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C'est pour cela que je crie chaque jour que notre classe politique est pourrie et que tout le monde a la même maladie ! Dans cette logique, comment sortiront nous de ce bourbier pour devenir un pays au développement florissant? Je ne vois qu'un miracle pour nous sauver. A la limite, nous pourront peut être vivre l’expérience de la Corée du Sud qui a été construite sur fond de capitaux étrangers... Peut être que le jour ou les américains gèreront le Congo comme il l'ont fait avec la Corée du Sud, nous irons de l'avant. Autrement, je ne vois pas comment.Santoss a écrit :Le vieux serait-il tenté par une nouvelle place à la primature ?
On parle de plus en plus d’un gouvernement d’union nationale pour sauver le pouvoir de Kabila.
Je constate qu’à chaque fois, c’est le peuple qui est laissé sur le carreau.
Nous avons une classe politique faible, il n’y a rien à dire de ce côté-là.
C'est la que tu verras a quel point le congolais ne sait pas ce qu'il veut. Quoiqu'il prenne comme décision, ses partisans le soutiendront et lui trouveront des justificatifs. Jusque la sur ce forum, par exemple, seul Santoss a condamné ces choix/son calme actuel après l'avoir défendu en 2011... Rappelle-toi quand il s’était autoproclamé président. Ses fans avaient dit que ça ne pouvait pas être lui car c’était stupide mais des qu'on avait confirmé la nouvelle, ils ont retourné leurs manches... Ce sont la des attitudes qui font que notre pays n'avance pas. C'est pareil avec d'autres leaders. En ce moment, les pros-Joseph par exemple, quoiqu'on dise, ils trouvent toujours des raisons. Par moment quand ils n'ont en pas, ils se taisent et quand il y a une info positive (comme des négociations soient disant concluantes) ils se remettent a parler. C'est le meme cas avec Moise ou Kyungu Wa Kumwanza au Katanga. Quoiqu'ils prennent comme position, quoiqu'ils fassent comme choix, leurs partisans les défendront TOUJOURS pour le malheur de notre nation...enigme a écrit :si le vieux accepte la primature, j'aimerai bien écouter ces partisans
Quant à mes couleurs politiques, je ne puis en avoir car comme je ne cesse de le crier, toutes nos tendances politiques sont malades... (Évidemment que tous ne nous aurait pas mis dans le même pétrin, au même degré) Ceci me rend triste. En observant les uns comme les autres, je ne vois personne en qui je puisse placer ma confiance... En ce moment, je suis vraiment indépendant au vrai sens du mot. Et justement, quand je discute avec un admirateur des Kabila (comme certains de mes proches) je passe pour être un membre de l'opposition et quand je discute avec un opposant, il me traite de Collabos parce que je lui dit et montre que ses "idoles" ne sont pas dignes de confiance.Erka a écrit :Numéro, je trouve tes 2 derniers commentaires bizarres. Tu n’exprimes pas tes couleurs politiques mais tu es toujours prompt à émettre un jugement sur les autres…Bizarre, bizarre!
Le Congolais sait ce qu'il veut. Sauf qu'il est mis dans une situation de terreur de façon à l'empêcher d'exprimer clairement son choix. La diaspora bien que vaille que vaille l'a démontré à suffisance.
Et il faut sortir de cette chimère, aucun pays ne se dévoue au développement d’un pays tiers. Les relations entre pays ne se font que sur base d’intérêts. Quant aux USA ce qu’ils sont réellement, je te suggère de lire cet être malfaisant qu’est Zbigniew Brzeziński dans The Grand Chessboard. J’ai le livre en Pdf si tu le veux.
, même si en réalité ce ne sera pas en notre intérêt. Je ne dis pas que je suis pour cette démarche mais seulement je trouve que c'est le dernier numéro, le dernier recours, la dernière des possibilités (Numéro ya mwisho comme on dit par ici en swahili Au fait c'est pour déconner que je dis ça ) Moi qui fait toutes les deux semaines la route Fungurume-Likasi-Lubumbashi je peux vous affirmer qu'à Likasi (en plein centre ville) une route qu'on avait pourtant reconstruit il y a 1 an et demie (bloquant la circulation pendant plusieurs semaines) est en train d’être reconstruite tellement qu'elle était de mauvaise qualité et s'est détruite comme un bonbon dans l'eau (tout en re-bloquant encore la circulation de cette petite ville) ! 
Comment peut-on voler l'argent du pauvre peuple a ce point? De cette manière, pouvons-nous avoir un beau matin des autoroutes et des malls? ) mais ne fait pas mieux quand il le remplace. La preuve est que les candidats de la RDC (municipalité, députation, présidence, etc. Bref a tous les niveaux) battent campagne sur les fautes des autres, sans donner la moindre feuille de route en cas de victoire ! Jean-Marie Runiga sur RFI: «Goma sera administrée politiquement et administrativement par le M23»
Avant d'entrer en politique, le président du M23 Jean-Marie Runiga était le pasteur d'une église du Réveil.
Avant d'entrer en politique, le président du M23 Jean-Marie Runiga était le pasteur d'une église du Réveil.
