Fabrice Muamba en séjour à Kin

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temk20
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Re: Fabrice Muamba en séjour à Kin

Message par temk20 »

J'ai eu de la peine de voir FM frole la mort devant des milliers de supporters.
J'ai prie Dieu pour sa vie sauve et beaucoup l'ont fait comme moi.

Mais la il s'agit d'un match de l'equipe Nationale Congolaise contre la Guinne, il n' y a pas de rapport avec lui, donc pas de mesure de faveur. Ekomi nini o soutenir rebellion na Est okoti na gouvernement, oboyi selection ba pesi yo brassard ou ba ovationner yo??


Nous ne jouons pas contre les 3 Lions please.
Au debut, les partenaires s'entraident pour se deshabiller mais a la fin c'est chacun pour soi!!! Le monde d'interet==>.

J'utilise un clavier Americain donc pas d'accent.
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sedigo
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Re: Fabrice Muamba en séjour à Kin

Message par sedigo »

Eric Ross on a tous eu pitié de mwamba car il est joueur de football (notre sport numero 1) mais aussi parce qu'il a le sang congolais. Mais de là à lui rendre hommage au stade des martyrs pas du tout. Tu refuse de jouer pour notre équipe nationale en choisissant l'Angleterre mais bizarrement cette même équipe te rend hommage. Pas de sens!!! Sur le plan du football c'est pas un type de notre camp. Il aurai pu nous foutre 3 buts avec l'Angleterre en coup du monde 2014. A toke kule ... Qu'il se contente de notre soutien pendant son rétablissement. Le prince de sa monarchie est en Afghanistan. Lol
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wantanshi
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Re: Fabrice Muamba en séjour à Kin

Message par wantanshi »

Muamba et Blatter évoquent la lutte contre les arrêts cardiaques
(FIFA.com) Mardi 20 novembre 2012
Muamba et Blatter évoquent la lutte contre les arrêts cardiaques
© Foto-net

Fabrice Muamba était au Siège de la FIFA le 20 novembre 2012 pour une rencontre informelle avec le Président de la FIFA et le Médecin en Chef de la FIFA, le Professeur Jiri Dvorak. L'ancien milieu de terrain de 24 ans était accompagné de Jonathan Tobin et Phil Gartside, respectivement docteur et président de Bolton Wanderers, le club où évoluait Muamba lorsqu'il a été victime d'un arrêt cardiaque le 17 mars. Muamba, le Président Blatter et le Professeur Dvorak ont parlé de cet épisode et de ce qui peut être fait pour aider dans des situations similaires à l'avenir.

"Fabrice, c'est formidable de vous voir ici à Zurich", a déclaré le Président Blatter en serrant dans ses bras Muamba à son arrivée au Siège de la FIFA. "Je suis ravi de vous voir en bonne forme et heureux de pouvoir discuter avec vous et voir comment vous pourrez utiliser votre expérience pour l'avenir."

Le Professeur Dvorak a donné à Muamba quelques informations sur les activités de la FIFA en matière d'arrêts cardiaques. Il a expliqué que "le décès de Marc-Vivien Foé suite à un arrêt cardiaque en 2003 durant la Coupe des Confédérations de la FIFA à Lyon a été un choc. C'est à partir de ce moment que nous avons pris des mesures pour protéger les joueurs".

"Avec vous, tout s'est bien terminé, ce qui fait de votre expérience une belle histoire bien sûr. C'est la raison pour laquelle nous avons produit une vidéo, que nous avons projetée lors du Congrès de la FIFA. Suite à cela, le Président de la FIFA a proposé que nous donnions un défibrillateur externe automatisé à chaque Association membre de la FIFA. Cette action, approuvée par le Congrès de la FIFA, est en cours de réalisation", a ajouté Dvorak.

Le groupe a ensuite regardé la vidéo en question, qui explique comment Muamba a été sauvé et contient des commentaires de ses coéquipiers et d'Howard Webb, arbitre de ce match entre Bolton et Tottenham passé à la postérité. L'ancien international U-21 anglais né en RD Congo a eu les yeux rivés sur l'écran pendant toute la durée de la vidéo.

