DCMP :Chasse ouverte aux fétichistes !
Posté : 14 janv. 2011, 02:43
DCMP
Chasse ouverte aux fétichistes !
PUBLICATION | 13/01/2011
Une véritable chasse aux fétichistes est ouverte au Daring Club Motema Pembe (DCMP) de Kinshasa depuis sa défaite dimanche 9 janvier contre V. Club par 2-1 en match de 3e journée du championnat de l’EPFKIN. Ces fameux fétichistes sont des membres de l’équipe qui se sont jurés de faire perdre des matches jusqu’à ce que Antoine MUSANGANYA (en image), le président de coordination, Paul Kasembele, le président de la section football et leurs pairs du comité directeur démissionnent !
Par : MAYONDE KOLONGO
Le mercredi 12 janvier, quand le DCMP peinait à marquer contre Nzakimuena en match de 4e journée de l’EPFKIN, un quidam s’amusera à crier à la pause dans les tribunes des Vert et Blanc « lelo tokopola » pour signifier à ses voisins que leur équipe allait perdre le match. Ces paroles susciteront une réaction musclée de ses voisins qui le passeront à tabac. Le concerné n’aura la vie sauve que grâce à l’intervention des forces de sécurité.
C’est dans le dernier quart d’heure que Runo INASAWA marquera l’unique but de la rencontre faisant ainsi triompher les Vert et Blanc. Conclusion : si les fanatiques n’avaient pas corrigé l’énergumène et menacé les féticheurs qui « travaillaient le match » en direct, DCMP allait perdre. Car, l’équipe techniquement supérieure à l’adversaire ne parvenait à ouvrir le score. Ce scenario rappelle celui du dimanche face à V. Club le rival éternel.
A Kinshasa, la tension est montée d’un cran au DCMP depuis dimanche quand quelques « notables » diront qu’ils étaient à la base de la défaite de leur équipe. Ils auraient manipulés des fétiches pour que l’équipe perde 3 matches d’affilé après V. Club dans le but de soulever les fanatiques et faire partir le comité MUSANGANYA. Ils reprochent au dit comité une restructuration inopportune. En réalité, ces "notables" se comptent parmi les personnes chargées de vendre des T-shirts imprimés aux couleurs de l’équipe dans le cadre de l’autofinancement de l’équipe. Ils ont été incapables de fournir des explications claires sur des grosses pertes constatées dans les recettes.
Pire, ces comitards qui géraient les recettes des entraînements ne parvenaient pas à présenter des recettes consistantes. La nouvelle équipe chargée de cette tâche produit 2 à 5.000 dollars US par séance à la grande satisfaction des joueurs qui ne sont plus obligés de se disputer un sachet d’eau ou regagner leur domicile à pied après un dur labeur. La grande masse de Daringmen qui applaudit les mesures prises par la nouvelle direction n’est pas d’accord avec la vision des charognards qui vivent au détriment de l’équipe. Il y a même des fanatiques qui se sont jurés dans leur coin de leur tordre le cou à la première occasion comme on le constatera au stade des Martyrs de la pentecôte lors du match suivant contre Nzakimuena. Et si les concernés (on soupçonne une clique ayant son épicentre dans la commune de Barumbu !) persistent, l’irréparable évité de justesse le mercredi risque bien d’arriver.
Le problème est à prendre au sérieux dans une culture où la croyance aux fétiches pour gagner une rencontre de football est forte. C’est une véritable lutte qui s’est engagée entre modernistes et résistants qui reconnaissent tous l’impact des fétiches et fétichistes dans leur sport. Dossier à suivre donc.
Chasse ouverte aux fétichistes !
PUBLICATION | 13/01/2011
Une véritable chasse aux fétichistes est ouverte au Daring Club Motema Pembe (DCMP) de Kinshasa depuis sa défaite dimanche 9 janvier contre V. Club par 2-1 en match de 3e journée du championnat de l’EPFKIN. Ces fameux fétichistes sont des membres de l’équipe qui se sont jurés de faire perdre des matches jusqu’à ce que Antoine MUSANGANYA (en image), le président de coordination, Paul Kasembele, le président de la section football et leurs pairs du comité directeur démissionnent !
Par : MAYONDE KOLONGO
Le mercredi 12 janvier, quand le DCMP peinait à marquer contre Nzakimuena en match de 4e journée de l’EPFKIN, un quidam s’amusera à crier à la pause dans les tribunes des Vert et Blanc « lelo tokopola » pour signifier à ses voisins que leur équipe allait perdre le match. Ces paroles susciteront une réaction musclée de ses voisins qui le passeront à tabac. Le concerné n’aura la vie sauve que grâce à l’intervention des forces de sécurité.
C’est dans le dernier quart d’heure que Runo INASAWA marquera l’unique but de la rencontre faisant ainsi triompher les Vert et Blanc. Conclusion : si les fanatiques n’avaient pas corrigé l’énergumène et menacé les féticheurs qui « travaillaient le match » en direct, DCMP allait perdre. Car, l’équipe techniquement supérieure à l’adversaire ne parvenait à ouvrir le score. Ce scenario rappelle celui du dimanche face à V. Club le rival éternel.
A Kinshasa, la tension est montée d’un cran au DCMP depuis dimanche quand quelques « notables » diront qu’ils étaient à la base de la défaite de leur équipe. Ils auraient manipulés des fétiches pour que l’équipe perde 3 matches d’affilé après V. Club dans le but de soulever les fanatiques et faire partir le comité MUSANGANYA. Ils reprochent au dit comité une restructuration inopportune. En réalité, ces "notables" se comptent parmi les personnes chargées de vendre des T-shirts imprimés aux couleurs de l’équipe dans le cadre de l’autofinancement de l’équipe. Ils ont été incapables de fournir des explications claires sur des grosses pertes constatées dans les recettes.
Pire, ces comitards qui géraient les recettes des entraînements ne parvenaient pas à présenter des recettes consistantes. La nouvelle équipe chargée de cette tâche produit 2 à 5.000 dollars US par séance à la grande satisfaction des joueurs qui ne sont plus obligés de se disputer un sachet d’eau ou regagner leur domicile à pied après un dur labeur. La grande masse de Daringmen qui applaudit les mesures prises par la nouvelle direction n’est pas d’accord avec la vision des charognards qui vivent au détriment de l’équipe. Il y a même des fanatiques qui se sont jurés dans leur coin de leur tordre le cou à la première occasion comme on le constatera au stade des Martyrs de la pentecôte lors du match suivant contre Nzakimuena. Et si les concernés (on soupçonne une clique ayant son épicentre dans la commune de Barumbu !) persistent, l’irréparable évité de justesse le mercredi risque bien d’arriver.
Le problème est à prendre au sérieux dans une culture où la croyance aux fétiches pour gagner une rencontre de football est forte. C’est une véritable lutte qui s’est engagée entre modernistes et résistants qui reconnaissent tous l’impact des fétiches et fétichistes dans leur sport. Dossier à suivre donc.