je ne pensais pas à tshitshi moi dans cette affaire mais à kengo qui doit surement etre derriere ça. j'apprend que munene est le beau pere de dos santos, si tshitshi était impliqué il aurait longtemps eu l"argent des angolais pour sa campagne. la tension monte à kin et il ne fait pas beau de montrer son appartenance politique.Ilunga a écrit :Madi a écrit :
"Il parait que Munene soit entrain de regrouper la DSP au profit de qui l'on sait. donc tshitshi, kabila c'est out. cela reste néanmoins que des rumeurs comme l"article ci-haut egalement"
Trêve de naïveté : si cela est vrai, sache que Munene ne travaille que pour lui, sûrement pas pour se mettre à la remorque de Ya Tshitshi...Ce serait pour "doubler" Ya Tshitshi, comme l'avait fait le conglomérat des aventriés de l'AFDL dont il faisait partie en 1996...En 1996, les naïfs pensaient qu'il y avait complicités entre Tshisekedi et LD Kabila/AFDL...Les faits leur ont donné TORT ! Cette fois-ci, l'UDPS ne se laissera pas coiffer au poteau...Il en est de même de toute association Munene-DSP-APARECO-NGBANDA...
Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
I'm very disappointed about Tshisekedi, les gens l'ont attendu a Kisangani et lui il prends son temps pour rentrer et reagit apres 4 jours apres les infos sur les avios interdit d'atterir. And where is Ilunga, no more info to put here, MAN JUST GIVE UP, we already know Kabila will win. L'UDPS(dont je suis membre) manque de strategie.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Maurice, l’UDPS perdra non pas par manque de stratégie mais p.c.q. le processus est taillé sur mesure et appartient à ceux qui l’ont financé. Écoute l’Abbé Mbelu!
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Boza calme. Le match n'est pas encore fini. Les arbitres ont ete corrompus. L'equipe adversaire a tout le trio arbitrale dans sa poche mais tant que le dernier coup de sifflet n'a pas encore retenti, nous ne pouvons pas declare l'equipe adverse comme etant le vainqueur . Bozala calme.
En regardant les joueurs a vocation offensive de Manchester City , on se croirait sur la playstation
Le printemps etait arabe mais l'hiver sera islamistes
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
La strategie de l'UDPS est la plus forte. Personne ne veut de Kabila au pays et Tshisekedi a prefere laisser Kabila faire sa campagne en premier. Tshisekedi sait que Kabila n'a pas un message fort et jusqu'a la Kabila a fait un fiasco au Maniema et a Bukavu et d'autre partie du Sud Kivu. Partout Kabila passe et passera il n aura pas un message convainquant. Tshisekedi veut commencer sa campagne dans les derrieres semaines de la campagne electorale pour conclure sa popularite et passe des messages fort. En tant que membre essai de te renseigner sur ton parti et sois toujours derrier luiMom Boucher a écrit :I'm very disappointed about Tshisekedi, les gens l'ont attendu a Kisangani et lui il prends son temps pour rentrer et reagit apres 4 jours apres les infos sur les avios interdit d'atterir. And where is Ilunga, no more info to put here, MAN JUST GIVE UP, we already know Kabila will win. L'UDPS(dont je suis membre) manque de strategie.

Je me demande si je verrai la RDC remporter la CAN et surtout la coupe du monde de mon vivant. C'est un peu triste......
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Madi a écrit :
"je ne pensais pas à tshitshi moi dans cette affaire mais à kengo qui doit surement etre derriere ça. j'apprend que munene est le beau pere de dos santos, si tshitshi était impliqué il aurait longtemps eu l"argent des angolais pour sa campagne. la tension monte à kin et il ne fait pas beau de montrer son appartenance politique."
Ah ! Au temps pour moi...Je me suis gouré...Cependant, je ne demande qu'à voir à propos d'une entente pour un coup militaire entre KENGO-MUNENE-DSP-ANGOLA-APARECO...C'est une vraie "macédoine" ou "salade grecque" que tu nous présentes-là...
