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Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
KABILA = III
I: Incompétence
I: insuffisance
I: incapacité
Comment les Congolais peuvent-ils reconduire un tel homme pour cinq ans de plus?
I: Incompétence
I: insuffisance
I: incapacité
Comment les Congolais peuvent-ils reconduire un tel homme pour cinq ans de plus?
Peuple Congolais: soyez vigilant et ne choisissez plus le premier venu pour nous diriger.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
LA FIN DES HARICOTS. KANAMBE EST CUIT COMME UN RAT.
par Deogracias Mulonday, mardi 15 novembre 2011, 04:35
JOSEPH KABILA FURIEUX CONTRE BOSHAB ET LAMBERT MENDE.
Contrairement aux apparences d’une campagne surmédiatisée grâce aux fonds publics mais qui, en réalité ne suscite que du dégout auprès des populations, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas au sein de la Majorité Présidentielle. Il semble que la débandade y a atteint son paroxysme. Des sources internes dignes de foi affirment que le Rais est fou furieux contre Evariste Boshab, l’homme qui n’a pas encore été embastillé après son braquage de l’argent de la Snel, mais qui promet d’embastiller Etienne Tshisekedi, et le tshiaku national Lambert Mende Omalanga, l'autre thuriféraire du régime agonisant. Et pour cause; le ministre Lumanu Muana Sefu, l’ex futur violeur de l'ambassadrice du Canada dans son bureau à la présidence, aurait dit à Kabila que l'erreur la plus grave que ses stratèges en mal de gloire ont commis est d'avoir éliminé le 2ème tour de l'élection présidentielle. Why?
1. Exit la corruption.
En effet, Lumanu expliquera que le fait d'avoir opté pour une élection présidentielle à un seul tour a du coup éliminé la possibilité de recourir à leurs importants moyens financiers pour corrompre les candidats fantoches au 2ème tour et obtenir leur ralliement derrière le Rais. Il a illustré ses propos avec les exemples de Jospin en 1995 en France, et tout récemment de Salou Dallein en Guinée et Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire qui étaient tous arrivés en tête au 1er tour sans pour autant remporter les élections présidentielles. Il a renchéri en disant que Vital Kamerhe, Oscar Kashala, François Mwamba, Nzanga Mobutu comptaient beaucoup sur le 2ème tour pour se refaire une santé financière ou négocier leur positionnement dans les institutions d'après les élections. Ils tous cruellement déçus et ne savent ou mettre la tête.
2. Faillite de la politique Bindo
Il se dit que Oscar Kashala aurait versé des larmes devant Lumanu pour le supplier de convaincre Kabila d’accepter son désistement contre la somme de 800.000 dollars, après avoir tenté d’en obtenir 8.000.000. Mais JKK et ses analystes ont estimé qu’un ralliement de Kashala ne serait d’aucun secours. Oscar Kashala est actuellement dans une grande confusion car il vit sous la pression des créanciers qui ont bien voulu lui avancer les 55.000 dollars nécessaires pour faire acte de candidature.
Quant à Kengo, celui-ci avait monté une stratégie de politique moziki qu’il a tenté en vain de faire avaler au leader maximo. Il n’avait jamais prévu de battre campagne à l’élection présidentielle, ni d’ailleurs à aucun échelon inférieur, même comme simple conseiller municipal. Il se rend compte brutalement de la réalité du combat politique et il est actuellement tenté de revenir vers JKK, mais ce dernier aurait affirmé en privé que Kengo lui ferait perdre des voix plutôt que de lui en apporter.
3. Tricherie rendue difficile.
Lumanu enfonça le clou en disant que le 1er tour aurait pu nous permettre d'attribuer des pourcentages fantaisistes à certains candidats achetés d'avance pour justifier une avance arithmétique au 2ème tour. C'est ce qu'on avait fait avec Nzanga Mobutu et Gizenga en 2006 avec beaucoup de bonheur. On allait l'emporter même si Tshisekedi venait en tête au premier tour. Maintenant que Louis Michel n'est plus là pour nous aider à manipuler les élections et que l’Amérique d’Obama, appuyée par la France de Sarkozy, exigent un processus électoral transparent de bout en bout, on ne voit pas très bien comment on va se tirer d'affaire.
4. Le phénomène Tshisekedi.
Sans broncher Lumanu continua en signalant que nous avons fait une bêtise définitive en sous estimant le phénomène Tshisekedi. Vous avez vu ce qu'il nous a fait au Katanga malgré les assurances des Mbuyu, Katumba, Kyungu et Boshab. Comment peut-on maintenant vous donner 100% de voix au Katanga. Ça sera flagrant et tout le monde criera à la tricherie. Tout ça c'est la faute aux dirigeants du PPRD, et vous avez bien fait de vous en dissocier en étant candidat indépendant aux présidentielles; Car au lieu de préparer les élections, ils sont sortis des assises de Kisangani, arrogants, méprisant et sûrs d'eux. Maintenant Tshisekedi dit que nous sommes incapables et incompétents car nous n'avons pas été à mesure de mettre en place la cour constitutionnelle, le conseil supérieur de l'audiovisuel, la décentralisation, les nouvelles provinces, une véritable armée républicaine; et que la CENI ne date que de quelques mois alors que nous avions 5 bonnes années pour faire tout ça. Comment peut-on ne pas donner raison à Tshisekedi même si nous avons construit les routes et lutté efficacement contre la corruption à travers votre initiative de tolérance zéro.
Tout ça c'est la faute à Boshab et au monsieur à la trithérapie qui se dit maintenant opposant.
Kabila rétorqua en demandant la responsabilité de Muzito dans tout ça. Sur ce Lumanu s'empressa de signaler que Muzito n'a rien à voir dans tout ça; c'est un monsieur gentil qui prend la forme du vase qui le contient. D'ailleurs son parti n'hésitera pas à rejoindre Tshisekedi le moment venu. Ce n’est pas par hasard qu’ils ont refusé d’intégrer la MP.
Pour finir, monsieur le président, permettez-moi de vous signaler qu'il y une grogne générale auprès des candidats députés du PPRD et de la MP. Ils attendent toujours l'argent promis pour battre campagne. Ah bon rétorque Kabila; pouvez-vous me dire combien d'argent Tshisekedi a distribué à ses candidats députés pour la campagne? Je ne sais pas monsieur le Président. Eh bien allez me trouver ce chiffre et je pourrais faire la même chose.
5. Un climat de fin de règne
Dans une colère contenue, JKK a tenu des propos durs à Monsieur Lumanu, en ces termes : écoutez-moi bien et tenez le pour dit! Les traitres que vous mentionnez y compris vous-même, êtes tous kasaiens. Mais vous oubliez que moi Joseph Kabila, je suis aussi Muluba comme Tshisekedi. S'il me bat aux élections du 28 novembre 2011, je m'en irai sans problème. Tshisekedi a donné des assurances à nos interlocuteurs étrangers qu’il garantira ma sécurité en cas de défaite. Ce Monsieur n’a pas l’habitude de mentir. J’ai reçu trop de pressions et de mises en gardes des puissances extérieures. Vous m’avez tous induit en erreur en m’impliquant dans des dossiers compromettants avec l’Iran et la Corée du Nord. A mon âge, je n’ai pas l’intention de finir comme Kadhafi, Laurent Gbagbo ou Mobutu. Mercredi dernier, le 8 novembre, pendant que j’étais en tournée électorale à l’est, j’ai été convoqué à Prétoria par Zuma pour entendre les messages difficiles que Obama et Sarkozy lui ont demandé de me transmettre lorsqu’ils se sont vus au G20 à Cannes.