REUTERS/James Akena
Par Christophe Boisbouvier
Jean-Marie Runiga, le président du M23, explique que les rebelles de son mouvement vont se retirer de la ville de Goma, qu'ils ont prise il y a une semaine. Mais vont-ils accepter le retour dans cette ville de l'armée congolaise ? Rien n'est moins sûr.
RFI : Est-ce que vous êtes prêt à vous retirer de la ville de Goma ?
Jean-Marie Runiga : Notre retrait de la ville de Goma ne constitue aucun problème. En même temps que nous nous retirons de Goma, il doit y avoir des actes de bonne volonté, avant que les négociations proprement dites ne se fassent.
Premièrement, nous exigeons la levée immédiate et sans conditions de la privation des libertés imposées à Etienne Tshisekedi.
Deuxièmement, nous demandons la libération immédiate et sans conditions de tous les prisonniers politiques et d’opinion, comme l'archevêque Kutino, Moka, et les autres.
Nous demandons aussi l’arrestation du général Numbi, dans l’affaire de Floribert Chebeya.
Nous demandons aussi qu’une commission d’enquête indépendante sur la tentative d’assassinat du docteur Denis Mukwege puisse être faite.
Nous demandons l’enquête indépendante sur le massacre des adeptes de Bundu-dia-Kongo.
Et puis, du fait que les élections ne se soient pas bien passées, il faut la dissolution immédiate de la Céni et la poursuite contre les membres de son bureau pour violation de la loi électorale et de la Constitution.
Nous demandons aussi la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante pour identifier les acteurs étatiques dans les réseaux de ventes d’armes.
Enfin, nous demandons qu’il y ait un cessez-le-feu immédiat, et que le calendrier des négociations entre le M23, l’opposition politique, la diaspora, la société civile et le président Kabila, puisse se faire au plus tôt.
Quand vous demandez la liberté de mouvement pour Etienne Tshisekedi, est-ce que ça veut dire que vous avez consulté l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) avant de formuler cette demande ?
On n’a pas besoin de consulter l’UDPS. Nous considérons qu'Etienne Tshisekedi est un citoyen congolais emblématique, et sa liberté fait partie de tout ce qu’un Congolais doit demander.
Et quand vous demandez la dissolution de la Céni (Commission électorale nationale indépendante), est-ce que ça veut dire que vous avez parlé avec plusieurs partis de l’opposition civile ?
Ça a été toujours la revendication de tout le monde ! Vous savez comment les élections de novembre 2011 se sont passées. L’Union européenne, le centre Carter, la Cenco, qui est la Conférence épiscopale du Congo, ont reconnu qu’il y avait eu des fraudes et que les élections étaient truquées.
Est-ce que vous seriez prêt à quitter Goma, avant que ces huit conditions soient remplies ?
J’ai beaucoup de respect envers les chefs d’Etat de la région. Je considère que les sages conseils ne peuvent pas passer en vain. Il n’y a aucun problème.
Donc, vous êtes prêt à quitter Goma dans les jours qui viennent ?
L’armée du M23 pourrait se retirer, à condition que Kinshasa cesse de menacer la population de Goma et ses environs. Parce que si les FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) nous attaquent – comme le général Odinga l’a dit hier sur votre chaîne – les forces du M23 se réservent le droit de se défendre et de poursuivre l’ennemi, jusqu’à le mettre hors d’état de nuire.
Le chef militaire du M23, Sultani Makenga, s’engage à retirer vos troupes sans aucune condition demain midi jeudi 29 novembre, comme le stipule l’accord issu du sommet de Kampala. Est-ce que vous confirmez ?
Il n’y a pas de contradiction entre moi et le général Makenga.
Donc, vous confirmez : d’ici jeudi midi ?
Oui. En même temps que les conditions que j’ai posées sont en train d’être examinées, nous restons respectueux des résolutions qui ont été prises par les sages de la région. D’ailleurs, dans notre conception, les militaires ne doivent pas rester dans la ville. C’est la police qui doit garder la population. Nous ne trouvons aucun problème à se retirer, pourvu que les FARDC en coalition avec les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), ne viennent pas massacrer la population de la ville de Goma, qui nous a accueillis à bras ouverts et avec joie. Alors nous, nous disons : retrait oui, mais la protection de la population doit être assurée.
Si vous vous retirez de Goma, est-ce que les FARDC pourront y revenir ?
Vous savez que nous avons l’expérience. Nous nous étions retirés à un certain moment, de Rutshuru et de Kiwanja. Quelques jours après, les FARDC sont entrées et ont tué les gens.
Autrement dit, si vous vous retirez de la ville de Goma, vous souhaitez que les FARDC n'y reviennent pas ?
Parfaitement.
Et dans cette hypothèse, qui administrera la ville de Goma ?
Selon la résolution de la CIRGL (Conférence internationale sur la région des Grands Lacs), elle sera administrée politiquement et administrativement par le M23. Militairement, nos troupes vont se retirer. Il y aura une partie de l’aéroport où il y aura quelques forces de la Monusco, des FARDC et du M23, comme prévu dans la résolution.
Est-ce que ça veut dire que vous resterez aux alentours de la ville de Goma ?
Ce n’est pas moi qui le dis. C’est la résolution qui dit que nous devons retirer nos troupes à vingt kilomètres de la ville de Goma.