"je ne pensais pas à tshitshi moi dans cette affaire mais à kengo qui doit surement etre derriere ça. j'apprend que munene est le beau pere de dos santos, si tshitshi était impliqué il aurait longtemps eu l"argent des angolais pour sa campagne. la tension monte à kin et il ne fait pas beau de montrer son appartenance politique."
Ah ! Au temps pour moi...Je me suis gouré...Cependant, je ne demande qu'à voir à propos d'une entente pour un coup militaire entre KENGO-MUNENE-DSP-ANGOLA-APARECO...C'est une vraie "macédoine" ou "salade grecque" que tu nous présentes-là...
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Mom Boucher, boni ozo lenga boye? RDCN°30 t'a bien répondu...
Vanda calme...Ya Tshitshi et l'UDPS savent ce qu'ils font...La stratégie est là face à un gouvernement agressif...
Vous pensez vraiment que Tshitshi qui est en Afrique du sud, entouré d'experts en image, communication et stratégies, est allé s'entourer là-bas? Non, soyez calmes...Le p'tit rwandais va détaler...
Vanda calme...Ya Tshitshi et l'UDPS savent ce qu'ils font...La stratégie est là face à un gouvernement agressif...
Vous pensez vraiment que Tshitshi qui est en Afrique du sud, entouré d'experts en image, communication et stratégies, est allé s'entourer là-bas? Non, soyez calmes...Le p'tit rwandais va détaler...
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Ilunga a écrit :
"Vous pensez vraiment que Tshitshi qui est en Afrique du sud, entouré d'experts en image, communication et stratégies, est allé s'entourer là-bas? Non, soyez calmes...Le p'tit rwandais va détaler..."
Je voulais dire "est allé s'enterrer là-bas" et non "est allé s'entourer là-bas"...
"Vous pensez vraiment que Tshitshi qui est en Afrique du sud, entouré d'experts en image, communication et stratégies, est allé s'entourer là-bas? Non, soyez calmes...Le p'tit rwandais va détaler..."
Je voulais dire "est allé s'enterrer là-bas" et non "est allé s'entourer là-bas"...
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.slateafrique.com/63353/kabil ... -assurance
mise à jour 07/11/2011,
Qui est vraiment Joseph Kabila?
S'il paraît plus sûr de lui que lors de sa prise de pouvoir en République Démocratique du Congo, des questions se posent toujours sur la capacité de Kabila à diriger son pays.
Qui est vraiment Joseph Kabila? La question, lancinante, continue de se poser, dix ans après son arrivée au pouvoir en République démocratique du Congo. A 30 ans, celui qui était alors chef d’état-major de l’armée de terre congolaise a hérité des lourdes responsabilités de son père, Laurent-Désiré Kabila. Cet ex-maquisard, à la tête de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), fort du soutien militaire du Rwanda, avait contraint Mobutu Sese Seko à fuir le pays en 1997, après 32 ans de règne. Il avait ensuite été assassiné le 16 janvier 2001 par son garde du corps, dans des circonstances restées mystérieuses.
L’entourage de Kabila père avait aussitôt propulsé Kabila fils comme successeur. Beaucoup se sont alors posé des questions sur son autonomie, sa capacité à prendre le destin du Congo en main, mais aussi sur son indentité. Pourquoi Joseph Kabila a-t-il été scolarisé à Dar-es-Salam, en Tanzanie, sous le nom de Hippolyte Kabange Mtwale? Pour des raisons de sécurité liées à la clandestinité de son père, répondent ses biographes. Est-il vraiment le fils de Laurent-Désiré Kabila et de la Congolaise Sifa Mahanya? Sur les photos, la ressemblance avec sa mère paraît frappante. Mais ses détracteurs insistent de leur côté sur une autre ressemblance, moins évidente, avec un certain Adrien Christopher Kanembe… Un Rwandais, ancien camarade de maquis de Kabila père, lequel aurait adopté ses enfants après sa mort.
