Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
- tony yave
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.digitalcongo.net/article/79615
Présidentielle 2011 : Tshisekedi récidive et crée un autre scandale
Kinshasa, 12/11/2011 / Politique
La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 28 novembre en RDC a été marquée vendredi 11 novembre par l’entrée en action de M. Tshisekedi qui dans un meeting à Kisangani, a repris la position radicale qui lui a valu des nombreuses critiques depuis une semaine.
A moins de trois semaines des élections, le candidat Etienne Tshisekedi a enfin ouvert sa campagne électorale par un meeting à la Place de la Poste au centre-ville de Kisangani. Commencé à 17 h, ce meeting s’est poursuivi jusque la nuit.
Egale à lui-même, le lider maximo a repris la rhétorique qui lui a valu des critiques du gouvernement et des ONG de défense des droits de l’homme après son interview téléphonique sulfureuse dimanche dernier sur RLTV.
Il a soutenu qu’il n’est pas question d’attendre les élections pour considérer que la majorité l’a déjà choisi comme président. M. Tshisekedi avait déjà martelé cet argument auprès des médias locaux dès son atterrissage à Kisangani « le souverain dans ce pays s’appelle le peuple congolais. Il m’a proclamé président depuis longtemps. Ce n’est pas l’auto- nomination. C’est le peuple congolais, à moins de me prouver le contraire, qui m’a proclamé président de la République. Ma manière d’éduquer le peuple congolais, c’est de l’enlever la peur. C’est ainsi que je l’éduque en disant tel bouffait ceci. Mobilisez-vous pour aller les terroriser parce qu’ils nous ont longtemps terrorisés. Maintenant c’est au tour du peuple de les terroriser aussi ».
Selon des témoins à Kisangani, l’opposant emblématique a lancé des nouveaux ultimatums aux autorités : rétablir dans 24 heures le signal de la RLTV suspendue par le CSAC pour avoir, la première, relayé cette prise de position radicale et libérer d’ici 48 heures, les militants de l’UDPS récemment arrêtés. Faute de quoi leurs camarades sont appelés à les sortir de prisons.
La même menace, dimanche dernier, n’avait été suivie d’aucune action concrète.
La réaction de la CENI
Le président de la CENI, Ngoy Mulunda, qui a donné une conférence de presse vendredi n’a pas répondu directement à Etienne Tshisekedi. Il s’est contenté de dire qu’il le respectait. Mais il a souligné avoir été lui-même agressé par les militants de l’opposition la semaine dernière en Afrique du Sud où il commandait les bulletins de vote pour les élections.
Daniel Ngoy Mulunda affirme que le niveau de violences, à l’approche des élections, n’est pas tolérable et il en appelle à la CPI « la CENI a l’honneur d’annoncer à la population congolaise qu’elle invite la CPI d’envoyer les observateurs pour pouvoir suivre tous les cas de violations graves qui se commettraient pendant la campagne, pendant les élections et après les élections afin que la CPI fasse son travail. »
La CENI a également annoncé la création d’un comité de médiation composé de dignitaires religieux, de leaders féminins indépendants des partis politiques pour faciliter le dialogue depuis longtemps difficile entre les acteurs du processus électoral.
Mise en garde de la CPI à la classe politique
La Cour pénal international (CPI) qui suit de près la situation politique en RDC entend sévir au cas où l’un ou l’autre des acteurs tomberaient sous le coup des infractions qui relèvent de la compétence de cette Cour. Le procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo, a fait savoir que la violence ne sera pas tolérée. La CPI, dit-il, suivra la situation de très près.
Par ailleurs, Pascal Turland, conseiller en coopération à la CPI a précisé que « le bureau du procureur a reçu suffisamment d’informations sur les violences physiques comme verbales commises à l’occasion du processus électoral en RDC. Les discours et les informations qui nous ont été transmis relatifs aux dernières semaines montrent une sorte d’augmentation d’actes de violence. En tout cas, au niveau des discours qui sont tenus par plusieurs parties au processus électoral, nous voulons tout simplement rappeler le mandat de la CPI, l’existence de la Cour et puis évidement plus largement le fait que ces actions peuvent constituer des crimes de notre compétence.
C’est un avertissement dans la mesure où des gens seraient tentés de recourir à la violence et à l’exclusion par des discours de haine.
Présidentielle 2011 : Tshisekedi récidive et crée un autre scandale
Kinshasa, 12/11/2011 / Politique
La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 28 novembre en RDC a été marquée vendredi 11 novembre par l’entrée en action de M. Tshisekedi qui dans un meeting à Kisangani, a repris la position radicale qui lui a valu des nombreuses critiques depuis une semaine.
A moins de trois semaines des élections, le candidat Etienne Tshisekedi a enfin ouvert sa campagne électorale par un meeting à la Place de la Poste au centre-ville de Kisangani. Commencé à 17 h, ce meeting s’est poursuivi jusque la nuit.
Egale à lui-même, le lider maximo a repris la rhétorique qui lui a valu des critiques du gouvernement et des ONG de défense des droits de l’homme après son interview téléphonique sulfureuse dimanche dernier sur RLTV.
Il a soutenu qu’il n’est pas question d’attendre les élections pour considérer que la majorité l’a déjà choisi comme président. M. Tshisekedi avait déjà martelé cet argument auprès des médias locaux dès son atterrissage à Kisangani « le souverain dans ce pays s’appelle le peuple congolais. Il m’a proclamé président depuis longtemps. Ce n’est pas l’auto- nomination. C’est le peuple congolais, à moins de me prouver le contraire, qui m’a proclamé président de la République. Ma manière d’éduquer le peuple congolais, c’est de l’enlever la peur. C’est ainsi que je l’éduque en disant tel bouffait ceci. Mobilisez-vous pour aller les terroriser parce qu’ils nous ont longtemps terrorisés. Maintenant c’est au tour du peuple de les terroriser aussi ».
Selon des témoins à Kisangani, l’opposant emblématique a lancé des nouveaux ultimatums aux autorités : rétablir dans 24 heures le signal de la RLTV suspendue par le CSAC pour avoir, la première, relayé cette prise de position radicale et libérer d’ici 48 heures, les militants de l’UDPS récemment arrêtés. Faute de quoi leurs camarades sont appelés à les sortir de prisons.
La même menace, dimanche dernier, n’avait été suivie d’aucune action concrète.
La réaction de la CENI
Le président de la CENI, Ngoy Mulunda, qui a donné une conférence de presse vendredi n’a pas répondu directement à Etienne Tshisekedi. Il s’est contenté de dire qu’il le respectait. Mais il a souligné avoir été lui-même agressé par les militants de l’opposition la semaine dernière en Afrique du Sud où il commandait les bulletins de vote pour les élections.
Daniel Ngoy Mulunda affirme que le niveau de violences, à l’approche des élections, n’est pas tolérable et il en appelle à la CPI « la CENI a l’honneur d’annoncer à la population congolaise qu’elle invite la CPI d’envoyer les observateurs pour pouvoir suivre tous les cas de violations graves qui se commettraient pendant la campagne, pendant les élections et après les élections afin que la CPI fasse son travail. »
La CENI a également annoncé la création d’un comité de médiation composé de dignitaires religieux, de leaders féminins indépendants des partis politiques pour faciliter le dialogue depuis longtemps difficile entre les acteurs du processus électoral.
Mise en garde de la CPI à la classe politique
La Cour pénal international (CPI) qui suit de près la situation politique en RDC entend sévir au cas où l’un ou l’autre des acteurs tomberaient sous le coup des infractions qui relèvent de la compétence de cette Cour. Le procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo, a fait savoir que la violence ne sera pas tolérée. La CPI, dit-il, suivra la situation de très près.
Par ailleurs, Pascal Turland, conseiller en coopération à la CPI a précisé que « le bureau du procureur a reçu suffisamment d’informations sur les violences physiques comme verbales commises à l’occasion du processus électoral en RDC. Les discours et les informations qui nous ont été transmis relatifs aux dernières semaines montrent une sorte d’augmentation d’actes de violence. En tout cas, au niveau des discours qui sont tenus par plusieurs parties au processus électoral, nous voulons tout simplement rappeler le mandat de la CPI, l’existence de la Cour et puis évidement plus largement le fait que ces actions peuvent constituer des crimes de notre compétence.
C’est un avertissement dans la mesure où des gens seraient tentés de recourir à la violence et à l’exclusion par des discours de haine.
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Tshisekedi et Kamerhe : campagne terne
Kinshasa, 12/11/2011 / Politique
Le leader de l’UDPS a déjà contre lui le flop de Kisangani où il a tenu un meeting après plusieurs reports alors que l’ex-président de l’Assemblée nationale est quasiment dépourvu des moyens pour faire une intrusion tonitruante sur la scène.
