iranien des affaires étrangères, 50 des 110 États seront représentés au plus haut niveau :
- 29 États seront représentés par leur chef d’État en personne
[ 27 Présidents, 1 Sultan (Oman) et 1 Émir (Qatar) ]
- 9 États seront représentés par leur Vice-Président de la République
- 7 États seront représentés par le Premier ministre, chef du gouvernement C’est d’ailleurs souvent le véritable chef de l’exécutif, comme c’est le cas du Premier ministre indien Manmohan Singh.
- 5 États seront représentés par un envoyé spécial
Tous les autres États sont représentés au niveau de leur ambassadeur à Téhéran et/ou par des délégations de hauts-fonctionnaires mandatés par leurs gouvernements.
2/ DE NOMBREUSES SURPRISES DE DERNIÈRE MINUTE
Plusieurs surprises de dernière minute contribuent à faire de ce XVIe Sommet des Non-Alignés un très grand succès diplomatique pour Téhéran, et une défaite cinglante pour les États-Unis, le Canada, l’Union européenne et Israël, qui avaient exercé les plus fortes pressions possibles pour tenter d’isoler l’Iran.
Ces surprises sont la venue à Téhéran, les 30 et 31 août :
a)- du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon Le camp euro-atlantiste avait pourtant tout fait pour le dissuader de s’y rendre, car sa présence, même si elle est présentée comme critique, comporte un effet de symbole considérable.
b)- des Président et Secrétaires généraux de trois autres grosses organisations internationales, qui sont moins connues que l’ONU mais qui n’en jouent pas moins un rôle important dans la diplomatie mondiale :
- la Ligue Arabe, pourtant très divisée sur le cas de la Syrie et majoritairement hostile au régime de Damas,
- l’Organisation de la Conférence Islamique ( OCI ),
- et l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA).
c)- du président russe Vladimir Poutine. C’était d’autant moins prévisible que la Russie ne fait pas partie du Mouvement des Non-Alignés et qu’elle l’est donc cette année à titre de nation invitée.
d)- des présidents latino-américains Hugo Chavez ( Venezuela ), Evo Morales ( Bolivie ), Rafael Correa ( Équateur ) et de Michel Temer, vice-président du Brésil
Ce n’est pas vraiment une surprise, compte tenu de la ligne politique des trois premiers dirigeants, mais leur présence n’allait quand même pas de soir et n’avait pas été annoncée préalablement par le ministère iranien des affaires étrangères.La surprise est plus importante venant du gouvernement de Brasilia, qui se fait représenter par le vice-président de la République en personne alors que le Brésil n’est pas membre du Mouvement des Non-Alignés mais seulement « observateur ».
e)- du Vice-Premier ministre d’Arabie saoudite et de l’Émir d’Umm al-Quwain, envoyé spécial du gouvernement des Émirats Arabes Unis : Ce sont des surprises totales ( qui n’avaient pas été annoncées auparavant ), compte tenu de l’alignement de ces régimes sur les États-Unis et de leur hostilité latente à l’égard de l’Iran.
Je relève que, le Premier ministre irakien, le Sultan d’Oman et l’Émir du Qatar faisant aussi le déplacement, de même que les Ministres des affaires étrangères du Koweït et du Bahreïn, cela signifie que tous les pays riverains du Golfe Persique font donc le déplacement de Téhéran. L’Iran est ainsi le seul pays au monde à pouvoir actuellement rassembler des dirigeants de cette zone ô combien stratégique pour l’économie et la paix du monde.
f)- par ailleurs, il faut relever que le représentant du Hamas à Gaza, M. Ismaïl Haniyeh, n’a finalement pas été invité, mais cela fait suite à un imbroglio qui montre les dissensions extrêmes des Palestiniens. Cette absence permettra la présence du président de l’Autorité Nationale Palestinienne, M. Mahmoud Abbas, qui avait menacé de ne pas venir dans le cas contraire.
g)- enfin, je note que l’Australie a accepté de figurer à côté de la Russie comme « nation invitée ». Le gouvernement de Canberra ne se fait, certes, représenter qu’au niveau de son ambassadeur à l’ONU, mais le geste est pour le moins inattendu de la part d’un État occidental traditionnellement inféodé à Washington.
3/ LES PERSONNALITÉS POLITIQUES VENUES DU MONDE ENTIER
Afghanistan : Hamid Karzai – Président de la République
Afrique du sud : Maite Nkoana-Mashabane – Ministre des affaires étrangères
Arabie Saoudite : Abdulaziz bin Abdullah Al Saud – Vice-Premier ministre
Azerbaïdjan : Elmar Mammadyarov – Ministre des affaires étrangères
Bahreïn : Khalid bin Ahmed Al Khalifa – Ministre des affaires étrangères
Bangladesh : Sheikha Hasina – Premier ministre
Bénin : Yayi Boni – Président de la République
Bhoutan : Ugyen Tshering – Ministre des affaires étrangères
Birmanie : Wunna Maung Lwin – Ministre des affaires étrangères
Bolivie : Evo Morales – Président de la République
Cambodge : Hun Sen – Premier ministre
Cuba : Raul Castro – Président du Conseil d’État
Corée du Nord : Kim Yong-nam – Président du Présidium de l’Assemblée populaire suprême
Égypte : Mohamed Morsi – Président de la République
Émirats Arabes Unis : Saud bin Rashid Al Mu’alla – Envoyé spécial, Émir de l’Émirat de Umm al-Quwain
Équateur : Rafael Correa – Président de la République
Gabon : Ali Bongo Ondimba – Président de la République
Jordanie : Fayez al-Tarawneh – Premier ministre
Inde : Manmohan Singh – Premier ministre
Iran : Mahmoud Ahmadinejad – Président de la République
Irak : Nouri al-Maliki – Premier ministre
Indonésie : Boediono – Vice-Président de la République
Koweït : Muhammad Sabah Al-Salem Al-Sabah – Ministre des affaires étrangères
Liban : Michel Suleiman – Président de la République
Lesotho : Mohlabi Tsekoa – Ministre des affaires étrangères
Libye : Ashour Bin Khayal – Ministre des affaires étrangères
Malaisie : Anifah Aman – Ministre des affaires étrangères
Mauritanie : Mohamed Ould Abdel Aziz – Président de la République
Maroc : Abdelillah Benkirane – Premier ministre
Namibie : Marco Hausiku – Ministre des affaires étrangères
Népal : Baburam Bhattarai – Premier ministre
Pakistan : Asif Ali Zardari – Président de la République
Philippines : Jejomar Binay[34] Vice President
Oman : Qaboos bin Said al Said – Sultan
Qatar : Hamad bin Khalifa Al Thani – Emir
Sénégal : Macky Sall – Président de la République
Serbie : Tomislav Nikolić – Président de la République
Sri Lanka : Mahinda Rajapaksa – Président de la République
Soudan : Omar al-Bashir – Président de la République
Swaziland : Lutfo Dlamini – Ministre des affaires étrangères
Syrie : Faisal Mekdad – Vice-Ministre des affaires étrangères
Tanzanie : Mohamed Gharib Bilal – Vice-Président de la République
Territoires palestiniens : Mahmoud Abbas – Président de l’Autorité Nationale Palestinienne
Thaïlande : Surapong Tovichakchaikul – Ministre des affaires étrangères
Tunisie : Rafik Abdessalem – Ministre des affaires étrangères
Turkménistan : Gurbanguly Berdimuhamedow – Président de la République
Venezuela : Hugo Chavez – Président de la République
Vietnam : Nguyen Tan Dung – Premier ministre
Zimbabwe : Robert Mugabe – Président de la République
Observateurs
Arménie : Serzh Sargsyan – Président de la République
Brésil : Michel Temer – Vice-Président de la République
Tadjikistan : Emomali Rahmonov – Président de la République
Nations spécialement invitées
Australie : Gary Quinlan – Ambassadeur d’Australie à l’ONU
Russie : Vladimir Poutine – Président de la République
Organisations représentées
Organisation de l’Unité Africaine (OUA) : Yayi Boni – Président
Ligue Arabe : Nabil el-Araby – Secrétaire général
Organisation de la Coopération Islamique (OCI) : Ekmeleddin İhsanoğlu – Secrétaire général
Organisation des Nations Unies (ONU) : Ban Ki-moon, Secrétaire général
4/ Dans son discours d’ouverture, le ministre iranien des affaires étrangères rappelle et soutient la demande des non-alignes de l’interdiction mondiale des armes nucléaires
26 août 2012 : M. Ali Akbar Salehi, Ministre iranien des affaires étrangères, prononce le discours inaugural du 16ème Sommet des Non-Alignés à Téhéran
Enfin, il convient de noter que M. Ali Akbar Salehi, ministre iranien des affaires étrangères, a fait très fort, dès son discours inaugural du 16ème Sommet des Non-Alignés, en appelant l’ensemble des pays réunis :
à prendre position contre les sanctions occidentales à l’encontre de l’Iran. Il a affirmé au passage que de nombreux États-membres des Non-Alignés soutenaient le programme nucléaire iranien.
