Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Posté : 11 nov. 2011, 13:49
http://www.digitalcongo.net/article/79479
Après Kamerhe, au tour de Kengo de se désintéresser des négociations avec l’intraitable Tshisekedi !
Kinshasa, 07/11/2011 / Politique
Les chances de l’unification de l’opposition autour d’un seul candidat pour la présidentielle 2011 se volatilisent le plus sûrement, et pour cause. La rupture paraît en effet consommée entre les trois poids lourds de ce camp où ni Kamerhe, ni Kengo ne cherche plus à négocier avec Tshisekedi qui les a trop boudés et court vainement maintenant après eux
Le Président de l’Ufc a tenté un forcing de la dernière chance en Afrique du Sud dans un tête-à-tête ultime au terme duquel, espérait-on enfin, le jour allait poindre au sein de l’Opposition. Mais les préliminaires de Bruxelles où les deux personnalités s’étaient rencontrées, sans aborder le fond du problème, l’heure a enfin sonné pour se parler franchement. Pour aborder les questions qui fâchent. Notamment celles liées au partage du pouvoir.
Kengo a vu le lider maximo, a essayé de le persuader, mais n’y est malheureusement pas parvenu. Dépité, il est revenu au pays faire la restitution de sa mission de bons offices. L’homme réputé, comme celui de la rigueur, a publiquement reconnu l’échec des pourparlers en Afrique du Sud. Mais gardant par devers tout bon espoir, il est devenu apôtre d’un nouveau schéma pour arriver à mettre l’Opposition autour d’une candidature commune.
Le président du Sénat préconise un schéma global des négociations en deux étapes majeures : la première consiste à mettre autour d’une même table les ténors de la dynamique de Sulutani. Ceux-ci doivent d’abord se concerter en vue de dégager un candidat commun. Ce dernier, accompagné de toute la plate-forme, pourra envisager d’engager des négociations serrées avec Tshisekedi, leader incontesté de la dynamique dite de Fatima.
Le numéro 1 de l’Ufc croit que cette manière de procéder peut sauver l’Opposition dont les points de désaccord ne font que prendre de l’ampleur. C’est la première fois qu’une négociation ouverte a été engagée entre deux poids lourds de l’Opposition. Auparavant, il n’était juste que question de contacts et d’échange de documents. Même si sa démarche a donné dans le décor, Léon Kengo a néanmoins eu le mérite d’avoir ouvert le premier le bal des négociations secrètes.
Moulins à vents
Sous ce rapport, il est pratiquement au bord extrême de Kamerhe. Tout dans l’attitude du jeune leader démontre qu’il a déjà définitivement tourné la page liée à la recherche du candidat commun de l’Opposition. Le leader de l’Unc devient plutôt partisan d’une nouvelle philosophie électorale. Celle de chacun pour soi, mais tous contre Kabila. Philosophie qu’il résume à travers ce qu’il appelle la philosophie d’encerclement.
A en croire l’Unc, il suffit donc que chaque leader de l’Opposition travaille à faire barrage à Kabila dans leurs fiefs respectifs, pour que l’alternance soit possible. Avec le meilleur des leaders de l’Opposition. Cette approche fait très sérieusement douter Kengo. Il reste convaincu et l’a déclaré haut et fort que sans candidature commune, l’Opposition ne pourra jamais l’emporter devant Kabila. Prophétie ou simple déduction d’un analyste?
Plus que les deux à la fois. Pour autant que des diplomates avisés ainsi que des puissants lobbies étrangers sont arrivés à la même déduction. Tshisekedi a reconnu avoir subi de terribles pressions de l’extérieur comme de l’intérieur du pays pour réussir à mettre ensemble tous les ténors de l’Opposition. Il se fait malheureusement pour cette dernière que deux des trois principaux leaders ont rengainé dans la recherche du candidat unique. Dommage !
Après Kamerhe, au tour de Kengo de se désintéresser des négociations avec l’intraitable Tshisekedi !
Kinshasa, 07/11/2011 / Politique
Les chances de l’unification de l’opposition autour d’un seul candidat pour la présidentielle 2011 se volatilisent le plus sûrement, et pour cause. La rupture paraît en effet consommée entre les trois poids lourds de ce camp où ni Kamerhe, ni Kengo ne cherche plus à négocier avec Tshisekedi qui les a trop boudés et court vainement maintenant après eux
Le Président de l’Ufc a tenté un forcing de la dernière chance en Afrique du Sud dans un tête-à-tête ultime au terme duquel, espérait-on enfin, le jour allait poindre au sein de l’Opposition. Mais les préliminaires de Bruxelles où les deux personnalités s’étaient rencontrées, sans aborder le fond du problème, l’heure a enfin sonné pour se parler franchement. Pour aborder les questions qui fâchent. Notamment celles liées au partage du pouvoir.
Kengo a vu le lider maximo, a essayé de le persuader, mais n’y est malheureusement pas parvenu. Dépité, il est revenu au pays faire la restitution de sa mission de bons offices. L’homme réputé, comme celui de la rigueur, a publiquement reconnu l’échec des pourparlers en Afrique du Sud. Mais gardant par devers tout bon espoir, il est devenu apôtre d’un nouveau schéma pour arriver à mettre l’Opposition autour d’une candidature commune.
Le président du Sénat préconise un schéma global des négociations en deux étapes majeures : la première consiste à mettre autour d’une même table les ténors de la dynamique de Sulutani. Ceux-ci doivent d’abord se concerter en vue de dégager un candidat commun. Ce dernier, accompagné de toute la plate-forme, pourra envisager d’engager des négociations serrées avec Tshisekedi, leader incontesté de la dynamique dite de Fatima.
Le numéro 1 de l’Ufc croit que cette manière de procéder peut sauver l’Opposition dont les points de désaccord ne font que prendre de l’ampleur. C’est la première fois qu’une négociation ouverte a été engagée entre deux poids lourds de l’Opposition. Auparavant, il n’était juste que question de contacts et d’échange de documents. Même si sa démarche a donné dans le décor, Léon Kengo a néanmoins eu le mérite d’avoir ouvert le premier le bal des négociations secrètes.
Moulins à vents
Sous ce rapport, il est pratiquement au bord extrême de Kamerhe. Tout dans l’attitude du jeune leader démontre qu’il a déjà définitivement tourné la page liée à la recherche du candidat commun de l’Opposition. Le leader de l’Unc devient plutôt partisan d’une nouvelle philosophie électorale. Celle de chacun pour soi, mais tous contre Kabila. Philosophie qu’il résume à travers ce qu’il appelle la philosophie d’encerclement.
A en croire l’Unc, il suffit donc que chaque leader de l’Opposition travaille à faire barrage à Kabila dans leurs fiefs respectifs, pour que l’alternance soit possible. Avec le meilleur des leaders de l’Opposition. Cette approche fait très sérieusement douter Kengo. Il reste convaincu et l’a déclaré haut et fort que sans candidature commune, l’Opposition ne pourra jamais l’emporter devant Kabila. Prophétie ou simple déduction d’un analyste?
Plus que les deux à la fois. Pour autant que des diplomates avisés ainsi que des puissants lobbies étrangers sont arrivés à la même déduction. Tshisekedi a reconnu avoir subi de terribles pressions de l’extérieur comme de l’intérieur du pays pour réussir à mettre ensemble tous les ténors de l’Opposition. Il se fait malheureusement pour cette dernière que deux des trois principaux leaders ont rengainé dans la recherche du candidat unique. Dommage !