Re: La déroute des FARDC : BRAVO le rwandais "KABILA"...
Posté : 30 août 2012, 19:47
http://www.congoone.net/one/index.php?o ... e&Itemid=2
Reyndres prêche dans le désert congolais, Kabila intègre d’autres miliciens dans l’armée!
Écrit par Justine Mbelu
Jeudi, 30 Août 2012 12:10
A l’issue de sa rencontre avec Joseph Kabila le mercredi 22 août courant à Lubumbashi, Didier Reynders, vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères a plaidé pour le renforcement de l’Etat de droit et confié à la presse : « on a commis dans le passé l’erreur de vouloir trop souvent intégrer dans les forces armées congolaises un certain nombre de rebelles, de mutins et d’indisciplinés. On ne devra plus commettre cette erreur à l’avenir ».
Que pareille profession de foi soit faite après l’entretien entre le chef de la diplomatie belge et Joseph Kabila, on peut légitimement penser que Kabila aurait confié à Reynders son regret d’avoir intégré dans l’armée certaines « forces négatives ». Si Reynders y a cru au point de déclarer que cela appartient désormais au passé, eh bien il s’est planté. De la plus belle manière !
Et pour cause, la très officielle Agence congolaise de presse signale dans son édition de ce mardi 28 août l’intégration prochaine dans l’armée des miliciens du Front de résistance populaire de l’Ituri (FRPI). Ces miliciens dont le nombre n’a pas été précisé sont rassemblés depuis jeudi dernier à Aviba, localité située dans la chefferie des Walendu-Bindi en Territoire d’Irumu, à 90 Km au sud de Bunia, en perspective de leur intégration au sein des FARDC.
Selon le commandant de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri, le colonel Fall Sikabwe, cité par l’ACP, lesdits miliciens attendent d’être envoyés, une fois leur effectif connu, dans un centre de formation qui leur sera indiqué.
L’ACP signale par ailleurs que le FRPI est l’un de groupes armés encore actifs en Ituri.
De ce qui précède, même le dernier idiot du village peut réaliser que Didier Reynders a été tourné en bourrique par Kabila Kabange dont le cheminement personnel est celui d’un ovni tant sur le plan militaire que politique.
C’est peut-être ici l’occasion de rappeler au chef de la diplomatie belge que le régime des Kabila qui est d’essence rwandaise n’a jamais voulu de la formation d’une armée nationale et républicaine en dépit de recommandations pertinentes faites à ce sujet par la Conférence nationale souveraine en 2002, forum tenue en Afrique du Sud et qui avait, il importe de le rappeler, accorder une prime de guerre aux belligérants de l’époque.
Affaire John Tshibangu, une diversion pour faire oublier l’échec de l’Est !
Pendant que Kabila accorde à tour de bras une prime de guerre aux différentes milices dont le FRPI, comme naguère au CNDP devenu d’ailleurs membre de sa majorité présidentielle, le voilà qui enclenche une chasse à l’homme au Kasaï-Oriental sous prétexte de mettre hors d’état de nuire le colonel John Tshibangu, commandant de la 4e région militaire au Kasaï-Occidental jusqu’à l’annonce de sa défection et de la création d’un virtuel mouvement politico-militaire destiné à revendiquer la vérité des urnes.
Quand on sait que depuis l’annonce de la création de son mouvement politico-militaire, le colonel John Tshibangu autoproclamé lieutenant-général vit en clandestinité en dépit du fait que certaines sources confient qu’il aurait emporté dans sa « fuite » armes lourdes et légères dont des roquettes, il semble absurde de mobiliser plus de 300 militaires au Kasaï-Oriental en vue de traquer un chef de guerre qui ne contrôle même pas un centimètre carré du territoire nationale. Du moins jusque là !
