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Re: Les recrues de l'as vita club
Posté : 20 janv. 2012, 12:23
par chidap
Alors que les médias internationaux focalisent leur attention sur Rivaldo et Kabuscorp, une petite colonie brésilienne se constitue en RDC. D’abord l’AS. V.Club de Kinshasa qui annonce le recrutement des deux joueurs Brésiliens. Le milieu et l’attaquant cariocas sont les heureux élus d’un test qui avait mis en compétition 7 de leurs compatriotes pendant le stage Brésilien de l’AS. V. Club. Quelques images rendues disponibles par les dauphins noirs ont montré d’ailleurs quelques bonnes dispositions de ces talents cariocas, bien que Denis Goavec ne semble pas s’emballer par la perspective de ces recrutements exotiques. « Seuls les joueurs congolais m’intéressent vraiment. Je suis très impressionné par leur talent », a dit le technicien français des vices champions de la RDC sur les antennes de Radio Top Congo FM. Sans nul doute que les deux Brésiliens seront au centre de l’attention à Kinshasa où les supporteurs vert et noir gardent une très belle impression de l’entraineur Brésilien Celio Barros (invaincu à Kinshasa pendant deux saisons).
Si V.Club a misé sur le talent et surtout la jeunesse de ces deux joueurs Brésiliens, ce n’est pas forcement le cas pour le TP Mazembe. Les corbeaux en effet, ont officialisé le transfert de l’expérimenté défenseur Brésilien Julio Cesar. Ancien coéquipier de Kaka à Sao Paolo, Julio Cesar a également acquis de l’expérience notamment grâce à son passage à Vasco de Gama (Brésil) et au FC Tours (France). « J'étais d'abord allé aux Etats-Unis où on me proposait un contrat. Puis il (son agent, Ndlr) m'a parlé de l'Afrique et de Mazembe. Je savais depuis le Mondial 2010 que c'est un grand club qui veut remporter des trophées. Je me suis dit que c'est ici que je pourrais gagner des titres. Et c'est ça que je veux maintenant : tout gagner avec Mazembe ! C'est avant tout ça que je suis venu chercher ici », a déclaré le tout premier Brésilien de Mazembe.
Julio Cesar vient remplacer poste pour poste le Camerounais Léopold Bagnack, laissé libre par le TP Mazembe.
Re: Les recrues de l'as vita club
Posté : 20 janv. 2012, 15:37
par Erick Ross
chidap a écrit :Julio Cesar vient remplacer poste pour poste le Camerounais Léopold Bagnack, laissé libre par le TP Mazembe.
Ne bosse-t-il pas à Lubumbashi depuis qu'il a du arrêter sa carrière sportive ?
Re: Les recrues de l'as vita club
Posté : 20 janv. 2012, 21:13
par chidap
wana nde penza na yebi teooooo !
Re: Les recrues de l'as vita club
Posté : 04 févr. 2012, 10:46
par busa
arrivée du coach Malé comme préparateur physique
Re: Les recrues de l'as vita club
Posté : 04 févr. 2012, 15:11
par chidap
les moscovites ne l'ont pas accueilli avec joie. Dans les tribunes du stade pendant les séances d'entrainements ils l'ont fait remarquer aux dirigeants que l'arrivée de Malé MAKANZU un ancien daringman, était loin d'être une bonne nouvelle !
moi personnellement, je me demande comment ce Général voleur violeur qui ns dirige prend des décisions sans consulter le comité de supporters?
déjà les récents déclarations du coach goavec montre qu'il ne communique pas assez et pas bien du tout !
Malé un autre taupe au sein de notre team chérie !!
ZENERALé ne tire pas les leçons de la fameuse aventure de Mukeba en Angola pour affronter FC SANTOS ????
ou alors c'est lui-même le vrai TAUPE??

Re: Les recrues de l'as vita club
Posté : 02 mars 2012, 13:39
par chidap
V.Club - FC Sion (7-1) :Ebunga livre 6 passes décisives
V.Club a dominé FC Sion (1ère division Kin-Kilimani) 7-1 hier en match amical. C’est pourtant les sionistes qui avaient ouvert la marque par Kabongo (5e) sur penalty. C’est Muenge (30’) qui égalisera avant le festival véclubien. D’abord Pambani sur penalty provoqué par Ebunga (43e), ensuite Kwango (44e). Mbangi Ndaya (46e et 83e), Eale (64e), Rogombe (67e). Mention spéciale à Ebunga Simbi. Le latéral de 28 ansi a été à l’origine de six de sept buts de son équipe.