Donnés dans les sondages pour les plus sérieux outsiders de Kabila, Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe ne savent plus sur quel pied danser. Leur campagne peine à trouver le ton et surtout à décoller. Elle est si terne, si grise qu’elle commence à passer inaperçue. Seule la cacophonie politique semble donner des couleurs à la campagne de ces deux leaders de l’Opposition macrita dans la course à la présidentielle. A Kisangani, l’arrivée tardive de Tshisekedi, qui n’a eu le temps de présenter ses excuses à la population pour le désagrément, avant de s’envoler pour Kinshasa, trahit les faiblesses de son état-major.
Si on la compare à celle plus animée et flamboyante de Kabila, la campagne de Tshisekedi, attendu ce vendredi 11 novembre pour un meeting au stade des Martyrs de Kinshasa, et de Kamerhe, en tournée dans le Bandundu, est morne. A la base : les difficultés financières et logistiques d’une part et l’impréparation des candidats de l’autre. Tshisekedi et Kamerhe semblent n’avoir pas pris les choses au sérieux. Les indices étaient perceptibles dès les premiers jours de la campagne. Alors que Kabila avait déjà inondé la presse et les espaces réservés à la publicité dans les principales artères du pays, ses « plus sérieux » concurrents étaient inaudibles.
Ni leurs panneaux, ni leurs affiches moins encore leurs banderoles n’étaient visibles. Si Tshisekedi s’est réveillé avec une trentaine de panneaux géants dans la capitale et des spots sur les antennes des télévisions de son obédience, notamment RLTV de Roger Lumbala et CNTV d’Alexis Mutanda, son directeur de campagne et candidat à la députation nationale à Mbuji-Mayi, Kamerhe est encore absent dans les rues de la capitale. Ses affiches sont rares parmi les quadritatères. A peine une banderole aperçue à l’Ouest de la capitale et quelques affichettes. La couverture médiatique assurée pour son compte par la télé Canal Futur est modeste et ses équipes rares sur terrain. La campagne n’a donc jamais vraiment décollé pour Tshisekedi et Kamerhe bien que le débat autour des avions du premier et les déboires du second aient quelque peu réussi à raviver l’attention. Selon certaines indiscrétions, Kamerhe éprouve des sérieux soucis financiers. Il attendait une manne de la part des donateurs qui n’ont pas tenu parole.
Il est entré dans l’arène à partir de la province de Bandundu, où des échauffourées ont été signalées. Son meeting à Kikwit a viré au drame. Bilan: 2 morts. Quelques heures auparavant, le même Kamerhe Kanyingi Nyingi s’était fait caillouter proprement dans un Masimanimba tout acquis à la cause de Bakala ya Ngolo, le député Kin-kiey Mulumba dont le cortège avait précédé de quelques minutes celui de l’ancien cadre du PPRD. Là aussi, on fait état d’un mort dans les rangs des partisans de Jean Kimbunda, ancien gouverneur de la ville de Kinshasa et candidat à la députation nationale dans la même ville de Masimanimba. Le gouvernement provincial a lancé une enquête pour établir les responsabilités.
Mais les proches de Kamerhe évoquent un attentat manqué et accusent la Communauté internationale de partialité. Ils font ainsi allusion, à la condamnation unanime de l’appel à la violence fait par Tshisekedi le dimanche 6 novembre en Afrique du Sud. Faux-fuyant ? Peut-être. S’ils ne font pas l’économie, d’énergie et des moyens en vue du sprint final, les ténors de l’Opposition paraissent n’avoir pas cru au processus électoral. Illustration : le manque de sérieux du candidat Tshisekedi. Alors que son programme prévoyait un transit à Kisangani avant la production de ce vendredi 11 novembre au stade des Martyrs. Tshisekedi est arrivé à Kisangani tard dans la nuit. La mobilisation n’était pas vraiment au rendez-vous quoique des ténors de la plate-forme Soutien à Etienne Tshisekedi – SET – et de la Dynamique Tshisekedi Président – DTP – aient fait le déplacement de la ville-martyre. « On dirait qu’il y a désorganisation dans la confection du programme », se lamente-t-on.
Désorganisation ou pas, Kisangani ne pouvait pas ressembler au Katanga. L’antagonisme entre deux ailes rivales de la Fédération de l’UDPS/Province Orientale est un facteur démobilisateur. Il y a peu une rixe entre deux chefs autoproclamés de la Fédération du parti, un certain Ramazani Muniewe et un certain Bauvie, non autrement identifiés, a provoqué la mort d’un homme, tué par arme blanche. Pas évident de réunir du beau monde et d’espérer un bain de foule dans un climat aussi délétère. Pendant ce temps leur colistier Joseph Kabila candidat président à sa propre succession se tape une véritable promenade de santé à travers le pays, écumant montagnes et savanes, reçu parfois comme il n’en avait jamais été le cas auparavant. Bien plus le déploiement des moyens est évident. Tantôt Kabila est au volant de sa 4x4, en compagnie de son épouse et de son dernier fils.
LDK-Junior, surnommé son Directeur de campagne pour aller à la rencontre des populations du Congo profond -il en a l’habitude-, tantôt il emprunte un hélicoptère comme à Baraka où il a reçu Jean Ping, le président de la commission de l’Union africaine. Et le discours suit. Jamais candidat ne s’était révélé aussi sérieux, se refusant jusqu’à citer les noms de ses adversaires, se contentant au contraire de solliciter un vote à 100 % de son programme de modernisation du pays, défendant avec véhémence le bilan de son premier quinquennat, souvent avec humour. On est véritablement en face de deux campagnes électorales dans une seule : celle de quelqu’un qui y a cru et qui s’est préparé, et celle de personnes qui tablent leur action sur les affrontements et les faux fuyants pour se crédibiliser. Dans ces conditions, l’issue des urnes risque de n’être qu’une simple formalité au soir du 28 novembre.
Tshisekedi et Kamerhe : campagne terne
Kinshasa, 12/11/2011 / Politique
Le leader de l’UDPS a déjà contre lui le flop de Kisangani où il a tenu un meeting après plusieurs reports alors que l’ex-président de l’Assemblée nationale est quasiment dépourvu des moyens pour faire une intrusion tonitruante sur la scène.
Donnés dans les sondages pour les plus sérieux outsiders de Kabila, Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe ne savent plus sur quel pied danser. Leur campagne peine à trouver le ton et surtout à décoller. Elle est si terne, si grise qu’elle commence à passer inaperçue. Seule la cacophonie politique semble donner des couleurs à la campagne de ces deux leaders de l’Opposition macrita dans la course à la présidentielle. A Kisangani, l’arrivée tardive de Tshisekedi, qui n’a eu le temps de présenter ses excuses à la population pour le désagrément, avant de s’envoler pour Kinshasa, trahit les faiblesses de son état-major.
Si on la compare à celle plus animée et flamboyante de Kabila, la campagne de Tshisekedi, attendu ce vendredi 11 novembre pour un meeting au stade des Martyrs de Kinshasa, et de Kamerhe, en tournée dans le Bandundu, est morne. A la base : les difficultés financières et logistiques d’une part et l’impréparation des candidats de l’autre. Tshisekedi et Kamerhe semblent n’avoir pas pris les choses au sérieux. Les indices étaient perceptibles dès les premiers jours de la campagne. Alors que Kabila avait déjà inondé la presse et les espaces réservés à la publicité dans les principales artères du pays, ses « plus sérieux » concurrents étaient inaudibles.
Ni leurs panneaux, ni leurs affiches moins encore leurs banderoles n’étaient visibles. Si Tshisekedi s’est réveillé avec une trentaine de panneaux géants dans la capitale et des spots sur les antennes des télévisions de son obédience, notamment RLTV de Roger Lumbala et CNTV d’Alexis Mutanda, son directeur de campagne et candidat à la députation nationale à Mbuji-Mayi, Kamerhe est encore absent dans les rues de la capitale. Ses affiches sont rares parmi les quadritatères. A peine une banderole aperçue à l’Ouest de la capitale et quelques affichettes. La couverture médiatique assurée pour son compte par la télé Canal Futur est modeste et ses équipes rares sur terrain. La campagne n’a donc jamais vraiment décollé pour Tshisekedi et Kamerhe bien que le débat autour des avions du premier et les déboires du second aient quelque peu réussi à raviver l’attention. Selon certaines indiscrétions, Kamerhe éprouve des sérieux soucis financiers. Il attendait une manne de la part des donateurs qui n’ont pas tenu parole.
Il est entré dans l’arène à partir de la province de Bandundu, où des échauffourées ont été signalées. Son meeting à Kikwit a viré au drame. Bilan: 2 morts. Quelques heures auparavant, le même Kamerhe Kanyingi Nyingi s’était fait caillouter proprement dans un Masimanimba tout acquis à la cause de Bakala ya Ngolo, le député Kin-kiey Mulumba dont le cortège avait précédé de quelques minutes celui de l’ancien cadre du PPRD. Là aussi, on fait état d’un mort dans les rangs des partisans de Jean Kimbunda, ancien gouverneur de la ville de Kinshasa et candidat à la députation nationale dans la même ville de Masimanimba. Le gouvernement provincial a lancé une enquête pour établir les responsabilités.
