Rencontres amicales Léopards 2018

[faceof africa]

Felix Tshisekedi et Denis Mukwege sont mes favoris

[wantanshi]

Y a y il une loi qui interdit un citoyen etranger, italienne par exemple d etre gouverneur au congo? Si oui alors katumbi n a jamais ete autre que congolais. Bref il y a tellement de desordre au congo qu une vache pourrait se faire passer pour un Poisson

Bien sûr que oui. La constitution est claire à ce sujet. Il faut être congolais pour chaque poste gouvernemental et specialement congolais d’origine (c à d avoir au moins un ancètre congolais) pour être président.

[Patshoosket]

En lisant très bien cet article, vous comprendriez par où sera-t-il bloqué KATUMBI ?

[quote]Recouvrement nationalité congolaise : A cause de sa non-automaticité, Katumbi doit dire adieu au fauteuil présidentiel
0par La rédaction


À moins d’un miracle, la candidature de Moïse Katumbi Chapwe sera invalidée, pour défaut de nationalité congolaise, par la Commission électorale nationale indépendante dans le cadre de la présidentielle de décembre 2018.

Le président du Tout-Puissant Mazembe aurait détenu jusqu’en 2017 la nationalité italienne, d’après Jeune Afrique.

Depuis, pour assouvir ses ambitions présidentielles et se mettre à l’abri des coups bas de la Majorité présidentielle, M. Katumbi a renoncé à la nationalité italienne.

Le hic, c’est que le recouvrement de la nationalité congolaise d’origine, cas de Katumbi, n’est pas automatique selon la loi.

Il faut au président de Ensemble pour le Changement du Congo, sa plateforme électorale, détenir une attestation de recouvrement de nationalité comme preuve de sa nationalité congolaise recouvrée.

Or, le précieux sésame n’est délivré que par le ministre de la justice et garde des sceaux après une procédure définie par loi du 24 avril 2004 sur la nationalité.

La procédure est déclaratoire. Car le requérant doit faire une déclaration de renonciation à sa nouvelle nationalité.
Cette déclaration doit être adressée au ministre de la Justice. C’est la 1ère étape.
Donc, Katumbi doit écrire à Thambwe Mwamba pour lui dire qu’il a renoncé à sa nationalité italienne.

Mais bien avant, il doit élire domicile en RDC. C’est la 2è étape qui ne pose pas problème car Katumbi habite en RDC.

Une fois sa lettre parvenue au ministre de la justice, celui-ci n’a pas le pouvoir de statuer seul.
La décision de recouvrement de la nationalité, par arrêté ministériel, ne peut se prendre qu’après délibération en conseil des ministres.

S’il y a refus, scénario plus que probable au regard de l’inimitié que se vouent les Katumbistes et les Kabilistes, Katumbi a droit à un recours gracieux. C’est-à-dire retourner auprès du même Alexis Thambwe Mwamba pour redemander sa nationalité congolaise.
Une fois saisi à nouveau, celui-ci peut rester silencieux pendant 3 mois. Ce qui équivaudrait à un nouveau refus essuyé par Katumbi.

Dans ce cas, l’infortuné devra se tourner vers la Cour Suprême de Justice pour rentrer dans ses droits.
Juillet 2018 date de dépôt des candidatures à la présidentielle notamment, nous paraît trop proche pour que même en cas de décision favorable de la CSJ, Katumbi ait le temps de boucler son dossier présidentiel à temps.

Katumbi n’est pas dans les bonnes grâces du pouvoir comme jadis Samy Badibanga, à qui le ministre de la justice délivra en un temps record l’attestation de nationalité après le tollé soulevé par sa nomination comme Premier ministre lorsque l’opinion sut qu’il avait une nationalité belge.

J. Kabila nomma donc avril 2017 un étranger car le recouvrement de la nationalité congolaise de Badibanga intervint après coup.

Les obstacles sur le chemin de la présidence que se fraye péniblement Katumbi semblent insurmontables.
L’ex gouverneur de l’ex Katanga devrait encore prendre son mal en patience pendant encore 5 ans, 2023, pour occuper le fauteuil présidentiel au cas où il l’emporterait.
Il n’est pas dans les bonnes grâces du pouvoir pour recevoir un recouvrement exprès de sa nationalité d’origine.
On peut déplorer cette politique de deux poids deux mesures, mais le fait est que Katumbi a sous-estimé la mauvaise foi de ses anciens partenaires et a surestimé les pressions internationales.

Ironie du sort, celui qui claquât la porte de la MP en 2015 pour faire respecter la Constitution, est bloqué par ses anciens partenaires avec la même loi fondamentale. La MP, mise en échec dans son plan de modifier la Constitution pour permettre à J. Kabila de briguer un 3è mandat, avait juré de faire respecter toute la Constitution. Du premier au dernier article, clamait-elle!
Malicieuse, elle pensait à l’article 10 qui proscrit la binationalité car la nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec une autre, dispose l’article 10.