Je m’occuperai personnellement de tous ceux qui m’ont induit en erreur et qui sont aujourd’hui prêts à me trahir. »
bako lela na munoko ya mboka

par Deogracias Mulonday, mardi 15 novembre 2011, 04:35
JOSEPH KABILA FURIEUX CONTRE BOSHAB ET LAMBERT MENDE.
Contrairement aux apparences d’une campagne surmédiatisée grâce aux fonds publics mais qui, en réalité ne suscite que du dégout auprès des populations, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas au sein de la Majorité Présidentielle. Il semble que la débandade y a atteint son paroxysme. Des sources internes dignes de foi affirment que le Rais est fou furieux contre Evariste Boshab, l’homme qui n’a pas encore été embastillé après son braquage de l’argent de la Snel, mais qui promet d’embastiller Etienne Tshisekedi, et le tshiaku national Lambert Mende Omalanga, l'autre thuriféraire du régime agonisant. Et pour cause; le ministre Lumanu Muana Sefu, l’ex futur violeur de l'ambassadrice du Canada dans son bureau à la présidence, aurait dit à Kabila que l'erreur la plus grave que ses stratèges en mal de gloire ont commis est d'avoir éliminé le 2ème tour de l'élection présidentielle. Why?
1. Exit la corruption.
En effet, Lumanu expliquera que le fait d'avoir opté pour une élection présidentielle à un seul tour a du coup éliminé la possibilité de recourir à leurs importants moyens financiers pour corrompre les candidats fantoches au 2ème tour et obtenir leur ralliement derrière le Rais. Il a illustré ses propos avec les exemples de Jospin en 1995 en France, et tout récemment de Salou Dallein en Guinée et Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire qui étaient tous arrivés en tête au 1er tour sans pour autant remporter les élections présidentielles. Il a renchéri en disant que Vital Kamerhe, Oscar Kashala, François Mwamba, Nzanga Mobutu comptaient beaucoup sur le 2ème tour pour se refaire une santé financière ou négocier leur positionnement dans les institutions d'après les élections. Ils tous cruellement déçus et ne savent ou mettre la tête.
2. Faillite de la politique Bindo
Il se dit que Oscar Kashala aurait versé des larmes devant Lumanu pour le supplier de convaincre Kabila d’accepter son désistement contre la somme de 800.000 dollars, après avoir tenté d’en obtenir 8.000.000. Mais JKK et ses analystes ont estimé qu’un ralliement de Kashala ne serait d’aucun secours. Oscar Kashala est actuellement dans une grande confusion car il vit sous la pression des créanciers qui ont bien voulu lui avancer les 55.000 dollars nécessaires pour faire acte de candidature.
Quant à Kengo, celui-ci avait monté une stratégie de politique moziki qu’il a tenté en vain de faire avaler au leader maximo. Il n’avait jamais prévu de battre campagne à l’élection présidentielle, ni d’ailleurs à aucun échelon inférieur, même comme simple conseiller municipal. Il se rend compte brutalement de la réalité du combat politique et il est actuellement tenté de revenir vers JKK, mais ce dernier aurait affirmé en privé que Kengo lui ferait perdre des voix plutôt que de lui en apporter.
3. Tricherie rendue difficile.
Lumanu enfonça le clou en disant que le 1er tour aurait pu nous permettre d'attribuer des pourcentages fantaisistes à certains candidats achetés d'avance pour justifier une avance arithmétique au 2ème tour. C'est ce qu'on avait fait avec Nzanga Mobutu et Gizenga en 2006 avec beaucoup de bonheur. On allait l'emporter même si Tshisekedi venait en tête au premier tour. Maintenant que Louis Michel n'est plus là pour nous aider à manipuler les élections et que l’Amérique d’Obama, appuyée par la France de Sarkozy, exigent un processus électoral transparent de bout en bout, on ne voit pas très bien comment on va se tirer d'affaire.
4. Le phénomène Tshisekedi.
Sans broncher Lumanu continua en signalant que nous avons fait une bêtise définitive en sous estimant le phénomène Tshisekedi. Vous avez vu ce qu'il nous a fait au Katanga malgré les assurances des Mbuyu, Katumba, Kyungu et Boshab. Comment peut-on maintenant vous donner 100% de voix au Katanga. Ça sera flagrant et tout le monde criera à la tricherie. Tout ça c'est la faute aux dirigeants du PPRD, et vous avez bien fait de vous en dissocier en étant candidat indépendant aux présidentielles; Car au lieu de préparer les élections, ils sont sortis des assises de Kisangani, arrogants, méprisant et sûrs d'eux. Maintenant Tshisekedi dit que nous sommes incapables et incompétents car nous n'avons pas été à mesure de mettre en place la cour constitutionnelle, le conseil supérieur de l'audiovisuel, la décentralisation, les nouvelles provinces, une véritable armée républicaine; et que la CENI ne date que de quelques mois alors que nous avions 5 bonnes années pour faire tout ça. Comment peut-on ne pas donner raison à Tshisekedi même si nous avons construit les routes et lutté efficacement contre la corruption à travers votre initiative de tolérance zéro.
Tout ça c'est la faute à Boshab et au monsieur à la trithérapie qui se dit maintenant opposant.
Kabila rétorqua en demandant la responsabilité de Muzito dans tout ça. Sur ce Lumanu s'empressa de signaler que Muzito n'a rien à voir dans tout ça; c'est un monsieur gentil qui prend la forme du vase qui le contient. D'ailleurs son parti n'hésitera pas à rejoindre Tshisekedi le moment venu. Ce n’est pas par hasard qu’ils ont refusé d’intégrer la MP.
Pour finir, monsieur le président, permettez-moi de vous signaler qu'il y une grogne générale auprès des candidats députés du PPRD et de la MP. Ils attendent toujours l'argent promis pour battre campagne. Ah bon rétorque Kabila; pouvez-vous me dire combien d'argent Tshisekedi a distribué à ses candidats députés pour la campagne? Je ne sais pas monsieur le Président. Eh bien allez me trouver ce chiffre et je pourrais faire la même chose.
5. Un climat de fin de règne
Dans une colère contenue, JKK a tenu des propos durs à Monsieur Lumanu, en ces termes : écoutez-moi bien et tenez le pour dit! Les traitres que vous mentionnez y compris vous-même, êtes tous kasaiens. Mais vous oubliez que moi Joseph Kabila, je suis aussi Muluba comme Tshisekedi. S'il me bat aux élections du 28 novembre 2011, je m'en irai sans problème. Tshisekedi a donné des assurances à nos interlocuteurs étrangers qu’il garantira ma sécurité en cas de défaite. Ce Monsieur n’a pas l’habitude de mentir. J’ai reçu trop de pressions et de mises en gardes des puissances extérieures. Vous m’avez tous induit en erreur en m’impliquant dans des dossiers compromettants avec l’Iran et la Corée du Nord. A mon âge, je n’ai pas l’intention de finir comme Kadhafi, Laurent Gbagbo ou Mobutu. Mercredi dernier, le 8 novembre, pendant que j’étais en tournée électorale à l’est, j’ai été convoqué à Prétoria par Zuma pour entendre les messages difficiles que Obama et Sarkozy lui ont demandé de me transmettre lorsqu’ils se sont vus au G20 à Cannes.
