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Re: Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

Posté : 09 oct. 2017, 09:15
par Erick Ross
Kansebu a écrit :Kembo,

Ce n’est pas la réalité. Informes toi. Akolo a refusé la sélection suisse pour opter pour la sélection congolaise. D’ ailleurs c’est une grande déception en Suisse. Ils l’ont traité de tous les noms d’oiseaux suite à ce revirement.

Bien entendu pour porter les couleurs de la Suisse il fallait qu’il obtienne la nationalité suisse. Le processus était enclenché. ........Quand il a choisi la RD Congo et qu’il est parti en Allemagne ils ont arrêté le processus de naturalisation.
D'autant qu'il devait participer à la CAN 2017. Je pense plutôt que c'est une réponse pour éviter qu'on s'acharne encore sur lui. A l'avenir, il serait bien que les joueurs qui optent pour le Congo assument leurs choix en interview.

Je me souviens que Mokulu avait été présenté comme espoir belge dans La Tribune (émission de foot belge) alors qu'il venait de jouer pour la RDC en amical face au Gabon. Y'a d'autres exemples : Parfait Mandanda, Kiassumbua, etc...

Re: Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

Posté : 25 oct. 2017, 09:16
par chidap
FIFA : vers un assouplissement des règles pour les binationaux ?

Sous l’impulsion du Cap Vert, la FIFA envisage d’assouplir les règles sur le changement de nationalité sportive et notamment de permettre à des joueurs qui ont déjà disputé quelques matchs officiels en A avec une sélection d’opter pour une autre.
Voilà un sujet qui va intéresser de nombreuses fédérations africaines. A la suite d’une proposition de la Fédération du Cap Vert, la FIFA envisage d’assouplir les règles sur le changement de nationalité sportive. Actuellement, l’instance dirigeante du ballon rond permet à un joueur de changer de nationalité à condition qu’il n’ait pas disputé de match officiel en A avec une autre sélection


Le Cap Vert souhaite quant à lui qu’un joueur qui a disputé seulement quelques matchs avec une sélection donnée puisse tout de même changer de nationalité à l’avenir. D’après la BBC, la FIFA creuse cette piste et travaille également sur deux autres axes. D’une part, afin de limiter les pratiques de naturalisations massives (Qatar, Guinée Equatoriale,…), la période minimale à passer sur un territoire pour en acquérir sa nationalité pourrait être augmentée (5 ans consécutifs actuellement).

La FIFA reconnaît des "problèmes"

Enfin, un système d’indemnisation pourrait voir le jour pour que la fédération formatrice soit dédommagée en cas de changement de nationalité d’un joueur qui a représenté un pays chez les jeunes avant d’opter pour un autre en A. :( :(

"Il y a tant de problèmes qui sont apparus", a reconnu le vice-président de la FIFA, Victor Montagliani, auprès de la BBC. "Le monde change. L’immigration change. Il y a des problèmes de nationalité qui surgissent partout dans le monde - en Afrique, en Asie et Concacaf. C’est donc le bon moment pour jeter un coup d’œil et voir s’il y a des solutions sans nuire à l’intégrité du jeu." Le débat promet d’animer les prochains mois.

Re: Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

Posté : 17 nov. 2017, 13:56
par Erick Ross
Après avoir préféré la sélection espagnole au Maroc en 2014, voilà Munir El Haddadi (22 ans) prêt à faire volte-face ! "La Fédération marocaine m’a appelé et m’a parlé de la possibilité de jouer avec les Lions de l’Atlas le Mondial 2018. Cette idée m’a plu et j’aimerais aller en Russie avec le Maroc", vient de confier l’attaquant d’Alavés, où il est prêté par le FC Barcelone, à la radio Onda Cero.