Mais les proches de Kamerhe évoquent un attentat manqué et accusent la Communauté internationale de partialité. Ils font ainsi allusion, à la condamnation unanime de l’appel à la violence fait par Tshisekedi le dimanche 6 novembre en Afrique du Sud. Faux-fuyant ? Peut-être. S’ils ne font pas l’économie, d’énergie et des moyens en vue du sprint final, les ténors de l’Opposition paraissent n’avoir pas cru au processus électoral. Illustration : le manque de sérieux du candidat Tshisekedi. Alors que son programme prévoyait un transit à Kisangani avant la production de ce vendredi 11 novembre au stade des Martyrs. Tshisekedi est arrivé à Kisangani tard dans la nuit. La mobilisation n’était pas vraiment au rendez-vous quoique des ténors de la plate-forme Soutien à Etienne Tshisekedi – SET – et de la Dynamique Tshisekedi Président – DTP – aient fait le déplacement de la ville-martyre. « On dirait qu’il y a désorganisation dans la confection du programme », se lamente-t-on.
Désorganisation ou pas, Kisangani ne pouvait pas ressembler au Katanga. L’antagonisme entre deux ailes rivales de la Fédération de l’UDPS/Province Orientale est un facteur démobilisateur. Il y a peu une rixe entre deux chefs autoproclamés de la Fédération du parti, un certain Ramazani Muniewe et un certain Bauvie, non autrement identifiés, a provoqué la mort d’un homme, tué par arme blanche. Pas évident de réunir du beau monde et d’espérer un bain de foule dans un climat aussi délétère. Pendant ce temps leur colistier Joseph Kabila candidat président à sa propre succession se tape une véritable promenade de santé à travers le pays, écumant montagnes et savanes, reçu parfois comme il n’en avait jamais été le cas auparavant. Bien plus le déploiement des moyens est évident. Tantôt Kabila est au volant de sa 4x4, en compagnie de son épouse et de son dernier fils.
LDK-Junior, surnommé son Directeur de campagne pour aller à la rencontre des populations du Congo profond -il en a l’habitude-, tantôt il emprunte un hélicoptère comme à Baraka où il a reçu Jean Ping, le président de la commission de l’Union africaine. Et le discours suit. Jamais candidat ne s’était révélé aussi sérieux, se refusant jusqu’à citer les noms de ses adversaires, se contentant au contraire de solliciter un vote à 100 % de son programme de modernisation du pays, défendant avec véhémence le bilan de son premier quinquennat, souvent avec humour. On est véritablement en face de deux campagnes électorales dans une seule : celle de quelqu’un qui y a cru et qui s’est préparé, et celle de personnes qui tablent leur action sur les affrontements et les faux fuyants pour se crédibiliser. Dans ces conditions, l’issue des urnes risque de n’être qu’une simple formalité au soir du 28 novembre.
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RDC : Etienne TSHISEKEDI « joue avec le feu »
13/11/2011 16:39:00 KongoTimes!
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image Etienne TSHISEKEDI - Affiche campagne electorale
Le leader de l'UDPS « joue avec le feu » pour reprendre l'expression utilisée par le Président Kabila dans sa dernière admonition aux Katangais pour les prévenir contre toute velléité de violence.
Après que ses propos recueillis sur téléphone à partir de Pretoria et diffusés par RLTV aient suscité l'indignation de grandes capitales du monde et de la grande majorité des Congolais et Congolaises de la diaspora comme de l'intérieur du pays, Etienne Tshisekedi n'a pas mieux trouvé que d'appeler de nouveau à la violence à partir de la capitale de la Province Orientale, la même qui a subi les affres de la violence à l'occasion d'une guerre que se sont livrées deux armées étrangères (rwandaise et ougandaise) et dont les Boyomais furent victimes autant que leurs biens, en particulier les immeubles.
Le leader de l'UDPS " joue avec le feu " pour reprendre l'expression utilisée par le Président Kabila dans sa dernière admonition aux Katangais pour les prévenir contre toute velléité de violence. Curieusement la leçon de violence est donnée par un candidat Président de la République qui, par définition, s'apprête à être investi du rôle de garant de la nation, partant, défenseur de la paix. " Kokamwa ! " dirait l'homme du JTLF. Mais par-delà l'étonnement, il faut comprendre ce qui se passe.
De par l'exégèse de ses propos, l'homme de la rue Pétunias déroute ceux qui ont cru en lui pour s'être acquis la réputation de chantre de la démocratie. L'hiatus entre le chant et la praxis saute aux yeux : comment un démocrate digne de ce nom peut-il prétendre que le peuple l'a déjà proclamé Président de la République en dehors des urnes ? Bien plus, son début de campagne électorale à Kisangani aura été des plus sobres (c'est un euphémisme). Prévu pour vendredi 11 novembre 2011 à 11 heures (la symbolique ne relève pas du hasard), son meeting n'a finalement eu lieu que dans la soirée pour prendre fin la nuit. Pour cause ? Un célèbre taxi-vélo (tolekiste) candidat à la députation nationale battait campagne au même moment drainant de nombreuses foules au détriment du meeting du Sphinx de Limete. C'est du moins ce que nous ont rapporté des sources locales. L'ex-Premier Ministre a donc dû attendre du matin au soir pour passer de 2000 personnes comptés dans la matinée à 5000 Boyomais ayant pris part à son meeting. Il n'a guère eu plus. Signe que ses propos qui ont été à la base de la suspension par le CSAC de la chaîne RLTV ont choqué et inquiété le commun des congolais, en d'autres mots les électeurs.
Mais, au-delà de la gymnastique des mots, notamment l'exercice oratoire de ses partenaires pour tenter d'expliquer que ce que l'on a entendu n'est pas ce qui est, Tshisekedi reste fidèle à sa logique et précise, à Kisangani, qu'il n'est pas venu en campagne électorale. Pourtant il devra poursuivre sa tournée vers les villes de Isiro, Buta, Bunia, Goma, Butembo, Beni, Bukavu, Uvira, Fizi-Baraka, Kalemie, Manono et Kabongo. Pourquoi faire ? Si ce n'est pour battre campagne (il l'a dit lui-même), alors serait-ce pour faire le lit d'un prochain cycle de violences sous son égide ? La vigilance s'impose. Il est temps d'arrêter l'élan pyromane de Tshisekedi. Mais qui le pourra ? Aussi bien le peuple congolais dans son ensemble et la communauté internationale sont interpellés à cet égard.
Une fois de plus, Etienne Tshisekedi risque de rater le coche. Aux années '90, il biffa la mention " garant de la constitution ", qualité reconnue par la constitution d'alors au Président Mobutu et falsifia ainsi l'ordonnance qui le nommait Premier Ministre. Il en perdit le poste. En 2003, alors que le poste de Vice-Président pour le compte de la composante opposition politique lui était quasi naturellement acquis, il se mit en marge du processus jusqu'à le perdre au profit d'Arthur Z'Ahidi Ngoma. En 2006, alors que sa popularité pouvait encore le dispenser de l'usage de la violence pour exister, il instruisit ses partisans de ne point oser s'enrôler ou s'impliquer en quelque façon dans le processus électoral. La suite est connue : l'UDPS n'a pas été représentée au parlement de la première législature de la troisième République, soit le lieu par excellence de l'expression démocratique.
Maintenant, Tshisekedi, qui dit ne pas être en campagne électorale, s'emploie à prêcher la violence. Ceci n'aurait rien d'inquiétant s'il n'y avait pas eu la fameuse déclaration d'Afrique du Sud, juste avant la création de l'Alliance pour la Sauvegarde du Dialogue inter congolais, par laquelle les ténors de l'UDPS annonçaient doter désormais leur parti d'une branche armée. Le caractère non-violent de l'UDPS ayant déjà été contredit par des faits historiques, il est important que la nation se prémunisse contre tout fauteur des troubles en ce moment où le peuple congolais ne veut plus entendre que le langage de la reconstruction du pays et du développement intégral du Congo et des Congolais. Si Tshisekedi demeure incorrigible, il va falloir que le peuple lui démontre par les urnes que les temps ont changé.
RDC : Etienne TSHISEKEDI « joue avec le feu »
13/11/2011 16:39:00 KongoTimes!
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image Etienne TSHISEKEDI - Affiche campagne electorale
Le leader de l'UDPS « joue avec le feu » pour reprendre l'expression utilisée par le Président Kabila dans sa dernière admonition aux Katangais pour les prévenir contre toute velléité de violence.
Après que ses propos recueillis sur téléphone à partir de Pretoria et diffusés par RLTV aient suscité l'indignation de grandes capitales du monde et de la grande majorité des Congolais et Congolaises de la diaspora comme de l'intérieur du pays, Etienne Tshisekedi n'a pas mieux trouvé que d'appeler de nouveau à la violence à partir de la capitale de la Province Orientale, la même qui a subi les affres de la violence à l'occasion d'une guerre que se sont livrées deux armées étrangères (rwandaise et ougandaise) et dont les Boyomais furent victimes autant que leurs biens, en particulier les immeubles.
