Soupçons de racisme dans le foot français
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Soupçons de racisme dans le foot français
Blaquart, le DTN, voulait limiter le nombre de blacks à l'INF Clairefontaine..."Tous vos blacks" ! disait-il...
http://www.youtube.com/watch?v=RrHVdPUyTnY
http://www.youtube.com/watch?v=RrHVdPUyTnY
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Soupçons de racisme dans le foot français
Le football français face à l'affaire des quotas
Non au débat raciste sur l'origine ethnique des joueurs !
LEMONDE | 06.05.11 | 13h59 • Mis à jour le 06.05.11 | 13h59
Moins d'un an après le fiasco du Mondial sud-africain, le football français est à nouveau profondément déstabilisé. La publication de discussions internes à la Fédération française de football démontre que l'éventualité de quotas dans les centres de formation a été évoquée, au mieux de manière ambiguë et maladroite, au pire sur une base ethnique assumée, en limitant le nombre de joueurs d'origine africaine ou maghrébine. Je veux encore croire à la première version.
L'idée de discriminer des adolescents en fonction de l'origine de leurs parents est révoltante. Si elle se révélait exacte, cette proposition de quotas serait par nature contraire à notre Constitution et aux valeurs de la République. Le débat sur l'origine ethnique des footballeurs français est tout simplement inacceptable. C'est l'expression d'un racisme larvé auquel je m'oppose fermement, et qu'aucun membre du mouvement sportif ne peut cautionner.
Au-delà d'une certaine instrumentalisation par les médias et les responsables politiques, cette polémique n'en révèle pas moins la grave déliquescence de notre corps social, après plusieurs années de débats nauséabonds sur l'identité nationale. Les thèses du Front national ont fini par investir toutes les sphères du débat public et gangrènent aujourd'hui le football français. C'est une douloureuse remise en cause du travail de milliers de bénévoles et de dirigeants pour faire gagner une France du football métissée et victorieuse.
Comment expliquer autrement que les mêmes politiques et journalistes qui faisaient l'éloge de la France "black, blanc, beur" après la victoire de l'équipe de France lors de la Coupe du monde 1998 tiennent désormais les joueurs issus de l'immigration pour responsables des récents échecs de notre équipe nationale ?
Analyser la crise du football français sous l'angle racial est tout simplement hors-jeu, autant que l'analyse raciale de la crise des banlieues. Ces crises révèlent les conséquences d'une globalisation sauvage sur le sentiment d'appartenance à la nation et la cohésion des classes populaires.
Dans le football comme ailleurs, l'immigration n'est pas un danger pour notre pays, mais une richesse. Son équipe nationale est à l'image de la France d'aujourd'hui, multiculturelle et métissée.
A la différence d'autres secteurs de la société, ou même d'autres sports, le football conserve une dimension d'intégration et d'ascension sociale, qui donne sa place aux différentes vagues d'immigration. Raymond Kopa, Michel Platini ou Zinédine Zidane étaient tous en leur temps des enfants d'immigrés. Ils ont fait partie des meilleurs joueurs mondiaux et ont contribué à faire de la France une nation reconnue du football mondial.
Le football n'est pas le golf. Parce qu'il est un sport populaire et rassembleur, les enfants de la classe ouvrière ont toujours investi en nombre les terrains de football. Hier à la sortie des usines, aujourd'hui en bas des grands ensembles, ce sport reste un vecteur de cohésion sociale dans un contexte de pénurie d'emplois et de retrait de l'Etat. Il a cette capacité de réunir des populations issues d'horizons divers grâce aux valeurs universelles du sport.
La polémique actuelle ne doit pas masquer un vrai sujet : l'avenir du football français. La Fédération française est parfaitement légitime à poser la question des joueurs binationaux, nés en France mais pouvant être sélectionnés dans l'équipe nationale du pays d'origine de leurs parents. Cette question ne peut être assimilée à la polémique sur d'éventuels quotas ethniques.