Problème : le natif d’El Escorial compte une sélection en match officiel avec la Roja (13 minutes face à la Macédoine en septembre 2014, 5-1). Or, la FIFA autorise les changements de nationalité sportive seulement pour les joueurs qui ont disputé des matchs amicaux. Selon Marca, El Haddadi a écrit à la FIFA en juin dernier pour lui demander ce changement, mais visiblement sans succès. Du coup, la Fédération marocaine souhaiterait saisir le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), pour réclamer un changement du règlement (le Cap Vert a récemment effectué la même requête auprès de la FIFA, qui l’étudie), ou pour "annuler" l’unique sélection du joueur.

Reste à savoir ce qu’en penseront les supporters marocains puisqu’El Haddadi fait volte-face clairement par opportunisme, conscient qu’il n’a jamais confirmé ses débuts prometteurs et qu’il se trouve désormais bien loin de la Roja…

http://www.afrik-foot.com/espagne-le-ma ... el-haddadi

Re: Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

Posté : 17 nov. 2017, 14:12
par Erick Ross
Qualifiée pour le Mondial 2018, la Tunisie pourrait en profiter pour attirer de nouveaux binationaux. Interrogé dimanche sur les ondes de Mosaïque FM, le sélectionneur des Aigles de Carthage, Nabil Maaloul, a révélé que plusieurs renforts pourraient rejoindre la sélection au cours des prochains mois.

Le technicien a notamment cité les noms du milieu de terrain Rani Khedira (FC Augsbourg), frère de l’Allemand Sami, et du gardien Mouez Hassen (prêté par Nice à Châteauroux), ainsi que d’un "autre joueur confirmé" dont il n’a pas dévoilé l’identité. Maaloul a en revanche confirmé l’abandon du dossier Wissam Ben Yedder (Séville), qui ne jure que par les Bleus et qui a plusieurs fois recalé son pays d’origine.

http://www.afrik-foot.com/tunisie-rani- ... le-mondial

Re: Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

Posté : 17 nov. 2017, 14:17
par Erick Ross
Alors qu’il dispose d’un temps de jeu intéressant avec l’AS Monaco, Almamy Touré figure depuis plusieurs années dans le viseur de la sélection du Mali, son pays natal. Mais le latéral droit de 21 ans a également fait une demande de nationalité française et il ne prendra pas de décision sur son avenir international tant qu’il n’aura pas reçu ses papiers français.

"Pour l’instant, je ne suis pas encore Français. Mais quand je serais Français, je ferais mon choix. Pour l’instant, je me concentre sur Monaco. Parce qu’avant de penser à l’équipe de France, il faut que je sois performant en club. Donc je me concentre sur Monaco puis je ferais mon choix", a raconté le joueur du club princier sur le plateau de beIN Sports, tout en assurant que son père et son demi-frère, tous deux internationaux maliens, ne lui ont pas mis de pression particulière. "J’ai déjà parlé à mon père, il ne me dit pas : ’non, tu vas jouer avec le Mali’. Il connaît le foot, il est tranquille, on verra comment ça se passe."

http://www.afrik-foot.com/mali-almamy-t ... re-tranche

Re: Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

Posté : 24 nov. 2017, 10:59
par Erick Ross
Certains d’entre vous ne le savent peut-être pas, mais Nana Asare peut bel et bien évoluer sous le maillot de la Belgique si Roberto Martinez venait à le sélectionner. En effet, le Ghanéen vient d’obtenir son passeport belge et peut donc opter pour les Diables Rouges de la Belgique.

En effet, selon La Dernière Heure, après une procédure de plusieurs années, l’arrière gauche ghanéen est donc sélectionnable pour les Diables Rouges. En octobre de la saison dernière, Roberto Martinez a annoncé qu’il aurait sélectionné Nana Asare s’il avait déjà été en règle. Cette saison-ci, Asare est moins en forme. Mais vu que les Diables n’ont pas l’embarras du choix sur le flanc gauche, son profil pourrait être intéressant en vue du Mondial. Le défenseur gauche a déjà porté le maillot du Ghana à 4 reprises, mais à chaque fois en match amical. Les Diables Rouges préparent désormais activement le Mondial en Russie. Défensivement, le sélectionneur Roberto Martinez rencontre encore quelques soucis. Il pourrait cependant en partie les résoudre grâce à un joueur évoluant à la Ghelamco Arena.