Cette thèse est reprise par Etienne Kabila Taratibu, 46 ans, qui se présente comme l’aîné «biologique» de Laurent-Désiré Kabila. Cet homme ne cesse de revendiquer l’héritage du Mzee (le sage en swahili, le surnom donné à Laurent-Désiré Kabila) et d’accuser l’actuel chef de l’Etat d’imposture. Dans une vidéo diffusée sur Internet (VIDEO), il l’appelle Hippolyte Kanambe. Plus grave encore, il l’accuse d’avoir joué un rôle dans le meurtre de son père —sans avancer le moindre début de preuve.
Réponse de l’entourage de Kabila: l’imposteur n’est autre qu’Etienne Kabila. Ce grand frère encombrant raconte avoir pris le chemin de l’exil en Afrique du Sud après la mort de son père, redoutant pour sa propre vie. Des craintes ensuite corroborées par la disparition d’une soeur, Aimée Kabila, qui revendiquait elle aussi sa part de l’héritage. Cette femme a été assassinée chez elle à Kinshasa, à 32 ans, par des hommes en armes, dans la nuit du 15 au 16 janvier 2008. Sept ans exactement après la mort de son père. La garde présidentielle est fortement soupçonnée d’avoir procédé à une liquidation.
Quand les langues se délient
A Kinshasa, il se murmure que Joseph Kabila ne serait disposé à partager les mannes du pouvoir qu’avec sa soeur jumelle, Jaynet Kabila Kyungu. Cette dernière se distingue dans les bonnes oeuvres, en tant que présidente de la Fondation Mzee Laurent-Désiré Kabila, mais aussi dans les médias, en tant que propriétaire de la chaîne de télévision privée Digital Congo.
A la veille des secondes élections démocratiques organisées en RDC, prévues pour le 28 novembre, les mauvaises langues se déchaînent à propos de l’homme fort du pays. Kabila, élu une première fois en 2006 avec 58% des voix, est dénoncé par l’opposition et la société civile pour la modification, en janvier 2011, de la Constitution. Ce qui lui avait permis de supprimer le deuxième tour de l’élection présidentielle. Le président, qui peut se faire réélire avec une majorité simple au premier tour, est accusé par les ONG de semer un climat de peur. Jérôme Bonso, coordinateur de la coalition Agir pour les élections transparentes et apaisées (Aeta), dénonce une tension politique croissante:
«La décision du gouvernement congolais d’interdire les manifestations politiques et publiques révèle son incapacité à prévenir et à répondre à la violence électorale, et va à l’encontre de la Constitution congolaise.»
«Joseph Kabila gère son affaire comme un chef de village, en distribuant de l’argent à gauche et à droite, mais aussi comme un chef militaire, qui n’hésite pas à faire liquider ceux qui le gênent», note un journaliste congolais qui préfère garder l’anonymat.
Et pour cause: pas moins de six journalistes ont été tués dans l’Est du Congo, où les milices rebelles comme l’armée régulière continuent de perpétrer des exactions contre les civils —le viol étant devenu une arme de guerre aussi banale que massive.
La peur persiste à Kinshasa, parmi les défenseurs des droits de l’homme, depuis la mort de Floribert Chebeya. Président de l’association La voix des sans-voix (VSV), Chebeya avait dénoncé l’assassinat d’Aimée Kabila, sur lequel il enquêtait, et prêté ses locaux à Etienne Kabila Taratibu pour sa seule et unique conférence de presse en RDC. Il a été retrouvé mort dans sa voiture, le 2 juin 2010, après un rendez-vous avec la direction de la police. «Ici, on peut zigouiller tranquille», dénonçait déjà le Collectif des organisations des jeunes solidaires du Congo Kinshasa (Cojeski) en 2008. Ce regroupement de 340 associations de jeunes dénonçait un climat d’impunité qui ne s’est guère amélioré depuis.
Joseph Kabila, aujourd’hui âgé de 40 ans, a pris de la bouteille. Il délègue beaucoup à Augustin Katumba Mwanke, ancien gouverneur de la province du Katanga (sud-est de la RDC), mais concentre entre ses mains beaucoup de pouvoirs. Il gère lui-même la Défense et la diplomatie, et demande en vain le départ des 20.000 Casques bleus de la Mission des Nations unies au Congo (Monuc). Aujourd’hui, il défend son bilan, même si les critiques pleuvent. Quelques tronçons de route ont été goudronnés dans les grandes villes, mais les infrastructures restent délabrées. L’accès à l’eau et l’électricité est devenu problématique, même dans les quartiers huppés de Kinshasa. La RDC a affiché une croissance de 6,1% en 2010, grâce à la hausse des cours mondiaux des minerais, mais les défis restent immenses. L’indicateur de perception de la corruption publié par Transparency International en 2010 classe la RDC en 164e position sur une liste de 178 pays.