La libre circulation de footballeurs à peine adolescents s'amplifie, entre les clubs multimillionnaires, mais également entre des équipes nationales en concurrence acharnée. Cette vision ultralibérale, dont pâtissent en premier lieu les joueurs eux-mêmes, doit être plus strictement encadrée, sauf à capituler devant la marchandisation du sport.
Enfin, comme le soulignent le sociologue Stéphane Beaud et Philippe Guimard dans leur ouvrage Traîtres à la nation ? (La Découverte, 286 p., 18 euros), les tensions autour des joueurs binationaux placent la France face aux contradictions de sa politique migratoire postcoloniale.
De la même façon, la Fédération française de football a parfaitement raison de débattre de la pédagogie footballistique transmise dans nos centres de formation. Ce débat est indispensable si la France veut rester une nation de football reconnue et gagner des titres.
Depuis quelques années, les entraîneurs et formateurs ont privilégié la dimension physique au détriment des qualités techniques. La puissance a détrôné la créativité dans le jeu, indépendamment de l'origine des joueurs. Ce choix a conduit à l'adoption d'un jeu stéréotypé, sans prise de risque. Combien de Lionel Messi français auront été freinés dans leur ascension par cette obsession de la performance individuelle au détriment de la créativité ?
L'éclosion de joueurs de talent comme Xavi ou Iniesta nous interpelle forcément. Nous n'avons pas su nous adapter à l'évolution du football mondial vers plus de technicité, alors que, par le passé, notre culture footballistique faisait pourtant la part belle aux joueurs vifs, d'Alain Giresse à Bixente Lizarazu.
Je me félicite que le débat soit enfin ouvert sur les options stratégiques du football français. Dans une déclaration de juin 2010, disponible sur mon site Internet, j'avais déjà souligné les carences de nos centres de formation et le formatage imposé aux jeunes joueurs.
Ce débat doit aller à son terme pour que le football français gagne à nouveau et retrouve la voie du beau jeu. La polémique sur des quotas ethniques, aussi inadmissible qu'absurde, doit laisser la place à un débat serein.
François Asensi est l'auteur, en 2000, du rapport sur la réforme des statuts des fédérations sportives.
François Asensi, député (Gauche démocrate et républicaine) de Seine-Saint-Denis
Non au débat raciste sur l'origine ethnique des joueurs !
LEMONDE | 06.05.11 | 13h59 • Mis à jour le 06.05.11 | 13h59
Moins d'un an après le fiasco du Mondial sud-africain, le football français est à nouveau profondément déstabilisé. La publication de discussions internes à la Fédération française de football démontre que l'éventualité de quotas dans les centres de formation a été évoquée, au mieux de manière ambiguë et maladroite, au pire sur une base ethnique assumée, en limitant le nombre de joueurs d'origine africaine ou maghrébine. Je veux encore croire à la première version.
L'idée de discriminer des adolescents en fonction de l'origine de leurs parents est révoltante. Si elle se révélait exacte, cette proposition de quotas serait par nature contraire à notre Constitution et aux valeurs de la République. Le débat sur l'origine ethnique des footballeurs français est tout simplement inacceptable. C'est l'expression d'un racisme larvé auquel je m'oppose fermement, et qu'aucun membre du mouvement sportif ne peut cautionner.
Au-delà d'une certaine instrumentalisation par les médias et les responsables politiques, cette polémique n'en révèle pas moins la grave déliquescence de notre corps social, après plusieurs années de débats nauséabonds sur l'identité nationale. Les thèses du Front national ont fini par investir toutes les sphères du débat public et gangrènent aujourd'hui le football français. C'est une douloureuse remise en cause du travail de milliers de bénévoles et de dirigeants pour faire gagner une France du football métissée et victorieuse.
Comment expliquer autrement que les mêmes politiques et journalistes qui faisaient l'éloge de la France "black, blanc, beur" après la victoire de l'équipe de France lors de la Coupe du monde 1998 tiennent désormais les joueurs issus de l'immigration pour responsables des récents échecs de notre équipe nationale ?