http://www.africatopsports.com/2017/11/ ... erte-ghana
En lien avec les récents propos de Santoss sur Assombalonga. Je me souviens que Madi et d'autres tenaient le même discours avec Bakambu quand il a signé à Villareal. Je suis de ceux qui croient à la parole des joueurs. Quand Tisserand a dit qu'il viendrait quand il serait stable en club, beaucoup l'ont qualifié de tous les noms. Aujourd'hui, personne ne propose un 11 sans lui. Certes, on a eu le cas Kimpembe mais j'ai confiance en Britt. Il a récemment dit qu'il allait prouver qu'on peut jouer pour une sélection africaine et que ce n'est pas un frein. Mais il est vrai que son absence lors de nos derniers matches m'a paru étrange.

Re: Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

Posté : 11 déc. 2017, 08:59
par Erick Ross
Après l'avoir dénigré, il pose en photo avec :arrow: https://scontent-bru2-1.xx.fbcdn.net/v/ ... e=5ACEF640

Re: Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

Posté : 11 déc. 2017, 09:46
par Erick Ross

Re: Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

Posté : 11 déc. 2017, 09:56
par Erick Ross
Cédric Bakambu, troisième meilleur buteur de Liga derrière Lionel Messi et Simone Zaza, revient sur sa nouvelle notoriété, et la réussite devant le but qui va avec.

«Neuf buts en 15 journées. Une place de troisième meilleur buteur de Liga derrière Lionel Messi. Sentez-vous que votre popularité est en train d'augmenter ?
Oui, c'est d'ailleurs ce que je disais lors d'une précédente interview. Je sens que les regards sur moi ont changé. On me pousse plus, on prête davantage attention à moi. Que ce soit au club, ou en général, en Espagne.

Comment cela se traduit-il ?
Je réponds à beaucoup plus d'interviews qu'avant. Je suis plus sollicité, notamment avant les grands matches. Dans la rue, je ne vais pas vous mentir, au début, les gens ne me connaissaient pas trop en Espagne. Mais quand je me déplace l'extérieur de Valence, que ce soit à Madrid ou à Barcelone, des personnes me reconnaissent désormais. Ce n'est plus comme avant. Mais je suis quelqu'un de simple, donc ça ne me dérange pas. Mais c'est vrai que ça fait toujours plaisir quand tu es reconnu dans la rue ou dans des endroits publics.

Par rapport à votre parcours, de Sochaux à Villarreal en passant par la Turquie (Bursaspor, 2014-2015), comment accueillez-vous cette réussite nouvelle ?
Ce n'est pas une revanche sur le passé, c'est simplement le fruit du travail et des décisions que j'ai prises. J'ai fait des choix qui n'ont pas toujours été évidents. Aujourd'hui, quand je vois où j'en suis arrivé, je suis super fier de moi.

De quelles décisions parlez-vous ?
Mon départ en Turquie par exemple. Cela a été la décision la plus compliquée. Cela avait engendré quelques conflits dans ma famille. Ce n'était pas facile car tout le monde ne comprenait pas ma décision. J'ai décidé seul, j'ai assumé. Et je ne regrette rien, vu où j'en suis aujourd'hui. Il y a aussi mon choix d'opter pour la sélection de la République démocratique du Congo. C'est vraiment marquant.

Lorsque vous observez le classement des buteurs et que vous vous voyez en troisième place derrière Lionel Messi : ça vous fait quoi ?
Franchement, ça fait plaisir de voir ce que je suis capable d'accomplir. Si vous m'aviez dit ça en début de saison, je n'aurais jamais imaginé ça. Mais on n'est même pas encore à la moitié du Championnat donc c'est anecdotique. Et ça me motive encore plus pour l'avenir.