Un bilan mitigé
A l’actif de Joseph Kabila, cependant, la fin de la deuxième guerre du Congo, avec les accords de paix de Sun City, signés en 2002. Il a ensuite mené un gouvernement de transition avec quatre vice-présidents issus des groupes rivaux. Il a organisé en 2006 les premières élections démocratiques depuis quarante ans dans l’ex-Zaïre. Il les a remportées face à Jean-Pierre Bemba, un rival dont il s’est débarrassé depuis. Jean-Pierre Bemba a refusé, après les élections, de voir sa milice intégrée au sein des Forces armées congolaises (FAC). Il a dû fuir Kinshasa, où sa résidence a été prise d’assaut. Ensuite, le «petit Mobutu» a été inculpé par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes commis par la branche armée de son mouvement en Centrafrique.
Son principal concurrent, aujourd’hui, pèse nettement moins lourd. Vital Kamerhe, 52 ans, fut son directeur de campagne en 2006. L’homme a pris de l’importance en tant que négociateur de la paix dans les Grands Lacs, puis président de l’Assemblée nationale, de 2006 à 2009. Il a rompu pour fonder son propre parti lorsque Kabila a lancé une offensive militaire dans l’Est, sans lui demander son avis. Porté par son égo plus que par un quelconque programme, Vital Kamerhe, originaire du Kivu, passe lui aussi pour un Rwandais à Kinshasa. Dans cette mégalopole de 10 millions d’habitants (14% de la population totale du pays), on éprouve toujours un certain ressentiment à l’égard de ceux que l’on considère comme des occupants venus d’un pays moins vaste. Vital Kamerhe n’a pas réussi à s’entendre avec Etienne Tshisekedi, l’opposant de toujours, pour former un front commun contre le candidat Kabila, qui se prépare à un second mandat.
Anne Khady Sé
mise à jour 07/11/2011,
Qui est vraiment Joseph Kabila?
S'il paraît plus sûr de lui que lors de sa prise de pouvoir en République Démocratique du Congo, des questions se posent toujours sur la capacité de Kabila à diriger son pays.
Qui est vraiment Joseph Kabila? La question, lancinante, continue de se poser, dix ans après son arrivée au pouvoir en République démocratique du Congo. A 30 ans, celui qui était alors chef d’état-major de l’armée de terre congolaise a hérité des lourdes responsabilités de son père, Laurent-Désiré Kabila. Cet ex-maquisard, à la tête de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL), fort du soutien militaire du Rwanda, avait contraint Mobutu Sese Seko à fuir le pays en 1997, après 32 ans de règne. Il avait ensuite été assassiné le 16 janvier 2001 par son garde du corps, dans des circonstances restées mystérieuses.
L’entourage de Kabila père avait aussitôt propulsé Kabila fils comme successeur. Beaucoup se sont alors posé des questions sur son autonomie, sa capacité à prendre le destin du Congo en main, mais aussi sur son indentité. Pourquoi Joseph Kabila a-t-il été scolarisé à Dar-es-Salam, en Tanzanie, sous le nom de Hippolyte Kabange Mtwale? Pour des raisons de sécurité liées à la clandestinité de son père, répondent ses biographes. Est-il vraiment le fils de Laurent-Désiré Kabila et de la Congolaise Sifa Mahanya? Sur les photos, la ressemblance avec sa mère paraît frappante. Mais ses détracteurs insistent de leur côté sur une autre ressemblance, moins évidente, avec un certain Adrien Christopher Kanembe… Un Rwandais, ancien camarade de maquis de Kabila père, lequel aurait adopté ses enfants après sa mort.