Analyser la crise du football français sous l'angle racial est tout simplement hors-jeu, autant que l'analyse raciale de la crise des banlieues. Ces crises révèlent les conséquences d'une globalisation sauvage sur le sentiment d'appartenance à la nation et la cohésion des classes populaires.
Dans le football comme ailleurs, l'immigration n'est pas un danger pour notre pays, mais une richesse. Son équipe nationale est à l'image de la France d'aujourd'hui, multiculturelle et métissée.
A la différence d'autres secteurs de la société, ou même d'autres sports, le football conserve une dimension d'intégration et d'ascension sociale, qui donne sa place aux différentes vagues d'immigration. Raymond Kopa, Michel Platini ou Zinédine Zidane étaient tous en leur temps des enfants d'immigrés. Ils ont fait partie des meilleurs joueurs mondiaux et ont contribué à faire de la France une nation reconnue du football mondial.
Le football n'est pas le golf. Parce qu'il est un sport populaire et rassembleur, les enfants de la classe ouvrière ont toujours investi en nombre les terrains de football. Hier à la sortie des usines, aujourd'hui en bas des grands ensembles, ce sport reste un vecteur de cohésion sociale dans un contexte de pénurie d'emplois et de retrait de l'Etat. Il a cette capacité de réunir des populations issues d'horizons divers grâce aux valeurs universelles du sport.
La polémique actuelle ne doit pas masquer un vrai sujet : l'avenir du football français. La Fédération française est parfaitement légitime à poser la question des joueurs binationaux, nés en France mais pouvant être sélectionnés dans l'équipe nationale du pays d'origine de leurs parents. Cette question ne peut être assimilée à la polémique sur d'éventuels quotas ethniques.
La libre circulation de footballeurs à peine adolescents s'amplifie, entre les clubs multimillionnaires, mais également entre des équipes nationales en concurrence acharnée. Cette vision ultralibérale, dont pâtissent en premier lieu les joueurs eux-mêmes, doit être plus strictement encadrée, sauf à capituler devant la marchandisation du sport.
Enfin, comme le soulignent le sociologue Stéphane Beaud et Philippe Guimard dans leur ouvrage Traîtres à la nation ? (La Découverte, 286 p., 18 euros), les tensions autour des joueurs binationaux placent la France face aux contradictions de sa politique migratoire postcoloniale.
De la même façon, la Fédération française de football a parfaitement raison de débattre de la pédagogie footballistique transmise dans nos centres de formation. Ce débat est indispensable si la France veut rester une nation de football reconnue et gagner des titres.
Depuis quelques années, les entraîneurs et formateurs ont privilégié la dimension physique au détriment des qualités techniques. La puissance a détrôné la créativité dans le jeu, indépendamment de l'origine des joueurs. Ce choix a conduit à l'adoption d'un jeu stéréotypé, sans prise de risque. Combien de Lionel Messi français auront été freinés dans leur ascension par cette obsession de la performance individuelle au détriment de la créativité ?
L'éclosion de joueurs de talent comme Xavi ou Iniesta nous interpelle forcément. Nous n'avons pas su nous adapter à l'évolution du football mondial vers plus de technicité, alors que, par le passé, notre culture footballistique faisait pourtant la part belle aux joueurs vifs, d'Alain Giresse à Bixente Lizarazu.
Je me félicite que le débat soit enfin ouvert sur les options stratégiques du football français. Dans une déclaration de juin 2010, disponible sur mon site Internet, j'avais déjà souligné les carences de nos centres de formation et le formatage imposé aux jeunes joueurs.
Ce débat doit aller à son terme pour que le football français gagne à nouveau et retrouve la voie du beau jeu. La polémique sur des quotas ethniques, aussi inadmissible qu'absurde, doit laisser la place à un débat serein.
François Asensi est l'auteur, en 2000, du rapport sur la réforme des statuts des fédérations sportives.