à renouveler leur appel pour une interdiction mondiale de toutes les armes nucléaires dans 13 ans, donc en 2025. Il a eu beau jeu de rappeler que cet objectif avait déjà été adopté par un précédent Sommet des Non-Alignés et a ainsi lancé : « Nous croyons que le calendrier de retrait définitif des armes nucléaires d’ici 2025, qui a déjà été proposé par les Non-Alignés, ne sera effectivement réalisé que si nous en exerçons le suivi minutieux. »
Le ministre iranien a une nouvelle fois assuré que son pays ne cherche pas à se doter d’armes nucléaires, en dépit des affirmations des États-Unis et de leurs alliés qui soupçonnent que l’enrichissement d’uranium de Téhéran pourrait éventuellement conduire à cela.
Commentant les déclarations du gouvernement israélien, qui a dit qu’il examinerait les options militaires si les pressions diplomatiques et économiques ne parviennent pas à freiner les ambitions nucléaires de l’Iran, il a rétorqué qu’Israël avait pour sa part refusé de ratifier le Traité de Non Prolifération nucléaire (TNP) de l’ONU et qu’il refusait de discuter de la gamme complète de ses capacités militaires, alors que tout le monde soupçonne cet État avoir un arsenal nucléaire.
Pour tenter de répondre à l'accusation de terrorisme qui pèse régulièrement sur l'Iran, les organisateurs du Sommet ont jugé bon de présenter, à l'extérieur du lieu de la réunion, trois voitures détruites par des attentas à l'explosif. Selon le gouvernement iranien, ces explosions ont été organisées par des agents britanniques et américains et ont visé à assassiner des membres participant au programme nucléaire. Au moins cinq membres de la communauté scientifique iranienne, y compris des experts nucléaires, ont ainsi été tués depuis le début de 2010, dans le cadre d'une guerre présumée secrète avec ses ennemis principaux.
Enfin, le ministre Ministre iranien des affaires étrangères a déploré la « chute» du poids individuel des États membres de l’ONU, qui s’est exercée au bénéfice de la « montée en puissance du Conseil de Sécurité de l’ONU », dirigé par les Cinq membres permanents : États-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie et Chine.
Il a donc réclamé la « création d’un Conseil de Sécurité plus démocratique, qui devrait être considérée comme une partie importante de la réforme de l’ONU ».
Quelques-uns des principaux responsables politiques mondiaux présents au 16e Sommet des Non-Alignés à Téhéran. De gauche à droite et de haut en bas :
Evo Morales – Président de la République de Bolivie
Manmohan Singh – Premier ministre de l’Union Indienne
Hugo Chavez – Président de la République du Venezuela
Maité Nkoana-Mashabane – Ministre des affaires étrangères d’Afrique du sud
Vladimir Poutine – Président de la Fédération de Russie
Sheikha Hasina – Premier ministre du Bangla Desh
Ali Bongo Ondimba – Président de la République du Gabon
Michel Temer – Vice-Président de la République fédérative du Brésil
Qaboos bin Said al Said – Sultan d’Oman
Nguyen Tan Dung – Premier ministre du Vietnam
5/ Conclusion : la France aurait dû faire au minimum comme l’Australie !
Comme je l’indiquais déjà dans mon premier article, – et les événements renforcent encore mon analyse – cette capacité massive de rassemblement du Mouvement des Non-Alignés, avec la présence de la Russie en prime, fait ressortir par contraste ce qu’est l’OTAN / UE : un bunker agressif, qui ose se qualifier de « communauté internationale » alors qu’il ne représente même pas 20% des êtres humains vivant sur terre.
Comme je l’ai déjà dit, ci la France renouait avec la grandeur de son histoire, ce n’est certes pas dans ce bunker occidental de l’OTAN / UE qu’elle devrait se placer. C’est son adhésion au Mouvement des Non-Alignés qu’elle devrait envisager. Pour contribuer à faire du IIIe millénaire un avenir de paix entre toutes les nations, tous les peuples et toutes les religions du monde.
Quelques-uns de mes lecteurs avaient pu s’étonner de cette suggestion.
Elle est certes iconoclaste dans la France actuelle, où toute pensée non conforme à la logorrhée euro-atlantiste des médias est aussitôt disqualifiée, par un réflexe pavlovien de soumission à la propagande et à l’intimidation
.
Or je note que l’Australie sera présente comme « nation invitée ». Voilà de quoi rasséréner ceux qui tiquaient devant ma proposition !
Je rappelle que cette proposition, tout comme le présent article ou le précédent, n’ont évidemment pas pour objet de faire l’apologie de tel ou tel régime. Pas plus du régime iranien que des régimes indien, costaricain (dont le chef d’Etat est Prix Nobel de la Paix), péruvien, libanais, vénézuélien, sud-africain et j’en passe, qui sont tous membres des Non-Alignés.
Mon analyse et ma proposition se situent sur un autre plan, qui est celui des relations internationales et de ce que devrait être le rôle de tout pays soucieux d’assurer l’équilibre et la paix du monde.Je rappelle donc 3 points importants :
1)- Le Mouvement des Non-Alignés regroupe, comme je l’ai dit, 120 États sur les 193 des Nations-Unies, et une vingtaine d’autres observateurs. On notera au passage que certains « Non Alignés » sont désormais très alignés sur les États-Unis : Arabie Saoudite, Bahreïn et Qatar notamment.
2)- Il se trouve que la France et tous les pays membres de l’OTAN reconnaissent diplomatiquement tous ces États, qu’ils siègent à leurs côtés à l’ONU, sans pour autant, bien entendu, s’aligner sur tel ou tel. Participer aux Non-Alignés ne pourrait donc pas signifier « s’aligner sur les Non-Alignés »…
3)- Du reste, il n’y a vraiment à peu près aucun point commun en matière économique, sociale, démocratique, religieuse, diplomatique, militaire, entre Cuba et Singapour, l’Iran et le Qatar, l’Île Maurice et la Corée du nord, le Pérou et le Sri Lanka, l’Inde et le Turkménistan, etc
Leur seul point commun, au fond, c’est de vouloir faire respecter les principes du droit international public et notamment le refus de tout empire et le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un État souverain.
C’est bien parce que notre pays doit partager ce point commun fondamental que la France, une fois qu’elle sera sortie de l’OTAN et de l’Union européenne, aura vocation à rejoindre le Mouvement des Non-Alignés. Il n’y aurait pas de plus belle victoire diplomatique, conforme au génie du peuple de 1789, que de rassembler, à Paris cette fois-ci, un futur Sommet des Non-Alignés.
François Asselineau
=================
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Affluence record à Téhéran et défaite des USA/UE au sommet des non-alignés
DJAMELITO
Vendredi 31 Août 2012
la défaite diplomatique cinglante de Washington et du camp euro-atlantiste se confirme avec la présence supplémentaire de Vladimir Poutine, Evo Morales, Rafael Correa, Hugo Chavez et des secrétaires généraux de l’ONU, de la Ligue arabe, de l’OCI et de l’OUA.
Voici quelques jours, j’ai déjà eu l’occasion d’attirer l’attention de mes lecteurs sur le succès diplomatique très important de l’Iran qui semblait s’annoncer avec la forte participation attendue au prochain Sommet des Non-Alignés.
Alors que ce 16ème Sommet des Non-Alignés vient de s’ouvrir (pour l’instant au niveau des délégations), ce succès se confirme de façon encore plus importante que prévue.
L'amphithéâtre pour les sessions plénières du 16ème Sommet des Non-Alignés à Téhéran
1/ 110 ÉTATS REPRÉSENTÉS, DONT 50 AU PLUS HAUT NIVEAU POLITIQUE
En effet, dès le 1er jour, des délégations représentant 110 des 120 États membres du Mouvement des Non-Alignés sont déjà arrivées à Téhéran.
En outre, selon les toutes dernières annonces présentées par le ministère iranien des affaires étrangères, 50 des 110 États seront représentés au plus haut niveau :
- 29 États seront représentés par leur chef d’État en personne
[ 27 Présidents, 1 Sultan (Oman) et 1 Émir (Qatar) ]
- 9 États seront représentés par leur Vice-Président de la République
- 7 États seront représentés par le Premier ministre, chef du gouvernement C’est d’ailleurs souvent le véritable chef de l’exécutif, comme c’est le cas du Premier ministre indien Manmohan Singh.
- 5 États seront représentés par un envoyé spécial
Tous les autres États sont représentés au niveau de leur ambassadeur à Téhéran et/ou par des délégations de hauts-fonctionnaires mandatés par leurs gouvernements.
2/ DE NOMBREUSES SURPRISES DE DERNIÈRE MINUTE
Plusieurs surprises de dernière minute contribuent à faire de ce XVIe Sommet des Non-Alignés un très grand succès diplomatique pour Téhéran, et une défaite cinglante pour les États-Unis, le Canada, l’Union européenne et Israël, qui avaient exercé les plus fortes pressions possibles pour tenter d’isoler l’Iran.