Cette thèse est reprise par Etienne Kabila Taratibu, 46 ans, qui se présente comme l’aîné «biologique» de Laurent-Désiré Kabila. Cet homme ne cesse de revendiquer l’héritage du Mzee (le sage en swahili, le surnom donné à Laurent-Désiré Kabila) et d’accuser l’actuel chef de l’Etat d’imposture. Dans une vidéo diffusée sur Internet (VIDEO), il l’appelle Hippolyte Kanambe. Plus grave encore, il l’accuse d’avoir joué un rôle dans le meurtre de son père —sans avancer le moindre début de preuve.
Réponse de l’entourage de Kabila: l’imposteur n’est autre qu’Etienne Kabila. Ce grand frère encombrant raconte avoir pris le chemin de l’exil en Afrique du Sud après la mort de son père, redoutant pour sa propre vie. Des craintes ensuite corroborées par la disparition d’une soeur, Aimée Kabila, qui revendiquait elle aussi sa part de l’héritage. Cette femme a été assassinée chez elle à Kinshasa, à 32 ans, par des hommes en armes, dans la nuit du 15 au 16 janvier 2008. Sept ans exactement après la mort de son père. La garde présidentielle est fortement soupçonnée d’avoir procédé à une liquidation.
Quand les langues se délient
A Kinshasa, il se murmure que Joseph Kabila ne serait disposé à partager les mannes du pouvoir qu’avec sa soeur jumelle, Jaynet Kabila Kyungu. Cette dernière se distingue dans les bonnes oeuvres, en tant que présidente de la Fondation Mzee Laurent-Désiré Kabila, mais aussi dans les médias, en tant que propriétaire de la chaîne de télévision privée Digital Congo.
A la veille des secondes élections démocratiques organisées en RDC, prévues pour le 28 novembre, les mauvaises langues se déchaînent à propos de l’homme fort du pays. Kabila, élu une première fois en 2006 avec 58% des voix, est dénoncé par l’opposition et la société civile pour la modification, en janvier 2011, de la Constitution. Ce qui lui avait permis de supprimer le deuxième tour de l’élection présidentielle. Le président, qui peut se faire réélire avec une majorité simple au premier tour, est accusé par les ONG de semer un climat de peur. Jérôme Bonso, coordinateur de la coalition Agir pour les élections transparentes et apaisées (Aeta), dénonce une tension politique croissante:
«La décision du gouvernement congolais d’interdire les manifestations politiques et publiques révèle son incapacité à prévenir et à répondre à la violence électorale, et va à l’encontre de la Constitution congolaise.»
«Joseph Kabila gère son affaire comme un chef de village, en distribuant de l’argent à gauche et à droite, mais aussi comme un chef militaire, qui n’hésite pas à faire liquider ceux qui le gênent», note un journaliste congolais qui préfère garder l’anonymat.
Et pour cause: pas moins de six journalistes ont été tués dans l’Est du Congo, où les milices rebelles comme l’armée régulière continuent de perpétrer des exactions contre les civils —le viol étant devenu une arme de guerre aussi banale que massive.
La peur persiste à Kinshasa, parmi les défenseurs des droits de l’homme, depuis la mort de Floribert Chebeya. Président de l’association La voix des sans-voix (VSV), Chebeya avait dénoncé l’assassinat d’Aimée Kabila, sur lequel il enquêtait, et prêté ses locaux à Etienne Kabila Taratibu pour sa seule et unique conférence de presse en RDC. Il a été retrouvé mort dans sa voiture, le 2 juin 2010, après un rendez-vous avec la direction de la police. «Ici, on peut zigouiller tranquille», dénonçait déjà le Collectif des organisations des jeunes solidaires du Congo Kinshasa (Cojeski) en 2008. Ce regroupement de 340 associations de jeunes dénonçait un climat d’impunité qui ne s’est guère amélioré depuis.