"J'ai réalisé après coup que le football ne se déroulait pas seulement sur le terrain mais également autour. Il y a des gens qui font un travail remarquable", a commenté Muamba. "Dans mon cas, il s'agit du personnel médical. Je pense que tout ce qui s'est passé a bien montré que tout le monde devrait être formé pour pouvoir utiliser cette machine."
J'ai réalisé après coup que le football ne se déroulait pas seulement sur le terrain mais également autour. Il y a des gens qui font un travail remarquable.
Fabrice Muamba

Tobin, qui était sur le terrain ce jour-là et a joué un rôle crucial pour sauver Muamba, a ajouté : "Il y a deux choses cruciales dans ce genre de situations : avoir un défibrillateur externe automatisé sur le bord du terrain et avoir des gens qui savent l'utiliser. Ça ne paraît pas grand-chose, mais cela demande en réalité beaucoup d'organisation et c'est à ce niveau que la FIFA peut aider à l'avenir".

Sauver des vies
Le médecin a également expliqué en quoi le défibrillateur externe automatisé était un outil si important dans des situations d'extrême urgence. "Sous le coup de la panique, même des gens entraînés peuvent perdre leurs moyens", a-t-il précisé. "C'est pourquoi ces défibrillateurs externes automatisés sont si adaptés. Dès que vous les ouvrez, vous disposez d'instructions très claires sur la marche à suivre. Je peux vous dire que ce jour-là, une fois que le défibrillateur a été ouvert, les choses ont commencé à aller mieux."

Malgré son rétablissement, Muamba a été forcé de mettre un terme à sa carrière de footballeur, mais refuse de s'apitoyer sur son sort. "Mon père m'a toujours dit : 'Les études d'abord, le football ensuite'. J'ai toujours suivi ce conseil et je pense que c'est bien. Mais je n'ai pas pu finir l'université quand j'ai commencé à jouer professionnellement, alors le moment est peut-être venu pour moi !", dit-il avec un sourire. "Une chose est certaine : je veux apprendre les différents aspects du jeu. Après une telle expérience, vous pensez forcément que tout est possible."

Dvorak estime qu'il est possible de tirer quelque chose de positif de la mésaventure de Muamba. "Ce qui s'est passé a sensibilisé beaucoup de gens à ce problème, dans le monde entier. Je pense que Fabrice pourrait toujours jouer un rôle dans ce domaine avec la FIFA." Muamba a réagi de façon très positive : "Le football réunit les gens, il met les gens en contact les uns avec les autres et peut sans aucun doute rendre le monde meilleur et même sauver des vies. Il est évident que j'aimerais participer à cela".

Le Président Blatter a conclu sur une note similaire : "Nous ne pouvons pas changer le monde, mais nous pouvons le rendre meilleur par le biais du football, c'est très vrai. L'essence du football est de donner aux gens des émotions et de l'espoir. Nous essayons de contribuer à cela chaque jour, et je suis sûr que Fabrice peut beaucoup nous aider".
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. [Albert Einstein]
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wantanshi
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Re: Fabrice Muamba en séjour à Kin

Message par wantanshi »

Muamba : "Mon malheur a eu des conséquences positives"
(FIFA.com) Mardi 20 novembre 2012
Muamba : "Mon malheur a eu des conséquences positives"
© Foto-net

Fabrice Muamba s'est rendu au Siège de la FIFA pour un entretien informel avec le Président de la FIFA Joseph S. Blatter et Jiri Dvorak, le médecin en chef de la FIFA. Le 17 mars dernier, le milieu de terrain des Bolton Wanderers avait été victime d'un arrêt cardiaque en plein match. Plus de six mois après les faits, le natif de Kinshasa était présent pour évoquer cette expérience difficile mais aussi son avenir.

L'ancien joueur de Birmingham et Arsenal a pris le temps de passer en revue un certain nombre de sujets en compagnie de FIFA.com. Muamba revient sur son état de santé, son récent déplacement sur les lieux du drame et son enfance en RD Congo.