Le but de la manœuvre de la kabilie semble bien de détourner l’attention des Congolais préoccupés par le risque de la balkanisation de leur pays par procuration à travers le M23. Le crétinisme des bonzes de la kabilie est évident quand ils montent en épingle « la vérité des urnes » pour tenter de discréditer l’Udps en voulant démontrer par l’absurde que ce parti, champion de la non violence, est prêt à basculer dans la violence pour s’emparer du pouvoir d’Etat, juste parce que John Tshibangu serait originaire de Kabeya-Kamwanga, territoire dont est également originaire Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Et parce que le ridicule ne tue pas, plusieurs personnes présentées comme des proches de John Tshibangu sont arrêtées à Mbujimayi et conduites à Kinshasa où elles sont détenues à l’Agence nationale des renseignements. Il s’agit notamment du directeur provincial de la Direction générale de Migration (DGM), d’un journaliste et responsable de la radiotélévision Autonome du Sud-Kasaï émettant du Territoire de Miabi, d’un officier de l’armée travaillant pour la presse militaire, d’un travailleur des Etablissements Roffe-Congo, d’un responsable de l’Udps/Ville de Mwene-Ditu, d’un chef de groupement de Miabi et d’une nommée Christine Kalonji Ngalula non autrement identifiée. Un responsable d’une organisation nationale de défense et de promotion des droits de l’homme qui suit le dossier a confié à Congoone que les personnes arrêtées à Mbujimayi sont éparpillées dans plusieurs cachots de l’ANR notamment sur les avenues Nguma et Mwene-Ditu dans la commune de Ngaliema et sur les avenues 3Z et du Fleuve dans la commune de Gombe.
A en croire notre source, certaines personnes arrêtées l’ont été seulement pour avoir logé John Tshibangu ou un de ses proches. Elles sont donc accusées d’atteinte à la sûreté de l’Etat sans la possibilité de se défendre devant un tribunal et d’être assisté par un avocat.
Il aurait été intelligent pour Kabila de les déférer devant la justice pour qu’ils répondent des faits qui leur seraient reprochés. Mais quels faits étant donné que John Tshibangu dont ils seraient complices n’a pas versé le sang des Congolais comme l’Afdl, le RCD, e MLC, le CNDP, le M23 et d’autres miliciens Maï-Maï alliés de Kabila ? Voilà pourquoi la kabilie ne peut les déférer devant les cours et tribunaux.
Ceci n’est pas sans rappeler le coup de théâtre opéré souvent quand il y avait vol du diamant à la Miba. Alors que des cours et tribunaux existent à Mbujimayi, siège de la Minière de Bakwanga, les présumés voleurs sont souvent envoyés à Kinshasa et « jugés » par l’ANR qui a l’art d’extorquer des aveux et dont certains responsables participent volontiers au partage du « butin » au détriment de la Miba.
Une opération de communication
Selon Omer Nkamba, président de la DPRe et ancien gouverneur de la province du Kasaï-Oriental, la traque de John Tshibangu et surtout l’arrestation à Mbujimayi de ses proches supposés et leur séquestration par l’ANR à Kinshasa semblent être une opération de communication destinée à la consommation de l’extérieur pour démontrer qu’en dépit du fiasco à l’Est, Kabila Kabange contrôle bien la situation à l’approche du sommet de la francophonie qui devra consacrer la reconnaissance internationale de son élection par la présence des Chefs d’Etat et de gouvernement qui avaient boudé son investiture à la suite du hold-up électoral de novembre 2012..
Le président de la DPRe est d’avis que c’est dans ce même contexte que s’explique la version améliorée du gouvernement après l’attaque de l’aéroport de Luano à Lubumbashi au début de ce mois par des miliciens de Gédéon Kyungu. Bilan : deux militaires tués. Deux jours après les faits annoncés par la Radio Okapi, le gouvernement provincial du Katanga annonçait que l’aéroport de Luano n’était pas attaqué et qu’il y avait eu plutôt altercation et échanges de coups de feu entre les militaires de la garde présidentielle postés à l’aéroport. Si la version officielle est véridique, alors là, la situation est encore plus grave. Car, quand les soldats de la garde présidentielle se tirent dessus, ça veut dire que l’insécurité se porte bien. Pas de quoi rassurer les hôtes au sommet de la «francofolie ».