Vraisemblablement, M. Katumbi n’aura même pas le droit de concourir à la présidentielle de décembre 2018.
Une aubaine non seulement pour ses ennemis politiques de la Majorité présidentielle mais aussi pour ses partenaires de l’opposition.

Pour les Katumbistes, pas question d’aller à la présidentielle sans leur champion Katumbi.
Ils plaident pour une compétition électorale ouverte à tous. Quitte à fermer les yeux sur quelques irrégularités comme ce fut le cas lors des élections générales en 2006 et en 2011.

Pour les Pro-Katumbi l’exclusion de leur candidat va exacerber la crise politique.
Ils veulent que les concessions auxquelles avaient eu droit Kabila, abaissement de l’âge pour concourir à la présidentielle, soient élargies à tous.
Sinon un conflit plus grave guetterait la RDC, menacent-ils.

I.M


En savoir plus sur https://7sur7.cd/new/2018/03/recouvreme ... QhYvvCY.99[/quote]

Et puis on le cherche ici aussi:

http://www.politico.cd/actualite/la-une ... tumbi.html

Donc la solution pour Katumbi sera extrêmement compliqué et doit venir de plusieurs choses!

[wantanshi]

Mon cher, personnellement je ne voterai pas pour un tel homme rempli des magouille. Comment a t'il obtenu la nationalite italienne? As t'il vecu en Italie?
En suite, il y a une video sur Youtube qui montre comment Katumbi avait fait arreter un supporter de Lipopo pour une histoire de maison. L'affaore avait deja ete trancher par le tribunal et comme Katumbin'as pas ete d'accord avec le verdict, la solution fut de ligoter le monsieur devant les cameras et dire que meme les juges doivent etre arreter. Bref, abusing his power. Katumbi est tres dangereux et si la RDC aspire au vrai changement, c'est un risk d'avoir Katumbi comme president.

Cher frère Kembo, comme je l'ai souvent répété ici, il n'y a pas un seul politicien congolais qui soit "blanc comme neige" et/ou compétent. J'espère que des congolais d'autres horizons pourraient inverser la tendance; comme le Dr Mukwege, de qui je parle à certains compatriotes ces derniers mois afin qu'il découvrent un congolais de valeur. Tout politicien au moins des 40 dernières années a travaillé et volé avec le dirigeants (et n'a même pas condamné son passé et/ou remboursé l'argent du contribuable avant de passer à l'opposition), a manipulé le peuple, participé au mal, fait montre de tribalisme ou sectarisme dans son parti politique, cabinet ou organisation, a été parachuté sans le mériter dans la gestion des partis politiques ou de la chose publique, a commis des attrocités ou en a été complice ou encore s'est tû sans dénoncer le mal. Que pouvons-nous attendre de tels personnes? Le seul crédit qu'on puisse donner à un quelconque politicien congolais est le passage de la gestion à des civils. Ceci est un point très important car a bien y refléchir, notre plus grand malheur ces dernières années est la violence causée par les combines des hommes en uniforme et alliés (tueries, viols, etc.). Le peuple étant la plus grande ressource du pays, si nous pouvons nous passer au moins de cela, un grand changement en découlerait automatiquement. Que Dieu ait pitié de nous et nous sauve.

[wantanshi]

Patshosket, prière de lire le lien suivant:

http://www.jeuneafrique.com/545418/poli ... t_23032018

Est-on tantôt étranger, tantôt congolais selon le cas? Je pense que si les kabilistes s'étaient arrêté à l'affaire de la nationalité ils auraient éliminé tout fait leur ennemi mais en le poursuivant juste après en tant que congolais pour l'affaire des mercenaires il en ressort un acharnement et une maladresse qui pourrait être exploités par la communauté internationale comme moyen de pression. Sans oublier qu'on pourrait prouver la même chose pour pratiquement toute la classe politique. Qu'on te laisse à toi qui ne jouit que de la nationalité congolaise la chance de diriger ce géant En espérant que tu n'es pas angolais comme tous les peuples congolais qui ont leur frères là bàs (Kongo, Tshokwe, Ruund, Ndembo, etc.)

[chidap]

Pour que ce plan marche, faudrait deja que kabila devienne president du senat. Que kabila passe une seule journee sans etre president de la republique, et on verra si meme olive elle meme va encore le respecter

Mais si constitutionnellement c'est possible, alors il faut craindre. Comme je l'ai dis au départ, il sera presqu'impossible que ce régime organise et perd les élections. Au parlement comme au sénat, il suffira qu'il soit majoritaire et le tour est joué. Mon souhait est qu'une telle manœuvre ne se réalise pas, mais bon, de l'autre part nous avons aussi une classe politique assoiffée d'argent... C'est dur

[Lobilo]

Moi, je ne voterais pas pour lui parce qu'il a une femme Tutsi Rwandaise. Je me moque bien de ce que Face va en penser.