Le leader de l'UDPS " joue avec le feu " pour reprendre l'expression utilisée par le Président Kabila dans sa dernière admonition aux Katangais pour les prévenir contre toute velléité de violence. Curieusement la leçon de violence est donnée par un candidat Président de la République qui, par définition, s'apprête à être investi du rôle de garant de la nation, partant, défenseur de la paix. " Kokamwa ! " dirait l'homme du JTLF. Mais par-delà l'étonnement, il faut comprendre ce qui se passe.
De par l'exégèse de ses propos, l'homme de la rue Pétunias déroute ceux qui ont cru en lui pour s'être acquis la réputation de chantre de la démocratie. L'hiatus entre le chant et la praxis saute aux yeux : comment un démocrate digne de ce nom peut-il prétendre que le peuple l'a déjà proclamé Président de la République en dehors des urnes ? Bien plus, son début de campagne électorale à Kisangani aura été des plus sobres (c'est un euphémisme). Prévu pour vendredi 11 novembre 2011 à 11 heures (la symbolique ne relève pas du hasard), son meeting n'a finalement eu lieu que dans la soirée pour prendre fin la nuit. Pour cause ? Un célèbre taxi-vélo (tolekiste) candidat à la députation nationale battait campagne au même moment drainant de nombreuses foules au détriment du meeting du Sphinx de Limete. C'est du moins ce que nous ont rapporté des sources locales. L'ex-Premier Ministre a donc dû attendre du matin au soir pour passer de 2000 personnes comptés dans la matinée à 5000 Boyomais ayant pris part à son meeting. Il n'a guère eu plus. Signe que ses propos qui ont été à la base de la suspension par le CSAC de la chaîne RLTV ont choqué et inquiété le commun des congolais, en d'autres mots les électeurs.
Mais, au-delà de la gymnastique des mots, notamment l'exercice oratoire de ses partenaires pour tenter d'expliquer que ce que l'on a entendu n'est pas ce qui est, Tshisekedi reste fidèle à sa logique et précise, à Kisangani, qu'il n'est pas venu en campagne électorale. Pourtant il devra poursuivre sa tournée vers les villes de Isiro, Buta, Bunia, Goma, Butembo, Beni, Bukavu, Uvira, Fizi-Baraka, Kalemie, Manono et Kabongo. Pourquoi faire ? Si ce n'est pour battre campagne (il l'a dit lui-même), alors serait-ce pour faire le lit d'un prochain cycle de violences sous son égide ? La vigilance s'impose. Il est temps d'arrêter l'élan pyromane de Tshisekedi. Mais qui le pourra ? Aussi bien le peuple congolais dans son ensemble et la communauté internationale sont interpellés à cet égard.
Une fois de plus, Etienne Tshisekedi risque de rater le coche. Aux années '90, il biffa la mention " garant de la constitution ", qualité reconnue par la constitution d'alors au Président Mobutu et falsifia ainsi l'ordonnance qui le nommait Premier Ministre. Il en perdit le poste. En 2003, alors que le poste de Vice-Président pour le compte de la composante opposition politique lui était quasi naturellement acquis, il se mit en marge du processus jusqu'à le perdre au profit d'Arthur Z'Ahidi Ngoma. En 2006, alors que sa popularité pouvait encore le dispenser de l'usage de la violence pour exister, il instruisit ses partisans de ne point oser s'enrôler ou s'impliquer en quelque façon dans le processus électoral. La suite est connue : l'UDPS n'a pas été représentée au parlement de la première législature de la troisième République, soit le lieu par excellence de l'expression démocratique.
Maintenant, Tshisekedi, qui dit ne pas être en campagne électorale, s'emploie à prêcher la violence. Ceci n'aurait rien d'inquiétant s'il n'y avait pas eu la fameuse déclaration d'Afrique du Sud, juste avant la création de l'Alliance pour la Sauvegarde du Dialogue inter congolais, par laquelle les ténors de l'UDPS annonçaient doter désormais leur parti d'une branche armée. Le caractère non-violent de l'UDPS ayant déjà été contredit par des faits historiques, il est important que la nation se prémunisse contre tout fauteur des troubles en ce moment où le peuple congolais ne veut plus entendre que le langage de la reconstruction du pays et du développement intégral du Congo et des Congolais. Si Tshisekedi demeure incorrigible, il va falloir que le peuple lui démontre par les urnes que les temps ont changé.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?breve8138
RDC - Dérapages de Tshisekedi : Papy perd les pédales
Qu’est-ce qu’il veut à la fin, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba ? Pas plus tard que le dimanche 6 novembre 2011, alors que la campagne pour l’élection présidentielle congolaise du 28 novembre prochain était déjà surchauffée, il y a ajouté du soufre en déclarant depuis l’Afrique du Sud que parce qu’on le sait majoritaire dans le pays, on pouvait le considérer dès à présent, avant même le scrutin, comme le chef de l’Etat. Résultat des courses : la suspension pour une semaine de « RLTV », acquise à sa cause et coupable d’avoir permis au vieux lion du Kasaï-Oriental de s’autoproclamer.
La levée de boucliers consécutive à cette sortie hasardeuse ne s’était pas encore estompée que le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) remettait le couvert, cette fois à Kisangani, où il tenait vendredi son premier meeting, en demandant à ses partisans de "casser les portes des prisons" et de s’en prendre aux forces de sécurité afin de libérer ses militants incarcérés et, pourquoi pas, la République démocratique du Congo (RDC) tout entière des serres de Joseph Kabila.
Et croyez le premier diplômé en droit de son pays qu’il est, il ne s’agit point d’un appel à la violence comme l’en accusent ses adversaires, mais plutôt à la "légitime défense". En guise donc de joutes électorales, le candidat tourne à plein régime au rythme d’une bourde par semaine et on piaffe d’impatience de connaître le numéro suivant.
Plus sérieusement, on se demande ce qui peut bien pousser le quasi-octogénaire à de telles dérives et quelles sont ses motivations réelles. On l’avait certes connu pugnace et déterminé, mais qu’il sombre dans la provocation quotidienne, il y a comme une sorte de dépit de celui qui fut deux fois Premier ministre et qui, au crépuscule de son parcours politique et terrrestre, se désole de n’avoir pu, nonobstant ses multiples sacrifices, gravir la plus haute marche du podium républicain.
Une amertume d’autant plus compréhensible que dans cette démocrature qu’est la RDC l’élection est jouée d’avance, le système verrouillé de « Mobutu light », ainsi que l’a méchamment surnommé Jeune Afrique, ne laissant planer aucun doute sur son issue. Et à presque quatre-vingts ans (il est né en 1932), ce devrait être la dernière chance de l’opposant historique qui aura, pour ainsi dire, tiré les marrons du feu, puisqu’il se sera battu, parfois avec l’énergie du désespoir, pour l’instauration d’une démocratie vraie.
Mais voilà que des imposteurs sont venus rafler la mise à coups de canon, qui ne sont pas près de lâcher prise. Mais avec l’âge et l’expérience qui sont les siens, il doit être bien payé pour savoir que ce ne sont pas les plus méritants ou les plus compétents, encore moins les plus vertueux, qui parviennent au sommet.
Pour tout dire, il y a une part d’irresponsabilité dans les dérapages,verbaux, contrôlés ou pas, de papy Tshisekedi qui perd les pédales ; à moins que, n’ayant plus rien à espérer de la présidentielle, le natif de Kananga se soit découvert sur le tard une vocation de martyr en voulant pousser le tyranneau de Kinshasa et ses sbires à la faute. C’est cependant un jeu dangereux, et il pourrait y laisser des plumes.
Passe encore qu’il s’amuse avec le feu, mais de là à entraîner dans son aventure de jeunes gens qui pourraient ne pas faire de vieux os comme lui s’ils s’avisaient de suivre ses mots d’ordre suicidaires, il n’y a qu’un pas que la sagesse du patriarche aurait dû l’empêcher de franchir.
RDC - Dérapages de Tshisekedi : Papy perd les pédales
Qu’est-ce qu’il veut à la fin, Etienne Tshisekedi Wa Mulumba ? Pas plus tard que le dimanche 6 novembre 2011, alors que la campagne pour l’élection présidentielle congolaise du 28 novembre prochain était déjà surchauffée, il y a ajouté du soufre en déclarant depuis l’Afrique du Sud que parce qu’on le sait majoritaire dans le pays, on pouvait le considérer dès à présent, avant même le scrutin, comme le chef de l’Etat. Résultat des courses : la suspension pour une semaine de « RLTV », acquise à sa cause et coupable d’avoir permis au vieux lion du Kasaï-Oriental de s’autoproclamer.
La levée de boucliers consécutive à cette sortie hasardeuse ne s’était pas encore estompée que le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) remettait le couvert, cette fois à Kisangani, où il tenait vendredi son premier meeting, en demandant à ses partisans de "casser les portes des prisons" et de s’en prendre aux forces de sécurité afin de libérer ses militants incarcérés et, pourquoi pas, la République démocratique du Congo (RDC) tout entière des serres de Joseph Kabila.