François Asensi, député (Gauche démocrate et républicaine) de Seine-Saint-Denis
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Soupçons de racisme dans le foot français
kie kie kie kie kie kie kie...Pourquoi tout ce pataquès? C'EST LA FAUTE A Lionel MESSI ! Lisez, c'est marrant...
Quotas dans le foot : la faute à Messi, par Gérard Muteaud
06/05/11 à 08:56 17 réactions
Le commentaire de Gérard Muteaud sur l'"affaire des quotas".
C’est beau comme du Sarkozy à la veille d’une élection. Fernand Duchaussoy, président de la éféféf, la Fédération Française de Football, en pleine campagne pour sa réélection, s’est exprimé officiellement sur l’ "affaire des quotas" qui secoue aujourd’hui l’édifice du foot tricolore.
Sans rien nous dire et sans apporter le moindre petit début d’analyse. Dans cet énorme pataquès soulevé par notre confrère Mediapart, on découvre tous les éléments d’un bon feuilleton : des propos d’une bêtise à couper au couteau tenus par de hauts responsables du football français, une gorge profonde accusée d’avoir déballé le contenu de propos techniques et privés à la presse et des responsables qui ne sont au courant de rien.
Ça ne vous rappelle rien cette histoire de taupe dans les vestiaires ? Ce grand moment de la Coupe du monde où devant les micros des télévisions, des joueurs du onze tricolore s’en étaient pris à la méchante petite taupe qui avait mouchardé à la presse au lieu de se préoccuper de leur niveau de jeu et de leur piètre prestation sportive ?
Quand ça va mal, c’est la faute à la taupe, elle fait des bosses sur le terrain et le ballon se met à suivre une trajectoire bizarre, comme l’info que l’on arrive plus à rattraper.
Car c’est bien le problème avec l’info, une fois lâchée, on ne la contrôle plus, ou alors avec un temps de retard. Ce petit temps de retard qui suffit à l’adversaire pour mettre un but au fond du filet.
Alors, quand plus rien n’est contrôlable, quand les paroles circulent dans le grand tuyau médiatique et que le grand déballage commence, le Président Duchaussoy en appel à l’honneur du football français et à ses deux millions de licenciés.
C’est un peu court. Reconnaissons toutefois au président – bientôt sortant ? – cette phrase pleine de bon sens : "Accuser le football de racisme, c'est faire injure à ces milliers d'éducateurs qui, dans tout le pays, consacrent leur temps et leur énergie au sein des clubs à de jeunes footballeurs, sans aucune discrimination de race, de religion ou de nationalité".
Il aurait même pu ajouter que si parmi ces éducateurs certains étaient racistes ou votaient Marine Le Pen, ça ne se voyait même pas tant ils se démenaient sur le terrain pour faire courir des gamins de toutes races et de tous milieux derrière une balle.
Mais alors, pourquoi tout ce bazar ? Pourquoi ces propos indignent d’un entraîneur, Laurent Blanc, dont on peut légitimement penser avec Marcel Dessailly qu’il n’y a chez lui pas la moindre pensée raciste ?
Parce que tous les entraîneurs rêvent désormais d’avoir dans leur équipe un petit joueur malingre à la tête de nain de jardin, capable de marquer des buts à la pelle et de ridiculiser les plus grands, les plus costauds, les plus noirs et les plus blancs des joueurs de la planète.
Le responsable de ce "pétage de plomb" porte un nom, les directions techniques de toutes les grandes équipes nationales dissèquent son jeu à la loupe et prennent les mesures de son insaisissable silhouette : il s’appelle Lionel Messi et joue au Barça. Il rend fou José Mourinho, le plus grand stratège mondial entraîneur du Real Madrid.
Oui, aujourd’hui, les sélectionneurs aimeraient réussir à repérer chez tous ces enfants chétifs, malingres dont les yeux brillent à la vue d’un ballon les futurs Lionel Messi.
Le génial attaquant du Barça est blanc. Il aurait pu naître jaune ou noir et les mots échangés par les penseurs de la DTN n’auraient pas été les mêmes. Il n’y a pas de quotas pour la connerie.