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Peuple de Dieu, il en est peu qui nous exhortent à ne pas perdre de vue l'Essentiel et cet Essentiel n'est pas une chose, ce n'est pas une doctrine, ce n'est pas une méthode, c'est une Personne: Le Seigneur Jésus-Christ.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
SOKI BALOBI QUE KANAMBE PAPITSHO CLARISE 100%,AYEBI POLITIQUE TE.HOOOOOO SOKI OYEBI TE VANDA BA LAKISAYO TIKA TEMBE
Retombées inattendues des déclarations d'Etienne Tshisekedi Invitée en RDC, la CPI réclame illico Bosco Ntanganda
MARDI, 15 NOVEMBRE 2011 19:52 1 COMMENTAIRES ENVOYER
Le gouvernement n'a pas attendu une seconde pour s'engouffrer dans la brèche ouverte par les déclarations tonitruantes d'Etienne Tshisekedi appelant sa base à la résistance face au terrorisme de la police et d'une justice jugées arbitraires et hors la loi. Etienne Tshisekedi, qui a depuis confirmé ses propos à plusieurs reprises, estime que la Constitution de la République donne le droit, si pas l'obligation,
à tout congolais responsable, d'agir ou de se défendre contre un pouvoir qui s'est lui-même illustré par des violations répétées de la constitution et des atteintes graves aux libertés et droits humains les plus fondamentaux.
Son premier message lancé à partir de l'Afrique du Sud avait soulevé une volée de réactions de la part de la communauté internationale, réactions qui contrastaient bizarrement avec e silence de cette même communauté internationale devant les exactions, abus et crimes imputables aux forces en armes avant et pendant le processus électoral. Pour preuve, le récent rapport des Nations Unies qui dénonce clairement les abus du pouvoir en, place en matière de droits humains contre les populations civiles, tardait à être publié par l'ONU qu redoutait d'être accusée d'influencer la compétition électorale contre les autorités sortantes. L'ONU a finalement profité de l'incident impliquant Etienne Tshisekedi pour, publier son rapport, qui a malgré tout suscité une vive réaction du gouvernement congolais
Après l'émotion, la réflexion lucide
Passée la phase émotive, la confirmation de son appel par Tshisekedi a eu le mérite de susciter une réflexion plus approfondie sur la motivation et la portée de ses propos, tant pour les congolais que pour les acteurs de la communauté internationale. Ces derniers ont été surpris par l'ampleur de la réaction du peuple congolais qui a ressenti les diverses réactions internationales comme une résurgence des injustices récurrentes dont notre peuple est l'objet de la part de la communauté internationale depuis la nuit des temps. La RDC reste après tout le pays des fantômes de Léopold II, du martyr de Lumumba, des années Mobutu imposées par les occidentaux pendant la guerre froide, des prétendues guerres de libération et des années Kabila, toujours imposées par l'extérieur et caractérisées par une prédation économique et un mépris de la personne humaine sans précédent: A cela faut-il ajouter le sentiment d'humiliation ressenti par les Congolais depuis l'arrestation de Jean-Pierre Bemba pour d'improbables crimes commis en Centrafrique, pendant quel maître d'oeuvre de l'époque, l'ancien Président Ange Patassé, avait, été soigneusement oublié par la CPI. L'opinion s'interroge jusqu'ou ira le cynisme de ladite communauté internationale et sa CPI? Pourrait-elle se permettre d'afficher une agressivité à l'égard du leader maximo de l'UDPS en lui brandissant la menace delà CPI, alors que le dernier a illustré sa vie politique par la lutte non violente, ce qui lui vaut une telle affection populaire, et récemment d'être primé pour ses efforts en faveur de la paix en Afrique. Quelle serait la crédibilité d'une telle- justice internationale alors que le moindre rapport national ou international sur les droits de l'homme en RDC désigne de la façon la plus claire et sans équivoque, les responsables des graves crimes et abus commis en RDC depuis 15 ans qui sont toujours aux affaires.
Depuis que le leader de l'UDPS a réitéré ses propos, la même communauté internationale semble plus circonspecte et moins encline à l'invective.
A certains égards, les réactions de la communauté internationale ont renforcé la détermination des Congolais à prendre en charge leur destin contre vents et marrées. Elles ont renforcé le candidat Tshisekedi aux yeux de l'opinion congolaise, car il incarne plus que jamais la justesse de cette cause.
Le gouvernement pris au piège
Visant particulièrement Etienne Tshisekedi, la CENI et le gouvernement congolais ont demandé à la CPI de se saisir de la question des violences pré et post-électorales. La CPI n'en demandait pas mieux et a immédiatement publié un communiqué confirmant « son engagement à veiller à ce que le processus en cours ne conduise à aucun acte de violence, ni à aucun crime sur des populations civiles. »
La CPI va plus loin eh affirmant dans son communiqué quelle « suit la situation électorale avec la plus grande vigilance au Congo, où des investigations sont en cours depuis juin 2003.»
Prenant le Ministre de la Justice Luzolo Bambi au mot, le communiqué de la CPI enfonce le clou en rappelant qu'elle est « désormais habilitée à enquêter et à documenter tout crime ou cas de violence au sein des juridictions congolaises, en coordination avec les cours et tribunaux du pays, et qu'elle prendra sans tarder les actions nécessaires pour ce faire. » Il ne fait aucun doute que les massacres des Bundu dia Kongo, tout comme les agressions armées en plein centre-ville dans la capitale, font partie des violences post électorales de 2007 qui ne manqueront pas d'intéresser la CPI.
Enfin, la CPI lance l'estocade en rappelant dans le même communiqué que « ceux qui sont déjà suspectés d'avoir commis des crimes graves, comme M. Bosco TANGANDA pour qui un mandat d'arrêt a été lancé, doivent être arrêtés et poursuivis devant la Cour. » A plusieurs reprises, Kinshasa a ouvertement refusé de livrer à la Cour l'ex-milicien, aujourd'hui intégré dans l'armée régulière, consacrant ainsi l'impunité que la CPI condamne.
Cette déclaration indique très clairement que la présence de la CPI dans le processus en cours devient un facteur de risque pour le gouvernement qui s'était jusque-là illustré par des abus et exactions répétés de la part des forces de l'ordre, restés impunis. Les observateurs estiment que la présence de la CPI est une aubaine pour la communauté internationale et pour l'opposition politique, qui ne savaient plus comment s'y prendre face aux abus répétés et aux menaces des forces de l'ordre contre des civils. Les observateurs les plus avertis pensent que les sorties répétées d'Etienne Tshisekedi relèvent ainsi d'une stratégie délibérée, de main de maître, pour contrer le pouvoir en place qui utilise abusivement et impunément la force publique avant et pendant le processus électoral, à la manière de Robert Mugabe au Zimbabwe, afin d'intimider les électeurs et de tuer dans l'œuf toute velléité de contestation d'une probable tentative de holdup électoral.