Ces surprises sont la venue à Téhéran, les 30 et 31 août :
a)- du Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-Moon Le camp euro-atlantiste avait pourtant tout fait pour le dissuader de s’y rendre, car sa présence, même si elle est présentée comme critique, comporte un effet de symbole considérable.
b)- des Président et Secrétaires généraux de trois autres grosses organisations internationales, qui sont moins connues que l’ONU mais qui n’en jouent pas moins un rôle important dans la diplomatie mondiale :
- la Ligue Arabe, pourtant très divisée sur le cas de la Syrie et majoritairement hostile au régime de Damas,
- l’Organisation de la Conférence Islamique ( OCI ),
- et l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA).
c)- du président russe Vladimir Poutine. C’était d’autant moins prévisible que la Russie ne fait pas partie du Mouvement des Non-Alignés et qu’elle l’est donc cette année à titre de nation invitée.
d)- des présidents latino-américains Hugo Chavez ( Venezuela ), Evo Morales ( Bolivie ), Rafael Correa ( Équateur ) et de Michel Temer, vice-président du Brésil
Ce n’est pas vraiment une surprise, compte tenu de la ligne politique des trois premiers dirigeants, mais leur présence n’allait quand même pas de soir et n’avait pas été annoncée préalablement par le ministère iranien des affaires étrangères.La surprise est plus importante venant du gouvernement de Brasilia, qui se fait représenter par le vice-président de la République en personne alors que le Brésil n’est pas membre du Mouvement des Non-Alignés mais seulement « observateur ».
e)- du Vice-Premier ministre d’Arabie saoudite et de l’Émir d’Umm al-Quwain, envoyé spécial du gouvernement des Émirats Arabes Unis : Ce sont des surprises totales ( qui n’avaient pas été annoncées auparavant ), compte tenu de l’alignement de ces régimes sur les États-Unis et de leur hostilité latente à l’égard de l’Iran.
Je relève que, le Premier ministre irakien, le Sultan d’Oman et l’Émir du Qatar faisant aussi le déplacement, de même que les Ministres des affaires étrangères du Koweït et du Bahreïn, cela signifie que tous les pays riverains du Golfe Persique font donc le déplacement de Téhéran. L’Iran est ainsi le seul pays au monde à pouvoir actuellement rassembler des dirigeants de cette zone ô combien stratégique pour l’économie et la paix du monde.
f)- par ailleurs, il faut relever que le représentant du Hamas à Gaza, M. Ismaïl Haniyeh, n’a finalement pas été invité, mais cela fait suite à un imbroglio qui montre les dissensions extrêmes des Palestiniens. Cette absence permettra la présence du président de l’Autorité Nationale Palestinienne, M. Mahmoud Abbas, qui avait menacé de ne pas venir dans le cas contraire.
g)- enfin, je note que l’Australie a accepté de figurer à côté de la Russie comme « nation invitée ». Le gouvernement de Canberra ne se fait, certes, représenter qu’au niveau de son ambassadeur à l’ONU, mais le geste est pour le moins inattendu de la part d’un État occidental traditionnellement inféodé à Washington.
3/ LES PERSONNALITÉS POLITIQUES VENUES DU MONDE ENTIER
Afghanistan : Hamid Karzai – Président de la République
Afrique du sud : Maite Nkoana-Mashabane – Ministre des affaires étrangères
Arabie Saoudite : Abdulaziz bin Abdullah Al Saud – Vice-Premier ministre
Azerbaïdjan : Elmar Mammadyarov – Ministre des affaires étrangères
Bahreïn : Khalid bin Ahmed Al Khalifa – Ministre des affaires étrangères
Bangladesh : Sheikha Hasina – Premier ministre
Bénin : Yayi Boni – Président de la République
Bhoutan : Ugyen Tshering – Ministre des affaires étrangères
Birmanie : Wunna Maung Lwin – Ministre des affaires étrangères
Bolivie : Evo Morales – Président de la République
Cambodge : Hun Sen – Premier ministre
Cuba : Raul Castro – Président du Conseil d’État
Corée du Nord : Kim Yong-nam – Président du Présidium de l’Assemblée populaire suprême
Égypte : Mohamed Morsi – Président de la République
Émirats Arabes Unis : Saud bin Rashid Al Mu’alla – Envoyé spécial, Émir de l’Émirat de Umm al-Quwain
Équateur : Rafael Correa – Président de la République
Gabon : Ali Bongo Ondimba – Président de la République
Jordanie : Fayez al-Tarawneh – Premier ministre
Inde : Manmohan Singh – Premier ministre
Iran : Mahmoud Ahmadinejad – Président de la République
Irak : Nouri al-Maliki – Premier ministre
Indonésie : Boediono – Vice-Président de la République
Koweït : Muhammad Sabah Al-Salem Al-Sabah – Ministre des affaires étrangères
Liban : Michel Suleiman – Président de la République
Lesotho : Mohlabi Tsekoa – Ministre des affaires étrangères
Libye : Ashour Bin Khayal – Ministre des affaires étrangères
Malaisie : Anifah Aman – Ministre des affaires étrangères
Mauritanie : Mohamed Ould Abdel Aziz – Président de la République
Maroc : Abdelillah Benkirane – Premier ministre
Namibie : Marco Hausiku – Ministre des affaires étrangères
Népal : Baburam Bhattarai – Premier ministre
Pakistan : Asif Ali Zardari – Président de la République
Philippines : Jejomar Binay[34] Vice President
Oman : Qaboos bin Said al Said – Sultan
Qatar : Hamad bin Khalifa Al Thani – Emir
Sénégal : Macky Sall – Président de la République
Serbie : Tomislav Nikolić – Président de la République
Sri Lanka : Mahinda Rajapaksa – Président de la République
Soudan : Omar al-Bashir – Président de la République
Swaziland : Lutfo Dlamini – Ministre des affaires étrangères
Syrie : Faisal Mekdad – Vice-Ministre des affaires étrangères
Tanzanie : Mohamed Gharib Bilal – Vice-Président de la République
Territoires palestiniens : Mahmoud Abbas – Président de l’Autorité Nationale Palestinienne
Thaïlande : Surapong Tovichakchaikul – Ministre des affaires étrangères
Tunisie : Rafik Abdessalem – Ministre des affaires étrangères
Turkménistan : Gurbanguly Berdimuhamedow – Président de la République
Venezuela : Hugo Chavez – Président de la République
Vietnam : Nguyen Tan Dung – Premier ministre
Zimbabwe : Robert Mugabe – Président de la République
Observateurs
Arménie : Serzh Sargsyan – Président de la République
Brésil : Michel Temer – Vice-Président de la République
Tadjikistan : Emomali Rahmonov – Président de la République
Nations spécialement invitées
Australie : Gary Quinlan – Ambassadeur d’Australie à l’ONU
Russie : Vladimir Poutine – Président de la République
Organisations représentées
Organisation de l’Unité Africaine (OUA) : Yayi Boni – Président
Ligue Arabe : Nabil el-Araby – Secrétaire général
Organisation de la Coopération Islamique (OCI) : Ekmeleddin İhsanoğlu – Secrétaire général
Organisation des Nations Unies (ONU) : Ban Ki-moon, Secrétaire général
4/ Dans son discours d’ouverture, le ministre iranien des affaires étrangères rappelle et soutient la demande des non-alignes de l’interdiction mondiale des armes nucléaires
26 août 2012 : M. Ali Akbar Salehi, Ministre iranien des affaires étrangères, prononce le discours inaugural du 16ème Sommet des Non-Alignés à Téhéran
Enfin, il convient de noter que M. Ali Akbar Salehi, ministre iranien des affaires étrangères, a fait très fort, dès son discours inaugural du 16ème Sommet des Non-Alignés, en appelant l’ensemble des pays réunis :
à prendre position contre les sanctions occidentales à l’encontre de l’Iran. Il a affirmé au passage que de nombreux États-membres des Non-Alignés soutenaient le programme nucléaire iranien.
à renouveler leur appel pour une interdiction mondiale de toutes les armes nucléaires dans 13 ans, donc en 2025. Il a eu beau jeu de rappeler que cet objectif avait déjà été adopté par un précédent Sommet des Non-Alignés et a ainsi lancé : « Nous croyons que le calendrier de retrait définitif des armes nucléaires d’ici 2025, qui a déjà été proposé par les Non-Alignés, ne sera effectivement réalisé que si nous en exerçons le suivi minutieux. »
Le ministre iranien a une nouvelle fois assuré que son pays ne cherche pas à se doter d’armes nucléaires, en dépit des affirmations des États-Unis et de leurs alliés qui soupçonnent que l’enrichissement d’uranium de Téhéran pourrait éventuellement conduire à cela.
