Mbokani, viré de Wolfsburg: "Je suis toujours le même Dieu"
Mbokani, viré de Wolfsburg: "Je suis toujours le même Dieu"
Mbokani n’a plus vraiment sa place à Wolfsburg (AFP)
Compléments d'informations
* La carrière de Dieumerci Mbokani à Wolfsburg est terminée
Viré à vie de son équipe nationale, Dieumerci Mbokani ne prolongera pas son séjour à Wolfsburg, où il était prêté jusqu'au terme de la saison. Il retournera à Monaco, où sa présence n'est plus indispensable. Il était temps de faire le point avec lui.
michael franken
Publié le 06/05 à 11h51
>Dieumerci, comment allez-vous après cette semaine agitée?
C'est la vie, on ne peut rien y faire. Il y a des moments où tout réussit et d'autres où tout va de travers.
>Comment expliquez-vous votre échec en Allemagne?
Je suis à peine arrivé que l'entraîneur, Steve Maclaren, a été viré. Ça n'était pas encore trop grave car son successeur, Pierre Littbarski, m'a fait confiance. Tout s'est compliqué lorsque Felix Magath est arrivé. Il a fait confiance aux joueurs qui étaient déjà là lors de son premier passage au club. Le Brésilien Grafite a joué en pointe alors qu'il était souvent réserviste. Moi, je n'ai jamais eu droit à sa confiance. Je ne lui en veux pas. Si Michel Preud'homme ou Laszlo Bölöni étaient venus, ils m'auraient fait jouer.
>Un retour à Monaco est-il possible?
Si Laurent Banide, l'actuel entraîneur, était arrivé plus tôt, je ne serais pas parti. Maintenant, je ne saurais pas vous dire si j'y jouerai la saison prochaine. (...) Mais je peux vous garantir que je n'ai pas perdu mes qualités. L'année prochaine, vous allez revoir le vrai Mbokani.
>Cette saison, vous avez également été banni à vie de l'équipe nationale de la République démocratique du Congo. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle?
Mal! J'ai eu des problèmes avec le coach (NDLR: Robert Nouzaret), pas la Fédération. Il a dit que j'avais jeté le maillot de l'équipe nationale à terre mais c'est faux. Il a menti! Il a aussi prétendu que je manquais de discipline car j'étais allé régler des problèmes administratifs après un match contre le Sénégal. J'adore mon pays, je suis même parvenu à convaincre Landry Mulemo de jouer avec nous. Ce coach est spécial, il arrive au terrain avec des slaches et c'est l'entraîneur des gardiens qui donne la séance. Moi, j'ai envie de bosser avec des pros. Si un nouveau sélectionneur arrive et qu'il veut me sélectionner, je dirai direct oui!
>L'INTÉGRALITÉ DE CET ENTRETIEN EST À RETROUVER DANS NOTRE CAHIER SPORTS DE L'ÉDITION DU VENDREDI 6 MAI.
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