Les dauphins auraient du joué ce match contre l’AS Dragons ou le RCK contactés plutôt. Seulement, les deux équipes ont refusé l’offre arguant qu’elles ne peuvent pas joué contre les équipes de la D1, jusqu’à ce que leurs revendications seront prises en compte.
il faudra noter que les cardes de l'équipe étaient absents.

Re: Les recrues de l'as vita club
Posté : 03 mars 2012, 09:56
par Pinto
chidap a écrit :
V.Club - FC Sion (7-1) :Ebunga livre 6 passes décisives
V.Club a dominé FC Sion (1ère division Kin-Kilimani) 7-1 hier en match amical. C’est pourtant les sionistes qui avaient ouvert la marque par Kabongo (5e) sur penalty. C’est Muenge (30’) qui égalisera avant le festival véclubien. D’abord Pambani sur penalty provoqué par Ebunga (43e), ensuite Kwango (44e). Mbangi Ndaya (46e et 83e), Eale (64e), Rogombe (67e). Mention spéciale à Ebunga Simbi. Le latéral de 28 ansi a été à l’origine de six de sept buts de son équipe.
Les dauphins auraient du joué ce match contre l’AS Dragons ou le RCK contactés plutôt. Seulement, les deux équipes ont refusé l’offre arguant qu’elles ne peuvent pas joué contre les équipes de la D1, jusqu’à ce que leurs revendications seront prises en compte.
il faudra noter que les cardes de l'équipe étaient absents.

J'ai plutôt vu les cadres suivants:
Lukong, Ilonga, Kasereka, Ebunga, Niemba, Magola, Mfongang, Rogombe, Ndaya, Kwango.
Qui a manqué? Seul Issama comme véritable cadre.
Mutombo et Mampuya sont des "tantôt plutôt" comme on dit à Kin.
Basilua, Emomo, Etekiama et Lema viennent d'arriver. Ils ne se sont pas encore établis comme cadres.
Kasongo Kabiona est un ancien cadre qui revient.
En conclusion, la plupart de cadres étaient là.
Re: Les recrues de l'as vita club
Posté : 09 mars 2012, 14:22
par chidap
Godzilla : portrait d’une légende des gradins (Exclusivité StarFoot)
Très malade et interné à l’hôpital St Joseph de Kinshasa, le plus célèbre animateur de l’AS V.Club ne sera pas de la partie lors de la réception du club burundais Athlético Olympic ce samedi. Mais qui est Godzila? StarFoot l’avait rencontré juste avant son hospitalisation et vous propose son portrait. Exclusivité.
Il rêvait d’être commerçant, mais sa place était plutôt dans les gradins. Depuis 1989, Godzilla – né Zumbu Asani – squatte et enflamme les stades. Icône de l’animation dans les stades kinois, Godzilla crève les écrans des télévisions africaines. D’ailleurs, ce surnom lui va comme un gant. Tout comme le personnage du cinéma japonais, d’où il tire son surnom, Godzilla est un monstre au croisement du gorille et de la baleine, tant il est agile à la danse et immense par son aura dans les gradins. Fin danseur, exceptionnel animateur, il fait à lui seul près du tiers du spectacle. Pour les Vita-Clubiens, Godzilla est un patrimoine de leur club. « Il représente l’âme des fans de notre club. Sa technique est unique. Ses chants et danses ont marqué l’histoire de ces deux dernières décennies. Je ne m’imagine pas un match sans l’apercevoir. Il est déjà entré dans la légende.», avoue Jeannot - la quarantaine révolue - un inconditionnel fan du team vert et noir.
