A lire : Ingérence impérialiste en Syrie

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Ilunga
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http://www.lemonde.fr/proche-orient/art ... _3218.html




Renforts militaires à Damas, combats à Alep, bombardements à Homs
Le Monde.fr avec AFP | 23.07.2012 à 10h19 • Mis à jour le 23.07.2012 à 16h53



La situation était encore très tendue à Damas et Alep, lundi 23 juillet, après l'offensive lancée par l'armée syrienne, appuyée par des chars, dimanche, dans des quartiers de ces deux villes.

Une colonne de fumée noire s'élevait lundi matin au-dessus de Mezzeh, une zone huppée de l'ouest de la capitale, où des affrontements se sont déroulés une partie de la nuit. Au petit matin, la circulation était fluide dans le centre de Damas, les rues désertes.
L'agence officielle SANA a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi que l'armée avait "rétabli la sécurité dans les vergers de Razi dans le quartier de Mezzeh en purifiant cette zone des groupes terroristes armés qui avaient terrifié les habitants et attaqué leurs maisons". Les militaires ont saisi des bases de lance-roquettes mécaniques ainsi que des fusils et mitrailleuses (BKC), des équipements de communication et des médicaments volés.


Les rebelles, de leur côté, font état d'exécutions sommaires d'au moins 20 hommes désarmés dans les quartiers de Mezzeh et de Barzeh, où est notamment intervenue la 4e division blindée, une unité particulièrement redoutée placée sous le commandement de Maher Al-Assad, frère du président syrien.

NOUVELLES TROUPES À DAMAS

D'après les comités locaux de coordination, qui organisent la contestation, des renforts militaires sont arrivés dans la capitale, notamment une quinzaine de camions de transports de troupes et une cinquantaine de soldats dans le quartier de Midane, repris vendredi aux rebelles.

Selon Rami Abdel Rahmane, le président de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les soldats "contrôlent les grandes artères des quartiers où ils sont entrés, mais il y a encore des affrontements dans les ruelles". Dans plusieurs quartiers, les familles et les rebelles ne peuvent pas toujours récupérer les corps gisant en pleine rue. M. Abdel Rahmane a par ailleurs indiqué qu'au moins 23 personnes ont été "exécutées sommairement" par balle dimanche par les forces régulières durant des raids dans les quartiers de Damas, certains portant des marques de torture.

COMBATS À ALEP

Dans le même temps, des affrontements violents opposaient soldats et rebelles à Alep, dans le nord de la Syrie, selon des militants de l'OSDH. Dans la capitale économique du pays où les rebelles ont décrété dimanche la mobilisation générale, des combats intenses se déroulent dans les quartiers de Sahour (est) et Hanano City (est), selon la même source.


Lundi, Homs, ville symbole de la contestation, et Rastane, dans la même province du centre du pays, ont par ailleurs été les cibles de bombardements, notamment par des hélicoptères, toujours selon des militants de l'OSDH.

Cette vaste contre-offensive du régime fait suite à l'attentat de mercredi qui a tué quatre hauts responsables syriens de la sécurité en plein cœur de Damas et au troisième veto de Moscou et Pékin. Au total, 1 261 personnes ont été tuées dans les violences en Syrie depuis une semaine, dont 931 civils, 299 soldats et membres des forces de sécurité syriennes et 31 soldats rebelles, a affirmé dimanche l'OSDH.


Dimanche, au terme d'une réunion à Doha, les pays de la Ligue arabe ont pressé le président syrien de renoncer rapidement au pouvoir en échange d'une sortie "sûre" pour lui-même et sa famille. Ils ont par ailleurs appelé l'opposition et l'Armée syrienne libre à mettre en place un gouvernement de transition
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L'Irak rejette un départ "négocié" d'Assad
AFP Publié le 23/07/2012 à 17:07 Réactions (5)


L'Irak a rejeté aujourd'hui la proposition de la Ligue arabe d'un "départ négocié" de Bachar el-Assad, estimant "inconvenant d'empiéter" sur la souveraineté de Damas. L'appel lancé par la Ligue arabe d'un départ négocié du président syrien et de sa famille "est inconvenant car il empiète sur la souveraineté d'un pays étranger", a déclaré à l'AFP le ministre adjoint des Affaires étrangères irakien Labid Abbaoui.

Dans leur communiqué final publié à Doha dans la nuit de dimanche à lundi, les ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue ont appelé Assad à "renoncer au pouvoir", l'assurant que "la Ligue arabe contribuera à lui assurer, (de même qu') à sa famille, une sortie sûre". La Syrie, par la voix du porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Jihad Makdessi, a aussi rejeté cette proposition.

"Nous sommes désolés que la Ligue arabe se soit abaissée à ce niveau immoral envers un pays membre de cette institution. Cette décision revient au peuple syrien qui est le seul maître de son sort", a dit le porte-parole, fustigeant une "ingérence flagrante" dans ses affaires intérieures.
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http://www.alterinfo.net/Crise-syrienne ... 79406.html





Crise syrienne: vers un conflit majeur au Moyen-Orient


Les évènements se précipitent au Moyen-Orient. Si d’un côté, le commandement militaire syrien semble tenir le coup après la décapitation partielle dont il a fait l’objet et amorcer une riposte, notamment contre la Turquie, la Jordanie et Israël, ses ennemis ne perdent pas de temps non plus.


W. Chekkat
Lundi 23 Juillet 2012

En recevant hier le nouveau chef d’état-major des forces armées syriennes, le Général Ali Abdallah Ayoub, auquel il a souhaité bonne chance dans l’accomplissement de ses missions, le président Al-Assad semble déterminé à se venger des deux exécutants de l’attentat qui a coûté la vie à quatre hauts responsables sécuritaires et membres de son cercle fermé: la Turquie et la Jordanie.

Depuis cinq jours, les éléments du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qui se battent depuis 1984 contre Ankara sont autorisés à établir des bases opérationnelles en Syrie septentrionale. Au Sud, des soldats syriens habillés en civil ont réussi à s’infiltrer dans des camps de réfugiés syriens en Jordanie et y créer des troubles.

Mais c’est avec Israël avec lequel il demeure techniquement en guerre que le gouvernement de Damas entend solder les comptes en cas de dérapage de la situation. Près de 500 soldats syriens et une trentaine de véhicules blindés ont franchi la semaine dernière la zone démilitarisée au Golan près du village syrien de Jubata à la poursuite de fuyards de l’armée syrienne libre (ASL) et de combattants salafistes de plusieurs nationalités voulant se réfugier en Israël. C’est la première fois que des militaires syriens pénètrent dans la zone de séparation mise en place par l’Accord signé en 1974 sur la séparation des forces des deux pays après la guerre d’octobre 1973.

Les unités israéliennes qui ont reçu l’ordre de tirer sur tout convoi se dirigeant de la Syrie vers le Liban par crainte d’une livraison d’armes au Hezbollah n’ont pas bougé.

Cependant, Israël a déposé plainte auprès de l’Organisation des Nations Unies en qualifiant cet incident de particulièrement grave. “Cette initiative constitue un message très clair que nous adressons par l’intermédiaire de l’ONU à ceux qui contrôlent encore la Syrie”, a déclaré un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Lior Ben Dor.

La région dans laquelle ont pénétré les militaires syriens, appuyés par des blindés a été occupée par Israël durant la guerre d’octobre 1973 avant d’être annexée en 1981.

Pour Tel-Aviv, l’intrusion des soldats syriens dans cette zone constitue une violation flagrante de l’accord de 1974 et pourrait avoir d’importantes implications pour la sécurité et la stabilité de la région. L’inquiétude est grande en Israël.

Même si les américains font tout leur possible pour écarter l’Iran de l’équation syrienne en déployant une impressionnante armada (quatre portes-avions et leurs groupes de bataille) autour de ce pays, Israël aura à affronter seul le Hezbollah au Liban-Sud en cas d’une intervention militaire étrangère en Syrie.

Ce n’est pas pour rien qu’Israël vient de mettre l’ensemble de ses unités stationnées dans le Nord en état d’alerte; les permissions des soldats et des officiers sont supprimées jusqu’à nouvel ordre.

Des observateurs estiment que la multiplication de submersibles non-identifiés au large de la Syrie et du Liban n’est pas étrangère à la mobilisation de l’ensemble des armées de la région en vue d’une guerre régionale majeure.

Des informations non confirmées à ce jour font état de la présence de sous-marins d’attaque israéliens de la classe Dolphin (de fabrication allemande) et armés de missiles Popeye. Des submersibles appartenant à d’autres pays de l’OTAN mènent depuis des mois des missions de reconnaissance au large de la Syrie.

L’autre pays belligérant, la Turquie a déployé des missiles Sol-Air à la frontière avec la Turquie tout en renforçant son dispositif militaire. Des batteries de missiles antimissile américaines auraient été déployées en Turquie tandis que des rumeurs persistantes font état de l’arrivée d’escadrilles de chasseurs F-22 Raptor dans les bases US d’Incirlik et de Batman. A des milliers de kilomètres de la Syrie, à Diego Garcia, dans l’océan indien, des bombardiers stratégiques B-1B, B-2 et B-52 sont en état d’alerte maximum.