Convergence de vues entre la CPI et l'UDPS
Comme la CPI, l'UDPS se bat inlassablement pour l'établissement d'un Etat de droit au Congo et la fin de l'impunité, deux éléments qui constituent le coeur du programme de gouvernement proposé par Etienne Tshisekedi. Le leader de l'UDPS inscrit ses appels à l'autodéfense dans le cadre de l'exercice d'un droit légitime, inscrit dans la constitution, de contester tout pouvoir qui abuse de ses droits contre le peuple et viole la loi fondamentale.
La CPI n'en dit pas moins en concluant ainsi son communiqué : « Le processus électoral ne doit pas entretenir un sentiment d'impunité de la part de ceux qui commettent des crimes graves. Il doit plutôt renforcer l'Etat de droit et combattre l'impunité. »
SOURCE: http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare

Retombées inattendues des déclarations d'Etienne Tshisekedi Invitée en RDC, la CPI réclame illico Bosco Ntanganda
MARDI, 15 NOVEMBRE 2011 19:52 1 COMMENTAIRES ENVOYER
Le gouvernement n'a pas attendu une seconde pour s'engouffrer dans la brèche ouverte par les déclarations tonitruantes d'Etienne Tshisekedi appelant sa base à la résistance face au terrorisme de la police et d'une justice jugées arbitraires et hors la loi. Etienne Tshisekedi, qui a depuis confirmé ses propos à plusieurs reprises, estime que la Constitution de la République donne le droit, si pas l'obligation,
à tout congolais responsable, d'agir ou de se défendre contre un pouvoir qui s'est lui-même illustré par des violations répétées de la constitution et des atteintes graves aux libertés et droits humains les plus fondamentaux.
Son premier message lancé à partir de l'Afrique du Sud avait soulevé une volée de réactions de la part de la communauté internationale, réactions qui contrastaient bizarrement avec e silence de cette même communauté internationale devant les exactions, abus et crimes imputables aux forces en armes avant et pendant le processus électoral. Pour preuve, le récent rapport des Nations Unies qui dénonce clairement les abus du pouvoir en, place en matière de droits humains contre les populations civiles, tardait à être publié par l'ONU qu redoutait d'être accusée d'influencer la compétition électorale contre les autorités sortantes. L'ONU a finalement profité de l'incident impliquant Etienne Tshisekedi pour, publier son rapport, qui a malgré tout suscité une vive réaction du gouvernement congolais
Après l'émotion, la réflexion lucide
Passée la phase émotive, la confirmation de son appel par Tshisekedi a eu le mérite de susciter une réflexion plus approfondie sur la motivation et la portée de ses propos, tant pour les congolais que pour les acteurs de la communauté internationale. Ces derniers ont été surpris par l'ampleur de la réaction du peuple congolais qui a ressenti les diverses réactions internationales comme une résurgence des injustices récurrentes dont notre peuple est l'objet de la part de la communauté internationale depuis la nuit des temps. La RDC reste après tout le pays des fantômes de Léopold II, du martyr de Lumumba, des années Mobutu imposées par les occidentaux pendant la guerre froide, des prétendues guerres de libération et des années Kabila, toujours imposées par l'extérieur et caractérisées par une prédation économique et un mépris de la personne humaine sans précédent: A cela faut-il ajouter le sentiment d'humiliation ressenti par les Congolais depuis l'arrestation de Jean-Pierre Bemba pour d'improbables crimes commis en Centrafrique, pendant quel maître d'oeuvre de l'époque, l'ancien Président Ange Patassé, avait, été soigneusement oublié par la CPI. L'opinion s'interroge jusqu'ou ira le cynisme de ladite communauté internationale et sa CPI? Pourrait-elle se permettre d'afficher une agressivité à l'égard du leader maximo de l'UDPS en lui brandissant la menace delà CPI, alors que le dernier a illustré sa vie politique par la lutte non violente, ce qui lui vaut une telle affection populaire, et récemment d'être primé pour ses efforts en faveur de la paix en Afrique. Quelle serait la crédibilité d'une telle- justice internationale alors que le moindre rapport national ou international sur les droits de l'homme en RDC désigne de la façon la plus claire et sans équivoque, les responsables des graves crimes et abus commis en RDC depuis 15 ans qui sont toujours aux affaires.
Depuis que le leader de l'UDPS a réitéré ses propos, la même communauté internationale semble plus circonspecte et moins encline à l'invective.
A certains égards, les réactions de la communauté internationale ont renforcé la détermination des Congolais à prendre en charge leur destin contre vents et marrées. Elles ont renforcé le candidat Tshisekedi aux yeux de l'opinion congolaise, car il incarne plus que jamais la justesse de cette cause.
Le gouvernement pris au piège
Visant particulièrement Etienne Tshisekedi, la CENI et le gouvernement congolais ont demandé à la CPI de se saisir de la question des violences pré et post-électorales. La CPI n'en demandait pas mieux et a immédiatement publié un communiqué confirmant « son engagement à veiller à ce que le processus en cours ne conduise à aucun acte de violence, ni à aucun crime sur des populations civiles. »
La CPI va plus loin eh affirmant dans son communiqué quelle « suit la situation électorale avec la plus grande vigilance au Congo, où des investigations sont en cours depuis juin 2003.»
Prenant le Ministre de la Justice Luzolo Bambi au mot, le communiqué de la CPI enfonce le clou en rappelant qu'elle est « désormais habilitée à enquêter et à documenter tout crime ou cas de violence au sein des juridictions congolaises, en coordination avec les cours et tribunaux du pays, et qu'elle prendra sans tarder les actions nécessaires pour ce faire. » Il ne fait aucun doute que les massacres des Bundu dia Kongo, tout comme les agressions armées en plein centre-ville dans la capitale, font partie des violences post électorales de 2007 qui ne manqueront pas d'intéresser la CPI.
Enfin, la CPI lance l'estocade en rappelant dans le même communiqué que « ceux qui sont déjà suspectés d'avoir commis des crimes graves, comme M. Bosco TANGANDA pour qui un mandat d'arrêt a été lancé, doivent être arrêtés et poursuivis devant la Cour. » A plusieurs reprises, Kinshasa a ouvertement refusé de livrer à la Cour l'ex-milicien, aujourd'hui intégré dans l'armée régulière, consacrant ainsi l'impunité que la CPI condamne.
Cette déclaration indique très clairement que la présence de la CPI dans le processus en cours devient un facteur de risque pour le gouvernement qui s'était jusque-là illustré par des abus et exactions répétés de la part des forces de l'ordre, restés impunis. Les observateurs estiment que la présence de la CPI est une aubaine pour la communauté internationale et pour l'opposition politique, qui ne savaient plus comment s'y prendre face aux abus répétés et aux menaces des forces de l'ordre contre des civils. Les observateurs les plus avertis pensent que les sorties répétées d'Etienne Tshisekedi relèvent ainsi d'une stratégie délibérée, de main de maître, pour contrer le pouvoir en place qui utilise abusivement et impunément la force publique avant et pendant le processus électoral, à la manière de Robert Mugabe au Zimbabwe, afin d'intimider les électeurs et de tuer dans l'œuf toute velléité de contestation d'une probable tentative de holdup électoral.