Joseph Kabila, aujourd’hui âgé de 40 ans, a pris de la bouteille. Il délègue beaucoup à Augustin Katumba Mwanke, ancien gouverneur de la province du Katanga (sud-est de la RDC), mais concentre entre ses mains beaucoup de pouvoirs. Il gère lui-même la Défense et la diplomatie, et demande en vain le départ des 20.000 Casques bleus de la Mission des Nations unies au Congo (Monuc). Aujourd’hui, il défend son bilan, même si les critiques pleuvent. Quelques tronçons de route ont été goudronnés dans les grandes villes, mais les infrastructures restent délabrées. L’accès à l’eau et l’électricité est devenu problématique, même dans les quartiers huppés de Kinshasa. La RDC a affiché une croissance de 6,1% en 2010, grâce à la hausse des cours mondiaux des minerais, mais les défis restent immenses. L’indicateur de perception de la corruption publié par Transparency International en 2010 classe la RDC en 164e position sur une liste de 178 pays.
Un bilan mitigé
A l’actif de Joseph Kabila, cependant, la fin de la deuxième guerre du Congo, avec les accords de paix de Sun City, signés en 2002. Il a ensuite mené un gouvernement de transition avec quatre vice-présidents issus des groupes rivaux. Il a organisé en 2006 les premières élections démocratiques depuis quarante ans dans l’ex-Zaïre. Il les a remportées face à Jean-Pierre Bemba, un rival dont il s’est débarrassé depuis. Jean-Pierre Bemba a refusé, après les élections, de voir sa milice intégrée au sein des Forces armées congolaises (FAC). Il a dû fuir Kinshasa, où sa résidence a été prise d’assaut. Ensuite, le «petit Mobutu» a été inculpé par la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes commis par la branche armée de son mouvement en Centrafrique.
Son principal concurrent, aujourd’hui, pèse nettement moins lourd. Vital Kamerhe, 52 ans, fut son directeur de campagne en 2006. L’homme a pris de l’importance en tant que négociateur de la paix dans les Grands Lacs, puis président de l’Assemblée nationale, de 2006 à 2009. Il a rompu pour fonder son propre parti lorsque Kabila a lancé une offensive militaire dans l’Est, sans lui demander son avis. Porté par son égo plus que par un quelconque programme, Vital Kamerhe, originaire du Kivu, passe lui aussi pour un Rwandais à Kinshasa. Dans cette mégalopole de 10 millions d’habitants (14% de la population totale du pays), on éprouve toujours un certain ressentiment à l’égard de ceux que l’on considère comme des occupants venus d’un pays moins vaste. Vital Kamerhe n’a pas réussi à s’entendre avec Etienne Tshisekedi, l’opposant de toujours, pour former un front commun contre le candidat Kabila, qui se prépare à un second mandat.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
DR Congo tension mounts ahead of vote
(AFP) – 3 hours ago
KINSHASA — Rival supporters clashed Monday in the Democratic Republic of Congo where the government also shut down an opposition TV station, as tension rose with general polls only three weeks away.
In the southeastern mining city of Lubumbashi, street fights erupted between stone-throwing supporters of the ruling Party for Reconstruction and Democracy and of the opposition Union for Democracy and Social Progress.
The clashes, which comes two days after similar violence left 15 wounded, raised fears that the vast conflict-prone country might slip back into widespread violence ahead of polls scheduled for November 28.
Calm had returned to the capital of the mineral-rich Katanga province on Sunday but tensions flared anew early Monday.
Shop windows were smashed, banks shuttered, a vehicle transporting food goods was looted and pedestrians were mugged, an AFP correspondent said, reporting that most residents were holing themselves up in their homes.
Several people were wounded Monday but no reliable injury toll was available and police had managed to quell the fighting by nightfall.
Late last month, an alliance of 73 Congolese and international rights groups called for restraint in an open letter sent to all presidential contenders.
Aides to President Joseph Kabila, who has ruled the country since the assassination of his father Laurent in 2001, say he will tour all 11 of the provinces making up the vast country, which is four times the size of France.
There are 11 candidates for the presidency, and nearly 19,000 candidates are in the running for some 500 parliamentary seats with 32 million people eligible to vote.
The opposition UPDS had appealed for calm on Sunday, blaming Saturday's violence on "candidate Kabila's efforts to stoke unrest that will disrupt the electoral process."