Et croyez le premier diplômé en droit de son pays qu’il est, il ne s’agit point d’un appel à la violence comme l’en accusent ses adversaires, mais plutôt à la "légitime défense". En guise donc de joutes électorales, le candidat tourne à plein régime au rythme d’une bourde par semaine et on piaffe d’impatience de connaître le numéro suivant.
Plus sérieusement, on se demande ce qui peut bien pousser le quasi-octogénaire à de telles dérives et quelles sont ses motivations réelles. On l’avait certes connu pugnace et déterminé, mais qu’il sombre dans la provocation quotidienne, il y a comme une sorte de dépit de celui qui fut deux fois Premier ministre et qui, au crépuscule de son parcours politique et terrrestre, se désole de n’avoir pu, nonobstant ses multiples sacrifices, gravir la plus haute marche du podium républicain.
Une amertume d’autant plus compréhensible que dans cette démocrature qu’est la RDC l’élection est jouée d’avance, le système verrouillé de « Mobutu light », ainsi que l’a méchamment surnommé Jeune Afrique, ne laissant planer aucun doute sur son issue. Et à presque quatre-vingts ans (il est né en 1932), ce devrait être la dernière chance de l’opposant historique qui aura, pour ainsi dire, tiré les marrons du feu, puisqu’il se sera battu, parfois avec l’énergie du désespoir, pour l’instauration d’une démocratie vraie.
Mais voilà que des imposteurs sont venus rafler la mise à coups de canon, qui ne sont pas près de lâcher prise. Mais avec l’âge et l’expérience qui sont les siens, il doit être bien payé pour savoir que ce ne sont pas les plus méritants ou les plus compétents, encore moins les plus vertueux, qui parviennent au sommet.
Pour tout dire, il y a une part d’irresponsabilité dans les dérapages,verbaux, contrôlés ou pas, de papy Tshisekedi qui perd les pédales ; à moins que, n’ayant plus rien à espérer de la présidentielle, le natif de Kananga se soit découvert sur le tard une vocation de martyr en voulant pousser le tyranneau de Kinshasa et ses sbires à la faute. C’est cependant un jeu dangereux, et il pourrait y laisser des plumes.
Passe encore qu’il s’amuse avec le feu, mais de là à entraîner dans son aventure de jeunes gens qui pourraient ne pas faire de vieux os comme lui s’ils s’avisaient de suivre ses mots d’ordre suicidaires, il n’y a qu’un pas que la sagesse du patriarche aurait dû l’empêcher de franchir.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.slateafrique.com/65627/rdc-l ... -president
RDC - L'opposant Etienne Tshisekedi se croit déjà président
l'auteur
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élection présidentielle Etienne Tshisekedi Joseph Kabila Kinshasa opposant
Quand Etienne Tshisekedi prendra t-il sa retraite? L'éternel opposant congolais, 80 printemps dans quelques mois, a encore créé la polémique. Dimanche 6 novembre, il s'est auto-proclamé président de la République de la République démocratique du Congo (RDC) dans une interview accordée à la télévision d'opposition Radio Lisanga TV (RLTV).
Le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a également appelé ses partisans à «casser les portes des prisons si le gouvernement ne libérait pas dans les 48h les militants arrêtés au cours des manifestations» des 5 et 6 novembre. Ces propos ont conduit le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) à suspendre la RLTV jusqu'au 14 novembre.
A trois semaines de l'élection présidentielle, la tension monte en RDC. Outre l'enlèvement d'un chanteur populaire congolais la semaine précédente, (à cause de la sortie prochaine d'un album soutenant certains candidats de l'opposition), plusieurs personnes ont été blessées dans des affrontements, les 5 et 7 novembre à Lubumbashi (sud-est de la RDC), opposant des militants de trois différents partis: l'UDPS d'Etienne Tshisekedi, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec). Trois partis dont les leaders sont en lice pour l'élection présidentielle du 28 novembre prochain.
Principal adversaire de Joseph Kabila, Etienne Tshisekedi, surnommé le Sphinx par ses partisans, s'est opposé à tous les régimes. Mobutu, Kabila père et fils; depuis 1980, Tshisekedi semble infatigable.
D'abord mobutiste, —dans les années 1970, il est l'un des membres les plus éminents des différents gouvernements de Mobutu Sese Seko—, il crée ensuite son propre parti en 1980, l'UDPS et devient alors le principal adversaire de celui qu'on surnomme «le léopard de Kinshasa». Il parvient ainsi à mobiliser la communauté internationale et l'opinion publique nationale en s'opposant au dictateur et est rapidement respecté pour ne pas recourir à la violence. Mobutu contraint à l'exil en 1997, Etienne Tshisekedi devient Premier ministre pour quelques mois avant d'avoir rapidement une nouvelle bête noire: Laurent Désiré-Kabila, père de l'actuel président congolais, Joseph Kabila. La lutte continue pour Tshisekedi, qui croit dur comme fer à sa légitimité, convaincu qu'il est le seul à pouvoir instaurer une véritable démocratie dans le pays.
Aujourd'hui, c'est contre Joseph Kabila, qui a succédé à son père assassinné en 2001, qu'Etienne Tshisekedi mène le combat. Exilé en Afrique du Sud, il croit toujours en son élection, se vantant du soutien du peuple congolais. Jusqu'à quand
RDC - L'opposant Etienne Tshisekedi se croit déjà président
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élection présidentielle Etienne Tshisekedi Joseph Kabila Kinshasa opposant
Quand Etienne Tshisekedi prendra t-il sa retraite? L'éternel opposant congolais, 80 printemps dans quelques mois, a encore créé la polémique. Dimanche 6 novembre, il s'est auto-proclamé président de la République de la République démocratique du Congo (RDC) dans une interview accordée à la télévision d'opposition Radio Lisanga TV (RLTV).
Le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a également appelé ses partisans à «casser les portes des prisons si le gouvernement ne libérait pas dans les 48h les militants arrêtés au cours des manifestations» des 5 et 6 novembre. Ces propos ont conduit le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) à suspendre la RLTV jusqu'au 14 novembre.
A trois semaines de l'élection présidentielle, la tension monte en RDC. Outre l'enlèvement d'un chanteur populaire congolais la semaine précédente, (à cause de la sortie prochaine d'un album soutenant certains candidats de l'opposition), plusieurs personnes ont été blessées dans des affrontements, les 5 et 7 novembre à Lubumbashi (sud-est de la RDC), opposant des militants de trois différents partis: l'UDPS d'Etienne Tshisekedi, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et l'Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec). Trois partis dont les leaders sont en lice pour l'élection présidentielle du 28 novembre prochain.
Principal adversaire de Joseph Kabila, Etienne Tshisekedi, surnommé le Sphinx par ses partisans, s'est opposé à tous les régimes. Mobutu, Kabila père et fils; depuis 1980, Tshisekedi semble infatigable.
D'abord mobutiste, —dans les années 1970, il est l'un des membres les plus éminents des différents gouvernements de Mobutu Sese Seko—, il crée ensuite son propre parti en 1980, l'UDPS et devient alors le principal adversaire de celui qu'on surnomme «le léopard de Kinshasa». Il parvient ainsi à mobiliser la communauté internationale et l'opinion publique nationale en s'opposant au dictateur et est rapidement respecté pour ne pas recourir à la violence. Mobutu contraint à l'exil en 1997, Etienne Tshisekedi devient Premier ministre pour quelques mois avant d'avoir rapidement une nouvelle bête noire: Laurent Désiré-Kabila, père de l'actuel président congolais, Joseph Kabila. La lutte continue pour Tshisekedi, qui croit dur comme fer à sa légitimité, convaincu qu'il est le seul à pouvoir instaurer une véritable démocratie dans le pays.
Aujourd'hui, c'est contre Joseph Kabila, qui a succédé à son père assassinné en 2001, qu'Etienne Tshisekedi mène le combat. Exilé en Afrique du Sud, il croit toujours en son élection, se vantant du soutien du peuple congolais. Jusqu'à quand
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
La pagaille du PPRD et de "Kabila"...Depuis la sortie "musclée" de Tshitshi, ces gens de la CENI commencent à faire le minimum requis...mais à 14 jours du scrutin !
http://radiookapi.net/actualite/2011/11 ... s-martyrs/
RDC-Elections: les affiches du candidat Joseph Kabila enlevées du stade des martyrs
publié il y a 2 heures, 17 minutes, sous Actualité, Élections, La Une, Nationale, Présidentielle.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) se félicite du retrait, samedi 12 novembre, des posters géants du candidat Joseph Kabila affichés sur les façades supérieures du stade des martyrs à Kinshasa. Le vice-président de cette institution, Jacques Djoli demande aussi à Joseph Kabila, candidat à sa propre succession à la présidentielle de 2011, d’enlever les autres posters encore présents sur la tour administrative de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) à Kinshasa.
La Ceni invite tous les autres candidats engagés dans les élections congolaises à tout faire pour se conformer aux lois et aux règles du jeu électoral.