Convergence de vues entre la CPI et l'UDPS
Comme la CPI, l'UDPS se bat inlassablement pour l'établissement d'un Etat de droit au Congo et la fin de l'impunité, deux éléments qui constituent le coeur du programme de gouvernement proposé par Etienne Tshisekedi. Le leader de l'UDPS inscrit ses appels à l'autodéfense dans le cadre de l'exercice d'un droit légitime, inscrit dans la constitution, de contester tout pouvoir qui abuse de ses droits contre le peuple et viole la loi fondamentale.
La CPI n'en dit pas moins en concluant ainsi son communiqué : « Le processus électoral ne doit pas entretenir un sentiment d'impunité de la part de ceux qui commettent des crimes graves. Il doit plutôt renforcer l'Etat de droit et combattre l'impunité. »
SOURCE: http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare
Peuple de Dieu, il en est peu qui nous exhortent à ne pas perdre de vue l'Essentiel et cet Essentiel n'est pas une chose, ce n'est pas une doctrine, ce n'est pas une méthode, c'est une Personne: Le Seigneur Jésus-Christ.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Mokonzi 15-11-2011 20:52
Ce que vous ne dites pas Mr. le journaliste, c'est ke Kabila sait qu'il va perdre les elections au profit de Tshisekedi. Il prefere donc economiser son argent pour l'asile politique qui l'attend au Rwanda..
Législatives 2011 : J. Kabila met les candidats députés sous pression !
MARDI, 15 NOVEMBRE 2011 19:31 1 COMMENTAIRES ENVOYER
En refusant catégoriquement de financer la campagne des candidats députés de la Majorité comme en 2006, Kabila ne se fait aucune illusion. Il sait que son intransigeance peut avoir une incidence sur la formation de la future Majorité parlementaire.
Au-delà de la présidentielle, le véritable enjeu des élections du 28 novembre reste, on ne le répétera jamais assez, la course à la députation nationale. Pour gouverner en toute sérénité et appliquer sans faille son programme de gouvernement, le futur président de la République doit s'assurer le contrôle de la Majorité parlementaire.
C'est dans cette optique du reste que tous les sociétaires de la Majorité ont aligné le plus de candidats possibles aux législatives nationales. Le but est de garantir au candidat numéro 3 la majorité dont il aura tant besoin pour poursuivre son programme de développement du Congo.
Mais, le manque de moyens financiers risque de réduire très sensiblement le rendement de la Majorité en tant que plate-forme aux prochaines législatives.
Le découragement et la démobilisation ayant pris des proportions inquiétantes au sein de la plate-forme présidentielle.
A ce rythme, il est sûr qu'il faudra revoir à la baisse les prévisions initiales. En effet, avec des moyens plus ou moins conséquents, l'ex-Amp avait dû recourir en plus à un véritable jeu de passe-passe pour constituer une majorité en 2006. Qu'en serait-il maintenant que l'argent fait défaut ? Il ne faut guère s'attendre au miracle.
Virage total
Kabila en reste pleinement conscient et sait que tout peut arriver après la proclamation des résultats liés aux législatives. Il peut bénéficier d'une majorité acquise à sa cause ou pas en cas de réélection.
C'est un pari risqué. Et Joseph Kabila accepte pleinement de risque.
Il est fatigué d'avoir chaque fois à pirouetter pour gérer une majorité composite et instable à tout point de vue. Cette fois, il veut d'une majorité parlementaire faite de baroudeurs ayant milité par conviction et non pour le bruit soyeux des billets verts. Tout compte fait, cette Majorité lui a causé plus de tort qu'elle ne l'a servi durant cette législative finissante.
A chaque tournant décisif de la vie nationale, il a fallu son implication finale et personnelle pour éviter que la Majorité ne dérape. Sacrifiant le plus souvent ses lourdes charges au sommet de l'Etat, il a dû se résoudre à coacher toutes les situations délicates qui se sont imposées à la Majorité parlementaire.
De cette Majorité là, l'Autorité morale ne veut plus. Joseph Kabila s'est plutôt lancé dans une logique jusqu'au boutiste : mieux vaut désormais une minorité loyale et dévouée à la place d'une majorité clientéliste.
Si sa décision de ne dépenser un seul sou doit lui imposer une politique, Kabila semble disposé à affronter le défi. De toutes les façons, ce ne sera pas pire que le régime hors pair du 1+4.
Déterminé dans sa décision, l'Autorité morale a promis de restituer leurs fonds dépensés, aux candidats députés qui auront remporté la compétition par leurs propres moyens. Les choses ont complètement changé.
SOURCE:http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... s#comments
Ce que vous ne dites pas Mr. le journaliste, c'est ke Kabila sait qu'il va perdre les elections au profit de Tshisekedi. Il prefere donc economiser son argent pour l'asile politique qui l'attend au Rwanda..












Législatives 2011 : J. Kabila met les candidats députés sous pression !
MARDI, 15 NOVEMBRE 2011 19:31 1 COMMENTAIRES ENVOYER
En refusant catégoriquement de financer la campagne des candidats députés de la Majorité comme en 2006, Kabila ne se fait aucune illusion. Il sait que son intransigeance peut avoir une incidence sur la formation de la future Majorité parlementaire.
Au-delà de la présidentielle, le véritable enjeu des élections du 28 novembre reste, on ne le répétera jamais assez, la course à la députation nationale. Pour gouverner en toute sérénité et appliquer sans faille son programme de gouvernement, le futur président de la République doit s'assurer le contrôle de la Majorité parlementaire.
C'est dans cette optique du reste que tous les sociétaires de la Majorité ont aligné le plus de candidats possibles aux législatives nationales. Le but est de garantir au candidat numéro 3 la majorité dont il aura tant besoin pour poursuivre son programme de développement du Congo.
Mais, le manque de moyens financiers risque de réduire très sensiblement le rendement de la Majorité en tant que plate-forme aux prochaines législatives.
Le découragement et la démobilisation ayant pris des proportions inquiétantes au sein de la plate-forme présidentielle.
A ce rythme, il est sûr qu'il faudra revoir à la baisse les prévisions initiales. En effet, avec des moyens plus ou moins conséquents, l'ex-Amp avait dû recourir en plus à un véritable jeu de passe-passe pour constituer une majorité en 2006. Qu'en serait-il maintenant que l'argent fait défaut ? Il ne faut guère s'attendre au miracle.
Virage total
Kabila en reste pleinement conscient et sait que tout peut arriver après la proclamation des résultats liés aux législatives. Il peut bénéficier d'une majorité acquise à sa cause ou pas en cas de réélection.
C'est un pari risqué. Et Joseph Kabila accepte pleinement de risque.
Il est fatigué d'avoir chaque fois à pirouetter pour gérer une majorité composite et instable à tout point de vue. Cette fois, il veut d'une majorité parlementaire faite de baroudeurs ayant milité par conviction et non pour le bruit soyeux des billets verts. Tout compte fait, cette Majorité lui a causé plus de tort qu'elle ne l'a servi durant cette législative finissante.