V. Club plus qu’un club pour moi
Animer, c’est son métier. Vingt ans déjà depuis qu’il le pratique. Ses débuts ? Il s’en souvient comme si c’était hier. « Tout a commencé en 1985. Je venais d’interrompre mes études à l’entame de la 1ère année secondaire. Tout petit, j’étais déjà un passionné du football et de l’A.S. V. Club. Je n’avais pas d’autre choix. Le stade s’offrait à moi comme la seule alternative et je m’étais laissé aller. », témoigne-t-il les yeux pleins des souvenirs, avant d’ajouter : « au début, je ne le faisais pas pour l’argent. C’était par passion. J’avais toujours cru que le charme du football, c’est sur et en dehors du terrain. »
Quittant les études et embrassant à sa manière le football, il faisait plus des sceptiques que des convaincus. Ils n’étaient pas nombreux à miser sur ce petit homme dont le père (conte-maitre), avait participé à la construction du plus grand stade d’Afrique centrale (Le Stade des Martyrs). Tout un symbole. Mais le jeune Zumbu, quatrième d’une « petite » fratrie de…11 membres avait trouvé une nouvelle famille, sa famille. Dans sa carrière d’animateur, V. Club est plus qu’un club. Il y a grandit et s’y est épanouit. C’est d’ailleurs avec un large sourire, le regard dans le vide qu’il évoque le club de son club : « V. Club, c’est ma famille. J’avais de la chance. J’étais bien encadré. Le préparateur physique Papa Aponga et le Président Pelé Mongo étaient très proches de moi et ont fait de moi le Godzila que je suis aujourd’hui. » poursuit-il. Internationalement reconnu, Godzilla a fais ses premières armes d’animateur à l’A.S. V. Club.
Mais avant lui, l’animation existait et les animateurs aussi. Mais tout n’était aussi formalisé. « Le premier groupe d’animation que nous avions créé s’appelait Les anges adorables de V. Club, Colombie. C’était original, pour la première fois, nous tentions de nous organiser. Une dizaine d’animateurs armés de tam-tam et autres lokole enflammaient les stades. On jouait et on dansait. C’était des matches dans des matches ». Mais la condition de l’animateur n’a guère évolué. « Je pense que c’est une grosse erreur. Parce que le football ne se joue pas que sur les terrains, se répète-t-il. Il plaide d’ailleurs pour la formalisation d’une cellule d’animation au sein du club.
Dans les gradins, Godzilla a tout connu : des joies folles et des désillusions notoires. Le match de sa vie, ce n’est pas un piquant Vita-Imana. Il se rappelle particulièrement d’un mémorable V. Club-Etoile du Sahel. « Pour un match, c’en était un. Nous l’avions préparé sérieusement. Je me souviens que pendant toute la rencontre, j’avais recouvert tout mon corps d’huile de palme. Je brillais. Je chantais. Je dansais…et je pleurais. C’était émouvant. Malheureusement, on avait perdu ce match (1-2). Je n’oublierai jamais cette soirée.»
Le plus grand, c’est Litimba Kaskito
Dans sa vie de « moscovite », il a vu défiler une dizaine de présidents et une centaine de joueurs. Coté présidents, il en retient trois. « Pelé Mongo fait parti des dirigeants qui m’ont marqué. Il était fort. Il écouté tout le monde et était très proche des supporters. Le Président Diomi Ndongala avait quant à lui recruté et doté l’équipe des joueurs talentueux. Mais le plus grand demeure le Général Gabriel Amisi. Il a valorisé les joueurs. Avec lui, les joueurs ont un salaire versé chaque fin du mois et sont dotés chacun des véhicules. »
Parmi les joueurs, ils sont nombreux à avoir marqué Godzilla. Mais parmi eux, Litimba Kaskito a laissé des empreintes indélébiles. « On l’appelait La loi, on se le disputait avec nos voisin imaniens. Il était fort, très fort. Je m’en rappellerais toujours. D’ailleurs, chaque fois qu’il vient à Kinshasa, on se rencontre. »
Chez les dauphins noirs, le père de la petite Bibi feza zahuma (4 ans) est devenue une institution. Il est consulté même par les dirigeants. « Je suis maintenant un leader. Parfois, quand les supporteurs se soulèvent, je vais vers eux. Je parle avec eux. Parfois ça marche, parfois ça ne marche pas. Mais au moins je tiens mon rôle. »
Je suis prêt à soutenir DCMP
L’expérience ? Il l’a acquise et se fait respecter par cela. Il vient d’ailleurs d’être nommé vice-président du groupe d’animation de l’équipe nationale. Une vraie consécration pour ce monstre qui a sillonné les stades africains avec la bannière étoilé des léopards. « Je le fais pour mon pays, pas pour l’argent. D’ailleurs, pour le dernier match que les léopards ont livré au Cameroun, nous n’avons rien reçu. » Cela ne l’empêche pas de défendre son pays parfois au risque de sa vie. «Dans certaines compétitions interclubs africaines, j’ai soutenu Mazembe au stade de la Kenya à compagnie des animateurs lushois. Pour l’honneur de la RDC, et si cela ne dépendait que de moi, je suis prêt à soutenir le DCMP dans des compétions internationales. Mais je sais que les moscovites ne me le pardonneraient jamais. »
Godzilla a également sa lecture sur l’effectif de son équipe. « Pour moi, cette génération des joueurs est très douée. Ils sont très forts. Après le départ de Bokanga, de Diba, d’Etshimi…ils ont su tenir le flambeau et à tenir en échec Mazembe en aller et retour. Et aujourd’hui, nous sommes champions de la RDC. »
Pour terminer, Godzila souhaite longue vie à StarFoot et espère qu'’il sera ce site qui sera d'abord proche du terrain, proche des supporteurs.