Les forces jordaniennes et surtout le renseignement de ce pays qui a joué un rôle fondamental dans la première et la deuxième guerre d’Afghanistan, le 11 septembre, l’invasion de l’Irak, la guerre de Libye et l’assassinat du ministre syrien de la défense, sont pleinement mobilisées en vue d’une intervention en Syrie. La présence de forces spéciales US en Jordanie est un secret de polichinelle: une partie des troupes de combat US retirée d’Irak a été redéployée en Jordanie dans le but de préparer la campagne syrienne.

A la concentration des satellites-espions au dessus de la Syrie et du Liban, s’ajoutent la guerre médiatique. Le gouvernement syrien a accusé des puissances étrangères de vouloir parasiter ses stations de radio et de télévision à des fins de propagande.

L’un des points les plus intéressants dans ce conflit est la présence d’une légion de volontaires de diverses nationalités mais dont le noyau dur est essentiellement arabe et turc. Du jamais vu depuis la première guerre mondiale même si le procédé a été utilisé avec succès contre les soviétiques en Afghanistan entre 1979 et 1988. Des médias internationaux rapportent que des centaines de combattants jordaniens, égyptiens, libanais, saoudiens, tchétchènes, géorgiens, afghans, libyens, tunisiens, yéménites, français, etc., se battent aux côtés de l’ASL (armée syrienne libre) en arborant des drapeaux noirs ou blancs (semblables à ceux des mouvements salafistes armés activant dans d’autres pays du monde musulman). Le nombre de ces combattants a redoublé avec l’accroissement des financements et des livraisons d’armes et de matériel par des pays hostiles à la Syrie. Leur encadrement par des britanniques, des français, des néerlandais, des turcs et arabes sert à la fois de couverture et de diversion.

La nomination de Bandar Ben Sultan à la tête des services secrets saoudiens après le limogeage de son prédécesseur renseigne sur la panique génaralisée qui s’est emparée des dirigeants du royaume: Ryad tout comme Tel-Aviv, n’a plus confiance en Obama et encore moins dans les plans en cours contre la Syrie. D’où la nomination d’un faucon dont l’une des premières décisions a été de frapper les intérêts russes. En s’attaquant aux représentants de l’Islam modéré au république du Tatarestan. En s’attaquant au Mufti de la république Faizov et son adjoint Valiulla Yakupov, connu pour leur opposition au salafisme et au wahhabisme, Bandar Ben Sultan chercherait à allumer un contre feu en Russie et pourquoi pas une réactivation des réseaux radicaux au Caucase russe dans le cadre d’un Jihad pro-OTAN contre Moscou avec l’implication de l’ensemble des républiques musulmane d’Asie centrale.

Pour l’instant, l’armée syrienne se bat sur quatre fronts. Mais ses chefs estiment que le combat pour laquelle elle a été préparée ces douze dernières années est à venir. Vu l’immense arsenal israélien en armes chimiques, bactériologiques et nucléaires, il ne fait plus de doute que la région est au bord d’un gouffre.

Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui, le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères a affirmé que la Syrie n’utilisera pas son arsenal d’armes chimiques qu’en cas d’agression de l’OTAN. Il a également fait part du rejet total par Damas de la proposition de la Ligue arabe de ménager un départ du pouvoir de Bachar al-Assad.

“Aucune arme chimique ou non conventionnelle ne sera utilisée contre nos propres citoyens (…), ces armes ne seront utilisées qu’en cas d’agression étrangère”, a martelé le porte-parole du ministère, Jihad Makdessi, reconnaissant pour la première fois publiquement la détention par la Syrie d’un arsenal d’armes chimiques.

“Ces différentes armes sont stockées et sécurisées sous la supervision des forces armées et ne seront utilisées que dans le cas où la Syrie fait face à une agression extérieure“, a répété le porte-parole, soulignant que” les généraux [de l'armée syrienne] décideront quand et comment ces armes seront utilisées”.

M. Makdessi a par ailleurs accusé les occidentaux, Israël et certains pays arabes de mener une campagne une campagne médiatique visant à justifier une intervention militaire en mentant sur l’(éventuel) usage d’armes de destruction massive contre la population dans une tentative de répéter le scénario irakien en 2003. Il a surtout mis en garde contre la possibilité que des parties étrangères arment les groupes terroristes avec des bombes bactériologiques qui exploseraient dans un village pour que les forces syriennes soient accusées par la suite.

Bien avant ces déclarations, Israël a mis en état d’alerte ses forces de frappes balistiques à capacité nucléaire. Les Etats-Unis semblent avoir finalisé plusieurs plans d’un assaut en backdoor, limitant au maximum la présence apparente de leur forces tandis que des armées de volontaires issus de ce que l’on appelle Al-Qaida sont encadrées et envoyés en Syrie sous supervision turque, britannique ou française.

L’Iran et le Hezbollah observent en silence. Ils mènent et font face à une intense guerre de renseignement et de cyberattaques. Cependant, ils se préparent depuis 18 mois au pire scénario possible. A un palier supérieur, les Etats-Unis, la Russie et la Chine s’observent en chiens de faïences: chacune de ces puissances connaît exactement les implications géopolitiques et géostratégiques de la situation actuelle au Moyen-Orient. L’objectif apparent est le démantèlement de l’Etat-nation syrien. Le principal objectif est la suprématie totale est définitive d’Israël, au moins jusqu’à l’année 2048 et au delà.

Tous les éléments indiquent l’imminence d’un conflit majeur au Moyen-Orient. Une cinquième guerre entre Israël et la Syrie n’est plus exclue. De même qu’une guerre entre Israël et le Hezbollah. Le sort d’Al-Assad importe peu dans ce contexte. Il semblerait qu’en frappant les remparts de Damas, les vents du printemps arabe risquent de se transformer en une tempête nucléaire au dessus du lac de Tibériade. Car ce fameux chemin de Damas semble mener tout droit non vers un Léviathan révé de réserves énergétiques mais à un Armageddon tant redouté où personne ne risque de s’en sortir vraiment indemne.
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http://www.voltairenet.org/Nouvel-echec ... erre-etats





Nouvel échec dans la guerre états-unienne contre la Syrie

par Pierre Khalaf
PARTENAIRES | 23 JUILLET 2012

Nouvel échec dans la guerre états-unienne contre la Syrie

Par Ghaleb Kandil

L’épreuve de force à laquelle se sont livrés les États-Unis et le camp occidental au Conseil de sécurité des Nations unies a montré que les équilibres mondiaux, qui se frayent un chemin sur les décombres de l’unilatéralisme US, sont irréversibles. Ces nouveaux rapports de force sont l’évolution logique des événements depuis l’effondrement de l’Union soviétique et le résultat de la résistance des peuples et des États proche-orientaux face aux guerres menées par « l’empire américain », qui se sont toutes terminées par des fiascos.

Les efforts états-uniens pour tenter de ressusciter le monde unilatéral se sont articulés autour du complot visant à détruire la Syrie, alors que la Russie, la Chine et les pays des Brics ont misé sur la force de ce pays et le soutien populaire dont jouit son régime pour accélérer les changements sur la scène internationale.

Ce qui s’est passé en Syrie ces derniers jours constitue l’épisode le plus grave et le plus dangereux du plan visant à détruire ce pays. L’attentat qui a coûté la vie à quatre hauts responsables syriens s’inscrivait dans le cadre d’un vaste plan intégré destiné à provoquer l’effondrement de pans entier du régime, notamment au sein de l’armée, des services de renseignement et de sécurité et du parti, et par conséquent, de saper le moral de la population et des larges franges de la société qui soutiennent encore le régime. L’enchainement d’événements dramatiques espérés aurait créé un climat propice au Conseil de sécurité pour faire plier la Russie et la Chine et leur imposer le diktat de l’Occident, via une résolution basée sur le Chapitre VII de l’Onu.

Mais ce plan a échoué grâce à la solidité du leadership syrien qui a immédiatement nommé un nouveau ministre de la Défense (sunnite), est passé à la contre-attaque en ordonnant à l’armée, toujours soudée derrière son commandement (de l’aveu même des medias et des experts occidentaux), de nettoyer Damas et les autres régions des bandes terroristes armées qui se sont infiltrées. La reprise de l’initiative par le pouvoir syrien a coïncidé avec une fermeté et une intransigeance sans pareil de Moscou et Pékin au Conseil de sécurité, qui ont opposé un double veto pour bloquer une résolution occidentale non-équilibrée, qui devait paver la voie à une intervention militaire étrangère en Syrie sous le prétexte des armes chimiques incontrôlées, ce marronnier mille fois utilisé pour justifier des entreprises de recolonisation, comme ce fut le cas en Irak.

Le double veto s’est abattu sur la tête de l’« empire américain » comme un coup de massue, suivie par la prorogation de la mission des observateurs internationaux en Syrie, malgré les menaces verbales et les gesticulations des États-Unis qui s’étaient opposés au maintien de ce corps. Pour la troisième fois, Washington a reculé devant la Russie et la Chine, constatant son impuissance et son incapacité à imposer sa volonté. Au même moment où Washington était humilié au palais de verre, les Contras qui s’étaient infiltrés dans quelques quartiers de Damas, à grand renfort médiatique, étaient écrasés par l’armée syrienne.