A chaque tournant décisif de la vie nationale, il a fallu son implication finale et personnelle pour éviter que la Majorité ne dérape. Sacrifiant le plus souvent ses lourdes charges au sommet de l'Etat, il a dû se résoudre à coacher toutes les situations délicates qui se sont imposées à la Majorité parlementaire.
De cette Majorité là, l'Autorité morale ne veut plus. Joseph Kabila s'est plutôt lancé dans une logique jusqu'au boutiste : mieux vaut désormais une minorité loyale et dévouée à la place d'une majorité clientéliste.
Si sa décision de ne dépenser un seul sou doit lui imposer une politique, Kabila semble disposé à affronter le défi. De toutes les façons, ce ne sera pas pire que le régime hors pair du 1+4.
Déterminé dans sa décision, l'Autorité morale a promis de restituer leurs fonds dépensés, aux candidats députés qui auront remporté la compétition par leurs propres moyens. Les choses ont complètement changé.
SOURCE:http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... s#comments
Peuple de Dieu, il en est peu qui nous exhortent à ne pas perdre de vue l'Essentiel et cet Essentiel n'est pas une chose, ce n'est pas une doctrine, ce n'est pas une méthode, c'est une Personne: Le Seigneur Jésus-Christ.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.digitalcongo.net/article/79665
Joseph Kabila interpelle les candidats à la présidentielle qui menacent de recourir à la violence en cas de leur échec
Kinshasa, 15/11/2011 / Politique
Le Président Joseph Kabila, candidat à sa propre succession rassure que les élections auront bel et bien lieu en RDC le 28 novembre prochain.« N’en déplaise à ceux-là qui n’y croient pas ou qui n’en veulent pas », dit-il.
Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a, au cours d’un meeting populaire, lundi à Goma, au Nord-Kivu, à la tribune OCC, dans la commune de Goma, mis en garde, sans les citer nommément , les candidats à la présidentielle du 28 novembre prochain en RDC, qui menacent de recourir à la violence au cas ou ils perdraient les élections. « S’ils osent faire la guerre, nous terminerons cette guerre, a affirmé le Président Joseph Kabila».
Le Président Joseph Kabila a saisi cette occasion pour rappeler à l assistance venue l’écouter, une assistance évaluée à quelque 100 mille personnes, parmi laquelle des militantes et militants du PPRD et des partis alliés à la Majorité présidentielle(MP), que la population du Nord-Kivu, en général et celle de Goma, en particulier, est témoin d’énormes sacrifices faits par les enfants de cette province en vue de parvenir à la paix, rappelant qu’il y a deux ans on retrouvait à Goma et partout ailleurs au Kivu des centaines des camps des déplacés des guerres.
Le Président Joseph Kabila, candidat à sa propre succession, a, par ailleurs, rassuré que les élections auront bel et bien lieu en RDC le 28 novembre prochain, « n’en déplaise à ceux-là qui n’y croient pas ou qui n’en veulent pas ».
Il a rappelé qu’en 2001, il avait promis la réunification du pays, l’organisation des élections libres, démocratiques et transparente et la reconstruction du pays, ce qui, a-t-il dit, sont réalisées aujourd’hui. Il a, par la même occasion, indiqué que s’il y a eu du retard au Nord-Kivu, en ce qui concerne la reconstruction, c’est à la suite des guerres, rassurant qu’une fois réélu, il réalisera toutes ces promesses.
Le Président Joseph Kabila a, en outre, indiqué que ni lui ni la population du Nord-Kivu, personne n’est responsable de la destruction du pays, laquelle a débuté depuis les années 60, précisant toutefois que la reconstruction du pays est l’affaire de tous et non du Président seul.
Il a, enfin, annoncé aux étudiants et à la jeunesse de Goma, la construction d’une université et d’un stade moderne dans cette ville en marge des élections et l’asphaltage de la route Goma-Rutshuru-Beni-Butembo, avant d’inviter la population de Goma de lui accorder ses suffrages à 100 % le 28 novembre prochain afin de lui permettre de matérialiser ses promesses.
Joseph Kabila interpelle les candidats à la présidentielle qui menacent de recourir à la violence en cas de leur échec
Kinshasa, 15/11/2011 / Politique
Le Président Joseph Kabila, candidat à sa propre succession rassure que les élections auront bel et bien lieu en RDC le 28 novembre prochain.« N’en déplaise à ceux-là qui n’y croient pas ou qui n’en veulent pas », dit-il.
Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a, au cours d’un meeting populaire, lundi à Goma, au Nord-Kivu, à la tribune OCC, dans la commune de Goma, mis en garde, sans les citer nommément , les candidats à la présidentielle du 28 novembre prochain en RDC, qui menacent de recourir à la violence au cas ou ils perdraient les élections. « S’ils osent faire la guerre, nous terminerons cette guerre, a affirmé le Président Joseph Kabila».
Le Président Joseph Kabila a saisi cette occasion pour rappeler à l assistance venue l’écouter, une assistance évaluée à quelque 100 mille personnes, parmi laquelle des militantes et militants du PPRD et des partis alliés à la Majorité présidentielle(MP), que la population du Nord-Kivu, en général et celle de Goma, en particulier, est témoin d’énormes sacrifices faits par les enfants de cette province en vue de parvenir à la paix, rappelant qu’il y a deux ans on retrouvait à Goma et partout ailleurs au Kivu des centaines des camps des déplacés des guerres.
Le Président Joseph Kabila, candidat à sa propre succession, a, par ailleurs, rassuré que les élections auront bel et bien lieu en RDC le 28 novembre prochain, « n’en déplaise à ceux-là qui n’y croient pas ou qui n’en veulent pas ».
Il a rappelé qu’en 2001, il avait promis la réunification du pays, l’organisation des élections libres, démocratiques et transparente et la reconstruction du pays, ce qui, a-t-il dit, sont réalisées aujourd’hui. Il a, par la même occasion, indiqué que s’il y a eu du retard au Nord-Kivu, en ce qui concerne la reconstruction, c’est à la suite des guerres, rassurant qu’une fois réélu, il réalisera toutes ces promesses.
Le Président Joseph Kabila a, en outre, indiqué que ni lui ni la population du Nord-Kivu, personne n’est responsable de la destruction du pays, laquelle a débuté depuis les années 60, précisant toutefois que la reconstruction du pays est l’affaire de tous et non du Président seul.
Il a, enfin, annoncé aux étudiants et à la jeunesse de Goma, la construction d’une université et d’un stade moderne dans cette ville en marge des élections et l’asphaltage de la route Goma-Rutshuru-Beni-Butembo, avant d’inviter la population de Goma de lui accorder ses suffrages à 100 % le 28 novembre prochain afin de lui permettre de matérialiser ses promesses.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.digitalcongo.net/article/79682
La population de Luebo invitée à voter pour le candidat Joseph Kabila Kabange
Kinshasa, 15/11/2011 / Politique
La réélection de Joseph Kabila pour un second mandat à la tête de la RD Congo permettra à ce dernier qui vient de doter la cité de Luebo d’un émetteur radio de grande puissance, de réaliser d’autres projets en souffrance sur l’ensemble de cette entité administrative.