Commentant les déclarations du gouvernement israélien, qui a dit qu’il examinerait les options militaires si les pressions diplomatiques et économiques ne parviennent pas à freiner les ambitions nucléaires de l’Iran, il a rétorqué qu’Israël avait pour sa part refusé de ratifier le Traité de Non Prolifération nucléaire (TNP) de l’ONU et qu’il refusait de discuter de la gamme complète de ses capacités militaires, alors que tout le monde soupçonne cet État avoir un arsenal nucléaire.
Pour tenter de répondre à l'accusation de terrorisme qui pèse régulièrement sur l'Iran, les organisateurs du Sommet ont jugé bon de présenter, à l'extérieur du lieu de la réunion, trois voitures détruites par des attentas à l'explosif. Selon le gouvernement iranien, ces explosions ont été organisées par des agents britanniques et américains et ont visé à assassiner des membres participant au programme nucléaire. Au moins cinq membres de la communauté scientifique iranienne, y compris des experts nucléaires, ont ainsi été tués depuis le début de 2010, dans le cadre d'une guerre présumée secrète avec ses ennemis principaux.
Enfin, le ministre Ministre iranien des affaires étrangères a déploré la « chute» du poids individuel des États membres de l’ONU, qui s’est exercée au bénéfice de la « montée en puissance du Conseil de Sécurité de l’ONU », dirigé par les Cinq membres permanents : États-Unis, Grande-Bretagne, France, Russie et Chine.
Il a donc réclamé la « création d’un Conseil de Sécurité plus démocratique, qui devrait être considérée comme une partie importante de la réforme de l’ONU ».
Quelques-uns des principaux responsables politiques mondiaux présents au 16e Sommet des Non-Alignés à Téhéran. De gauche à droite et de haut en bas :
Evo Morales – Président de la République de Bolivie
Manmohan Singh – Premier ministre de l’Union Indienne
Hugo Chavez – Président de la République du Venezuela
Maité Nkoana-Mashabane – Ministre des affaires étrangères d’Afrique du sud
Vladimir Poutine – Président de la Fédération de Russie
Sheikha Hasina – Premier ministre du Bangla Desh
Ali Bongo Ondimba – Président de la République du Gabon
Michel Temer – Vice-Président de la République fédérative du Brésil
Qaboos bin Said al Said – Sultan d’Oman
Nguyen Tan Dung – Premier ministre du Vietnam
5/ Conclusion : la France aurait dû faire au minimum comme l’Australie !
Comme je l’indiquais déjà dans mon premier article, – et les événements renforcent encore mon analyse – cette capacité massive de rassemblement du Mouvement des Non-Alignés, avec la présence de la Russie en prime, fait ressortir par contraste ce qu’est l’OTAN / UE : un bunker agressif, qui ose se qualifier de « communauté internationale » alors qu’il ne représente même pas 20% des êtres humains vivant sur terre.
Comme je l’ai déjà dit, ci la France renouait avec la grandeur de son histoire, ce n’est certes pas dans ce bunker occidental de l’OTAN / UE qu’elle devrait se placer. C’est son adhésion au Mouvement des Non-Alignés qu’elle devrait envisager. Pour contribuer à faire du IIIe millénaire un avenir de paix entre toutes les nations, tous les peuples et toutes les religions du monde.
Quelques-uns de mes lecteurs avaient pu s’étonner de cette suggestion.
Elle est certes iconoclaste dans la France actuelle, où toute pensée non conforme à la logorrhée euro-atlantiste des médias est aussitôt disqualifiée, par un réflexe pavlovien de soumission à la propagande et à l’intimidation
.
Or je note que l’Australie sera présente comme « nation invitée ». Voilà de quoi rasséréner ceux qui tiquaient devant ma proposition !
Je rappelle que cette proposition, tout comme le présent article ou le précédent, n’ont évidemment pas pour objet de faire l’apologie de tel ou tel régime. Pas plus du régime iranien que des régimes indien, costaricain (dont le chef d’Etat est Prix Nobel de la Paix), péruvien, libanais, vénézuélien, sud-africain et j’en passe, qui sont tous membres des Non-Alignés.
Mon analyse et ma proposition se situent sur un autre plan, qui est celui des relations internationales et de ce que devrait être le rôle de tout pays soucieux d’assurer l’équilibre et la paix du monde.Je rappelle donc 3 points importants :
1)- Le Mouvement des Non-Alignés regroupe, comme je l’ai dit, 120 États sur les 193 des Nations-Unies, et une vingtaine d’autres observateurs. On notera au passage que certains « Non Alignés » sont désormais très alignés sur les États-Unis : Arabie Saoudite, Bahreïn et Qatar notamment.
2)- Il se trouve que la France et tous les pays membres de l’OTAN reconnaissent diplomatiquement tous ces États, qu’ils siègent à leurs côtés à l’ONU, sans pour autant, bien entendu, s’aligner sur tel ou tel. Participer aux Non-Alignés ne pourrait donc pas signifier « s’aligner sur les Non-Alignés »…
3)- Du reste, il n’y a vraiment à peu près aucun point commun en matière économique, sociale, démocratique, religieuse, diplomatique, militaire, entre Cuba et Singapour, l’Iran et le Qatar, l’Île Maurice et la Corée du nord, le Pérou et le Sri Lanka, l’Inde et le Turkménistan, etc
Leur seul point commun, au fond, c’est de vouloir faire respecter les principes du droit international public et notamment le refus de tout empire et le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d’un État souverain.
C’est bien parce que notre pays doit partager ce point commun fondamental que la France, une fois qu’elle sera sortie de l’OTAN et de l’Union européenne, aura vocation à rejoindre le Mouvement des Non-Alignés. Il n’y aurait pas de plus belle victoire diplomatique, conforme au génie du peuple de 1789, que de rassembler, à Paris cette fois-ci, un futur Sommet des Non-Alignés.
François Asselineau
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Re: A lire : Ingérence impérialiste en Syrie
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L'Amérique s'enfonce dans la pauvreté - Les méga-riches et les ""bouches inutiles"
Paul Craig Roberts
Vendredi 31 Août 2012
Les Etats-Unis se sont effondrés sur le plan social, politique, légal, constitutionnel, environnemental et moral. Le pays qui existe aujourd'hui n'est plus que l'ombre du pays où je suis né. Dans cet article, je vais traiter de l'effondrement économique des Etats-Unis. Dans les articles suivants je traiterais d'autres aspects du collapsus étasunien.
Sur le plan économique, les Etats-Unis ont atteint le stade de la pauvreté. Comme dit Peter Edelman "Les petits salaires sont la norme." Aujourd'hui dans l'Amérique de "la paix et la démocratie", la "seule superpuissance de la planète", un quart de la main d'oeuvre travaille pour un salaire de moins de 22 000 dollars par an (17 500 E), le seuil de pauvreté pour une famille de quatre personnes. Parmi ces personnes dont le salaire est si bas, il y a les diplômés des universités qui ont fait des emprunts énormes pour payer leurs études et qui partagent leur appartement avec trois ou quatre autres infortunés de leur espèce. Il y a aussi les familles monoparentales à qui le moindre problème de santé ou la perte de leur travail feraient perdre leur toit.
Il y a ceux qui, avec un doctorat, enseignent à l'université comme professeur adjoint pour 10000 dollars (7 960 E) par an ou moins. Le domaine de l'éducation est toujours vendu comme un moyen de sortir de la pauvreté mais en fait il conduit de plus en plus à la pauvreté ou à des postes dans les services de l'armée.
Selon Edelman, qui a étudié ces questions, 20,5 millions d'Etasuniens ont des revenus inférieurs à 9 500 dollars par an ce qui est la moitié du seuil de pauvreté pour une famille de trois.
Il y a 6 millions d'Etasuniens qui ont comme seul revenu les tickets de nourriture. Cela signifie qu'il y a 6 millions d'Etasuniens qui vivent dans la rue ou sous les ponts ou chez des amis ou des parents. Les Républicains sans coeur continuent de vilipender l'assistance sociale mais Edelman dit que "en fait il n'y a plus d'assistance sociale".
En tant qu'économiste, je pense que le seuil de pauvreté tel qu'il a été établi est dépassé depuis longtemps. Il est quasi impossible pour trois personnes de vivre avec 19 000 dollars par an. Si l'on prend en compte le prix du loyer, de l'eau, du pain et de la nourriture la plus simple, une personne ne peut pas vivre aux Etats-Unis avec 6,333.33 dollars par an. En Thaïlande, on peut peut-être y arriver tant que le dollar se maintient mais pas aux Etats-Unis.
Comme Dan Ariely (Duke University) et Mike Norton (Harvard University) l'ont démontré, 40 % de la populations des Etats-Unis, les 40 % les plus pauvres, possèdent 0,3 % c'est à dire trois dixièmes de un pour cent, de la richesse des Etats-Unis. Qui possède les 99,7 % restants?
Les 20 % les plus riches possèdent 84 % de la richesse nationale. Les Américains qui sont dans le troisième et quatrième quintile* -en majorité des Américains de la classe moyenne- en possèdent seulement 15,7 %. Il n'y a jamais eu une répartition aussi inégale des revenus dans le monde développé.