Gérard Muteaud - Le Nouvel Observateur
Quotas dans le foot : la faute à Messi, par Gérard Muteaud
06/05/11 à 08:56 17 réactions
Le commentaire de Gérard Muteaud sur l'"affaire des quotas".
C’est beau comme du Sarkozy à la veille d’une élection. Fernand Duchaussoy, président de la éféféf, la Fédération Française de Football, en pleine campagne pour sa réélection, s’est exprimé officiellement sur l’ "affaire des quotas" qui secoue aujourd’hui l’édifice du foot tricolore.
Sans rien nous dire et sans apporter le moindre petit début d’analyse. Dans cet énorme pataquès soulevé par notre confrère Mediapart, on découvre tous les éléments d’un bon feuilleton : des propos d’une bêtise à couper au couteau tenus par de hauts responsables du football français, une gorge profonde accusée d’avoir déballé le contenu de propos techniques et privés à la presse et des responsables qui ne sont au courant de rien.
Ça ne vous rappelle rien cette histoire de taupe dans les vestiaires ? Ce grand moment de la Coupe du monde où devant les micros des télévisions, des joueurs du onze tricolore s’en étaient pris à la méchante petite taupe qui avait mouchardé à la presse au lieu de se préoccuper de leur niveau de jeu et de leur piètre prestation sportive ?
Quand ça va mal, c’est la faute à la taupe, elle fait des bosses sur le terrain et le ballon se met à suivre une trajectoire bizarre, comme l’info que l’on arrive plus à rattraper.
Car c’est bien le problème avec l’info, une fois lâchée, on ne la contrôle plus, ou alors avec un temps de retard. Ce petit temps de retard qui suffit à l’adversaire pour mettre un but au fond du filet.
Alors, quand plus rien n’est contrôlable, quand les paroles circulent dans le grand tuyau médiatique et que le grand déballage commence, le Président Duchaussoy en appel à l’honneur du football français et à ses deux millions de licenciés.
C’est un peu court. Reconnaissons toutefois au président – bientôt sortant ? – cette phrase pleine de bon sens : "Accuser le football de racisme, c'est faire injure à ces milliers d'éducateurs qui, dans tout le pays, consacrent leur temps et leur énergie au sein des clubs à de jeunes footballeurs, sans aucune discrimination de race, de religion ou de nationalité".
Il aurait même pu ajouter que si parmi ces éducateurs certains étaient racistes ou votaient Marine Le Pen, ça ne se voyait même pas tant ils se démenaient sur le terrain pour faire courir des gamins de toutes races et de tous milieux derrière une balle.
Mais alors, pourquoi tout ce bazar ? Pourquoi ces propos indignent d’un entraîneur, Laurent Blanc, dont on peut légitimement penser avec Marcel Dessailly qu’il n’y a chez lui pas la moindre pensée raciste ?
Parce que tous les entraîneurs rêvent désormais d’avoir dans leur équipe un petit joueur malingre à la tête de nain de jardin, capable de marquer des buts à la pelle et de ridiculiser les plus grands, les plus costauds, les plus noirs et les plus blancs des joueurs de la planète.
Le responsable de ce "pétage de plomb" porte un nom, les directions techniques de toutes les grandes équipes nationales dissèquent son jeu à la loupe et prennent les mesures de son insaisissable silhouette : il s’appelle Lionel Messi et joue au Barça. Il rend fou José Mourinho, le plus grand stratège mondial entraîneur du Real Madrid.
Oui, aujourd’hui, les sélectionneurs aimeraient réussir à repérer chez tous ces enfants chétifs, malingres dont les yeux brillent à la vue d’un ballon les futurs Lionel Messi.
Le génial attaquant du Barça est blanc. Il aurait pu naître jaune ou noir et les mots échangés par les penseurs de la DTN n’auraient pas été les mêmes. Il n’y a pas de quotas pour la connerie.
Gérard Muteaud - Le Nouvel Observateur
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Soupçons de racisme dans le foot français
Il y avait déjà eu un précédent : Jean TIGANA...Il promet de parler après les résultats des enquêtes et ça va déménager !