Le questeur de l’Assemblée provinciale du Kasaï Occidental, Espérant Ngindu Shindani, a invité la population de Luebo à voter massivement pour le candidat Joseph Kabila Kabange lors de la présidentielle du 28 novembre prochain. M. Ngindu a sollicité pour lui-même également les suffrages de cette même population pour un nouveau mandat à la députation nationale.
Il a estimé que la réélection de Joseph Kabila pour un second mandat à la tête de la RD Congo permettra à ce dernier qui vient de doter la cité de Luebo d’un émetteur radio de grande puissance, de réaliser d’autres projets en souffrance sur l’ensemble de cette entité administrative.
Il s’est félicité d’avoir généré de manière orthodoxe la questure de l’Assemblée provinciale du Kasaï Occidental pendant la législature finissante à en juger les huit contrôles initiés entre autres par la plénière de l’organe délibérant, la Cour des comptes, le ministère des Finances, la Primature.
Il a aussi évoqué les difficultés liées notamment au retard enregistré dans le transfert de fonds de la rétrocession et l’irrégularité constatée dans le domaine, l’obligeant chaque fois de faire le déplacement de Kinshasa pour besoin de la cause. Espérant Ngindu est l’élu de Luebo, rappelle-t-on.
La population de Luebo invitée à voter pour le candidat Joseph Kabila Kabange
Kinshasa, 15/11/2011 / Politique
La réélection de Joseph Kabila pour un second mandat à la tête de la RD Congo permettra à ce dernier qui vient de doter la cité de Luebo d’un émetteur radio de grande puissance, de réaliser d’autres projets en souffrance sur l’ensemble de cette entité administrative.
Le questeur de l’Assemblée provinciale du Kasaï Occidental, Espérant Ngindu Shindani, a invité la population de Luebo à voter massivement pour le candidat Joseph Kabila Kabange lors de la présidentielle du 28 novembre prochain. M. Ngindu a sollicité pour lui-même également les suffrages de cette même population pour un nouveau mandat à la députation nationale.
Il a estimé que la réélection de Joseph Kabila pour un second mandat à la tête de la RD Congo permettra à ce dernier qui vient de doter la cité de Luebo d’un émetteur radio de grande puissance, de réaliser d’autres projets en souffrance sur l’ensemble de cette entité administrative.
Il s’est félicité d’avoir généré de manière orthodoxe la questure de l’Assemblée provinciale du Kasaï Occidental pendant la législature finissante à en juger les huit contrôles initiés entre autres par la plénière de l’organe délibérant, la Cour des comptes, le ministère des Finances, la Primature.
Il a aussi évoqué les difficultés liées notamment au retard enregistré dans le transfert de fonds de la rétrocession et l’irrégularité constatée dans le domaine, l’obligeant chaque fois de faire le déplacement de Kinshasa pour besoin de la cause. Espérant Ngindu est l’élu de Luebo, rappelle-t-on.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.digitalcongo.net/article/79684
Scrutin 2011 : des candidats de l’opposition sans créneau politique ni base utilisent l’effigie d’Etienne Tshisekedi
Kinshasa, 15/11/2011 / Politique
Ils procèdent par l’exploitation de la photo du numéro un de l’Udps en mettant leur photo juste à côté pour se faire élire.
Des candidats à la députation nationale en mal d’assise populaire à Kinshasa ont trouvé la recette pour se faire élire : placer la petite photo d’Etienne Tshisekedi au coin et à l’arrière-plan de leurs supports de campagne. A chacun sa stratégie. Mais dans les milieux UDPS, on n’est pas dupe. La recette, si elle en est une, rappelle les souvenirs de la campagne électorale de 2006. Singulièrement pour les législatives nationales.
Pendant cette période de propagande, la plupart des candidats députés nationaux avaient exploité l’aura de Jean-Pierre Bemba pour se faire élire. Il suffisait de reproduire sur son support de campagne, l’ « abeille », symbole de l’idéologie politique du Mouvement de libération du Congo (MLC). Et, comme par enchantement, nombreux ont eu la chance de se faire élire député national dans ces conditions sans qu’ils n’eussent été du Mlc.
Cette fois-ci, Jean-Pierre Bemba étant non-partant pour les scrutins du 28 novembre, des candidats des « partis politiques-mallettes », utilisent le nom et l’effigie d’Etienne Tshisekedi. Non pas parce qu’ils croient en ce personnage, mais parce qu’ils veulent se faire adouber par la population dans les entités où le très charismatique leader de l’Udps a pignon sur rue. Au bas mot, ces candidats cherchent à résoudre leur équation personnelle. A ses débuts, la pratique a été fustigée par le secrétaire général de l’Udps, Jacquemain Shabani. Mais visiblement sans succès.
En soi, la recette ne fait pas nouvelle. On se rappelle que pendant la Transition, nombreux furent les dignitaires du régime du Maréchal Mobutu qui l’avaient également utilisée. Ces « Mobutistes » avérés depuis des décennies, s’étaient soudainement convertis en Tshisekedistes. Dynamisme politique oblige, diraient certains. Mais la vérité est que ces hiérarques du régime du 24 novembre 1965, voulaient tout simplement se blanchir. En tout cas, ils étaient loin, très loin même de traverser la ligne idéologique pour devenir membre d’un camp qu’ils ont combattu pendant des années. Tshisekedi : un fonds de commerce à Kinshasa
De l’analyse des péripéties de la vie politique en RD Congo, découle une inférence immédiate admettant que l’ «opération » Tshisekedi est une constante. Elle lève cependant un pan du voile de l’incurie politique.
Aujourd’hui comme hier, l’incontestable et inamovible lider maximo de l’Udps semble être un véritable fonds de commerce pour nombre de candidats à la députation nationale. Surtout des postulants dont les noms n’ont aucun répondant positif dans l’opinion kinoise.
A l’Udps, on est loin d’être dupe. Les militants savent qui a toujours été avec eux et qui ne l’a jamais été. En tout cas, dans différents quartiers généraux des « parlementaires debout » (entendez l’espace public à l’Udpsienne), on ne se leurre point. A malin, malin et demi; ces militants de l’Udps promettent un vote-sanction à tous ces candidats à la députation nationale, « Tshisekedistes » de la 25ème heure. Comme qui dirait, « on n’attend pas le jour où un chasseur abat un gibier pour prétendre nouer une amitié sincère avec l’un de ses fils ».
Ni indépendants ni candidats des partis
Dans l’une de ses précédentes éditions, Forum des As s’était fait l’écho d’une campagne électorale qu’il a qualifiée d’anonyme. Dans ses colonnes, le quotidien de la 11ème rue Limete/Industriel stigmatisait ce qu’il considérait comme une sorte de malhonnêteté de la part de certains candidats à la députation nationale. Une « incurie » qui se manifeste par le masquage express de leurs labels politiques. Autrement dit, nombreuses sont des banderoles qui restent muettes sur le parti politique au nom duquel le candidat sollicite les suffrages.
Bien pire, même pour le cas de ces Tshisekedistes nés d’une génération spontanée, le constat est le même. On ne lit rien qui soit de l’Udps, si ce n’est la petite photo de Tshitshi, placée au coin et à l’arrière-plan du calicot. A mille lieues, cette pratique énerve la loi électorale qui oblige les candidats à s’identifier aux partis politiques. Bien entendu, exception faite pour des postulants qui estiment qu’ils peuvent voler de leurs propres ailes. Ceux-là, s’affichent « indépendants ». Normal.