Concernant les affiches posées à la tour administrative de la RTNC, Jacques Djoli déclare que les membres de la plate-forme électorale qui soutient le candidat Kabila ont dit qu’elles ont été posées par le ministère des Travaux publics dans le cadre de la visibilité des 5 chantiers, le programme de reconstruction lancé par le président Kabila en 2006. Selon eux, ces affiches n’ont rien à voir avec la campagne électorale de leur candidat.
Jacques Djoli ajoute que la Ceni a écrit au ministère des Travaux Publics pour enlever ces affiches afin d’éviter la confusion et « permettre un état serein dans les esprits des uns et des autres« .
A Bukavu, la Ceni avait enlevé les affiches des candidats placés sur les édifices publics.
Lundi 28 novembre, les Congolais vont élire, au cours d’un scrutin couplé, le président de la République démocratique du Congo et les 500 députés nationaux qui vont siéger à l’Assemblée nationale
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RDC-Elections: les affiches du candidat Joseph Kabila enlevées du stade des martyrs
publié il y a 2 heures, 17 minutes, sous Actualité, Élections, La Une, Nationale, Présidentielle.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) se félicite du retrait, samedi 12 novembre, des posters géants du candidat Joseph Kabila affichés sur les façades supérieures du stade des martyrs à Kinshasa. Le vice-président de cette institution, Jacques Djoli demande aussi à Joseph Kabila, candidat à sa propre succession à la présidentielle de 2011, d’enlever les autres posters encore présents sur la tour administrative de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) à Kinshasa.
La Ceni invite tous les autres candidats engagés dans les élections congolaises à tout faire pour se conformer aux lois et aux règles du jeu électoral.
Concernant les affiches posées à la tour administrative de la RTNC, Jacques Djoli déclare que les membres de la plate-forme électorale qui soutient le candidat Kabila ont dit qu’elles ont été posées par le ministère des Travaux publics dans le cadre de la visibilité des 5 chantiers, le programme de reconstruction lancé par le président Kabila en 2006. Selon eux, ces affiches n’ont rien à voir avec la campagne électorale de leur candidat.
Jacques Djoli ajoute que la Ceni a écrit au ministère des Travaux Publics pour enlever ces affiches afin d’éviter la confusion et « permettre un état serein dans les esprits des uns et des autres« .
A Bukavu, la Ceni avait enlevé les affiches des candidats placés sur les édifices publics.
Lundi 28 novembre, les Congolais vont élire, au cours d’un scrutin couplé, le président de la République démocratique du Congo et les 500 députés nationaux qui vont siéger à l’Assemblée nationale
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6929
DRC: Etienne Tshisekedi Decoded
Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Photo CIC
“There is a Congolese logic that is not Cartesian.”
Mobutu Sese Seko
Beside Patrice Lumumba, no Congolese leader has been as vilified by the international community as UDPS’ Etienne Tshisekedi. Western policymakers and reporters often deem him irrational, intransigent, moody and uncooperative. Like Lumumba before him, Tshisekedi is also Congo’s most misunderstood politician.
This became clear last week when, speaking from South Africa via teleconference to a group of women members of his party in Kinshasa, Tshisekedi derided President Joseph Kabila and declared himself head of state. He also called on his partisans to break jails and free his followers who had been arrested over the past several weeks, if the government did not release them within 48 hours. The talk, which was originally intended for his supporters only, was later broadcast by Radio Lisanga TV, a station sympathetic to UDPS.
The comments set off a chain reaction. The government immediately cut off Lisanga’s signal. The minister of information took to the airwaves, called Tshisekedi irresponsible and compared his statements to high treason. Most importantly, the international community strongly condemned the declarations, with the European Union, France, Belgium, the United States and the United Nations issuing strong statements against elections-related violence, and urged all parties to behave appropriately.
But what does it mean to behave appropriately in this case? Viewed from a western perspective, Tshisekedi’s comments seem indeed irresponsible. But the man and his behavior must be analyzed within DRC’s electoral context for their real value.
For the past several weeks, opposition parties, with UDPS in the lead, have complained about massive frauds and lack of transparency in the electoral process. They allege that the CENI (Electoral Commission) enrolled minors, police officers and servicemen, all of whom are not allowed to vote. In total, they allege that nearly 2 million people were enrolled illegally in areas favorable to President Kabila.
Only an independent audit of the registry could determine whether or not these allegations are founded. But the CENI has continuously rejected UDPS’ call for a transparent, independent audit of voter lists. The opposition further challenges the gerrymandering of districts based on the current enrollment of 32 million voters as Kinshasa, a city of nearly 10 million people, lost 7 parliamentary seats while Katanga and Equateur provinces have increased their representations. The explanations provided by the CENI, while possible, have not been convincing, since the registry remains off limit to opposition parties.
Further poisoning the climate, there is no adequate forum for a dialogue between the CENI and the opposition, effectively denying the two sides a constructive platform to communicate. As a result, UDPS partisans have staged weekly street protests in Kinshasa to demand that the integrity of the electoral process be re-instated. These protests have invariably been repressed by the police and members of the opposition are regularly intimidated by security services. A few UDPS partisans have been killed and 35 of them have been arrested.
The diplomatic corps in Kinshasa, and the international community at-large, has been quick to praise the CENI for enrolling 32 million voters, a feat worth noting in light of enormous logistical challenges, as well as financial and time constraints. But voter enrollment is only the first step of an electoral process, not the end. These same international actors, however, have remained silent over allegations of massive fraud and irregularities in the electoral process. They have all but ignored the violence and abuses that have been inflicted on opposition supporters by state agents.
Since the campaign started on October 28, the RTNC (state radio and television network) has yet to grant the opposition equal access to its programs. Violent clashes between partisans of the presidential majority and opposition supporters have become too common. In Kinshasa, for instance, the presidential majority has freely mounted billboards and posters of President Kabila. The opposition, however, has not been afforded the same right. Recently, UDPS partisans were beaten when they placed Tshisekedi’s posters at Rond-Pont Victoire, a prominent and popular city square. The posters were reportedly destroyed by plain-clothed police officers.
Apparently, these and other similar incidents of violence perpetrated by security forces and groups affiliated with the presidential majority did not warrant a strong condemnation by the international community. This silence seems to have emboldened the security services to carry out this intimidation campaign. Incidentally, the United Nations in Congo refused to release its report on elections-related violence, which came out this week, until matters got out of control and its own staffers threatened to leak the report to the media.
It took Tshisekedi’s bold statements made in a foreign country for the international community to react so strongly against elections-related violence. Western diplomats have ignored the opposition grievances, insisting that the electoral process was going well, even as Congolese and foreign analysts said otherwise.
If the process were good and transparent as these diplomats have argued, why would Tshisekedi’s declaring himself head of state in a foreign country matter? It should be laughable, since DRC president would be chosen through transparent and credible polls, not via video conference. If justice were served in the case of jailed UDPS partisans, why would Tshisekedi’s ultimatum to the Congolese police to release them within 48 hours upset the government and the international community?
To-date, the African Union has expressed little interest in DRC’s problems. But as soon as Tshisekedi made his comments, AU chairman Jean Ping rushed to Kinshasa to try and appease the different parties in what appears to be an escalation in electoral psychological warfare.
The international media has all but ignored Tshisekedi throughout this process, until he issued this ultimatum. Even Yahoo News now has an article on Tshisekedi.
This is not the international community’s finest hour in Congo. Whether or not diplomats like Tshisekedi, he is an icon to the Congolese. No Congolese leader has done and sacrificed more for the emergence of democracy in DRC than this man, whom they affectionately call Ya Tshitshi. His bad relationship with the international community over the last decade has further radicalized him. But for a segment of the population, he is the man who best articulates their aspirations and dreams.
Tshisekedi has built a loyal and committed base over 30 years. His followers revere him and see him as a messiah, and would not hesitate to do as he says. As such, he may just be the most powerful man in this race. He has no money, no state machinery, no militia, and few friends in the diplomatic community. But he has nothing to lose, but the Congolese people and a legacy to protect.
Congo will not have peaceful elections if the international community continues to act irresponsibly and ignore the grievances of the opposition. Tshisekedi may not be DRC’s most charming politician, but he is one of the few who speak to the people’s frustrations. As hard and uncomfortable as it may be for Western diplomats and the Congolese government, now is the time to constructively engage Tshisekedi and the other opposition parties.
Mvemba Dizolele, November 12, 2011, In www.dizolele.com
© Congoindépendant 2003-2011
DRC: Etienne Tshisekedi Decoded
Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Photo CIC
“There is a Congolese logic that is not Cartesian.”
Mobutu Sese Seko
Beside Patrice Lumumba, no Congolese leader has been as vilified by the international community as UDPS’ Etienne Tshisekedi. Western policymakers and reporters often deem him irrational, intransigent, moody and uncooperative. Like Lumumba before him, Tshisekedi is also Congo’s most misunderstood politician.
This became clear last week when, speaking from South Africa via teleconference to a group of women members of his party in Kinshasa, Tshisekedi derided President Joseph Kabila and declared himself head of state. He also called on his partisans to break jails and free his followers who had been arrested over the past several weeks, if the government did not release them within 48 hours. The talk, which was originally intended for his supporters only, was later broadcast by Radio Lisanga TV, a station sympathetic to UDPS.