Quand j'étais jeune, en face d'une telle disparité dans la répartition des revenus et de la richesse nationale, une disparité qui pose de toute évidence des problèmes dramatiques pour la politique économique, la stabilité politique et le management global de l'économie, les Démocrates auraient exigé qu'il y soit remédié et les Républicains auraient accepté à contre coeur.
Mais pas aujourd'hui. Les deux partis politiques sont également prêts à se prostituer pour de l'argent.
Les Républicains pensent que les souffrances des Etasuniens pauvres ne profitent pas assez aux riches. Paul Ryan et Mitt Romney sont déterminés à abolir tous les programmes d'aide à ceux que les Républicains appellent des "bouches inutiles".
Les "bouches inutiles" sont les travailleurs pauvres et l'ancienne classe moyenne dont les emplois ont été délocalisés à l'étranger pour que les dirigeants des entreprises puissent s'offrir des millions de dollars de bonus et distribuer des millions de dollars à leurs actionnaires. Pendant qu'une poignées de grands dirigeants se paient des yachts et des pin-up de Playboy, des dizaines de millions d'Etasuniens n'arrivent pas à s'en sortir.
Selon la propagande politique, les "bouches inutiles" ne sont pas seulement un fardeau pour la société et les riches. Ce sont des sangsues qui forcent les honnêtes contribuables à payer pour qu'elles puissent mener une vie de loisirs confortable, regarder le sport à la TV et pécher la truite tout en poussant les kadis dans lesquelles elles ont rassemblé leurs possessions et en se prostituant pour pouvoir acheter un hamburger à MacDonald.
La concentration de richesse et de pouvoir aux Etats-Unis aujourd'hui est bien supérieure à tout ce que mes professeurs d'économie, aussi diplômés soient-ils, ont pu imaginer dans les années 1960. Dans les quatre meilleures universités du monde dont il m'a été donné de faire partie, l'opinion générale était que la concurrence provoquée par le libre-échange empêcherait les trop grandes inégalités dans la répartition des revenus et de la richesse. Comme je l'ai appris par la suite, cette croyance était fondée sur une idéologie et non sur la réalité.
Le Congrès, gagné par cette foi chimérique dans la perfection du libre-échange, a dérégulé l'économie pour créer un marché entièrement libre. La conséquence immédiate a été le recours à tout ce qui était auparavant illégal pour constituer des monopoles, se livres à toutes sortes de fraudes financières et autres, détruire la base productive des revenus du consommateur américain et concentrer tous les revenus et la richesse dans les mains des 1 %.
L'administration "Démocratique" de Clinton, comme les administrations de Bush et d'Obama, étaient des adeptes de l'idéologie du libre-échange. L'inféodation des Clinton au Grand Capital a conduit, en particulier, à la suppression de l'aide aux familles avec des enfants à charge. Mais cette trahison des Américains en difficulté n'a pas suffi au Parti Républicain. Mitt Romney et Paul Ryan veulent réduire ou supprimer toutes les mesures qui empêchent les Américains dans la misère de mourir de faim et de devenir des sans abris.
Les Républicains prétendent que la seule raison pour laquelle il y a de la pauvreté, c'est que le gouvernement utilise l'argent des contribuables pour subventionner les Etasuniens qui n'ont pas envie de travailler. Selon les Républicains, pendant que certains sacrifient leur loisirs et leur famille pour travailler dur, il y a des quantités d'assistés qui se la coulent douce sur le dos du contribuable.
Le fait que les gens croient cette propagande insensée, ajouté à la délocalisation des jobs de millions d'Etasuniens de la classe moyenne, a réduit les Etasuniens à la pauvreté et a privé les villes, les comtés et le gouvernement fédéral des ressources d'impôts nécessaires, ce qui a provoqué des faillites au niveau local et gouvernemental et des déficits budgétaires massifs au niveau fédéral qui menacent le cours du dollar et son rôle comme monnaie de réserve.
La destruction économique des Etats-Unis a profité aux méga riches qui possèdent maintenant des millions et des millions de dollars pour s'offrir tout ce que la vie peut offrir là où ça leur chante. Pendant ce temps, loin de la Riviera française, le département de la Sécurité Intérieure est en train de se doter de suffisamment d'armes pour maintenir les Etasuniens dépossédés sous contrôle.
Note:
* Le quintile est une portion de la distribution de fréquence contenant un cinquième du total de l'échantillon.
PAUL CRAIG ROBERTS, Counterpunch, August 28, 2012
Paul Craig Roberts a été secrétaire adjoint au département du Trésor étasunien et rédacteur en chef associé du Wall Street Journal. Son dernier livre, Wirtschaft am Abgrund (Economies In Collapse) vient de sortir.
Pour consulter l'original : http://www.counterpunch.org/2012/08/28/ ... o-poverty/
Traduction: Dominique Muselet
L'Amérique s'enfonce dans la pauvreté - Les méga-riches et les ""bouches inutiles"
Paul Craig Roberts
Vendredi 31 Août 2012
Les Etats-Unis se sont effondrés sur le plan social, politique, légal, constitutionnel, environnemental et moral. Le pays qui existe aujourd'hui n'est plus que l'ombre du pays où je suis né. Dans cet article, je vais traiter de l'effondrement économique des Etats-Unis. Dans les articles suivants je traiterais d'autres aspects du collapsus étasunien.
Sur le plan économique, les Etats-Unis ont atteint le stade de la pauvreté. Comme dit Peter Edelman "Les petits salaires sont la norme." Aujourd'hui dans l'Amérique de "la paix et la démocratie", la "seule superpuissance de la planète", un quart de la main d'oeuvre travaille pour un salaire de moins de 22 000 dollars par an (17 500 E), le seuil de pauvreté pour une famille de quatre personnes. Parmi ces personnes dont le salaire est si bas, il y a les diplômés des universités qui ont fait des emprunts énormes pour payer leurs études et qui partagent leur appartement avec trois ou quatre autres infortunés de leur espèce. Il y a aussi les familles monoparentales à qui le moindre problème de santé ou la perte de leur travail feraient perdre leur toit.
Il y a ceux qui, avec un doctorat, enseignent à l'université comme professeur adjoint pour 10000 dollars (7 960 E) par an ou moins. Le domaine de l'éducation est toujours vendu comme un moyen de sortir de la pauvreté mais en fait il conduit de plus en plus à la pauvreté ou à des postes dans les services de l'armée.
Selon Edelman, qui a étudié ces questions, 20,5 millions d'Etasuniens ont des revenus inférieurs à 9 500 dollars par an ce qui est la moitié du seuil de pauvreté pour une famille de trois.
Il y a 6 millions d'Etasuniens qui ont comme seul revenu les tickets de nourriture. Cela signifie qu'il y a 6 millions d'Etasuniens qui vivent dans la rue ou sous les ponts ou chez des amis ou des parents. Les Républicains sans coeur continuent de vilipender l'assistance sociale mais Edelman dit que "en fait il n'y a plus d'assistance sociale".
En tant qu'économiste, je pense que le seuil de pauvreté tel qu'il a été établi est dépassé depuis longtemps. Il est quasi impossible pour trois personnes de vivre avec 19 000 dollars par an. Si l'on prend en compte le prix du loyer, de l'eau, du pain et de la nourriture la plus simple, une personne ne peut pas vivre aux Etats-Unis avec 6,333.33 dollars par an. En Thaïlande, on peut peut-être y arriver tant que le dollar se maintient mais pas aux Etats-Unis.
Comme Dan Ariely (Duke University) et Mike Norton (Harvard University) l'ont démontré, 40 % de la populations des Etats-Unis, les 40 % les plus pauvres, possèdent 0,3 % c'est à dire trois dixièmes de un pour cent, de la richesse des Etats-Unis. Qui possède les 99,7 % restants?
Les 20 % les plus riches possèdent 84 % de la richesse nationale. Les Américains qui sont dans le troisième et quatrième quintile* -en majorité des Américains de la classe moyenne- en possèdent seulement 15,7 %. Il n'y a jamais eu une répartition aussi inégale des revenus dans le monde développé.
Quand j'étais jeune, en face d'une telle disparité dans la répartition des revenus et de la richesse nationale, une disparité qui pose de toute évidence des problèmes dramatiques pour la politique économique, la stabilité politique et le management global de l'économie, les Démocrates auraient exigé qu'il y soit remédié et les Républicains auraient accepté à contre coeur.
Mais pas aujourd'hui. Les deux partis politiques sont également prêts à se prostituer pour de l'argent.
Les Républicains pensent que les souffrances des Etasuniens pauvres ne profitent pas assez aux riches. Paul Ryan et Mitt Romney sont déterminés à abolir tous les programmes d'aide à ceux que les Républicains appellent des "bouches inutiles".
Les "bouches inutiles" sont les travailleurs pauvres et l'ancienne classe moyenne dont les emplois ont été délocalisés à l'étranger pour que les dirigeants des entreprises puissent s'offrir des millions de dollars de bonus et distribuer des millions de dollars à leurs actionnaires. Pendant qu'une poignées de grands dirigeants se paient des yachts et des pin-up de Playboy, des dizaines de millions d'Etasuniens n'arrivent pas à s'en sortir.