Dépasser Messi, c'est possible ?
Je n'aime pas me fixer de limites. Je ne veux pas dire que ceci ou cela est impossible. Quand je vois mon parcours, je me dis que tout est possible. Après, ce sera très, très dur, on ne va pas se mentir. C'est Messi quand même (Il sourit.)... Il ne faut pas se voiler la face non plus. Je prends ce qu'il y a à de bon à prendre, et on verra bien jusqu'où je vais m'arrêter.

Avez-vous toujours eu une préférence entre Messi et Ronaldo ?
J'ai toujours eu une préférence pour Messi. Même si je respecte énormément Ronaldo. Souvent, quand tu dis que tu aimes Messi, les gens pensent que tu n'apprécies pas Ronaldo. Or, c'est tout le contraire. J'ai de la reconnaissance pour ces deux joueurs exceptionnels.

Qu'avez-vous pensé du Ballon d'Or de Cristiano Ronaldo ?
Au regard de la saison qu'il a accomplie, avec le Real Madrid et sa sélection, c'est mérité, il n'y a rien à dire. Franchement, bravo.

Cela fait un peu plus de deux ans que vous évoluez à Villarreal, mais arrive-t-on à être encore impressionné lorsqu'on fait face aux grandes équipes comme le Barça et le Real ?
C'est vrai que j'ai un peu plus d'expérience qu'avant. Mais quand tu joues contre le Barça, tu as toujours une émotion assez particulière. Tu sais que c'est Barcelone, c'est autre chose. C'est le même scénario pour le Real Madrid ou l'Atlético Madrid. Il y a des clubs comme ça...

Quand vous êtes dans le tunnel, face à ces stars-là, c'est la même chose ?
Non, pas tant que ça. Une fois que je suis proche d'un match et du terrain, peu importe contre qui je joue, la pression est toujours la même. Que ce soit une équipe de D3 ou le Barça en face, j'ai la pression. Il y en a un petit peu plus, d'ailleurs, quand tu affrontes le Barça. Mais c'est de la bonne pression. La meilleure manière d'aborder le match, c'est d'y aller. Il se passera ce qu'il se passera ensuite. Il ne faut simplement pas avoir de regrets à la fin.

Quelle est votre place dans le vestiaire de Villarreal ?
Ça m'arrive de mettre l'ambiance. Surtout avec de la musique. Je leur fais découvrir l'afrotrap, avec des artistes comme Niska ou MHD. Et ils aiment bien, ils adhèrent.

Dans cette belle saison personnelle, votre premier triplé en Liga face à Eibar reste-t-il comme le meilleur moment depuis août ?
Oui. Je savais que c'était mon premier triplé en Liga. Je l'ai savouré. D'ailleurs, j'ai encore le ballon du match, signé par toute l'équipe, chez moi, et je le regarde tous les jours. Il est dans mon salon, juste devant moi là.

Dans votre carrière, où se situe le déclic vers cette réussite ?
Il y en a plusieurs. Comme mon départ en Turquie. Là-bas, mon entraîneur, Senol Günes, qui est maintenant au Besiktas, m'a un peu transformé. J'ai marqué beaucoup de buts. Même chose quand j'arrive à Villarreal avec Marcelino. Il m'a beaucoup appris. Si j'en suis là, c'est un peu grâce à lui. Il m'a apporté une autre vision du football. Il ne laissait rien au hasard, on faisait énormément de vidéos et il me montrait mes lacunes, ce que je pouvais améliorer... Même après les matches, dans l'avion du retour, il peut t'appeler et te montrer ce qui n'a pas été. Et franchement, parfois, ça saoule. Mais avec le recul, tu te dis qu'il n'y a que ça de vrai.