The comments set off a chain reaction. The government immediately cut off Lisanga’s signal. The minister of information took to the airwaves, called Tshisekedi irresponsible and compared his statements to high treason. Most importantly, the international community strongly condemned the declarations, with the European Union, France, Belgium, the United States and the United Nations issuing strong statements against elections-related violence, and urged all parties to behave appropriately.
But what does it mean to behave appropriately in this case? Viewed from a western perspective, Tshisekedi’s comments seem indeed irresponsible. But the man and his behavior must be analyzed within DRC’s electoral context for their real value.
For the past several weeks, opposition parties, with UDPS in the lead, have complained about massive frauds and lack of transparency in the electoral process. They allege that the CENI (Electoral Commission) enrolled minors, police officers and servicemen, all of whom are not allowed to vote. In total, they allege that nearly 2 million people were enrolled illegally in areas favorable to President Kabila.
Only an independent audit of the registry could determine whether or not these allegations are founded. But the CENI has continuously rejected UDPS’ call for a transparent, independent audit of voter lists. The opposition further challenges the gerrymandering of districts based on the current enrollment of 32 million voters as Kinshasa, a city of nearly 10 million people, lost 7 parliamentary seats while Katanga and Equateur provinces have increased their representations. The explanations provided by the CENI, while possible, have not been convincing, since the registry remains off limit to opposition parties.
Further poisoning the climate, there is no adequate forum for a dialogue between the CENI and the opposition, effectively denying the two sides a constructive platform to communicate. As a result, UDPS partisans have staged weekly street protests in Kinshasa to demand that the integrity of the electoral process be re-instated. These protests have invariably been repressed by the police and members of the opposition are regularly intimidated by security services. A few UDPS partisans have been killed and 35 of them have been arrested.
The diplomatic corps in Kinshasa, and the international community at-large, has been quick to praise the CENI for enrolling 32 million voters, a feat worth noting in light of enormous logistical challenges, as well as financial and time constraints. But voter enrollment is only the first step of an electoral process, not the end. These same international actors, however, have remained silent over allegations of massive fraud and irregularities in the electoral process. They have all but ignored the violence and abuses that have been inflicted on opposition supporters by state agents.
Since the campaign started on October 28, the RTNC (state radio and television network) has yet to grant the opposition equal access to its programs. Violent clashes between partisans of the presidential majority and opposition supporters have become too common. In Kinshasa, for instance, the presidential majority has freely mounted billboards and posters of President Kabila. The opposition, however, has not been afforded the same right. Recently, UDPS partisans were beaten when they placed Tshisekedi’s posters at Rond-Pont Victoire, a prominent and popular city square. The posters were reportedly destroyed by plain-clothed police officers.
Apparently, these and other similar incidents of violence perpetrated by security forces and groups affiliated with the presidential majority did not warrant a strong condemnation by the international community. This silence seems to have emboldened the security services to carry out this intimidation campaign. Incidentally, the United Nations in Congo refused to release its report on elections-related violence, which came out this week, until matters got out of control and its own staffers threatened to leak the report to the media.
It took Tshisekedi’s bold statements made in a foreign country for the international community to react so strongly against elections-related violence. Western diplomats have ignored the opposition grievances, insisting that the electoral process was going well, even as Congolese and foreign analysts said otherwise.
If the process were good and transparent as these diplomats have argued, why would Tshisekedi’s declaring himself head of state in a foreign country matter? It should be laughable, since DRC president would be chosen through transparent and credible polls, not via video conference. If justice were served in the case of jailed UDPS partisans, why would Tshisekedi’s ultimatum to the Congolese police to release them within 48 hours upset the government and the international community?
To-date, the African Union has expressed little interest in DRC’s problems. But as soon as Tshisekedi made his comments, AU chairman Jean Ping rushed to Kinshasa to try and appease the different parties in what appears to be an escalation in electoral psychological warfare.
The international media has all but ignored Tshisekedi throughout this process, until he issued this ultimatum. Even Yahoo News now has an article on Tshisekedi.
This is not the international community’s finest hour in Congo. Whether or not diplomats like Tshisekedi, he is an icon to the Congolese. No Congolese leader has done and sacrificed more for the emergence of democracy in DRC than this man, whom they affectionately call Ya Tshitshi. His bad relationship with the international community over the last decade has further radicalized him. But for a segment of the population, he is the man who best articulates their aspirations and dreams.
Tshisekedi has built a loyal and committed base over 30 years. His followers revere him and see him as a messiah, and would not hesitate to do as he says. As such, he may just be the most powerful man in this race. He has no money, no state machinery, no militia, and few friends in the diplomatic community. But he has nothing to lose, but the Congolese people and a legacy to protect.
Congo will not have peaceful elections if the international community continues to act irresponsibly and ignore the grievances of the opposition. Tshisekedi may not be DRC’s most charming politician, but he is one of the few who speak to the people’s frustrations. As hard and uncomfortable as it may be for Western diplomats and the Congolese government, now is the time to constructively engage Tshisekedi and the other opposition parties.
Mvemba Dizolele, November 12, 2011, In www.dizolele.com
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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RDC/élections : Joseph Kabila confiant pour sa victoire
KINSHASA, (Xinhua) - Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, en campagne électorale, a réaffirmé dimanche son optimisme en ce qui concerne sa victoire lors de la prochaine élection présidentielle prévue le 28 novembre.
Lundi 14 novembre 2011 | 09:38 UTC
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RDC/élections : Joseph Kabila confiant pour sa victoire
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* RDC : la police se dote de moyens de transport pour sécuriser les élections (12/11/2011)
A Kalemie, ville située à environ 300 km à l'est de Lubumbashi (sud-est), chef-lieu du Katanga, le président sortant a appelé les habitants de la région à se rendre en masse aux urnes le 28 novembre, rapportent les médias locaux.
"Vous devez aller massivement voter en faveur du candidat numéro 3 qui est M. Joseph Kabila, vous devez voter pour le président Joseph Kabila à qui vous avez placé votre confiance pour parachever le plan de reconstruction du pays", a-t-il déclaré devant une foule de 3.000 personnes venues suivre son discours.
"Le 28 novembre prochain, nous allons remporter l’élection présidentielle. Les élections sont en notre faveur. Nous sommes confiants" a souligné le président Joseph Kabila.
Il a également appelé les Congolais à ne pas céder aux actes de provocation et à la violence qui risquent de porter atteinte au bon déroulement du processus électoral.
Le président Joseph Kabila est arrivé dimanche dans la soirée à Kalemie au Katanga, en compagnie de son épouse, Mme Olive Lembe Kabila et de ses enfants.
Il a été contraint à une marche à pied par une foule sur une distance d'environ 5 km.
RDC/élections : Joseph Kabila confiant pour sa victoire
KINSHASA, (Xinhua) - Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, en campagne électorale, a réaffirmé dimanche son optimisme en ce qui concerne sa victoire lors de la prochaine élection présidentielle prévue le 28 novembre.
Lundi 14 novembre 2011 | 09:38 UTC
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RDC/élections : Joseph Kabila confiant pour sa victoire
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A Kalemie, ville située à environ 300 km à l'est de Lubumbashi (sud-est), chef-lieu du Katanga, le président sortant a appelé les habitants de la région à se rendre en masse aux urnes le 28 novembre, rapportent les médias locaux.
"Vous devez aller massivement voter en faveur du candidat numéro 3 qui est M. Joseph Kabila, vous devez voter pour le président Joseph Kabila à qui vous avez placé votre confiance pour parachever le plan de reconstruction du pays", a-t-il déclaré devant une foule de 3.000 personnes venues suivre son discours.
"Le 28 novembre prochain, nous allons remporter l’élection présidentielle. Les élections sont en notre faveur. Nous sommes confiants" a souligné le président Joseph Kabila.
Il a également appelé les Congolais à ne pas céder aux actes de provocation et à la violence qui risquent de porter atteinte au bon déroulement du processus électoral.
Le président Joseph Kabila est arrivé dimanche dans la soirée à Kalemie au Katanga, en compagnie de son épouse, Mme Olive Lembe Kabila et de ses enfants.
Il a été contraint à une marche à pied par une foule sur une distance d'environ 5 km.
- tony yave
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.afriquinfos.com/articles/201 ... 190614.asp
RDC: l'opposant Tshisekedi appelle à nouveau à la violence
KISANGANI (© 2011 AFP) - L'opposant Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle du 28 novembre en RD Congo, a réitéré vendredi des propos déjà tenus dimanche et unanimement condamnés, en appelant ses partisans à "casser" des prisons pour libérer des militants et à "terroriser" militaires et policiers.
Samedi 12 novembre 2011 | 10:34 UTC
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RDC: l'opposant Tshisekedi appelle à nouveau à la violence
© AFP/Archives Junior Kannah. L'opposant Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo, le 5 septembre 2011 à Kinshasa.