Selon la propagande politique, les "bouches inutiles" ne sont pas seulement un fardeau pour la société et les riches. Ce sont des sangsues qui forcent les honnêtes contribuables à payer pour qu'elles puissent mener une vie de loisirs confortable, regarder le sport à la TV et pécher la truite tout en poussant les kadis dans lesquelles elles ont rassemblé leurs possessions et en se prostituant pour pouvoir acheter un hamburger à MacDonald.
La concentration de richesse et de pouvoir aux Etats-Unis aujourd'hui est bien supérieure à tout ce que mes professeurs d'économie, aussi diplômés soient-ils, ont pu imaginer dans les années 1960. Dans les quatre meilleures universités du monde dont il m'a été donné de faire partie, l'opinion générale était que la concurrence provoquée par le libre-échange empêcherait les trop grandes inégalités dans la répartition des revenus et de la richesse. Comme je l'ai appris par la suite, cette croyance était fondée sur une idéologie et non sur la réalité.
Le Congrès, gagné par cette foi chimérique dans la perfection du libre-échange, a dérégulé l'économie pour créer un marché entièrement libre. La conséquence immédiate a été le recours à tout ce qui était auparavant illégal pour constituer des monopoles, se livres à toutes sortes de fraudes financières et autres, détruire la base productive des revenus du consommateur américain et concentrer tous les revenus et la richesse dans les mains des 1 %.
L'administration "Démocratique" de Clinton, comme les administrations de Bush et d'Obama, étaient des adeptes de l'idéologie du libre-échange. L'inféodation des Clinton au Grand Capital a conduit, en particulier, à la suppression de l'aide aux familles avec des enfants à charge. Mais cette trahison des Américains en difficulté n'a pas suffi au Parti Républicain. Mitt Romney et Paul Ryan veulent réduire ou supprimer toutes les mesures qui empêchent les Américains dans la misère de mourir de faim et de devenir des sans abris.
Les Républicains prétendent que la seule raison pour laquelle il y a de la pauvreté, c'est que le gouvernement utilise l'argent des contribuables pour subventionner les Etasuniens qui n'ont pas envie de travailler. Selon les Républicains, pendant que certains sacrifient leur loisirs et leur famille pour travailler dur, il y a des quantités d'assistés qui se la coulent douce sur le dos du contribuable.
Le fait que les gens croient cette propagande insensée, ajouté à la délocalisation des jobs de millions d'Etasuniens de la classe moyenne, a réduit les Etasuniens à la pauvreté et a privé les villes, les comtés et le gouvernement fédéral des ressources d'impôts nécessaires, ce qui a provoqué des faillites au niveau local et gouvernemental et des déficits budgétaires massifs au niveau fédéral qui menacent le cours du dollar et son rôle comme monnaie de réserve.
La destruction économique des Etats-Unis a profité aux méga riches qui possèdent maintenant des millions et des millions de dollars pour s'offrir tout ce que la vie peut offrir là où ça leur chante. Pendant ce temps, loin de la Riviera française, le département de la Sécurité Intérieure est en train de se doter de suffisamment d'armes pour maintenir les Etasuniens dépossédés sous contrôle.
Note:
* Le quintile est une portion de la distribution de fréquence contenant un cinquième du total de l'échantillon.
PAUL CRAIG ROBERTS, Counterpunch, August 28, 2012
Paul Craig Roberts a été secrétaire adjoint au département du Trésor étasunien et rédacteur en chef associé du Wall Street Journal. Son dernier livre, Wirtschaft am Abgrund (Economies In Collapse) vient de sortir.
Pour consulter l'original : http://www.counterpunch.org/2012/08/28/ ... o-poverty/
Traduction: Dominique Muselet
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Re: A lire : Ingérence impérialiste en Syrie
Sheikh Imran Hosein - Réponse islamique à l'attaque sioniste imminente contre l'Iran 4.12.11
http://www.youtube.com/watch?list=UUi3f ... r_embedded
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Re: A lire : Ingérence impérialiste en Syrie
L'Amérique s'enfonce dans la pauvreté - Les méga-riches et les ""bouches inutiles"
Sedigo, le néo-conservateur vient lire!
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Re: A lire : Ingérence impérialiste en Syrie
cet article est
un seul exemple: vous croyez vraiment qu'un professeur adjoin d'universitE au usa va travailler pour 10000 par an alors que deja dans un pays comme l'afrique du sud c'est presque 20000$/an? je n'y crois pas...c'est un type qui a echouE alors il commence a chercher des raisons.






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Re: A lire : Ingérence impérialiste en Syrie
Syrie: l'Occident réclame un cessez-le-feu unilatéral à des fins géopolitiques (Lavrov) 01/09/2012
Les pays occidentaux, qui réclament que les autorités syriennes cessent la violence à titre unilatéral, cherchent à atteindre leurs buts géopolitiques, a déclaré samedi à
http://www.alterinfo.net/notes/Syrie-l- ... 84974.html
Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"S'ils insistent et le considèrent comme le seul moyen de régler le problème, c'est qu'ils ne défendent pas les intérêts du peuple syrien, mais leurs propres intérêts géopolitiques", a indiqué M.Lavrov devant les étudiants de l'Université des relations internationales de Moscou (MGuIMO).
La communauté internationale doit obliger toutes les parties en conflit à arrêter les violences et à se mettre à la table des négociations, selon le ministre russe.
Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un puissant mouvement de contestation du régime en place. Les pays occidentaux cherchent à obtenir le départ du président Bachar el-Assad afin de mettre fin aux hostilités qui ont déjà fait des milliers de morts. La Russie et la Chine craignent qu'une ingérence extérieure en Syrie ne détruise l'Etat syrien et n'étende encore plus le conflit. Aussi, Moscou et Pékin ont-ils opposé leur veto à toutes les résolutions du Conseil de sécurité qui pourraient avaliser une action militaire.
http://fr.rian.ru/world/20120901/195846559.html
Les pays occidentaux, qui réclament que les autorités syriennes cessent la violence à titre unilatéral, cherchent à atteindre leurs buts géopolitiques, a déclaré samedi à
http://www.alterinfo.net/notes/Syrie-l- ... 84974.html
Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
"S'ils insistent et le considèrent comme le seul moyen de régler le problème, c'est qu'ils ne défendent pas les intérêts du peuple syrien, mais leurs propres intérêts géopolitiques", a indiqué M.Lavrov devant les étudiants de l'Université des relations internationales de Moscou (MGuIMO).
La communauté internationale doit obliger toutes les parties en conflit à arrêter les violences et à se mettre à la table des négociations, selon le ministre russe.
Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un puissant mouvement de contestation du régime en place. Les pays occidentaux cherchent à obtenir le départ du président Bachar el-Assad afin de mettre fin aux hostilités qui ont déjà fait des milliers de morts. La Russie et la Chine craignent qu'une ingérence extérieure en Syrie ne détruise l'Etat syrien et n'étende encore plus le conflit. Aussi, Moscou et Pékin ont-ils opposé leur veto à toutes les résolutions du Conseil de sécurité qui pourraient avaliser une action militaire.
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Re: A lire : Ingérence impérialiste en Syrie
http://www.alterinfo.net/notes/Les-Non- ... 84937.html
Les Non-alignés soutiennent l'Iran et la Syrie 01/09/2012
Les pays membres du Mouvement des Non-alignés ont soutenu vendredi le droit de l'Iran au nucléaire civil, condamné les sanctions américaines anti-iraniennes et se sont prononcés contre l'ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie à l'issue de leur sommet de Téhéran.
Le communiqué final du 16e sommet des Non-alignés comprend au total près de 700 points appelant notamment à lutter contre l'islamophobie et le racisme, à mener le désarmement nucléaire et à respecter les droits de l'homme.
Le Mouvement des non-alignés réunit actuellement 120 Etats qui refusent d'adhérer à des alliances militaires. Créé à Belgrade en septembre 1961, à l'époque de la guerre froide, le mouvement avait pour objectif initial de faire contrepoids à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) ainsi qu'au Pacte de Varsovie.
http://fr.rian.ru/world/20120901/195846966.html
Les Non-alignés soutiennent l'Iran et la Syrie 01/09/2012
Les pays membres du Mouvement des Non-alignés ont soutenu vendredi le droit de l'Iran au nucléaire civil, condamné les sanctions américaines anti-iraniennes et se sont prononcés contre l'ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie à l'issue de leur sommet de Téhéran.
Le communiqué final du 16e sommet des Non-alignés comprend au total près de 700 points appelant notamment à lutter contre l'islamophobie et le racisme, à mener le désarmement nucléaire et à respecter les droits de l'homme.