Quelque soit la langue utilisé lors de cet entretien, en tout cas je dis merci à godzilla, qui a su balayer son parcours au sein de l'as vitaclub en ne laissant aucune zone d'ombre dans sa réflexion, comme le ferais un joueur "pro" actuellement.... no comment !

Re: Les recrues de l'as vita club
Posté : 12 mai 2012, 15:09
par Erick Ross
Dans Afro Goals sur TéléSud, ils ont parlé d'un joueur qui se nommerait ''Chikito'' et qui aurait été recruté par Vita Club dans le championnat de l'entente provinciale de Kin.
Re: Les recrues de l'as vita club
Posté : 12 mai 2012, 15:56
par pamphyl
chidap a écrit :Godzilla : portrait d’une légende des gradins (Exclusivité StarFoot)
Très malade et interné à l’hôpital St Joseph de Kinshasa, le plus célèbre animateur de l’AS V.Club ne sera pas de la partie lors de la réception du club burundais Athlético Olympic ce samedi. Mais qui est Godzila? StarFoot l’avait rencontré juste avant son hospitalisation et vous propose son portrait. Exclusivité.
Il rêvait d’être commerçant, mais sa place était plutôt dans les gradins. Depuis 1989, Godzilla – né Zumbu Asani – squatte et enflamme les stades. Icône de l’animation dans les stades kinois, Godzilla crève les écrans des télévisions africaines. D’ailleurs, ce surnom lui va comme un gant. Tout comme le personnage du cinéma japonais, d’où il tire son surnom, Godzilla est un monstre au croisement du gorille et de la baleine, tant il est agile à la danse et immense par son aura dans les gradins. Fin danseur, exceptionnel animateur, il fait à lui seul près du tiers du spectacle. Pour les Vita-Clubiens, Godzilla est un patrimoine de leur club. « Il représente l’âme des fans de notre club. Sa technique est unique. Ses chants et danses ont marqué l’histoire de ces deux dernières décennies. Je ne m’imagine pas un match sans l’apercevoir. Il est déjà entré dans la légende.», avoue Jeannot - la quarantaine révolue - un inconditionnel fan du team vert et noir.
V. Club plus qu’un club pour moi
Animer, c’est son métier. Vingt ans déjà depuis qu’il le pratique. Ses débuts ? Il s’en souvient comme si c’était hier. « Tout a commencé en 1985. Je venais d’interrompre mes études à l’entame de la 1ère année secondaire. Tout petit, j’étais déjà un passionné du football et de l’A.S. V. Club. Je n’avais pas d’autre choix. Le stade s’offrait à moi comme la seule alternative et je m’étais laissé aller. », témoigne-t-il les yeux pleins des souvenirs, avant d’ajouter : « au début, je ne le faisais pas pour l’argent. C’était par passion. J’avais toujours cru que le charme du football, c’est sur et en dehors du terrain. »
Quittant les études et embrassant à sa manière le football, il faisait plus des sceptiques que des convaincus. Ils n’étaient pas nombreux à miser sur ce petit homme dont le père (conte-maitre), avait participé à la construction du plus grand stade d’Afrique centrale (Le Stade des Martyrs). Tout un symbole. Mais le jeune Zumbu, quatrième d’une « petite » fratrie de…11 membres avait trouvé une nouvelle famille, sa famille. Dans sa carrière d’animateur, V. Club est plus qu’un club. Il y a grandit et s’y est épanouit. C’est d’ailleurs avec un large sourire, le regard dans le vide qu’il évoque le club de son club : « V. Club, c’est ma famille. J’avais de la chance. J’étais bien encadré. Le préparateur physique Papa Aponga et le Président Pelé Mongo étaient très proches de moi et ont fait de moi le Godzila que je suis aujourd’hui. » poursuit-il. Internationalement reconnu, Godzilla a fais ses premières armes d’animateur à l’A.S. V. Club.