Personnellement, quelque chose a-t-il également changé entre Sochaux, Bursaspor ou Villarreal ?
C'est vrai que j'étais dans le confort à Sochaux. Quand on est descendus en Ligue 2, comme j'étais jeune et que je sortais des équipes de France, je pensais trouver un club de Ligue 1 assez facilement. Mais cela n'a pas été le cas. J'ai pris une petite gifle. C'est pour ça que je me suis lancé dans le pari de la Turquie. C'est ce qui me fallait pour regagner de la confiance et mettre des buts. Partir seul en Turquie, avec ma femme, m'a aussi permis de me responsabiliser. Ça m'a fait prendre conscience de plein de choses. Je m'étais donné deux ans pour revenir en Europe (dans les cinq grands Championnats), ça a été plus rapide que prévu.

Et pour la suite : de quoi rêvez-vous ?
On verra. Je suis bien ici. À une époque, jamais je n'aurais pensé évoluer en Liga. Moi, j'ai toujours été attiré par le Championnat d'Angleterre. Je suis finalement super content de me retrouver ici.

Et quand vous lisez certaines rumeurs au sujet d'un possible intérêt du Barça...
Je ne lis pas la presse (Il sourit). Je n'ai pas le temps.»

https://www.francefootball.fr/news/Cedr ... ble/857815

Re: Leroy:la rencontre avec les "bi-nationaux"a été un fiasco

Posté : 11 déc. 2017, 10:26
par Erick Ross
Auteur d’un gros début de saison avec Villarreal, Cédric Bakambu est désormais considéré comme l’un des meilleurs attaquants de Liga. Avant le choc face au Barça, ce dimanche, RMC Sport décrypte la progression de l’ancien Sochalien avec ceux qui le connaissent et qui l’ont affronté.

Clément Lenglet est bien placé pour parler de Cédric Bakambu. Le défenseur central de Séville l’a affronté le 26 novembre dernier. Son équipe l’a emporté 3-2 à Villarreal. Mais il n’a pas oublié son duel avec celui qui talonne Lionel Messi au classement des meilleurs buteurs de Liga. "C’est l’un des plus chiants à jouer dans le championnat, explique le défenseur de 22 ans. Il va vite et se déplace très bien. Il aime beaucoup les espaces. Il passe dans des trous de souris. Il a de bonnes qualités techniques sur les prises de balle. C’est vraiment difficile de le prendre au marquage."

Durant ce match, l’ancien Sochalien a d’ailleurs ouvert le score assez rapidement. Sa 9e réalisation en 13 matches. "On sent de la confiance dans ses gestes, témoigne Lenglet, qui l’a croisé à deux reprises depuis son arrivée en Espagne en début d’année. Contre nous, il tente une volée à la 85e. On voit que c’est un joueur important pour son équipe. Ses partenaires cherchent toujours à le trouver. Avec Bacca, ils sont vachement complémentaires. Parce que Bacca peut jouer un peu dos au jeu. Et comme Bakambu aime prendre les espaces, ils s’entendent très bien."

Sur le pré, Bakambu n’est pas du genre à ménager ses efforts. L’attaquant de 26 ans multiplie les courses et les appels. Et n’oublie jamais de prêter main forte à sa défense. " Par rapport à ses aptitudes, il me fait penser à Cavani, c’est le même profil, observe Chris Mavinga, champion d’Europe U19 à ses côtés avec l’équipe de France en 2010. Il fait énormément d’efforts pour l’équipe. Il marque beaucoup de buts mais il rate aussi beaucoup d’occasions."

Florian Marange, qui l’a côtoyé six mois à Sochaux, le compare également à une autre star du PSG pour sa polyvalence. "Comme Mbappé, il peut joueur seul en pointe ou à deux devant, il a même joué un peu sur le côté dans sa carrière, témoigne le défenseur de 31 ans, sans club depuis cet été. C’est dur de défendre face à lui vu qu’il est très rapide et qu’il a beaucoup de facilité à éliminer." Lenglet ne dit pas autre chose: "C’est un attaquant qui ne décroche pas très souvent. Il préfère partir en profondeur. Il aime bien aller dans le dos du latéral gauche. Mais il a des facilités pour se déplacer sur tout le front de l’attaque. Son style me fait un peu penser à Loïc Rémy."