Fabrice Muamba, vous êtes au Siège de la FIFA à l'invitation du Président Joseph S. Blatter. Qu'attendez-vous de cette visite ?
Je suis très heureux que les dirigeants de cette grande organisation aient souhaité me rencontrer. J'espère que nous pourrons travailler ensemble à l'avenir. Le football peut aider de nombreuses personnes à réaliser leurs rêves. Ce sport envoie un message positif et c'est la raison pour laquelle il doit encore se développer dans de nombreux pays. Cette invitation montre que l'instance dirigeante s'intéresse à tous les joueurs, dans tous les championnats. Peu importe qui vous êtes et d'où vous venez : la FIFA est là pour vous soutenir.

Comment vous sentez-vous depuis votre accident ?
Physiquement, je suis en forme. J'ai le droit de faire de l'exercice et je me sens de mieux en mieux. Je prends encore des médicaments mais j'espère revenir bientôt à la normale. J'ai hâte de retrouver ma vie de tous les jours !

Vous êtes récemment revenu à White Hart Lane, le stade où vous avez eu votre malaise cardiaque. Qu'avez-vous ressenti en retrouvant cet environnement ?
J'étais très ému. Je voulais me retrouver à l'endroit où je m'étais écroulé. J'ai pu me rendre sur le terrain et toucher la pelouse. C'était très intense. De nombreuses pensées m'ont traversé l'esprit sur le coup. Je me suis demandé : pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai bien pu faire pour mériter ça ? Avec le recul, je remercie Dieu. Grâce à cet incident, les gens ont pris conscience de l'importance de cette question. Ce drame a prouvé que, dans le football, tout le monde pouvait travailler main dans la main. Je n'ai pas de regrets car le football m'a tout donné. Nous soutenons les footballeurs à un autre niveau. Ma mésaventure a prouvé que lorsque tous les acteurs du football se donnent la main, ils peuvent accomplir des choses fantastiques. Les accidents, ça arrive ; on n'y peut rien mais je trouve que ce malheur a eu des conséquences très positives. Nous pouvons être fiers du travail accompli par les équipes médicales dans le football.

Comment se sont passées les premières semaines de convalescence ?
Sur le coup, je n'avais pas vraiment conscience de la gravité de la situation. Ce n'est qu'en voyant Piermario Morosini que je me suis rendu compte de ce qui aurait pu m'arriver. Je suis reconnaissant à Dieu et aux personnes qui étaient présentes et qui ont réalisé un excellent travail. À ce moment-là, j'ai compris que la situation était très grave. C'était une vraie prise de conscience. Je n'avais pas une idée très claire de ce qui m'était arrivé, jusqu'à ce que j'apprenne qu'un autre footballeur n'avait pas eu autant de chance que moi. Dans ma tête, tout a changé.

Qu'avez-vous retiré de cette expérience ?
Il faut chérir la vie. C'est une chose précieuse. Il faut aussi prendre conscience de ces dangers et agir en conséquence. Si vous avez des problèmes de cœur, vous devez vous faire suivre par un médecin. C'est votre vie qui est en jeu alors allez voir un docteur et assurez-vous que vous êtes en parfaite condition physique et mentale avant de prendre part à une activité sportive.

Votre parcours de footballeur est assez atypique. Vous avez quitté la RD Congo alors que vous étiez encore très jeune.
J'avais 11 ans quand j'ai quitté la RD Congo pour m'installer en Angleterre. Mon père a obtenu le statut de réfugié politique. Je suis retourné là-bas il y a trois mois et j'ai dû me montrer très discret. Personne ne devait savoir que j'étais sur place. La nouvelle de mon voyage s'est répandue après la diffusion d'un reportage à la télévision britannique. Il valait mieux ne pas faire trop de bruit, pour ma propre sécurité. Nous étions bien installés en RD Congo mais en Afrique, un changement de régime s'accompagne souvent de nombreux bouleversements. Tout le monde veut tout changer et beaucoup de gens ont dû partir en même temps.

Aviez-vous déjà commencé à jouer au football ?
Je jouais un peu mais rien de très sérieux. Je m'amusais avec mes amis et les gens que je fréquentais à l'époque. C'était une activité qui me plaisait. De leur côté, mes parents m'ont toujours assuré que, tant qu'il n'y avait pas de problèmes à l'école, je pourrais jouer au football. L'éducation est toujours passée en premier. C'est comme ça que je me suis pris de passion pour le jeu. Dès que j'avais fini mes devoirs, j'allais jouer au football aussi longtemps que je le pouvais.
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