"Je donne un ultimatum de 48 heures au gouvernement (du président Joseph) Kabila, pour libérer tous nos combattants en prison à Mbuji Mayi, Lubumbashi et à Kinshasa. Sinon, je demande à la base à Kinshasa (...) de se mobiliser et d'aller casser la prison de Makala (à Kinshasa) afin de libérer de force nos combattants arrêtés arbitrairement", a-t-il déclaré lors d'un meeting à Kisangani (nord-est), devant environ 5.000 personnes, a constaté un correspondant de l'AFP.
"Vous avez un pouvoir réel dans ce pays car la voix du peuple c'est la voix de Dieu. S'il arrivait que l'un de vous soit victime de tracasseries inutiles de la part d'un policier, d'un militaire ou de quelqu'un du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, au pouvoir), mobilisez-vous et prenez-les et terrorisez-les. Même s'ils fuient dans leur camp, il faut les poursuivre", a-t-il ajouté dans un discours de près de deux heures en fin de journée, devant la Grande poste dans le centre-ville.
A plusieurs reprises lors de son discours qui s'est terminé dans l'obscurité vers 20H00 (18H00 GMT), la foule criait "Libérez ! Libérez! Libérez !".
Arrivé jeudi soir à Kisangani, le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) avait déjà tenu des propos similaires dimanche dans une interview au téléphone depuis l'Afrique du sud où il se trouvait, diffusée à Kinshasa par une télévision d'opposition, qui a été coupée depuis par les autorités.
Il s'était également déclaré "président de la République".
A Kisangani, capitale de la Province orientale, M. Tshisekedi a donné jusqu'à samedi midi au ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende, pour "remettre le signal" de la télévision coupée. "Sinon, les combattants de base à Kinshasa qui me suivent, qu'il aillent au bureau de Mende (...) qu'ils le terrorisent très fort pour qu'il sache qu'au Congo les choses ont changé", a-t-il menacé.
"Vous verrez, il y aura un grand changement dans le pays, ils vous laisseront tranquilles dans vos souffrances, jusqu'au 7 décembre, quand je serai le chef de l'Etat pour développer le pays", a-t-il lancé. Les résultats provisoires de la présidentielle doivent être annoncés le 6 décembre.
A la fin du meeting, des jeunes se sont montrés menaçants envers des policiers en leur lançant: "Osez encore, vous allez voir !", a constaté le correspondant de l'AFP.
Après ses déclarations de dimanche, la Belgique, l'Union européenne, la France, la Grande-Bretagne et l'ONU mais aussi des ONG locales et l'église catholique congolaise avaient condamné les propos du leader de l'UDPS.
Elles avaient aussi exprimé leur inquiétude après des violences entre ses partisans et ceux de la majorité dans plusieurs villes du pays, qui ont émaillé la campagne électorale lancée le 28 octobre.
Ancien ministre et Premier ministre sous Mobutu, puis opposant historique à l'ex-dictateur zaïrois, Etienne Tshisekedi, 78 ans, est l'un des 11 candidats, avec Joseph Kabila, à la présidentielle du 28 novembre qui se tiendra en même temps que les législatives. Les deux scrutins sont à un tour.
Rentré au pays fin 2010 après trois ans d'exil médical notamment en Belgique, il avait boycotté les élections de 2006, les estimant entachées d'irrégularités.
Natif de la province du Kasaï Oriental (centre), il est pour la première fois candidat à la présidentielle.
Selon l'UDPS, M. Tshisekedi doit poursuivre sa campagne samedi à Isiro puis dans d'autres villes de l'est, notamment Goma. Il avait initialement été annoncé ce vendredi à Kinshasa.
RDC: l'opposant Tshisekedi appelle à nouveau à la violence
KISANGANI (© 2011 AFP) - L'opposant Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle du 28 novembre en RD Congo, a réitéré vendredi des propos déjà tenus dimanche et unanimement condamnés, en appelant ses partisans à "casser" des prisons pour libérer des militants et à "terroriser" militaires et policiers.
Samedi 12 novembre 2011 | 10:34 UTC
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RDC: l'opposant Tshisekedi appelle à nouveau à la violence
© AFP/Archives Junior Kannah. L'opposant Etienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle du 28 novembre en République démocratique du Congo, le 5 septembre 2011 à Kinshasa.
"Je donne un ultimatum de 48 heures au gouvernement (du président Joseph) Kabila, pour libérer tous nos combattants en prison à Mbuji Mayi, Lubumbashi et à Kinshasa. Sinon, je demande à la base à Kinshasa (...) de se mobiliser et d'aller casser la prison de Makala (à Kinshasa) afin de libérer de force nos combattants arrêtés arbitrairement", a-t-il déclaré lors d'un meeting à Kisangani (nord-est), devant environ 5.000 personnes, a constaté un correspondant de l'AFP.
"Vous avez un pouvoir réel dans ce pays car la voix du peuple c'est la voix de Dieu. S'il arrivait que l'un de vous soit victime de tracasseries inutiles de la part d'un policier, d'un militaire ou de quelqu'un du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, au pouvoir), mobilisez-vous et prenez-les et terrorisez-les. Même s'ils fuient dans leur camp, il faut les poursuivre", a-t-il ajouté dans un discours de près de deux heures en fin de journée, devant la Grande poste dans le centre-ville.
A plusieurs reprises lors de son discours qui s'est terminé dans l'obscurité vers 20H00 (18H00 GMT), la foule criait "Libérez ! Libérez! Libérez !".
Arrivé jeudi soir à Kisangani, le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) avait déjà tenu des propos similaires dimanche dans une interview au téléphone depuis l'Afrique du sud où il se trouvait, diffusée à Kinshasa par une télévision d'opposition, qui a été coupée depuis par les autorités.
Il s'était également déclaré "président de la République".
A Kisangani, capitale de la Province orientale, M. Tshisekedi a donné jusqu'à samedi midi au ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende, pour "remettre le signal" de la télévision coupée. "Sinon, les combattants de base à Kinshasa qui me suivent, qu'il aillent au bureau de Mende (...) qu'ils le terrorisent très fort pour qu'il sache qu'au Congo les choses ont changé", a-t-il menacé.
"Vous verrez, il y aura un grand changement dans le pays, ils vous laisseront tranquilles dans vos souffrances, jusqu'au 7 décembre, quand je serai le chef de l'Etat pour développer le pays", a-t-il lancé. Les résultats provisoires de la présidentielle doivent être annoncés le 6 décembre.
A la fin du meeting, des jeunes se sont montrés menaçants envers des policiers en leur lançant: "Osez encore, vous allez voir !", a constaté le correspondant de l'AFP.
Après ses déclarations de dimanche, la Belgique, l'Union européenne, la France, la Grande-Bretagne et l'ONU mais aussi des ONG locales et l'église catholique congolaise avaient condamné les propos du leader de l'UDPS.
Elles avaient aussi exprimé leur inquiétude après des violences entre ses partisans et ceux de la majorité dans plusieurs villes du pays, qui ont émaillé la campagne électorale lancée le 28 octobre.
Ancien ministre et Premier ministre sous Mobutu, puis opposant historique à l'ex-dictateur zaïrois, Etienne Tshisekedi, 78 ans, est l'un des 11 candidats, avec Joseph Kabila, à la présidentielle du 28 novembre qui se tiendra en même temps que les législatives. Les deux scrutins sont à un tour.
Rentré au pays fin 2010 après trois ans d'exil médical notamment en Belgique, il avait boycotté les élections de 2006, les estimant entachées d'irrégularités.
Natif de la province du Kasaï Oriental (centre), il est pour la première fois candidat à la présidentielle.
Selon l'UDPS, M. Tshisekedi doit poursuivre sa campagne samedi à Isiro puis dans d'autres villes de l'est, notamment Goma. Il avait initialement été annoncé ce vendredi à Kinshasa.
- tony yave
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://direct.cd/2011/11/13/un-podium-e ... la-a-goma/
Un podium en métal pour Joseph Kabila à Goma
Publié par La Rédaction, le 13 novembre 2011 dans Actualité, Elections, La une, Législatives, Nord-Kivu, Présidentielle, Provinces · 2 Commentaire ·
La venue du candidat Joseph Kabila commence à se voir dans la ville de Goma, au Nord Kivu. Un géant podium en fer blanc est dressé depuis ce samedi soir sur la tribune de l Onc. Les spécialistes en montage du métal sont venus avec plusieurs kilos de fer pour rassembler les tuyaux et autres rouages afin que ce podium ressemble à la campagne solennelle du numéro 3 à Goma.
Un podium en métal pour Joseph Kabila à Goma
Publié par La Rédaction, le 13 novembre 2011 dans Actualité, Elections, La une, Législatives, Nord-Kivu, Présidentielle, Provinces · 2 Commentaire ·
La venue du candidat Joseph Kabila commence à se voir dans la ville de Goma, au Nord Kivu. Un géant podium en fer blanc est dressé depuis ce samedi soir sur la tribune de l Onc. Les spécialistes en montage du métal sont venus avec plusieurs kilos de fer pour rassembler les tuyaux et autres rouages afin que ce podium ressemble à la campagne solennelle du numéro 3 à Goma.
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