Tous ceux qui ont croisé la route du natif du Val-de-Marne s’en souviennent. Dès son plus jeune âge, celui qui est aujourd’hui international congolais a su se démarquer. "Il a toujours eu les aptitudes physiques et techniques pour jouer au haut niveau, assure Mavinga, qui évolue désormais au Toronto FC, en MLS. En U18, j’étais au PSG et je me rappelle que quand on rencontrait Sochaux, c’était toujours difficile face à lui. C’était clair qu’il allait faire carrière." Marange non plus n’est pas vraiment étonné par la trajectoire de son ancien coéquipier. Un joueur agréable à vivre et tout aussi timide que lui hors du pré. "Je ne suis pas surpris, c’est l’un des plus rapides avec lesquels j’ai évolué", glisse-t-il.

Simon Pouplin, le gardien de Nice, qui l’a fréquenté durant deux ans chez les Lionceaux, est un peu plus nuancé. "On sentait qu’il avait de grosses qualités et une bonne marge de progression, mais de là à exploser comme ça, on ne l’avait peut-être pas vu venir. Il faisait partie des bons jeunes à Sochaux, comme Jérôme Roussillon (Montpellier), mais honnêtement, pas de là à ce qu’il fasse de telles performances dans un championnat majeur. Donc c’est vrai que je suis un petit peu surpris. Mais je suis ravi pour lui."

C’est un point sur lequel s’accordent tous ses anciens partenaires. A ses débuts, Bakambu manquait d’adresse face au but. Avec son agilité, sa percussion et ses accélérations, il se retrouvait facilement en bonne position. Mais au moment de conclure, il y avait comme un blocage. "Ce qui lui manquait, c’était la finition, se rappelle Marange. On le chambrait un peu par rapport à ça. C’est quelque chose qu’il a dû travailler pour atteindre son rendement actuel." Pouplin confirme: "Il fallait vraiment qu’il bosse devant le but. C’était un attaquant complet, puissant et plutôt bon dribbleur. Il arrivait à se créer pas mal d’occasions, mais il n’avait pas encore ses qualités de buteur."

Une lacune dont l’intéressé a pris conscience au fil des années. "C’est vrai qu’on pouvait lui reprocher sa finition. Il se créait beaucoup d’occasions mais ce n’était pas un tueur. Il pouvait améliorer ses derniers gestes. Il a dû travailler mentalement et être bien conseillé. On a dû lui dire et lui répéter qu’un attaquant devait mettre des buts. Je pense qu’il a eu le déclic en arrivant en Turquie, à Bursaspor (à l’été 2014, ndlr). Il a compris que son rôle premier, c’est de marquer."

A 26 ans, Bakambu traverse la meilleure période de sa carrière. Mais il n’a peut-être pas encore exploité tout son potentiel. "Je ne pense pas qu’il ait atteint son maximum, tranche Mavinga, avec qui il est toujours en contact. Il n’a pas envie de s’arrêter là. Je le connais, il veut continuer à briller. Il a encore faim." Reste à savoir si le buteur du Sous-Marin Jaune sera capable de taper dans l’œil des plus grands clubs. "Je pense que c’est possible. Il montre qu’il a les qualités pour. En plus, il est jeune donc il n’y a pas de raison que ça ne se fasse pas", estime Lenglet.

Il faudra pour ça empiler les buts pendant plusieurs mois. Sans baisse de régime. "Ce qui est difficile, c’est de durer au plus haut niveau, souffle Marange, qui s’entretient actuellement près de Bordeaux. Il va falloir qu’il enchaîne plusieurs saisons en marquant énormément. C’est sur ça qu’il sera jugé. Parce que des joueurs qui font une ou deux bonnes saisons, il y en a beaucoup. Mais sur dix ans, il y en a très peu."

http://rmcsport.bfmtv.com/football/il-m ... 19099.html