Washington est déterminé à saboter le plan de Kofi Annan, qu’il a été contraint d’accepter sous la pression des nouveaux équilibres et rapports de force mondiaux. À peine la réunion du Conseil de sécurité terminée, les États-Unis ont convoqué les soi-disant amis de la Syrie, à qui a été confiée la mission d’armer, de financer et d’entrainer les groupes terroristes islamistes actifs en Syrie. Washington cherche à repousser au maximum le moment où il sera obligé de reconnaitre sa défaite face au président Bachar al-Assad. Il va donc huiler sa machine à tuer et la jeter dans l’arène, pour faucher des milliers de vies supplémentaires syriennes, dans l’espoir d’engranger de maigres dividendes qui amélioreraient ses positions politiques et diplomatiques.

Le fort avertissement lancé par le président Vladimir Poutine contre toute action en Syrie en dehors du Conseil de sécurité est un signal que la Russie, la Chine et les États des Brics se tiennent aux côtés de Damas. Dans le même temps, la Résistance, par la bouche de leader sayyed Hassan Nasrallah, a clairement annoncé que la Syrie ne se trouvera pas seule si elle est la cible d’une agression extérieure.

L’Occident sait très bien que toute attaque contre la Syrie fera face à une résistance farouche de la part de l’armée et du peuple syrien et qu’Israël en paiera le prix. C’est là que réside le secret des propos de la secrétaire d’État Clinton et du secrétaire général de l’Otan, qui ont mis en garde contre une catastrophe en cas d’escalade de la crise syrienne.

Déclarations et prises de positions

General Jean Kahwaji, commandant en chef de l’Armée libanaise
« Nous ne nous tairons plus face aux attaques verbales, morales ou face à celles provenant des médias. Les attaques dirigées contre l’armée sont motivées politiquement avant les élections. L’armée a longtemps gardé le silence dans le souci de ne pas être entraînée dans des débats inutiles, mais à cause des nombreuses incitations contre des officiers et des soldats, elle ne gardera plus le silence face aux attaques. Certaines parties ont malheureusement interprété le silence de l’armée comme de la faiblesse. La troupe tient à rester à l’écart des luttes internes parce qu’elle se concentre sur les développements régionaux graves et les craintes d’une attaque israélienne contre le Liban. Les développements, spécialement en Syrie, requièrent de la part de l’armée des efforts exceptionnels pour dépasser cette phase critique avec le moins de dégâts possible parce que l’institution militaire a le devoir d’empêcher les retombées néfastes de ces événements sur le Liban. »

Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah
« Il y a des désaccords au sein de la majorité. Le bon côté, c’est que cela prouve que nous sommes un gouvernement de coalition, contrairement à ce que prétendait le 14 Mars. Dès le premier jour, le 14 Mars a dit qu’il s’agissait du gouvernement du Hezbollah parce qu’il veut nous en faire assumer tout le poids. Nous sommes d’accord pour supporter tout le poids afin que le gouvernement reste en place, que le Liban demeure stable et que la politique de dissociation de la crise syrienne se poursuive, même si nous pouvons ne pas être d’accord avec cette politique. C’est donc un gouvernement de coalition dont les composantes peuvent s’entendre ou être en désaccord, l’essentiel étant que les divergences et les problèmes soient réglés par le dialogue et la discussion de proximité. Nous sommes engagés au Hezbollah à faire en sorte qu’aucun désaccord avec les autres composantes ou avec nos alliés n’apparaisse au grand jour. Nous ne répondons pas publiquement aux critiques d’un allié, nous dialoguons avec lui tant que nous sommes partenaires et alliés. C’est notre méthode.
Avec tout ce qui se passe aujourd’hui, je veux confirmer notre relation stratégique, cordiale, amicale et sincère avec tous nos alliés et nommément avec le Courant patriotique libre (CPL). Au cours des deux dernières semaines, des choses ont été dites sur cette relation. Nous, au sein du Hezbollah, nous réaffirmons notre respect, notre appréciation et notre relation stratégique avec la personne du général Michel Aoun et avec les camarades au sein du CPL, ses cadres, ses membres et son public. Je certifie que cette alliance est stratégique et que ce que nous avons accompli ensemble pendant six ans, notamment dans les jours difficiles, ne saurait être brisé par un désaccord ou l’hypothèse d’un désaccord sur une question sociale ou politique. Mais dans le même temps, il faut savoir que le CPL n’est pas dépendant du Hezbollah et vice-versa. Le CPL a son entité propre, son style politique, sa présence. Nous espérons que les composantes de la majorité parviendront à dialoguer, à s’entendre et à empêcher que certaines crises n’aillent trop loin, car cela n’est pas dans l’intérêt du Liban. Nous ne nous laisserons pas entraîner vers la discorde confessionnelle et les positions du général Michel Aoun pendant la guerre de juillet étaient basées sur des considérations morales et humaines. Nous ne nous laisserons pas détourner de la résistance et nos cadres travaillent jour et nuit pour défendre le Liban, sans se soucier des diffamateurs. Depuis la victoire de 2006, la résistance ne connaîtra plus jamais de défaite et nous lui réservons une grosse surprise s’il décidait de lancer une nouvelle attaque contre le Liban.
Les armes utilisées par la résistance au Liban et à Gaza ont été fabriquées en Syrie. Assef Chaoukat, Daoud Rajha et Hassan Turkémani sont des frères d’armes (…) Nous déplorons les attaques verbales de ceux qui mettent en doute le patriotisme et la neutralité de l’Armée libanaise. Les accusations lancées contre la troupe de partialité confessionnelle ou partisane constituent la plus grande menace qui pèse sur elle. Comme en Irak et en Syrie, certains veulent pousser le Liban vers le chaos. Je propose un pacte d’honneur entre les diverses composantes confessionnelles du pays, aux termes duquel tout individu, de n’importe quelle communauté, qui se permettrait de s’en prendre à d’autres groupes devrait être désavoué par sa propre communauté. »

Revue de presse

As Safir (Quotidien libanais proche de la majorité, 20 juillet 2012)
Imad Marmal
Le discours du secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, à l’occasion de la 6ème commémoration de la guerre de juillet 2006, est un discours de loyauté à la Syrie, voire de discours syrien. Sayyed Nasrallah a voulu exprimer sa reconnaissance à la Syrie en évoquant son soutien à la Résistance, et en jetant la lumière pour la 1ère fois sur le rôle opérationnel du régime syrien dans le soutien aux résistances libanaise et palestinienne. Dans ce contexte, il qualifie de « dirigeants martyrs » et de « camarades d’armes » les victimes de l’attentat, qui a pris pour cible le bâtiment de la Sécurité nationale à Damas.
Ceux qui connaissent le climat qui règne au sein du Hezbollah affirment qu’il était prévu que Hassan Nasrallah prenne une telle position vis-à-vis du régime syrien. Pour le Hezbollah, la bataille en Syrie ne prend pas seulement pour cible le régime syrien, mais aussi le choix stratégique qu’il représente. Ce qui implique que le Hezbollah lui-même est dans le collimateur. Selon les milieux proches du Hezbollah, le parti distingue entre deux aspects de la crise syrienne. Le 1er est lié à la situation intérieure. Dans ce cadre, le chef du Hezbollah avait clairement exprimé son soutien aux revendications légitimes du peuple syrien et à son droit à la démocratie et aux réformes, dénonçant la violence et prônant le dialogue entre les différentes parties. Quant au 2ème aspect de la crise, il est lié au rôle et à la position de la Syrie dans le conflit avec Israël, lesquels sont visés par des acteurs externes. Dans ce cas, le Hezbollah ne peut pas rester neutre, car les choix de la Résistance tout comme l’axe de la Résistance sont en jeu. Il fait donc partie intégrante de la lutte pour la protection et la sauvegarde de la Syrie.
Les proches du Hezbollah font remarquer en outre que la position du parti de Dieu ne fait pas l’exception. Ils constatent que la Russie a campé davantage sur son intransigeance suite à l’intensification de la campagne contre la Syrie. Ce qui laisse prévoir, poursuivent-ils, que la ligne de front effective dépassera les territoires syriens pour atteindre Moscou et Pékin, passant par Téhéran et la Résistance. Ces derniers sont conscients que la question syrienne ne peut plus être réduite aux réformes. Il s’agit d’un règlement de comptes qui pourrait porter atteinte à leurs intérêts vitaux.

As Safir (19 juillet 2012)
Nabil Haitham
Un cadre du Courant patriotique libre (CPL) n’écarte pas la possibilité d’une réédition de l’expérience du « tsunami » de 2005 durant les prochaines élections législatives. Des responsables aounistes auraient affirmé que l’Intifada qui a accompagné le débat sur le dossier des journaliers de l’EDL s’inscrit dans le cadre d’une tactique mise au point par le CPL, en vue de limiter les dégâts et de mettre fin à l’hémorragie populaire sur la scène chrétienne. Elle vise par conséquent à remédier à la torpeur dans laquelle le courant s’est trouvé durant les années dernières, compte tenu du fait que son expérience parlementaire et ministérielle n’a pas produit le choc positif escompté sur le plan chrétien, ainsi que du refus des armes du Hezbollah et des positions du CPL vis-à-vis de la crise syrienne. Dans cette optique, un processus global d’évaluation a été enclenché au sein du CPL, visant à tirer des leçons des expériences négatives et de s’en servir dans l’avenir.
Les tentatives du CPL de créer un environnement favorable à l’Armée libanaise, afin qu’elle soit perçue par la rue chrétienne comme étant la planche de salut et la solution aux problèmes, s’inscrivent également dans ce cadre.
La question qui se pose donc est la suivante : Michel Aoun serait-il capable d’entretenir la victoire populaire chrétienne qu’il a engrangée dernièrement jusqu’aux élections législatives de 2013 et comment ?
Selon un observateur, le dernier mouvement des aounistes est bien réfléchi, car ces derniers partent de l’hypothèse selon laquelle les élections législatives seront tenues inévitablement à la date prévue. Et de poursuivre que le CPL ne cèdera pas aux pressions de Nabih Berry et campera sur ses positions, même s’il sera accusé de vouloir s’attirer les grâces de la rue chrétienne aux dépens de ses alliances. Toutefois, Michel Aoun devra tôt ou tard rétablir les ponts avec le tandem chiite, pour la simple raison que ces deux alliés constituent, en particulier dans les circonscriptions de Baabda, Jbeil et Jezzine (9 députés pour le CPL), l’un des principaux éléments qui assureront sa victoire aux élections.