Le Mouvement des non-alignés réunit actuellement 120 Etats qui refusent d'adhérer à des alliances militaires. Créé à Belgrade en septembre 1961, à l'époque de la guerre froide, le mouvement avait pour objectif initial de faire contrepoids à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) ainsi qu'au Pacte de Varsovie.
http://fr.rian.ru/world/20120901/195846966.html
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Re: A lire : Ingérence impérialiste en Syrie
http://www.alterinfo.net/notes/De-la-bo ... 84204.html
De la bourde de Ban à Téhéran au nouvel échec à New York... 01/09/2012
Sur le front diplomatique, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a rencontré le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi à Téhéran, en marge du sommet des non-alignés, pour répéter ses appels à cesser la répression. « J’ai rappelé que toutes les parties devaient cesser toute forme de violence, la responsabilité principale incombant au gouvernement syrien qui doit cesser d’utiliser des armes lourdes », a-t-il ainsi déclaré dans ce qui ressemble à une grosse bourde et créant un gros malaise. Il a invité les pays étrangers à cesser de fournir des armes « aux deux parties ». La veille, il avait demandé au président iranien Mahmoud Ahmadinejad « d’user de l’influence » de l’Iran pour convaincre son allié syrien de mettre fin aux violences. Le guide suprême iranien Ali Khamenei a cependant accusé les États-Unis et Israël d’être « les principaux responsables cachés » de la crise. Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, a, lui, accusé Ankara d’« entraîner » et de « faire passer des terroristes en Syrie ».
Après de vains appels au départ du président Assad, fermement soutenu par Moscou, Pékin et Téhéran, les pays occidentaux se concentrent désormais sur le volet humanitaire. La France a appelé hier « tous les donateurs à se mobiliser » pour renforcer l’aide aux réfugiés. Jeudi soir, en marge d’une réunion ministérielle du Conseil de sécurité de l’ONU, Paris et Londres avaient annoncé un effort humanitaire supplémentaire de plusieurs millions d’euros.
M. Ban a part ailleurs a déclaré qu’il avait fait pression sur le gouvernement syrien pour qu’il ouvre davantage son pays aux humanitaires internationaux et qu’il avait reçu une réponse positive.
Absence russo-chinoise
La réunion du Conseil de sécurité de l’ONU s’est achevée hier matin sans résolution ni communiqué, alors que les puissances occidentales ont à nouveau menacé d’une intervention militaire. L’adoption d’une résolution en ce sens par le Conseil paraît impossible étant donné le blocage russo-chinois. « Combien de temps allons-nous rester assis à regarder, alors qu’une génération entière est en train d’être décimée par des bombardements aveugles et des attaques ciblées de masse ? » a demandé le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu. « Devant cette situation qui heurte la conscience humaine, la conviction de la France est qu’il faut tout faire, tout tenter pour mettre fin aux violences et soulager la population civile », a indiqué pour sa part le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
L’absence des ministres chinois et russe des Affaires étrangères à cette réunion vient rappeler l’impasse dans laquelle se trouve le Conseil de sécurité. Moins de la moitié des pays membres du Conseil ont envoyé leurs ministres assister à la réunion. Parmi les cinq membres permanents, seuls la France et le Royaume-Uni ont envoyé leur ministre.
Le Canada a par ailleurs annoncé le renforcement de ses sanctions, en ajoutant 47 personnes, dont plusieurs généraux, et trois entités, comprenant la compagnie Syrian Air, à la liste des personnalités et organismes visés.
http://www.lorientlejour.com/category/% ... rk....html
De la bourde de Ban à Téhéran au nouvel échec à New York... 01/09/2012
Sur le front diplomatique, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a rencontré le Premier ministre syrien Waël al-Halaqi à Téhéran, en marge du sommet des non-alignés, pour répéter ses appels à cesser la répression. « J’ai rappelé que toutes les parties devaient cesser toute forme de violence, la responsabilité principale incombant au gouvernement syrien qui doit cesser d’utiliser des armes lourdes », a-t-il ainsi déclaré dans ce qui ressemble à une grosse bourde et créant un gros malaise. Il a invité les pays étrangers à cesser de fournir des armes « aux deux parties ». La veille, il avait demandé au président iranien Mahmoud Ahmadinejad « d’user de l’influence » de l’Iran pour convaincre son allié syrien de mettre fin aux violences. Le guide suprême iranien Ali Khamenei a cependant accusé les États-Unis et Israël d’être « les principaux responsables cachés » de la crise. Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, a, lui, accusé Ankara d’« entraîner » et de « faire passer des terroristes en Syrie ».
Après de vains appels au départ du président Assad, fermement soutenu par Moscou, Pékin et Téhéran, les pays occidentaux se concentrent désormais sur le volet humanitaire. La France a appelé hier « tous les donateurs à se mobiliser » pour renforcer l’aide aux réfugiés. Jeudi soir, en marge d’une réunion ministérielle du Conseil de sécurité de l’ONU, Paris et Londres avaient annoncé un effort humanitaire supplémentaire de plusieurs millions d’euros.
M. Ban a part ailleurs a déclaré qu’il avait fait pression sur le gouvernement syrien pour qu’il ouvre davantage son pays aux humanitaires internationaux et qu’il avait reçu une réponse positive.
Absence russo-chinoise
La réunion du Conseil de sécurité de l’ONU s’est achevée hier matin sans résolution ni communiqué, alors que les puissances occidentales ont à nouveau menacé d’une intervention militaire. L’adoption d’une résolution en ce sens par le Conseil paraît impossible étant donné le blocage russo-chinois. « Combien de temps allons-nous rester assis à regarder, alors qu’une génération entière est en train d’être décimée par des bombardements aveugles et des attaques ciblées de masse ? » a demandé le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu. « Devant cette situation qui heurte la conscience humaine, la conviction de la France est qu’il faut tout faire, tout tenter pour mettre fin aux violences et soulager la population civile », a indiqué pour sa part le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
L’absence des ministres chinois et russe des Affaires étrangères à cette réunion vient rappeler l’impasse dans laquelle se trouve le Conseil de sécurité. Moins de la moitié des pays membres du Conseil ont envoyé leurs ministres assister à la réunion. Parmi les cinq membres permanents, seuls la France et le Royaume-Uni ont envoyé leur ministre.
Le Canada a par ailleurs annoncé le renforcement de ses sanctions, en ajoutant 47 personnes, dont plusieurs généraux, et trois entités, comprenant la compagnie Syrian Air, à la liste des personnalités et organismes visés.
http://www.lorientlejour.com/category/% ... rk....html
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Re: A lire : Ingérence impérialiste en Syrie
http://www.alterinfo.net/Les-Etats-Unis ... 80845.html
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France menacent d’intervenir militairement en Syrie
Chris Marsden
Samedi 1 Septembre 2012
Lorsque le 21 août le président Barack Obama a prévenu que le déplacement d’armes chimiques à l’intérieur de la Syrie constituait le franchissement d'une « ligne rouge » capable de déclencher une intervention militaire américaine, il n’a rien fait d’autre que ce qui avait été mis au point par George W. Bush avant la guerre contre l’Irak en 2003. Obama dispose actuellement du soutien du premier ministre britannique David Cameron et, cette semaine, de François Hollande en France. Le président français a dit que son gouvernement était prêt à collaborer avec la Turquie pour établir des zones tampons « en concertation avec nos plus proches partenaires. »
Le lien entre l’Irak et la Syrie est plus qu’une répétition de l’insistance de Washington d’un risque présumé d’armes de destruction massive et d'invocation de la démocratie et des droits humains.
Confronté en 2011 à une explosion de la résistance de la classe ouvrière dans ses régimes marionnettes en Tunisie et en Egypte et plus généralement dans toute la région, Washington cherche à mobiliser les forces réactionnaires pour réprimer la classe ouvrière tout en appliquant des projets hégémoniques conçus après l’invasion de l’Iraq en 2003. Cette invasion avait fini par renforcer la position de l’Iran en éliminant son principal rival dans la région. Washington a réagi en cherchant à saper ce qu’il surnomme l’« axe extrémiste chiite » – incluant le régime baassiste du président syrien Bachar al-Assad dominé par les alouites, le Hezbollah au Liban et l’Iran même.
Les Etats-Unis ont réagi l’année dernière aux luttes révolutionnaires de la classe ouvrière en augmentant leur recours aux forces islamistes sunnites liées aux monarchies du Golfe persique. Les partis islamistes sont arrivés au pouvoir en Tunisie et en Egypte en exploitant la faillite des forces petites bourgeoises de « gauche » qui rejetaient une lutte pour le pouvoir de la classe ouvrière.
En Tunisie, le Qatar et l’Arabie saoudite ont fourni des centaines de millions de dollars pour soutenir le mouvement islamiste Ennahda (Renaissance) qui a remporté les élections d’octobre 2011. En Egypte, Washington est en train de traiter les Frères Musulmans, dirigés par l’universitaire Mohammed Morsi qui fut formé aux Etats-Unis, comme un partenaire politique civil pour l’armée.