Discrimination: Tigana botte en touche pour l'heure, mais rappelle 2004
(AFP) – Il y a 1 jour
BORDEAUX — L'entraîneur de Bordeaux Jean Tigana, interrogé sur l'affaire des +quotas+ qui ébranle la France du football depuis une semaine, a déclaré "attendre sincèrement d'avoir les résultats des deux enquêtes pour donner (son) point de vue profond".
A propos du racisme en général dans le football, le technicien girondin a ajouté: "Pour le moment je l'ai bien vécu".
Et de rebondir sur l'épisode de la succession de Jacques Santini à la tête des Bleus en juillet 2004, poste pour lequel Tigana avait été candidat. "Tout le monde a oublié 2004, les propos que j'ai tenus, a-t-il rappelé. Et j'attends toujours que certaines personnes portent plainte contre moi pour leur donner des éléments".
En concurrence à l'époque avec Laurent Blanc et Raymond Domenech, Tigana avait déclaré à France Football en avril 2006 qu'il n'avait "pas été éliminé sur (ses) qualités".
"J'insiste là-dessus. Je l'ai été par rapport à mon procès avec Al-Fayed (propriétaire de Fulham, son ancien club, ndlr) - Tigana a été innocenté - (...) et aussi, d'après ce que le milieu m'a dit, en raison de ma couleur", disait-il.
Dans cet entretien, l'ancien milieu de l'équipe de France avait affirmé avoir su sa défaite plusieurs jours à l'avance, après que M. Claude Simonet (président de la FFF à l'époque), au cours d'un repas organisé pour les adieux de Jean-Claude Darmon, "a dit à une personne très importante dans le football français, et que je connais depuis plus de trente ans: +Maintenant, il y a trop de noirs en équipe de France, on ne peut pas mettre en plus un sélectionneur noir+".
"Une phrase terrible même si je suis intimement persuadé que M. Simonet n'est pas raciste", avait précisé à l'époque l'ancien milieu international.
Discrimination: Tigana botte en touche pour l'heure, mais rappelle 2004
(AFP) – Il y a 1 jour
BORDEAUX — L'entraîneur de Bordeaux Jean Tigana, interrogé sur l'affaire des +quotas+ qui ébranle la France du football depuis une semaine, a déclaré "attendre sincèrement d'avoir les résultats des deux enquêtes pour donner (son) point de vue profond".
A propos du racisme en général dans le football, le technicien girondin a ajouté: "Pour le moment je l'ai bien vécu".
Et de rebondir sur l'épisode de la succession de Jacques Santini à la tête des Bleus en juillet 2004, poste pour lequel Tigana avait été candidat. "Tout le monde a oublié 2004, les propos que j'ai tenus, a-t-il rappelé. Et j'attends toujours que certaines personnes portent plainte contre moi pour leur donner des éléments".
En concurrence à l'époque avec Laurent Blanc et Raymond Domenech, Tigana avait déclaré à France Football en avril 2006 qu'il n'avait "pas été éliminé sur (ses) qualités".
"J'insiste là-dessus. Je l'ai été par rapport à mon procès avec Al-Fayed (propriétaire de Fulham, son ancien club, ndlr) - Tigana a été innocenté - (...) et aussi, d'après ce que le milieu m'a dit, en raison de ma couleur", disait-il.
Dans cet entretien, l'ancien milieu de l'équipe de France avait affirmé avoir su sa défaite plusieurs jours à l'avance, après que M. Claude Simonet (président de la FFF à l'époque), au cours d'un repas organisé pour les adieux de Jean-Claude Darmon, "a dit à une personne très importante dans le football français, et que je connais depuis plus de trente ans: +Maintenant, il y a trop de noirs en équipe de France, on ne peut pas mettre en plus un sélectionneur noir+".
"Une phrase terrible même si je suis intimement persuadé que M. Simonet n'est pas raciste", avait précisé à l'époque l'ancien milieu international.