As Safir (18 juillet 2012)
Denise Atallah Haddad
L’Armée libanaise est dégoûtée par l’attitude des hommes politiques au Liban, parce qu’elle juge inacceptables les tentatives de l’entraîner dans les conflits politiques, de se servir d’elle pour redorer le blason de tel ou tel responsable ou de rejeter sur elle la responsabilité des erreurs que ces derniers peuvent commettre. Des sources du Courant patriotique libre (CPL) soulignent qu’« il est du devoir de l’armée de rester à l’écart de la politique, mais il est également du devoir des politiques de la défendre et de la protéger. »

Al Akhbar (Quotidien libanais proche de la majorité, 19 juillet 2012)
Ibrahim Al-Amine
L’attaque contre le siège de la sécurité nationale à Damas pendant une réunion de la cellule de crise sécuritaire était prévisible dans cette guerre qui se livre en Syrie. La seule question possibles est aujourd’hui la suivante : quelle sera la prochaine étape ?
Cette agression s’est produite après l’échec des paris sur une scission significative au sein de l’armée ou sur une défection importante dans le corps diplomatique et administratif. Mais seize mois après le début de la révolte, rien de tel ne s’est produit. C’est pourquoi l’opposition a eu recours à cette méthode. Elle n’a en réalité pas besoin de soldats, car elle a plein de jeunes disposés à s’enrôler dans ses rangs. Il lui faut des cadres et de hauts responsables. Ou alors éliminer ceux du régime.
L’explosion montre en tout cas que l’autre camp, l’opposition et ceux qui l’appuient dans le monde et dans les pays arabes, ne veulent pas d’une solution politique. Pour ce camp, il s’agit désormais d’une guerre existentielle et vitale contre le régime syrien. Toutes les tentatives de règlement et les initiatives vers une transition ou un compromis politique, ce camp et ses alliés n’en veulent pas. Ils veulent la tête du régime. Point final. A cette guerre sans merci qui lui est livrée, le régime ne peut avoir qu’une seule réponse, celle qui va coûter à la Syrie beaucoup de sang et des larmes.
Il reste encore un point à préciser sur la personnalité controversée d’Assef Chaoukat, le beau-frère du président syrien. On a tenté de le diaboliser comme le font généralement les médias et les rapports occidentaux, mais il était un partenaire à part entière de la Résistance et un compagnon d’armes de Imad Moghnié.

Al Akhbar (17 juillet 2012)
Nasser Charara
Il y a deux mois, des informations parvenues à Beyrouth faisaient état de l’arrivée de dirigeants de l’organisation Al-Qaïda au Liban en vue de mener des attentats contre des personnalités politiques, des dignitaires religieux et des lieux de culte. Ces informations ont été qualifiées alors de partiellement crédibles. Toutefois, leur crédibilité se confirme de jour en jour. Selon des sources fiables, Al-Qaïda serait en train de mettre en place un plan visant à assassiner le président de la Chambre, Nabih Berry, et le Commandant en Chef de l’armée, le général Jean Kahwaji.
Selon certaines informations, l’organisation internationale el-Qaïda aurait consacré une récompense d’une somme de 150 000 de dollars US à la personne qui exécutera l’attentat contre Kahwaji et une somme égale à celui qui assassinera Berry. Selon les mêmes informations, le scénario envisagé consiste à cibler les convois des deux personnalités susmentionnées par des missiles. Les sources qui suivent de près ce dossier soulignent que l’ordre d’assassiner Berry et Kahwaji a été émis par l’homme le plus fort de l’organisation, cheikh Ayman al-Zawahiri. Selon d’autres informations, Al-Qaïda serait en cours de mettre en place, sous la supervision de Zawahiri, un nouvel agenda pour le Liban. En effet, un dirigeant d’el-Qaïda de nationalité libanaise, installé au Pakistan, participerait à la mise en place de l’organigramme de l’organisation au Liban. L’importance de ces informations réside dans le fait qu’elles corroborent le contenu du message adressé par Zawahiri aux chefs de son organisation au Liban, selon lequel Al-Qaïda a décidé de mener à partir du sol libanais ses activités au Moyen-Orient et de soutenir financièrement et par armement les cellules d’Al-Qaïda en Syrie. Selon le même message, le Liban est également une terre de jihad où doivent être entreprises des opérations d’assassinats. L’objectif de ces attentats est de semer le chaos dans le pays, ce qui permettrait à l’organisation de renforcer sa présence au Liban, ainsi que dans les pays de la région en particulier en Syrie.

Al Akhbar (17 juillet 2012)
Jean Aziz
Un ancien diplomate français tenait en aparté une conversation « prohibée », en marge d’un évènement international. Il disait que la France était devenue méconnaissable. Il y a une décennie a peine, le qualificatif « affairiste » était perçu comme une offense directe à un politicien, voire comme une accusation publique dans le jargon de la presse. De nos jours, ce qualificatif est devenu tout à fait naturel et son absence susciterait l’étonnement.
À Paris, les avis sont unanimes que François Mitterrand fut le dernier président de l’État français. Avec l’arrivée de son successeur Jacques Chirac et de son ami Rafic Hariri, les scandales ont fait florès. Le « petit Nicolas » quant à lui, comme l’appelle ceux qui le connaissent de près, a hérité tous les défauts de son prédécesseur, auxquels se sont ajoutés la culture américaine de renseignement dont il était pétri, ses aventures scandaleuses ainsi que la médiocrité de sa personne et de sa culture. Certains ont mêmes considéré que son arrivée au pouvoir a contribué à l’ancrage d’une nouvelle tradition républicaine en France. Un constat qui s’est confirmé même après le coup d’Etat électoral qui a porté François Hollande à la présidence. Les uns disent que les fondements solides d’un establishment parisien ont été jetés, d’autant que le changement superficiel des partis au pouvoir ne sera pas en mesure de les ébranler.
Le diplomate enchaîne : la France n’est gouvernée aujourd’hui ni par l’Élysée, ni par Matignon ni par le Quai d’Orsay. La France d’aujourd’hui est gouvernée par la troïka des sionistes, des francs-maçons et des homosexuels, parfaitement enchevêtrés. Ce trio domine l’administration politique, financière et médiatique en France. Le diplomatique désolé se rappelle qu’au temps de Mitterrand, l’attention durant la formation du gouvernement se concentrée sur la part dévolue d’un côté aux politiciens et de l’autre aux « fonctionnaires administratifs ». On entend par « fonctionnaires administratifs » les énarques qui constituent une élite scientifique et culturelle distinguée.
De nos jours, cette part est réservée exclusivement à l’une des trois composantes de la troïka. Peut-il donner des exemples à l’appui ? Un simple tour d’horizon sur le gouvernement d’Ayrault permet de constater ce qui suit : le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui a acquis la nationalité française en 1982, est affilié au Grand Orient, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, est un juif faisant partie des cartels financiers, le ministre du Travail, Michel Sapin, est un franc-maçon déclaré et un activiste en faveur d’Israël, le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, est un banquier juif, sioniste et franc-maçon.
Il convient de relever les deux dénominateurs communs aux membres de la troïka : ils sont, dans leur majorité, membres du groupe Bilderberg ; ils sont les élèves du mentor Alain Bauer, un criminologue français, expert auprès les autorités sécuritaires occidentales et Grand Maître du Grand Orient de France. Certains vont jusqu’à dire que cet avocat de 50 ans est depuis des années le vrai gouverneur de la France.
Un éminent journaliste français qui était présent à la conversation a susurré que dans plusieurs domaines des médias, il est devenu quasi impossible pour les hétérosexuels de tenir le coup. Ils sont en proie à une sorte d’oppression. Nous sommes arrivés à un point où nous devons nous mobiliser pour défendre les droits des hétérosexuels, aurait-il lancé !

An Nahar (Quotidien libanais proche du 14-Mars, 19 juillet 2012)
Rosanna Bou Mouncef
L’attentat qui a couté la vie à quatre hauts responsables syriens à Damas marquera un tournant dans la crise syrienne. Des sources diplomatiques y voient un message sans détour, adressé aux soutiens du régime de Bachar al-Assad, en tête desquels la Russie et la Chine, selon lequel ce régime a commencé à perdre le contrôle de la capitale, et est devenu incapable de protéger ses principaux piliers. La Russie pourrait être amenée à reconsidérer sa position vis-à-vis de la crise en Syrie pour ne pas être le grand perdant, ajoutent ces sources. Moscou pourrait donc proposer une sortie de crise, surtout si elle parvient à la conclusion qu’Assad est désormais en train de défendre le dernier fief de son régime, la capitale Damas, après avoir perdu le contrôle du reste du pays. Les prochains jours seront décisifs, selon ces sources, pour qui la chute du régime est désormais inéluctable.