Ces forces, dont Al Qaïda, ont opéré comme des troupes de choc dans les campagnes menées par Washington pour réprimer l’opposition de la classe ouvrière et pour renverser au Moyen-Orient des régimes perçus comme étant contraires aux intérêts américains.
Les Etats-Unis et leurs alliés de l’OTAN se sont largement appuyés sur les forces islamistes alors qu’ils encourageaient et armaient l’insurrection de droite contre le régime libyen du colonel Mouammar Kadhafi. Ceci a été la base d’une campagne dirigée par l’OTAN pour un changement de régime qui a officiellement débuté le 17 mars 2011, et a été menée sous le prétexte de l’initiative « responsabilité de protéger » formulée initialement en 2005 par les Nations unis .
Les menaces de guerre contre la Syrie représentent une escalade radicale de cette campagne et auront des conséquences dévastatrices pour les populations de la région et du monde entier. Le bilan des victimes en Syrie en cas d'attaque militaire perpétrée par la Turquie et des alliés régionaux soutenus par les forces aériennes des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne, risque fort d’éclipser celui constaté en Libye.
La Syrie est actuellement le lieu où se rendent les combattants islamistes sunnites de tout le Moyen-Orient. Alors que les Etats-Unis et leurs alliés menacent d’intervenir militairement contre la Syrie, les conflits ethniques et sectaires qui existent dans la région sont en train de déclencher des actes de violence partout dans la région. La violence sunnite-chiite s’est propagée au Liban, à l’Irak, au Pakistan et au-delà.
D’autres tensions ethno-religieuses, plus particulièrement centrées sur les Kurdes, pourraient dégager un autre front dans une éventuelle guerre civile qui s’étendrait à travers la Syrie, l’Irak et jusqu’en Iran.
Les travailleurs et les jeunes doivent rejeter tous les efforts de dissimuler les projets d’un nouveau partage du Moyen-Orient derrière une indignation sélective concernant les crimes du régime Assad. Que les commentateurs soient des libéraux ou des représentants de divers groupes pseudo-gauches qui se sont ralliés derrière le Congrès national syrien et l’Armée syrienne libre, ils s’adonnent tous à une fraude politique au service de Washington, Londres et Paris.
Non seulement Assad, mais tous les régimes réactionnaires et despotiques de la région méritent de tomber. Mais, ceci est la tâche de la classe ouvrière en mobilisant derrière elle les ruraux pauvres et toutes les couches sociales opprimées. N’importe quel régime mis en place au Moyen-Orient par le pouvoir militaire américain sera un instrument des intérêts commerciaux et stratégiques défendus par Washington, Londres et Paris. Ce régime se consacrera à réprimer les aspirations démocratiques et sociales des masses, au bénéfice de l’impérialisme mondial.
La tentative des partis petits-bourgeois de « gauche » de présenter les mouvements sectaires sunnites comme étant révolutionnaires et démocratiques est un crime contre les populations de la région et qui aura des conséquences sanglantes à long terme.
Contre toutes les tentatives de créer des divisions selon des lignes religieuses et ethniques, le Comité international de la Quatrième Internationale défend la lutte pour l’unité internationale de la classe ouvrière pour mettre fin à la domination impérialiste et à l’exploitation capitaliste, en établissant partout au Moyen-Orient des gouvernements ouvriers.
http://www.wsws.org/fr/articles/2012/se ... -s01.shtml
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France menacent d’intervenir militairement en Syrie
Chris Marsden
Samedi 1 Septembre 2012
Lorsque le 21 août le président Barack Obama a prévenu que le déplacement d’armes chimiques à l’intérieur de la Syrie constituait le franchissement d'une « ligne rouge » capable de déclencher une intervention militaire américaine, il n’a rien fait d’autre que ce qui avait été mis au point par George W. Bush avant la guerre contre l’Irak en 2003. Obama dispose actuellement du soutien du premier ministre britannique David Cameron et, cette semaine, de François Hollande en France. Le président français a dit que son gouvernement était prêt à collaborer avec la Turquie pour établir des zones tampons « en concertation avec nos plus proches partenaires. »
Le lien entre l’Irak et la Syrie est plus qu’une répétition de l’insistance de Washington d’un risque présumé d’armes de destruction massive et d'invocation de la démocratie et des droits humains.
Confronté en 2011 à une explosion de la résistance de la classe ouvrière dans ses régimes marionnettes en Tunisie et en Egypte et plus généralement dans toute la région, Washington cherche à mobiliser les forces réactionnaires pour réprimer la classe ouvrière tout en appliquant des projets hégémoniques conçus après l’invasion de l’Iraq en 2003. Cette invasion avait fini par renforcer la position de l’Iran en éliminant son principal rival dans la région. Washington a réagi en cherchant à saper ce qu’il surnomme l’« axe extrémiste chiite » – incluant le régime baassiste du président syrien Bachar al-Assad dominé par les alouites, le Hezbollah au Liban et l’Iran même.
Les Etats-Unis ont réagi l’année dernière aux luttes révolutionnaires de la classe ouvrière en augmentant leur recours aux forces islamistes sunnites liées aux monarchies du Golfe persique. Les partis islamistes sont arrivés au pouvoir en Tunisie et en Egypte en exploitant la faillite des forces petites bourgeoises de « gauche » qui rejetaient une lutte pour le pouvoir de la classe ouvrière.
En Tunisie, le Qatar et l’Arabie saoudite ont fourni des centaines de millions de dollars pour soutenir le mouvement islamiste Ennahda (Renaissance) qui a remporté les élections d’octobre 2011. En Egypte, Washington est en train de traiter les Frères Musulmans, dirigés par l’universitaire Mohammed Morsi qui fut formé aux Etats-Unis, comme un partenaire politique civil pour l’armée.
Ces forces, dont Al Qaïda, ont opéré comme des troupes de choc dans les campagnes menées par Washington pour réprimer l’opposition de la classe ouvrière et pour renverser au Moyen-Orient des régimes perçus comme étant contraires aux intérêts américains.
Les Etats-Unis et leurs alliés de l’OTAN se sont largement appuyés sur les forces islamistes alors qu’ils encourageaient et armaient l’insurrection de droite contre le régime libyen du colonel Mouammar Kadhafi. Ceci a été la base d’une campagne dirigée par l’OTAN pour un changement de régime qui a officiellement débuté le 17 mars 2011, et a été menée sous le prétexte de l’initiative « responsabilité de protéger » formulée initialement en 2005 par les Nations unis .
Les menaces de guerre contre la Syrie représentent une escalade radicale de cette campagne et auront des conséquences dévastatrices pour les populations de la région et du monde entier. Le bilan des victimes en Syrie en cas d'attaque militaire perpétrée par la Turquie et des alliés régionaux soutenus par les forces aériennes des Etats-Unis, de la France et de la Grande-Bretagne, risque fort d’éclipser celui constaté en Libye.
La Syrie est actuellement le lieu où se rendent les combattants islamistes sunnites de tout le Moyen-Orient. Alors que les Etats-Unis et leurs alliés menacent d’intervenir militairement contre la Syrie, les conflits ethniques et sectaires qui existent dans la région sont en train de déclencher des actes de violence partout dans la région. La violence sunnite-chiite s’est propagée au Liban, à l’Irak, au Pakistan et au-delà.
D’autres tensions ethno-religieuses, plus particulièrement centrées sur les Kurdes, pourraient dégager un autre front dans une éventuelle guerre civile qui s’étendrait à travers la Syrie, l’Irak et jusqu’en Iran.
Les travailleurs et les jeunes doivent rejeter tous les efforts de dissimuler les projets d’un nouveau partage du Moyen-Orient derrière une indignation sélective concernant les crimes du régime Assad. Que les commentateurs soient des libéraux ou des représentants de divers groupes pseudo-gauches qui se sont ralliés derrière le Congrès national syrien et l’Armée syrienne libre, ils s’adonnent tous à une fraude politique au service de Washington, Londres et Paris.
Non seulement Assad, mais tous les régimes réactionnaires et despotiques de la région méritent de tomber. Mais, ceci est la tâche de la classe ouvrière en mobilisant derrière elle les ruraux pauvres et toutes les couches sociales opprimées. N’importe quel régime mis en place au Moyen-Orient par le pouvoir militaire américain sera un instrument des intérêts commerciaux et stratégiques défendus par Washington, Londres et Paris. Ce régime se consacrera à réprimer les aspirations démocratiques et sociales des masses, au bénéfice de l’impérialisme mondial.
La tentative des partis petits-bourgeois de « gauche » de présenter les mouvements sectaires sunnites comme étant révolutionnaires et démocratiques est un crime contre les populations de la région et qui aura des conséquences sanglantes à long terme.
Contre toutes les tentatives de créer des divisions selon des lignes religieuses et ethniques, le Comité international de la Quatrième Internationale défend la lutte pour l’unité internationale de la classe ouvrière pour mettre fin à la domination impérialiste et à l’exploitation capitaliste, en établissant partout au Moyen-Orient des gouvernements ouvriers.
http://www.wsws.org/fr/articles/2012/se ... -s01.shtml
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