Reyndres prêche dans le désert congolais, Kabila intègre d’autres miliciens dans l’armée!
Écrit par Justine Mbelu
Jeudi, 30 Août 2012 12:10
A l’issue de sa rencontre avec Joseph Kabila le mercredi 22 août courant à Lubumbashi, Didier Reynders, vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères a plaidé pour le renforcement de l’Etat de droit et confié à la presse : « on a commis dans le passé l’erreur de vouloir trop souvent intégrer dans les forces armées congolaises un certain nombre de rebelles, de mutins et d’indisciplinés. On ne devra plus commettre cette erreur à l’avenir ».
Que pareille profession de foi soit faite après l’entretien entre le chef de la diplomatie belge et Joseph Kabila, on peut légitimement penser que Kabila aurait confié à Reynders son regret d’avoir intégré dans l’armée certaines « forces négatives ». Si Reynders y a cru au point de déclarer que cela appartient désormais au passé, eh bien il s’est planté. De la plus belle manière !
Et pour cause, la très officielle Agence congolaise de presse signale dans son édition de ce mardi 28 août l’intégration prochaine dans l’armée des miliciens du Front de résistance populaire de l’Ituri (FRPI). Ces miliciens dont le nombre n’a pas été précisé sont rassemblés depuis jeudi dernier à Aviba, localité située dans la chefferie des Walendu-Bindi en Territoire d’Irumu, à 90 Km au sud de Bunia, en perspective de leur intégration au sein des FARDC.
Selon le commandant de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri, le colonel Fall Sikabwe, cité par l’ACP, lesdits miliciens attendent d’être envoyés, une fois leur effectif connu, dans un centre de formation qui leur sera indiqué.
L’ACP signale par ailleurs que le FRPI est l’un de groupes armés encore actifs en Ituri.
De ce qui précède, même le dernier idiot du village peut réaliser que Didier Reynders a été tourné en bourrique par Kabila Kabange dont le cheminement personnel est celui d’un ovni tant sur le plan militaire que politique.
C’est peut-être ici l’occasion de rappeler au chef de la diplomatie belge que le régime des Kabila qui est d’essence rwandaise n’a jamais voulu de la formation d’une armée nationale et républicaine en dépit de recommandations pertinentes faites à ce sujet par la Conférence nationale souveraine en 2002, forum tenue en Afrique du Sud et qui avait, il importe de le rappeler, accorder une prime de guerre aux belligérants de l’époque.
Affaire John Tshibangu, une diversion pour faire oublier l’échec de l’Est !
Pendant que Kabila accorde à tour de bras une prime de guerre aux différentes milices dont le FRPI, comme naguère au CNDP devenu d’ailleurs membre de sa majorité présidentielle, le voilà qui enclenche une chasse à l’homme au Kasaï-Oriental sous prétexte de mettre hors d’état de nuire le colonel John Tshibangu, commandant de la 4e région militaire au Kasaï-Occidental jusqu’à l’annonce de sa défection et de la création d’un virtuel mouvement politico-militaire destiné à revendiquer la vérité des urnes.
Quand on sait que depuis l’annonce de la création de son mouvement politico-militaire, le colonel John Tshibangu autoproclamé lieutenant-général vit en clandestinité en dépit du fait que certaines sources confient qu’il aurait emporté dans sa « fuite » armes lourdes et légères dont des roquettes, il semble absurde de mobiliser plus de 300 militaires au Kasaï-Oriental en vue de traquer un chef de guerre qui ne contrôle même pas un centimètre carré du territoire nationale. Du moins jusque là !