An Nahar (18 juillet 2012)
Ibrahim Bayram
L’anarchie qui s’est répandue comme une traînée de poudre dans la rue ces derniers jours est la conséquence inévitable des divergences entre les composantes de la majorité au pouvoir. L’« Intifada aouniste » est en partie dirigée contre le gouvernement et son président Najib Mikati. Ce soulèvement puise au plus haut degré dans le vivier de la rue chrétienne, qui cherche depuis quelque temps à s’affirmer et à tout remettre en question. Le général Michel Aoun cherche par là à mettre dans l’embarras ses adversaires, notamment les chrétiens du 14-Mars, pour qu’ils se démarquent de leurs alliés, en tête desquels le Courant du Futur. En tout état de cause, le CPL est la partie qui essaie le plus de mettre à profit l’état de délabrement gouvernemental : il voudrait ainsi faire savoir à qui de droit qu’il maîtrise à fond les règles du jeu intérieur.

L’Orient-Le Jour (Quotidien francophone libanais proche du 14-Mars)
Khalil Fleihane (17 juillet 2012)
Les présidents François Hollande et Michel Sleiman ont convenu, durant la visite du chef de l’État libanais à Paris, de poursuivre leurs contacts au plan diplomatique et sécuritaire en vue des développements de la crise syrienne, l’objectif étant d’empêcher tout débordement de la situation en Syrie sur le Liban. Le locataire de l’Élysée a exprimé son réconfort en écoutant son homologue libanais lui faire état des mesures préventives du gouvernement pour parer à ce genre d’éventualités.
Selon un diplomate fran

Pierre Khalaf
Source
New Orient News (Liban)


Chercheur au Centre d’Etudes Stratégiques Arabes et Internationales de Beyrouth.
Ilunga
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Qui se bat en Syrie ?


Depuis 18 mois, la Syrie est en proie à des troubles qui n’ont cessé d’augmenter jusqu’à devenir un vaste conflit armé ayant déjà causé la mort d’environ 20 000 personnes. S’il y a consensus sur ce constat, les narrations et les interprétations divergent au-delà.


Thierry Meyssan
Mardi 24 Juillet 2012



Pour les États occidentaux et leur presse, les Syriens aspireraient à vivre à l’occidentale dans des démocraties de marché. Suivant les modèles tunisien, égyptien et libyen du « printemps arabe », ils se sesraient soulevés pour renverser leur dictateur Bachar el-Assad. Celui-ci aurait réprimé les manifestations dans le sang. Alors que les Occidentaux auraient souhaité intervenir pour faire cesser le massacre, les Russes et les Chinois, par intérêt ou par mépris de la vie humaine, s’y seraient opposés.

Au contraire, pour tous les États qui ne sont pas vassalisés par les USA et pour leur presse, les États-Unis auraient lancé une opération contre la Syrie qu’ils planifiaient de longue date. D’abord par le truchement de leurs alliés régionaux, puis directement, ils auraient infiltré des bandes armées qui ont déstabilisé le pays, sur le modèle des Contras du Nicaragua. Cependant ceux-ci n’auraient trouvé qu’un très faible soutien intérieur et auraient été mis en déroute pendant que la Russie et la Chine aurait empêché l’OTAN d’anéantir l’armée syrienne et de renverser ainsi l’équation régionale.

Qui dit vrai ? Qui se trompe ?
Les groupes armés en Syrie ne défendent pas la démocratie,
ils la combattent

En premier lieu, l’interprétation des événements syriens comme un épisode du « printemps arabe » est une illusion car ce « printemps » n’a pas de réalité. C’est un slogan publicitaire pour présenter positivement des faits hétéroclites. S’il y a bien eu une révolte populaire en Tunisie, au Yémen et au Bahrein, il n’y en a pas eue, ni en Égypte, ni en Libye. En Égypte, les manifestations de rue se sont limitées à la capitale et à une certaine bourgeoisie, jamais, absolument jamais, le peuple égyptien ne s’est senti concerné par le spectacle télégénique de la place Tahrir [1]. En Libye, il n’y a pas eu de révolte politique, mais un mouvement séparatiste de la Cyrénaïque contre le pouvoir de Tripoli, puis l’intervention militaire de l’OTAN qui a coûté la vie à environ 160 000 personnes.

La station libanaise NourTV a connu un vif succès en diffusant une série d’émissions d’Hassan Hamade et Georges Rahme intitulée « Le printemps arabe, de Lawrence d’Arabie à Bernard-Henri Lévy ». Les auteurs y développent l’idée que le « printemps arabe » est un remake de la « révolte arabe » de 1916-1918 orchestrée par les Britannique contre les Ottomans. Cette fois, les occidentaux ont manipulé les situations pour renverser une génération de leaders et imposer les Frères musulmans. De fait, le « printemps arabe » relève de la publicité mensongère. Désormais, le Maroc, la Tunisie, la Libye, l’Égypte, et Gaza sont gouvernés par une confrérie qui d’un côté impose un ordre moral, et de l’autre soutient le sionisme et la capitalisme pseudo-libéral, c’est-à-dire les intérêts d’Israël et des Anglo-Saxons. L’illusion s’est dissipée. Certains auteurs, comme le Syrien Said Hilal Alcharifi raillent désormais le « printemps otanien ».

Deuxièmement, les dirigeants du Conseil national syrien (CNS) comme les commandants de l’Armée syrienne libre (ASL) ne sont aucunement des démocrates, au sens qu’ils seraient favorables à « un gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », suivant la formule d’Abraham Lincoln reprise dans la Constitution française.
Ainsi, le premier président du CNS fut l’universitaire parisien Burhan Ghalioun. Il n’était aucunement « un opposant syrien persécuté par le régime » puisqu’il venait et circulait librement dans son pays. Il n’était pas non plus un « intellectuel laïque » comme il le prétend, puisqu’il était le conseiller politique de l’Algérien Abbassi Madani, président du Front islamique du salut (FIS), aujourd’hui réfugié au Qatar.
Son successeur, Abdel Basset Syda [2], n’est entré en politique qu’au cours des derniers mois, et s’est immédiatement affirmé comme un simple exécutant des volontés états-uniennes. Dès son élection à la tête du CNS, il s’est engagé non pas à défendre la volonté de son peuple, mais à appliquer la « feuille de route » que Washington a rédigé pour la Syrie : The Day after.
Les combattants de l’Armée syrienne libre ne sont pas plus des militants de la démocratie. Ils reconnaissent l’autorité spirituelle du cheikh Adnan al-Arour, un prêcheur takfiriste, qui appelle à renverser et à tuer Bachar el-Assad non pour des motifs politiques, mais uniquement parce qu’il est de confession alaouite, c’est-à-dire hérétique à ses yeux. Tous les officiers identifiés de l’ASL sont sunnites et toutes les brigades de l’ASL portent des noms de figures historiques sunnites. Les « tribunaux révolutionnaires » de l’ASL condamnent à mort leurs opposants politiques (et pas seulement les partisans de Bachar el-Assad) et les mécréants qu’ils égorgent en public. Le programme de l’ASL est de mettre fin au régime laïque installé par le Baas, le PSNS et les communistes au profit d’un régime confessionnel sunnite pur.

Suite texte et vidéos ci-dessous

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Le conflit syrien a été prémédité par les Occidentaux

La volonté occidentale d’en finir avec la Syrie est connue et elle suffit largement à expliquer les événements actuels. Rappelons ici quelques faits qui ne laissent aucun doute sur la préméditation des événements [3].

La décision de faire la guerre à la Syrie a été prise par le président George W. Bush lors d’une réunion à Camp David, le 15 septembre 2001, juste après les attentats spectaculaires de New York et Washington. Il était prévu d’intervenir simultanément en Libye pour montrer la capacité d’action sur un double théâtre d’opération. Cette décision a été attestée par le témoignage du général Wesley Clark, ex-commandeur suprême de l’OTAN, qui y était opposé.



Dans la foulée de la chute de Bagdad, en 2003, le Congrès a adopté deux lois donnant instruction au président des États-Unis de préparer une guerre contre la Libye et une autre contre la Syrie (le Syria Accountability Act).

En 2004, Washington a accusé la Syrie de cacher sur son sol les armes de destruction massive que l’on ne parvenait pas à trouver en Irak. Cette accusation a fait long feu lorsqu’il a été admis que ces armes n’avaient jamais existé et n’étaient qu’un prétexte pour envahir l’Irak.

En 2005, après l’assassinat de Rafik Hariri, Washington a tenté d’entrer en guerre contre la Syrie, mais n’y est par parvenu car elle a retiré son armée du Liban. Les États-Unis ont alors suscité des faux témoignages pour accuser le président el-Assad d’avoir commandité l’attentat et ils ont créé un tribunal international d’exception pour le juger. Mais ils ont en définitive été contraints de retirer leurs fausses accusations après que leurs manipulations aient été mises à jour.