- TUPAC MOUDJAHIDINE
- Entraîneur

- Messages : 15773
- Enregistré le : 09 nov. 2007, 10:49
- Localisation : Bruxelles / Belgique
- Contact :
Re: Soupçons de racisme dans le foot français
On veut Jean Marie Le Pen comme selectionneur comme ça bana bazongela bisoeeeeee
« Quiconque en août s'endormira, en janvier s'en repentira ».
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Soupçons de racisme dans le foot français
RMC demande : "Ou se trouve l'"arlésienne" Laurent BLANC?"...kie kie kie kie kie kie kie kie kie
- TUPAC MOUDJAHIDINE
- Entraîneur

- Messages : 15773
- Enregistré le : 09 nov. 2007, 10:49
- Localisation : Bruxelles / Belgique
- Contact :
Re: Soupçons de racisme dans le foot français
Bongo oyo ya RDC ezalaka nani !!!!!!
« Quiconque en août s'endormira, en janvier s'en repentira ».
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Soupçons de racisme dans le foot français
http://www.lepost.fr/article/2011/05/05 ... uitte.html
Publié par
Jean Mohamed De la Bastille
post non vérifié par la rédaction
La France, je l'aime donc je la quitte...
05/05/2011 à 04h35 - mis à jour le 05/05/2011 à 13h06 | 922 vues | 1 réactions
La France je l'aime donc je la quitte...
C'est malheureusement la seule posture qu'il me convient d'adopter face à l'évolution des humeurs qui s'érigent en valeurs de notre société.
Je suis Jean Mohamed De la bastille, un anonyme fils d'immigré. Mon grand père fut invité à venir travailler dans les mines de ce pays qui aujourd'hui discute de la bienvenue de sa descendance.
Bien sur, ce n'était point là une ruée vers l'or, non, tout au plus une fuite vers un peu de liberté, un toit et de quoi manger...On lui fit grâce d'une concession sur laquelle il eu vite fait de construire un de ces baraquements très à la mode à l'époque chez la main d'œuvre bon marché venue de l'autre rive. Zélé, il s'improvise aussi DRH et fait ainsi croître rapidement la ville bidon, promettant aux siens qu'il accueille et fait venir par charter, des lendemains meilleurs, qu'un jour, ici, il seront "iciens"...
Quelques années plus tard, 20 ans précisément, je nais dans une famille pauvre mais valeureuse, le cœur à l'ouvrage. J'ai d'abord grandi dans un jolie "une pièce" avec me 5 frères et mes deux parents. Vers mes 5 ans, mes parents réussissent à prendre l'ascenseur, engin assez complexe pour des pauvres, immigrés de surcroît. C'est qu’on n’est pas très futé, sinon on ne serait pas pauvres, ni immigrés d'ailleurs. Nous avions accès à un vrai logement... L'innocence est parfois la plus belle marque d'intelligence. Moi, gamin apeuré jusque là, chétif par prématuration, peureux par peur, je ne goûtai guère à ce progrès social. Notre débarquement dans ce quartier qui ressemblait clairement à une batterie pour bestiaux indésirables n'avait point fait illusion à mes yeux .
Très vite, je m'adaptai à mon nouveau milieu : je me battais quotidiennement, je jouais au petit caïd, je jouais au foot tous les jours et feignais d'écouter du rap. Au fond de moi survivais l'enfant sensible et rêveur...mais quand tu t'appelle Mohamed, que tu as 12 ans, que tu es pauvre, nier l'évidence de la communauté distincte que tu constitues avec tes cons générés est difficile. Cette évidence induit aussi que tu sois Musulman comme tout le monde... Tu n'es pas français, tu es arabe. Bien sur, tu n'écoutera pas de la musique de bourges (synonyme de blanc), de la variété, tu écoutera du rap et du funk, tu n'aimera pas les juifs, ni les homosexuels parce que c'est comme ça, on n'aime pas les juifs et les homosexuels par tradition au quartier. De toute façon, l'estime ne peut être méritée que par un musulman. Choisis ton camp !