Mais avant lui, l’animation existait et les animateurs aussi. Mais tout n’était aussi formalisé. « Le premier groupe d’animation que nous avions créé s’appelait Les anges adorables de V. Club, Colombie. C’était original, pour la première fois, nous tentions de nous organiser. Une dizaine d’animateurs armés de tam-tam et autres lokole enflammaient les stades. On jouait et on dansait. C’était des matches dans des matches ». Mais la condition de l’animateur n’a guère évolué. « Je pense que c’est une grosse erreur. Parce que le football ne se joue pas que sur les terrains, se répète-t-il. Il plaide d’ailleurs pour la formalisation d’une cellule d’animation au sein du club.
Dans les gradins, Godzilla a tout connu : des joies folles et des désillusions notoires. Le match de sa vie, ce n’est pas un piquant Vita-Imana. Il se rappelle particulièrement d’un mémorable V. Club-Etoile du Sahel. « Pour un match, c’en était un. Nous l’avions préparé sérieusement. Je me souviens que pendant toute la rencontre, j’avais recouvert tout mon corps d’huile de palme. Je brillais. Je chantais. Je dansais…et je pleurais. C’était émouvant. Malheureusement, on avait perdu ce match (1-2). Je n’oublierai jamais cette soirée.»
Le plus grand, c’est Litimba Kaskito
Dans sa vie de « moscovite », il a vu défiler une dizaine de présidents et une centaine de joueurs. Coté présidents, il en retient trois. « Pelé Mongo fait parti des dirigeants qui m’ont marqué. Il était fort. Il écouté tout le monde et était très proche des supporters. Le Président Diomi Ndongala avait quant à lui recruté et doté l’équipe des joueurs talentueux. Mais le plus grand demeure le Général Gabriel Amisi. Il a valorisé les joueurs. Avec lui, les joueurs ont un salaire versé chaque fin du mois et sont dotés chacun des véhicules. »
Parmi les joueurs, ils sont nombreux à avoir marqué Godzilla. Mais parmi eux, Litimba Kaskito a laissé des empreintes indélébiles. « On l’appelait La loi, on se le disputait avec nos voisin imaniens. Il était fort, très fort. Je m’en rappellerais toujours. D’ailleurs, chaque fois qu’il vient à Kinshasa, on se rencontre. »
Chez les dauphins noirs, le père de la petite Bibi feza zahuma (4 ans) est devenue une institution. Il est consulté même par les dirigeants. « Je suis maintenant un leader. Parfois, quand les supporteurs se soulèvent, je vais vers eux. Je parle avec eux. Parfois ça marche, parfois ça ne marche pas. Mais au moins je tiens mon rôle. »
Je suis prêt à soutenir DCMP
L’expérience ? Il l’a acquise et se fait respecter par cela. Il vient d’ailleurs d’être nommé vice-président du groupe d’animation de l’équipe nationale. Une vraie consécration pour ce monstre qui a sillonné les stades africains avec la bannière étoilé des léopards. « Je le fais pour mon pays, pas pour l’argent. D’ailleurs, pour le dernier match que les léopards ont livré au Cameroun, nous n’avons rien reçu. » Cela ne l’empêche pas de défendre son pays parfois au risque de sa vie. «Dans certaines compétitions interclubs africaines, j’ai soutenu Mazembe au stade de la Kenya à compagnie des animateurs lushois. Pour l’honneur de la RDC, et si cela ne dépendait que de moi, je suis prêt à soutenir le DCMP dans des compétions internationales. Mais je sais que les moscovites ne me le pardonneraient jamais. »
Godzilla a également sa lecture sur l’effectif de son équipe. « Pour moi, cette génération des joueurs est très douée. Ils sont très forts. Après le départ de Bokanga, de Diba, d’Etshimi…ils ont su tenir le flambeau et à tenir en échec Mazembe en aller et retour. Et aujourd’hui, nous sommes champions de la RDC. »
Pour terminer, Godzila souhaite longue vie à StarFoot et espère qu'’il sera ce site qui sera d'abord proche du terrain, proche des supporteurs.
Quelque soit la langue utilisé lors de cet entretien, en tout cas je dis merci à godzilla, qui a su balayer son parcours au sein de l'as vitaclub en ne laissant aucune zone d'ombre dans sa réflexion, comme le ferais un joueur "pro" actuellement.... no comment !

c'est normal Godzila etait un animateur "pro"