Il pourrait également paraître comme grave, lorsque certains candidats des partis concurrents reprennent et le nom de leurs partis politiques et celui d’Etienne Tshisekedi sur leurs supports de campagne. Cependant, quand on sait que l’Udps est un parti politique et non une plate-forme, reproduire l’image d’Etienne Tshisekedi à côté du nom d’un parti politique autre que l’Udps, sent l’ « imposture ».
De la même façon que les militants de l’Udps « maudissent » ces postulants opportunistes, de la même manière aussi la population de Tshangu se moque des candidats visiteurs. L’expression désigne tout postulant ne vivant pas dans ce coin de la capitale mais qui, pour des fins électoralistes, y font intrusion sous-prétexte de s’y faire élire. Face à une population qui n’est plus dupe comme en 2006, de nombreux postulants se mordront le doigt.
Quant aux députés nationaux muets, élus des élections de 2006 et qui n’entendent pas quitter l’hémicycle, Tshangu leur promet un os à croquer. « Ils pourront chercher leurs électorats au restaurant de la Transition. Car c’est là qu’ils passent le gros de leur temps », a déclaré un habitant du coin, visiblement bien informé du comportement de la plupart des députés nationaux au Palais du peuple.
Scrutin 2011 : des candidats de l’opposition sans créneau politique ni base utilisent l’effigie d’Etienne Tshisekedi
Kinshasa, 15/11/2011 / Politique
Ils procèdent par l’exploitation de la photo du numéro un de l’Udps en mettant leur photo juste à côté pour se faire élire.
Des candidats à la députation nationale en mal d’assise populaire à Kinshasa ont trouvé la recette pour se faire élire : placer la petite photo d’Etienne Tshisekedi au coin et à l’arrière-plan de leurs supports de campagne. A chacun sa stratégie. Mais dans les milieux UDPS, on n’est pas dupe. La recette, si elle en est une, rappelle les souvenirs de la campagne électorale de 2006. Singulièrement pour les législatives nationales.
Pendant cette période de propagande, la plupart des candidats députés nationaux avaient exploité l’aura de Jean-Pierre Bemba pour se faire élire. Il suffisait de reproduire sur son support de campagne, l’ « abeille », symbole de l’idéologie politique du Mouvement de libération du Congo (MLC). Et, comme par enchantement, nombreux ont eu la chance de se faire élire député national dans ces conditions sans qu’ils n’eussent été du Mlc.
Cette fois-ci, Jean-Pierre Bemba étant non-partant pour les scrutins du 28 novembre, des candidats des « partis politiques-mallettes », utilisent le nom et l’effigie d’Etienne Tshisekedi. Non pas parce qu’ils croient en ce personnage, mais parce qu’ils veulent se faire adouber par la population dans les entités où le très charismatique leader de l’Udps a pignon sur rue. Au bas mot, ces candidats cherchent à résoudre leur équation personnelle. A ses débuts, la pratique a été fustigée par le secrétaire général de l’Udps, Jacquemain Shabani. Mais visiblement sans succès.
En soi, la recette ne fait pas nouvelle. On se rappelle que pendant la Transition, nombreux furent les dignitaires du régime du Maréchal Mobutu qui l’avaient également utilisée. Ces « Mobutistes » avérés depuis des décennies, s’étaient soudainement convertis en Tshisekedistes. Dynamisme politique oblige, diraient certains. Mais la vérité est que ces hiérarques du régime du 24 novembre 1965, voulaient tout simplement se blanchir. En tout cas, ils étaient loin, très loin même de traverser la ligne idéologique pour devenir membre d’un camp qu’ils ont combattu pendant des années. Tshisekedi : un fonds de commerce à Kinshasa
De l’analyse des péripéties de la vie politique en RD Congo, découle une inférence immédiate admettant que l’ «opération » Tshisekedi est une constante. Elle lève cependant un pan du voile de l’incurie politique.
Aujourd’hui comme hier, l’incontestable et inamovible lider maximo de l’Udps semble être un véritable fonds de commerce pour nombre de candidats à la députation nationale. Surtout des postulants dont les noms n’ont aucun répondant positif dans l’opinion kinoise.
A l’Udps, on est loin d’être dupe. Les militants savent qui a toujours été avec eux et qui ne l’a jamais été. En tout cas, dans différents quartiers généraux des « parlementaires debout » (entendez l’espace public à l’Udpsienne), on ne se leurre point. A malin, malin et demi; ces militants de l’Udps promettent un vote-sanction à tous ces candidats à la députation nationale, « Tshisekedistes » de la 25ème heure. Comme qui dirait, « on n’attend pas le jour où un chasseur abat un gibier pour prétendre nouer une amitié sincère avec l’un de ses fils ».
Ni indépendants ni candidats des partis
Dans l’une de ses précédentes éditions, Forum des As s’était fait l’écho d’une campagne électorale qu’il a qualifiée d’anonyme. Dans ses colonnes, le quotidien de la 11ème rue Limete/Industriel stigmatisait ce qu’il considérait comme une sorte de malhonnêteté de la part de certains candidats à la députation nationale. Une « incurie » qui se manifeste par le masquage express de leurs labels politiques. Autrement dit, nombreuses sont des banderoles qui restent muettes sur le parti politique au nom duquel le candidat sollicite les suffrages.
Bien pire, même pour le cas de ces Tshisekedistes nés d’une génération spontanée, le constat est le même. On ne lit rien qui soit de l’Udps, si ce n’est la petite photo de Tshitshi, placée au coin et à l’arrière-plan du calicot. A mille lieues, cette pratique énerve la loi électorale qui oblige les candidats à s’identifier aux partis politiques. Bien entendu, exception faite pour des postulants qui estiment qu’ils peuvent voler de leurs propres ailes. Ceux-là, s’affichent « indépendants ». Normal.
Il pourrait également paraître comme grave, lorsque certains candidats des partis concurrents reprennent et le nom de leurs partis politiques et celui d’Etienne Tshisekedi sur leurs supports de campagne. Cependant, quand on sait que l’Udps est un parti politique et non une plate-forme, reproduire l’image d’Etienne Tshisekedi à côté du nom d’un parti politique autre que l’Udps, sent l’ « imposture ».
De la même façon que les militants de l’Udps « maudissent » ces postulants opportunistes, de la même manière aussi la population de Tshangu se moque des candidats visiteurs. L’expression désigne tout postulant ne vivant pas dans ce coin de la capitale mais qui, pour des fins électoralistes, y font intrusion sous-prétexte de s’y faire élire. Face à une population qui n’est plus dupe comme en 2006, de nombreux postulants se mordront le doigt.
Quant aux députés nationaux muets, élus des élections de 2006 et qui n’entendent pas quitter l’hémicycle, Tshangu leur promet un os à croquer. « Ils pourront chercher leurs électorats au restaurant de la Transition. Car c’est là qu’ils passent le gros de leur temps », a déclaré un habitant du coin, visiblement bien informé du comportement de la plupart des députés nationaux au Palais du peuple.
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