En 2006, les États-Unis ont commencé à préparer la « révolution syrienne » en créant le Syria Democracy Program. Il s’agissait de créer et de financer des groupes d’opposition pro-occidentale (comme le Mouvement pour la Justice et le Développement). Au financement officiel du département d’État s’est ajouté un financement secret de la CIA via une association californienne, le Democracy Council.

Toujours en 2006, les États-Unis ont sous-traité à Israël une guerre contre le Liban, dans l’espoir d’y impliquer la Syrie et de pouvoir intervenir. Mais la rapide victoire du Hezbollah a fait échouer ce plan.

En 2007, Israël a attaqué la Syrie, bombardant une installation militaire (Opération Orchard). Mais là encore, Damas a gardé son sang-froid et ne s’est pas laissé entraîné dans la guerre. Des vérifications ultérieures de l’Agence internationale de l’énergie atomique ont montré qu’il ne s’agissait pas d’un site nucléaire, contrairement à ce qui avait été affirmé par les Israéliens.

En 2008, lors de la réunion que l’OTAN organise annuellement sous le titre Groupe de Bilderberg, la directrice de l’Arab Reform Initiative, Bassma Kodmani, et le directeur de la Stiftung Wissenschaft und Politik, Volker Perthes, exposèrent brièvement au Gotha américano-européen les avantages économiques, politiques et militaires d’une possible intervention de l’Alliance en Syrie.

En 2009, la CIA a mis en place des outils de propagande à destination de la Syrie comme la chaîne BaradaTV, basée à Londres, et OrientTV basée à Dubai.

À ces éléments historiques, ajoutons qu’une réunion s’est tenue au Caire, la seconde semaine de février 2011, autour de John McCain, Joe Lieberman et Bernard-Henry Lévy, des personnalités libyennes comme Mahmoud Jibril (alors numéro 2 du gouvernement de la Jamahiriya) et des personnalités syriennes comme Malik al-Abdeh et Ammar Qurabi. C’est cette réunion qui donna le signal des opérations secrètes qui débutèrent à la fois en Libye et en Syrie (le 15 février à Benghazi et le 17 à Damas).

En janvier 2012, les départements US d’État et de la Défense constituèrent le groupe de travail The Day After. Supporting a democratic transition in Syria qui rédigea à la fois une nouvelle constitution pour la Syrie et un programme de gouvernement [4].

En mai 2012, l’OTAN et le CCG mirentt en place le Working Group on Economic Recovery and Development of the Friends of the Syrian People, sous co-présidence allemande et émiratie. L’économiste syro-britannique Ossam el-Kadi y élabora un partage des richesses syriennes entre les États membres de la coalition, à appliquer le « jour d’après » (c’est-à-dire après le renversement du régime par l’OTAN et le CCG) [5].

Révolutionnaires ou contre-révolutionnaires ?

Les groupes armés ne sont pas issus des manifestations pacifiques de février 2011. Ces manifestations dénonçaient en effet la corruption et réclamaient plus de libertés, tandis que les groupes armés —nous l’avons vu plus haut— ressortent de l’islamisme.

Au cours des dernières années, une terrible crise économique a frappé les campagnes. Elle était due aux mauvaises récoltes, qui ont été à tort appréhendées comme des malheurs passagers alors qu’elles étaient la conséquences de changements climatiques durables. À cela se sont ajoutées des erreurs dans la mise en œuvre de réformes économiques qui ont désorganisé le secteur primaire. Il s’en est suivi un fort exode rural auquel le gouvernement a su faire face, et une dérive sectaire de certains paysans que le pouvoir a négligé. Dans de nombreuses régions, l’habitat rural n’était pas concentré en villages, mais dispersé sous forme de fermes isolées, personne n’a mesuré l’ampleur du phénomène jusqu’à ce que ses adeptes se regroupent.

En définitive, alors que la société syrienne incarne le paradigme de la tolérance religieuse, un courant takfiriste s’est développé en son sein. Il a fourni la base des groupes armés. Ceux-ci ont été richement financés par les monarchies wahhabites (Arabie saoudite, Qatar, Sharjjah).
Cette manne a suscité le ralliement de nouveaux combattants parmi lesquels on trouve des parents de victimes de la répression massive du sanglant coup d’État manqué des Frères musulmans, en 1982. Leur mobile est souvent moins idéologique que personnel. Il ressort de la vendetta.
De nombreux voyous et repris de justice appâtés par l’argent facile se sont ajoutés : un « révolutionnaire » est payé 7 fois le salaire moyen.
Enfin, des professionnels ayant combattu en Afghanistan, Bosnie, Tchétchénie ou Irak ont commencé à affluer. Au premier rangs desquels les hommes d’Al Qaida en Libye, conduits par Abdelhakim Belhaj en personne [6]. Les médias les présentent comme des jihadistes, ce qui est inapproprié, l’islam ne concevant pas de guerre sainte contre des coreligionnaires. Ce sont avant tout des mercenaires.

La presse occidentale et du Golfe insiste sur la présence de déserteurs dans l’ASL. C’est certain, mais il est par contre faux qu’ils aient fait défection après avoir refusé de réprimer des manifestations politiques. Les déserteurs en question rentrent presque toujours dans les cas que nous avons précédemment cités. Au demeurant, une armée de 300 000 hommes a forcément parmi elle ses fanatiques religieux et ses voyous.

Les groupes armés utilisent un drapeau syrien à bande verte (au lieu de la bande rouge) et à trois étoiles (au lieu de deux). La presse occidentale le qualifie de « drapeau de l’indépendance », car il était en vigueur au moment de l’indépendance du pays, en 1946. En réalité, il s’agit du drapeau du mandat français qui resta en vigueur lors de l’indépendance formelle du pays (1932 à 1958). Les trois étoiles représentent les trois districts confessionnels du colonialisme (alaouite, druze et chrétien). Utiliser ce drapeau, ce n’est certainement pas brandir un symbole révolutionnaire. Au contraire, c’est affirmer vouloir prolonger le projet colonial, celui de l’Accord Sykes-Picot de 1916 et du remodelage du « Moyen-Orient élargi ».

Au cours des 18 mois d’action armée, ces groupes armés se sont structurés et plus ou moins coordonnés. En l’état actuel,la grande majorité sont passés sous commandement turc, sous le label Armée syrienne libre. De fait, ils sont devenus des supplétifs de l’OTAN, le quartier général de l’ASL étant même installé sur la base aérienne de l’OTAN à Incirlik. Les islamistes les plus durs ont formé leurs propres organisations ou ont rejoint al-Qaida. Ils sont sous le contrôle du Qatar ou de la branche sudeiri de la famille royale saoudienne [7]. De facto, ils sont rattachés à la CIA.

Cette constitution progressive, qui part de paysans pauvres pour se terminer avec un afflux de mercenaires, est identique à ce que l’on a connu au Nicaragua lorsque la CIA organisa les Contras pour renverser les sandinistes, ou que l’on avait connu à Cuba lorsque la CIA organisa le débarquement de la Baie des cochons pour renverser les castristes. Précisément, c’est de ce modèle que les groupes armés syriens se revendiquent aujourd’hui : en mai 2012, les Contras cubains ont organisé à Miami des séminaires de formation à la guérilla contre-révolutionnaire pour leurs homologues syriens [8].

Les méthodes de la CIA sont partout les mêmes. Ainsi les Contras syriens ont concentré leur action militaire d’une part sur la création de bases fixes (mais aucune n’a tenu, même pas l’Émirat islamique de Baba Amr), puis sur le sabotage de l’économie (destruction des infrastructures et incendie des grandes usines), enfin sur le terrorisme (déraillement de trains de passagers, attentats à la voiture piégée dans des sites fréquentés, assassinat de leaders religieux, politiques et militaires).

Par conséquent, la partie de la population syrienne qui pouvait avoir de la sympathie pour les groupes armés au début des événements, pensant qu’ils représentaient une alternative au régime actuel, s’en sont progressivement désolidarisés.

Sans surprise, la bataille de Damas a consisté à faire converger vers la capitale les 7 000 combattants dispersés dans le pays et des armées de mercenaires en attente dans les pays limitrophes. Des dizaines de milliers de Contras ont tenté de pénétré le pays. Ils se sont déplacés simultanément en nombreuses colonnes de pick-up, préférant traverser les déserts que prendre les autoroutes. Une partie d’entre eux a été stoppée par des bombardements aériens et a du rebrousser chemin. D’autres après s’être emparés de postes-frontière sont parvenus à la capitale. Il n’y ont pas trouvé le soutien populaire escompté. Au contraire, ce sont les habitants qui ont guidé les soldats de l’Armée nationale pour les identifier et les déloger. Au final, ils ont été contraints de battre en retraite et ont annoncé qu’à défaut de prendre Damas, ils prendraient Alep. Au demeurant, cela montre qu’ils ne sont ni des Damascènes en révolte, ni des Alepains, mais des combattants itinérants.

L’impopularité des groupes armés doit être comparée avec la popularité de l’Armée régulière et des milices d’auto-défense. L’Armée nationale syrienne est une armée de conscription, c’est donc une armée populaire, et il est impensable qu’elle puisse servir à une répression politique. Depuis peu, le gouvernement a autorisé la constitution de milices de quartiers. Il a distribué des armes aux citoyens qui se sont engagés à consacrer chaque jour 2h de leur temps pour défendre leur quartier, sous encadrement militaire.