Le but de la manœuvre de la kabilie semble bien de détourner l’attention des Congolais préoccupés par le risque de la balkanisation de leur pays par procuration à travers le M23. Le crétinisme des bonzes de la kabilie est évident quand ils montent en épingle « la vérité des urnes » pour tenter de discréditer l’Udps en voulant démontrer par l’absurde que ce parti, champion de la non violence, est prêt à basculer dans la violence pour s’emparer du pouvoir d’Etat, juste parce que John Tshibangu serait originaire de Kabeya-Kamwanga, territoire dont est également originaire Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Et parce que le ridicule ne tue pas, plusieurs personnes présentées comme des proches de John Tshibangu sont arrêtées à Mbujimayi et conduites à Kinshasa où elles sont détenues à l’Agence nationale des renseignements. Il s’agit notamment du directeur provincial de la Direction générale de Migration (DGM), d’un journaliste et responsable de la radiotélévision Autonome du Sud-Kasaï émettant du Territoire de Miabi, d’un officier de l’armée travaillant pour la presse militaire, d’un travailleur des Etablissements Roffe-Congo, d’un responsable de l’Udps/Ville de Mwene-Ditu, d’un chef de groupement de Miabi et d’une nommée Christine Kalonji Ngalula non autrement identifiée. Un responsable d’une organisation nationale de défense et de promotion des droits de l’homme qui suit le dossier a confié à Congoone que les personnes arrêtées à Mbujimayi sont éparpillées dans plusieurs cachots de l’ANR notamment sur les avenues Nguma et Mwene-Ditu dans la commune de Ngaliema et sur les avenues 3Z et du Fleuve dans la commune de Gombe.
A en croire notre source, certaines personnes arrêtées l’ont été seulement pour avoir logé John Tshibangu ou un de ses proches. Elles sont donc accusées d’atteinte à la sûreté de l’Etat sans la possibilité de se défendre devant un tribunal et d’être assisté par un avocat.
Il aurait été intelligent pour Kabila de les déférer devant la justice pour qu’ils répondent des faits qui leur seraient reprochés. Mais quels faits étant donné que John Tshibangu dont ils seraient complices n’a pas versé le sang des Congolais comme l’Afdl, le RCD, e MLC, le CNDP, le M23 et d’autres miliciens Maï-Maï alliés de Kabila ? Voilà pourquoi la kabilie ne peut les déférer devant les cours et tribunaux.
Ceci n’est pas sans rappeler le coup de théâtre opéré souvent quand il y avait vol du diamant à la Miba. Alors que des cours et tribunaux existent à Mbujimayi, siège de la Minière de Bakwanga, les présumés voleurs sont souvent envoyés à Kinshasa et « jugés » par l’ANR qui a l’art d’extorquer des aveux et dont certains responsables participent volontiers au partage du « butin » au détriment de la Miba.
Une opération de communication
Selon Omer Nkamba, président de la DPRe et ancien gouverneur de la province du Kasaï-Oriental, la traque de John Tshibangu et surtout l’arrestation à Mbujimayi de ses proches supposés et leur séquestration par l’ANR à Kinshasa semblent être une opération de communication destinée à la consommation de l’extérieur pour démontrer qu’en dépit du fiasco à l’Est, Kabila Kabange contrôle bien la situation à l’approche du sommet de la francophonie qui devra consacrer la reconnaissance internationale de son élection par la présence des Chefs d’Etat et de gouvernement qui avaient boudé son investiture à la suite du hold-up électoral de novembre 2012..
Le président de la DPRe est d’avis que c’est dans ce même contexte que s’explique la version améliorée du gouvernement après l’attaque de l’aéroport de Luano à Lubumbashi au début de ce mois par des miliciens de Gédéon Kyungu. Bilan : deux militaires tués. Deux jours après les faits annoncés par la Radio Okapi, le gouvernement provincial du Katanga annonçait que l’aéroport de Luano n’était pas attaqué et qu’il y avait eu plutôt altercation et échanges de coups de feu entre les militaires de la garde présidentielle postés à l’aéroport. Si la version officielle est véridique, alors là, la situation est encore plus grave. Car, quand les soldats de la garde présidentielle se tirent dessus, ça veut dire que l’insécurité se porte bien. Pas de quoi rassurer les hôtes au sommet de la «francofolie ».