Human Rights Watch charged late last month that Gabriel Kyungu, who heads the Katanga provincial parliament and a movement affiliated to the ruling party, had repeatedly resorted to hate speech during the campaign.
But it was UPDS chief Etienne Tshisekedi who came under fire Monday for calling on his supporters to break into prisons and free their detained comrades.
The station that aired the interview late Sunday, Radio Lisanga Television (RLTV), was temporarily shut down by the government.
Tshisekedi, seen as one of Kabila's main election rivals, said in a phone interview from South Africa that the government had 48 hours to free his supporters, calling them "fighters.
"Or else I will call on fighters across the country to break down prison doors and release their comrades," the 78-year-old former prime minister under Mobutu Sese Seko's dictatorship said.
Besides Tshisekedi, candidates include former speaker Vital Kamerhe and senate chairman Leon Kengo. The former dictator's son Joseph-Francois Nzanga Mobutu is also among those vying for the top job.
The US-based Carter Center, which has had observers in the country since August, said there were "serious threats to holding the election" and called for the DR Congo's election commission to take "urgent steps" so as to be credibly prepared for the ballot.
Systemic corruption since independence from Belgium in 1960 and internal conflict since 1997 have slashed the nation's national output, increased external debt and led to the deaths of more than five million from violence, famine and disease.
(AFP) – 3 hours ago
KINSHASA — Rival supporters clashed Monday in the Democratic Republic of Congo where the government also shut down an opposition TV station, as tension rose with general polls only three weeks away.
In the southeastern mining city of Lubumbashi, street fights erupted between stone-throwing supporters of the ruling Party for Reconstruction and Democracy and of the opposition Union for Democracy and Social Progress.
The clashes, which comes two days after similar violence left 15 wounded, raised fears that the vast conflict-prone country might slip back into widespread violence ahead of polls scheduled for November 28.
Calm had returned to the capital of the mineral-rich Katanga province on Sunday but tensions flared anew early Monday.
Shop windows were smashed, banks shuttered, a vehicle transporting food goods was looted and pedestrians were mugged, an AFP correspondent said, reporting that most residents were holing themselves up in their homes.
Several people were wounded Monday but no reliable injury toll was available and police had managed to quell the fighting by nightfall.
Late last month, an alliance of 73 Congolese and international rights groups called for restraint in an open letter sent to all presidential contenders.
Aides to President Joseph Kabila, who has ruled the country since the assassination of his father Laurent in 2001, say he will tour all 11 of the provinces making up the vast country, which is four times the size of France.
There are 11 candidates for the presidency, and nearly 19,000 candidates are in the running for some 500 parliamentary seats with 32 million people eligible to vote.
The opposition UPDS had appealed for calm on Sunday, blaming Saturday's violence on "candidate Kabila's efforts to stoke unrest that will disrupt the electoral process."
Human Rights Watch charged late last month that Gabriel Kyungu, who heads the Katanga provincial parliament and a movement affiliated to the ruling party, had repeatedly resorted to hate speech during the campaign.
But it was UPDS chief Etienne Tshisekedi who came under fire Monday for calling on his supporters to break into prisons and free their detained comrades.
The station that aired the interview late Sunday, Radio Lisanga Television (RLTV), was temporarily shut down by the government.
Tshisekedi, seen as one of Kabila's main election rivals, said in a phone interview from South Africa that the government had 48 hours to free his supporters, calling them "fighters.
"Or else I will call on fighters across the country to break down prison doors and release their comrades," the 78-year-old former prime minister under Mobutu Sese Seko's dictatorship said.
Besides Tshisekedi, candidates include former speaker Vital Kamerhe and senate chairman Leon Kengo. The former dictator's son Joseph-Francois Nzanga Mobutu is also among those vying for the top job.
The US-based Carter Center, which has had observers in the country since August, said there were "serious threats to holding the election" and called for the DR Congo's election commission to take "urgent steps" so as to be credibly prepared for the ballot.
Systemic corruption since independence from Belgium in 1960 and internal conflict since 1997 have slashed the nation's national output, increased external debt and led to the deaths of more than five million from violence, famine and disease.
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