Infiltration de Contras via le désert près de Dera

Des vessies pour des lanternes

En son temps, le président Reagan rencontra quelques difficultés pour présenter ses Contras comme des « révolutionnaires ». Il créa pour cela une structure de propagande, le Bureau de la diplomatie publique, dont il confia la direction à Otto Reich [9]. Celui-ci corrompit des journalistes dans la plupart des grands médias US et ouest-européens pour intoxiquer le public. Il lança entre autres une rumeur selon laquelle les sandinistes disposaient d’armes chimiques et risquaient de les utiliser contre leur propre peuple. Aujourd’hui la propagande est dirigée depuis la Maison-Blanche par le conseiller de sécurité nationale adjoint chargé des communications stratégiques, Ben Rhodes. Il applique les bonnes vieilles méthodes et a ressorti contre le président el-Assad la rumeur des armes chimiques.

En collaboration avec le MI6 britannique, Rhodes a réussi a imposer comme principale source d’information des agences de presse occidentales une structure fantôme : l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Les médias n’ont jamais questionné la crédibilité de cette signature, alors même que ses affirmations ont été démenties par les observateurs de la Ligue arabe et par ceux des Nations Unies. Mieux, cette structure fantôme, qui n’a ni locaux, ni personnel, ni expertise, est également devenue la source d’information des chancelleries européennes depuis que la Maison-Blanche les a convaincues de retirer leur personnel diplomatique de Syrie.


En attendant le direct, le correspondant d’Al-Jazeera Khaled Abou Saleh téléphone à sa rédaction. Il prétend que Baba Amr est bombardé et organise les bruitages. M. Abou Saleh était invité d’honneur de François Hollande à la 3e Conférence des Amis de la Syrie.

Ben Rhodes a également organisé des spectacles pour journalistes en mal d’émotions. Deux tours operators ont été mis sur pied, l’un au cabinet du Premier ministre turc Erdogan et le second au cabinet de l’ex-Premier ministre libanais Fouad Siniora. Les journalistes qui le souhaitaient étaient invités à entrer illégalement avec des passeurs en Syrie. On offrait durant des mois un voyage depuis la frontière turque dans un village témoin situé en montagne. On pouvait y réaliser des séances photos avec des « révolutionnaires » et « partager le quotidien des combattants ». Puis, pour les plus sportifs, on pouvait depuis la frontière libanaise aller visiter l’Émirat islamique de Baba Amr.

Fort étrangement, nombre de journalistes ont observé eux-mêmes d’énormes falsifications, mais ils n’en ont tiré aucune conclusion. Ainsi, un célèbre reporter-photographe a filmé les « révolutionnaires » de Baba Amr brûler des pneus pour dégager de la fumée noire et faire accroire à un bombardement du quartier. Il a diffusé ces images sur Channel4 [10], mais a continué à affirmer qu’il avait été témoin du bombardement de Baba Amr relaté par l’Observatoire syrien des Droits de l’homme.

Ou encore, le New York Times a relevé que des photos et vidéos transmises par le service de presse de l’Armée syrienne libre et montrant de valeureux combattants étaient des mises en scène [11]. Les armes de guerre étaient en réalité des répliques, des jouets pour enfants. Le quotidien a néanmoins continué à croire en l’existence d’une armée de déserteurs de près de 100 000 hommes.


Lecture d’une déclaration de l’Armée syrienne libre. Les fiers « déserteurs » sont des figurants qui portent des armes factices.

Selon un schéma classique, les journalistes préfèrent mentir que reconnaître qu’ils se sont fait manipuler. Une fois bernés, ils participent donc consciemment au développement du mensonge qu’ils ont découvert. Reste à savoir si vous, lecteurs de cet article, préférerez aussi fermer les yeux ou si vous déciderez de soutenir le peuple syrien contre l’agression des Contras.



[1] La place Tahrir n’est pas la plus vaste du Caire. Elle a été choisie pour des raisons de marketing, le mot Tahrir se traduisant dans les langues européennes par Liberté. Ce symbole n’a évidemment pas été choisi par les Égyptiens, car il existe plusieurs mots en arabe pour désigner la Liberté. Or, Tahrir indique la Liberté que l’on reçoit, pas celle que l’on acquiert.

[2] La presse occidentale a pris l’habitude d’orthographier le nom de M. Syda en ajoutant un « a », en « Sayda », de manière à éviter la confusion avec la maladie du même nom. Ndlr

[3] Le terme « préméditation » s’emploie normalement en droit criminel. En matière politique, le terme adéquat est « complot », mais l’auteur s’est abstenu de l’utiliser car il suscite une réaction hystérique de la part de ceux qui s’appliquent à faire croire que la politique occidentale est transparente et démocratique. Ndlr

[4] « Washington a rédigé une nouvelle constitution pour la Syrie », Réseau Voltaire, 21 juillet 2012.

[5] « Les « Amis de la Syrie » se partagent l’économie syrienne avant de l’avoir conquise », par German Foreign Policy, traduction Horizons et débats, Réseau Voltaire, 14 juin 2012.

[6] « L’Armée syrienne libre est commandée par le gouverneur militaire de Tripoli », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 décembre 2011.

[7] Pour plus de détails, lire « La Contre-révolution au Proche-Orient », par Thierry Meyssan, Komsomolskaïa Pravda/Réseau Voltaire, 11 mai 2011.

[8] « L’opposition syrienne prend ses quartiers d’été à Miami », par Agence Cubaine de Nouvelles, Jean Guy Allard, Réseau Voltaire, 25 mai 2012.

[9] « Otto Reich et la contre-révolution », par Arthur Lepic, Paul Labarique, Réseau Voltaire, 14 mai 2004.

[10] « Syria’s video journalists battle to telle the ’truth’ », Channel4, 27 mars 2011.

[11] “Syrian Liberators, Bearing Toy Guns”, par C. J. Chivers, The New York Times, 14 juin 2012.



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Le nouvel ordre mondial c’est maintenant!



Ingérence impérialiste en Syrie: Le sinistre... par GoldenAwaken


Le citoyen engagé
Mardi 24 Juillet 2012


Depuis le 11 septembre 2001 l’empire occidental est en guerre contre le terrorisme nous dit-on. Une guerre justifiée par les droits humains, par la liberté et autres conneries, et qui justifie surtout la montée en puissance du complexe militaro-industriel qui n’en finit plus de créer et de vendre des drones pour fomenter des actes de guerre à distance. C’est ainsi que l’occident finance Al Qaeda partout dans le monde, via le Qatar et l’Arabie Saoudite, pour déstabiliser des régimes qui lui sont hostiles et qui résistent au nouvel ordre mondial en construction. Un nouvel ordre mondial entièrement sous la domination de l’empire anglo-américano-sioniste.

L’empire vient de commettre un nouvel attentat contre les forces syriennes souveraines fidèles à Assad dont les chrétien. C’est ainsi que nous contribuons par notre soutien à mettre au pouvoir le fondamentalisme islamique salafiste (Cf.la Libye) en détruisant les minorités chrétiennes implantées dans ce moyen-orient et en bonne intelligence avec l’Islam.

Ce que nous devons comprendre c’est que nous sommes dans un état de guerre hégémonique crée par la force impérialiste sioniste sous-jacente et consécutive à la création d’Israël, lui-même crée à coups de guerres mondiales destructrices des puissances européennes non-alignées encore sur ce projet.

Le sionisme a été crée et fomenté par les financiers de Rothschild pour cacher la volonté de domination sur le monde de ces banksters. Les Rothschild contrôlent la City de Londres, cœur du système financier mondial, et contrôlent par extension Wall street et la FED reserv qui dominent la politique économique des USA. Une politique économique entièrement basée sur la domination par la force sur les autres économies mondiales. Par la force des multinationales intégrées dans la force militaire des USA et au service de la City et donc in fine de Rothschild et associés.

C’est ainsi que le complexe militaro-industriel américain engraissé et développé par les guerres précédentes est aujourd’hui dans une position de domination hégémonique sur le monde. Les seuls pays en capacité de s’opposer un tant soit peu à cet impérialisme militaire sont la Chine et la Russie bien qu’encore loin derrière.

Le PNAC ( Project for a New American Century) a clairement établi qu’il fallait profiter de cette opportunité militaire exceptionnelle pour modeler le monde à son profit. Et c’est ce qui se passe non? En Libye, en Tunisie, en Egypte, au Soudan tous les leaders qui sont tombés ont été remplacés par des marionnettes américaines. Il s’agit de faire main basse sur des pays ayant de grosses ressources minières et énergétiques pour les détacher de la Russie et de la Chine. C’est pourquoi la Syrie est ciblée elle aussi. Ses ressources en gaz et son alliance avec la Russie, la Chine et l’Iran ne peut être toléré par l’empire americano-sioniste. La Syrie va donc tomber c’est inévitable puis l’Iran. Je fais le pari que la Russie et la Chine ne bougeront pas parce qu’ils n’en ont pas les moyens et qu’ils sont eux-mêmes infiltrés par des noyaux de citoyens subversifs prêts à mettre le feu au pays. C’est bien pourquoi et en Russie, et en Chine, la censure d’internet qui est une arme de destruction massive en faveur de l’impérialisme occidental ( comme Avaaz par exemple), est une priorité majeure car c’est par là que se fomentent les nouvelles révolutions comme on l’a vu dans le monde arabe!