[faceof africa]

[Patshoosket]

Patshosket, prière de lire le lien suivant:

http://www.jeuneafrique.com/545418/poli ... t_23032018

Est-on tantôt étranger, tantôt congolais selon le cas? Je pense que si les kabilistes s'étaient arrêté à l'affaire de la nationalité ils auraient éliminé tout fait leur ennemi mais en le poursuivant juste après en tant que congolais pour l'affaire des mercenaires il en ressort un acharnement et une maladresse qui pourrait être exploités par la communauté internationale comme moyen de pression. Sans oublier qu'on pourrait prouver la même chose pour pratiquement toute la classe politique. Qu'on te laisse à toi qui ne jouit que de la nationalité congolaise la chance de diriger ce géant En espérant que tu n'es pas angolais comme tous les peuples congolais qui ont leur frères là bàs (Kongo, Tshokwe, Ruund, Ndembo, etc.)

Effectivement Wanta, tu ne m'as pas contredit. Par contre tu n'a fait que confirmé ma crainte ci dessous:

"

Depuis, pour assouvir ses ambitions présidentielles et se mettre à l’abri des coups bas de la Majorité présidentielle, M. Katumbi a renoncé à la nationalité italienne.

Le hic, c’est que le recouvrement de la nationalité congolaise d’origine, cas de Katumbi, n’est pas automatique selon la loi.

Il faut au président de Ensemble pour le Changement du Congo, sa plateforme électorale, détenir une attestation de recouvrement de nationalité comme preuve de sa nationalité congolaise recouvrée.

Or, le précieux sésame n’est délivré que par le ministre de la justice et garde des sceaux après une procédure définie par loi du 24 avril 2004 sur la nationalité.

La procédure est déclaratoire. Car le requérant doit faire une déclaration de renonciation à sa nouvelle nationalité.
Cette déclaration doit être adressée au ministre de la Justice. C’est la 1ère étape.
Donc, Katumbi doit écrire à Thambwe Mwamba pour lui dire qu’il a renoncé à sa nationalité italienne.

Mais bien avant, il doit élire domicile en RDC. C’est la 2è étape qui ne pose pas problème car Katumbi habite en RDC.

Une fois sa lettre parvenue au ministre de la justice, celui-ci n’a pas le pouvoir de statuer seul.
La décision de recouvrement de la nationalité, par arrêté ministériel, ne peut se prendre qu’après délibération en conseil des ministres.

S’il y a refus, scénario plus que probable au regard de l’inimitié que se vouent les Katumbistes et les Kabilistes, Katumbi a droit à un recours gracieux. C’est-à-dire retourner auprès du même Alexis Thambwe Mwamba pour redemander sa nationalité congolaise.
Une fois saisi à nouveau, celui-ci peut rester silencieux pendant 3 mois. Ce qui équivaudrait à un nouveau refus essuyé par Katumbi.

Dans ce cas, l’infortuné devra se tourner vers la Cour Suprême de Justice pour rentrer dans ses droits.
Juillet 2018 date de dépôt des candidatures à la présidentielle notamment, nous paraît trop proche pour que même en cas de décision favorable de la CSJ, Katumbi ait le temps de boucler son dossier présidentiel à temps.

Katumbi n’est pas dans les bonnes grâces du pouvoir comme jadis Samy Badibanga, à qui le ministre de la justice délivra en un temps record l’attestation de nationalité après le tollé soulevé par sa nomination comme Premier ministre lorsque l’opinion sut qu’il avait une nationalité belge.

J. Kabila nomma donc avril 2017 un étranger car le recouvrement de la nationalité congolaise de Badibanga intervint après coup.

Les obstacles sur le chemin de la présidence que se fraye péniblement Katumbi semblent insurmontables.
L’ex gouverneur de l’ex Katanga devrait encore prendre son mal en patience pendant encore 5 ans, 2023, pour occuper le fauteuil présidentiel au cas où il l’emporterait.
Il n’est pas dans les bonnes grâces du pouvoir pour recevoir un recouvrement exprès de sa nationalité d’origine.
On peut déplorer cette politique de deux poids deux mesures, mais le fait est que Katumbi a sous-estimé la mauvaise foi de ses anciens partenaires et a surestimé les pressions internationales.

Ironie du sort, celui qui claquât la porte de la MP en 2015 pour faire respecter la Constitution, est bloqué par ses anciens partenaires avec la même loi fondamentale. La MP, mise en échec dans son plan de modifier la Constitution pour permettre à J. Kabila de briguer un 3è mandat, avait juré de faire respecter toute la Constitution. Du premier au dernier article, clamait-elle!
Malicieuse, elle pensait à l’article 10 qui proscrit la binationalité car la nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec une autre, dispose l’article 10.

Vraisemblablement, M. Katumbi n’aura même pas le droit de concourir à la présidentielle de décembre 2018.
Une aubaine non seulement pour ses ennemis politiques de la Majorité présidentielle mais aussi pour ses partenaires de l’opposition".

Donc il doit penser à un plan B avec un plus proche et bien placé dans le sondage pour se retrouver 1er Ministre après.

[tresor]

https://www.radiookapi.net/2018/03/25/a ... -es-salaam
Luyindama et Kabongo blessés. La présence de Masuaku fait du bien...