Des révolutions que l’on appuient ensuite en armant lourdement des milices terroristes pour créer la guerre civile dans le pays visé et le conduire inexorablement à sa chute. Ensuite on le démembre pour qu’il ne soit plus jamais en situation de construire un état souverain puissant indépendant de l’empire ( Cf.Yougoslavie, Libye, Soudan, Irak…).

C’est ce que nous disent tous les analystes indépendants sérieux et honnêtes: (vidéo ci-dessus)

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Lire cet article du Guardian fait par un journaliste anglais qui a encore la liberté de penser autrement dans ce pays ce que l’on ne trouve plus chez nous. Il démontre arguments à l’appui les sources de financement des soi-disants rebelles syriens, le rôle joué par les puissances occidentales et le projet qui se dessine in fine le contrôle total du monde: http://www.alterinfo.net/Syrie-et-propa ... 79213.html

Et nous, population occidentale farcie par cette propagande hégémonique, nous n’avons plus la capacité de penser et de comprendre que ce monde impérialiste que l’on construit en notre nom, sera en fait notre cercueil. Car nous en serons d’abord le bras armé puis les futurs esclaves.
Pourtant des faits objectifs médiatiques devraient vous montrer la manipulation de la propagande odieuse avec l’exemple du journaliste français tué en Syrie et dont l’on avait injustement accusé les forces d’Assad alors que l’on vient de déterminer qu’en fait c’étaient bien les bandes armées rebelles et terroristes qui l’on tué. Sans oublier que l’on ne vous parle jamais de vraies révolutions oubliées comme au Bahreïn mais qui là touchent directement le pouvoir despotique mis en place par l’empire comme l’a montré le jubilé de la reine d’Angleterre.

Ce qui se passe en Syrie doit donc mieux vous faire comprendre la situation réelle de ce monde dominé par l’empire militaire américain entièrement financé, et donc sous contrôle, de la puissance financière des Rothschild qui détiennent les banques centrales du monde. Donc la création monétaire ce qui est énorme! L’argent n’étant plus un problème le pouvoir en devient immense car rien ne résiste à l’argent. Pas mêmes les révolutionnaires rebelles salafistes allant se faire sauter sur Assad au nom d’Allah…Le nouvel ordre mondial anglo-americano-sioniste c’est maintenant!
http://litinerantcitoyen.wordpress.com/ ... aintenant/
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Re: A lire : Ingérence impérialiste en Syrie

Message par Ilunga »

Obama lance un avertissement à Assad 23/07/2012




Obama a affirmé qu'il ne tolérerait aucune utilisation d'armes chimiques de la part du gouvernement syrien, il faut qu'Assad et son entourage sachent que le monde les regarde et qu'ils devront rendre des comptes en cas d'utilisation, ce serait une erreur tragique a t'il ajouté.

Le ministre des affaires étrangères Syrien M. Makdissi avait lors d'une conférence de presse hier affirmé que l'arme chimique et biologique ne serait utilisée qu'en cas d'intervention militaire étrangère sur le sol syrien.

Plusieurs milliers de soldats américains ainsi des contingents para-militaires ont quitté l'Afghanistan pour être redéployés probablement en Jordanie et d'autres pays du Moyen Orient où d'autres troupes stationnent depuis plusieurs mois. Plusieurs dizaines de navires de guerre de l'US navy et de l'Otan et leurs submersibles sont déployés sur le pourtour oriental de la Méditerranée et dans différents ports des pays limitrophes alliés.

MF/AI/APA/Agences
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Message par Ilunga »

7.Posté par Saber le 24/07/2012 01:55 | Alerter

La situation en Syrie selon notre respectable cheikh Imran Hosein.
http://www.youtube.com/watch?v=blDhk6xR ... ure=relmfu
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Message par Ilunga »

10.Posté par nidabeille le 24/07/2012 03:00 | Alerter

Damas n'a pas utilisé les armes chimiques contre les milices de l'ASL car les membres de cette organisation sont des citoyens pour la plupart syriens. Comme les dirigeants syriens sont instruits politiquement et savent que les jeunes syriens ont été manipulés par des forces étrangères qui veulent ainsi, en sacrifiant ces jeunes, préparer le terrains pour d'un côté faire main basse sur les richesses du pays et de l'autre, réaliser leur projet de démembrement de la syrie, ils ont espoir que ces derniers se réveillent pour voire la réalité.

Voici un extrait de la lettre datée du 21/07/2012 et adressée à monsieur Hollande par le Père Elias Zahlaoui, un témoignage qui prouve que ce qui se passe en syrie est un projet de longue date:

Elias Zahlaoui écrit:
"Pour finir, laissez-moi vous rappeler un texte trop connu pour passer inaperçu. Il date du mois de février 1982. À lui seul, il constitue et condense l’implacable dictat sioniste, imposé depuis des dizaines d’années, à toute la politique occidentale. Il a paru dans la revue sioniste «KIVOUNIM», publiée à Jérusalem. Il s’agit d’un article intitulé « Stratégie d’Israël dans les années 1980″, et il porte la signature de Mr Oded Yinon. Je me contente d’en citer un seul paragraphe, reproduit (p.62) dans un livre récent, intitulé «Quand la Syrie s’éveillera…», paru, à Paris, chez Perrin, en 2011. Ses auteurs sont Richard Labévière et Talal El-Atrache. On y lit textuellement :
«La décomposition du Liban en cinq provinces, préfigure le sort qui attend le monde arabe tout entier, y compris l’Égypte, la Syrie, l’Irak et toute la péninsule Arabe. Au Liban, c’est un fait accompli. La désintégration de la Syrie et de l’Irak en provinces ethniquement ou religieusement homogènes, comme au Liban, est l’objectif prioritaire d’Israël, à long terme, sur son front est ; à court terme, l’objectif est la dissolution militaire de ces États. La Syrie va se diviser en plusieurs États, suivant les communautés ethniques, de telle sorte que la côte deviendra un État alaouite chi’ite ; la région d’Alep un État sunnite ; à Damas, un autre État sunnite hostile à son voisin du nord ; les druzes constitueront leur propre État"..... "Cet État garantira la paix et la sécurité dans la région, à long terme : c’est un objectif qui est maintenant à notre portée»."

Remarquez qu'il a été précisé qu'un état sunnite à Alep hostile à un autre état sunnite à Damas. De quellles paix et sécurité peut-il donc s'agir? La sécurité d'israel bien-sûr qui pourra faire la pluis et le beau temps deux jours par an et des orages le reste de l'année.

Voilà pourquoi les dirigeants de la Syrie ne veulent même pas de la proposition de la ligue arabe qui leur a garanti pourtant la sortie de la syrie en toute sécurité. Ils savent que leurs jeunes ne sont que de la chair à canon qui sont utilisés par leurs ennemis même, ennemis de toute l'humanité en même temps, pour accomplir leur dessein révoltant. Voilà pourquoi Assad reste en syrie préférant mourir s'il le faut plutôt que de livrer son pays au destin que lui a tracé israel.

Si Assad est prêt à mourir, pourquoi le blâmer de vouloir utiliser toutes les cartes qui se trouvent à sa disposition pour contrer le projet que les ennemis de son pays veulent faire aboutir au prix de sacrifices de vies humaines et d'une terrible catastrophe humanitaire? Obama pense-t-il que Assad va mettre ses mains sur ses joues et attendre qu'israel réalise son rêve?

De plus en plus de gens commencent à comprendre pourquoi les dirigeants syriens ont choisi Assad, et que le fait qu'il soit le fils du président décédé n'est en fait qu'une coincidence.
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Message par Ilunga »

http://www.partiantisioniste.com/actual ... -1174.html




24JUIL
Attentat à Damas : « La bombe a été actionnée depuis l’ambassade des Etats-Unis » [Meyssan] [Vidéo]
Mardi, 24 Juillet 2012 [Section : Actualités antisionistes]

Vidéo


Le 21 juillet 2012, Thierry Meyssan, journaliste et président du Réseau Voltaire, est interviewé au téléphone, depuis la Syrie où il se trouve, par le site Mecanopolis. Il revient sur la situation en Syrie.

Selon les propos d’un collaborateur proche de Kofi Annan, l’attentat du ministère syrien de l’Intérieur n’aurait pu être exécuté sans l’aide de services secrets étrangers. Quelle est votre opinion ?

« La bombe a été actionnée à distance, depuis le bâtiment de l’ambassade des Etats-Unis (…) »

Pensez-vous que d’autres attentats de cette envergure sont à craindre en Syrie ces prochains jours, ces prochaines semaines ?

Une intervention directe de l’armée turque diligentée par l’OTAN en Syrie est-elle possible ?

Peut-on prétendre que l’ensemble des médias européens est manipulé ? Si oui, de quelle façon le sont-ils ?

Y a t’il un élément que vous souhaiteriez ajouter à cet entretien ?

« L’OTAN prépare, depuis plusieurs semaines, une grande opération de guerre psychologique qui, si elle aboutit, consisterait à lancer de fausses chaînes de télévision, imitant les chaînes officielles et donnant de fausses images tournées en studio pour faire croire à l’effondrement du régime. »
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