Malheureusement, j'étais un peu précoce et déjà vers l'âge de sept ou huit ans, je savais que je ne croyais pas en dieu. A douze ans, je m'intéressais à l'évolution, à Darwin et à l'origine des hommes. J'adorais Jacques Brel comme d'ailleurs beaucoup de mes aïeux... La poésie a cela de merveilleux, elle survole les frontières… quand celle-ci ne sont que géographiques.
Allélouia, mes parents ont retrouvé le chemin de l'ascenseur, ils achètent une maison dans une banlieue résidentielle, petite ville encore rurale mais tournée vers la modernité. A cette époque je suis alors en pleine adolescence et ce nouveau milieu est le bienvenu, lui, car mes hormones commencent à s'exprimer et des élans de romantisme, de sensibilités bien françaises, s'emparent de mon corps et de mon cœur. Hormis une petite cité dortoir que je ne pu éviter du fait de deux centres d'intérêts inévitablement convergents, le sport et l'école, j'avais comme horizon un paquet de possibilités sociales nouvelles. Et là, au milieu, se trouvait la douceur qui allait cautérisé mes plaies...Car bien sur, animal politique depuis tout le temps, la politique étant tombé dans la marmite vide qui nous nourrissait, il était temps pour moi de revendiquer mon appartenance à la France et la plus grande de mes conquêtes s'appellerait Marianne, France ou même Marie...
Je dus vite déchanter car quand on s'appelle Mohamed, qu'on a 15 ans et qu'on a quelques manières des cités, il est difficile de nier l'évidence de la distinction qui discrimine d'une petite tête blonde qui s'appelle Louis, Franz ou même Joseph...Disons que les héros dans les films, les princes charmants, les patrons, les chefs et tout ce qui peut représenter le beau et le sublime ne ressemble pas à quelqu’un qui se nomme Mohamed. Non ça, c'est plutôt le prénom du méchant, de l'hideux,le petit dealer, le voleur à la tire...
J'acceptai le rôle du bon petite arabe de service, celui qui est pas comme les autres, le bon petit beurre, celui qui mange du porc, qui s'intègre, celui qui choisis le bon camp !
Contraints de choisir un camp. A l'ignorance, on adjoint l'intolérance. Aujourd'hui, cette logique est poussée à l'extrême, c'est devenue l'ambiance générale dans notre pourtant pays laïque.C'est à cela que vous nous avez amené Messieurs les carriéristes, affairistes et autres populistes. A tel point que l'on ne sait plus ce que l'on peut dire ou ne pas dire.
Alors permettez-moi de ne point accepter votre Kabbale de tartuffes envers des représentants d'un jeu qui pour le coup donne une leçon de tolérance à l'humanité depuis longtemps déjà.
Laurent Blanc et l'encadrement de la FFF ne sont pas racistes. D''ailleurs qui a initié ce débat, d'où l'idée vient-elle ? Depuis la dernière coupe du monde, le gouvernement est beaucoup intervenu dans les instances du football, ce même gouvernement qui aime tant le débat, sans tabou bien sur.
Toucher au football démontre au moins la profondeur intellectuelle et morale de votre démarche idéologique qui n'est qu'inversement proportionnelle à celle du gouffre dans lequel vous plongez en tentant d'y précipiter le peuple français.
Le foot ne demande pas en effet d'être un grand théoricien et Monsieur Blanc m'en excusera mais si il a été un grand joueur et un bon entraineur, je ne le considère ni comme un penseur, ni comme un philosophe et ni plus comme un dirigeant politique.
Quant à vous, je sais que vous ne respectez aucun symbole si celui-ci ne frappe aucun métal : totalement conscient de l'inutilité et de l'inconséquence de cette institution qu'est devenu le football, La coupe du monde 1998 avait réussit à me faire sourire, à me faire rêver à une France vraiment laïque, tolérante, culturelle, je me prenais à rêver d'égalité, de black, de beurre à l'assemblée...La question n'est-elle d'ailleurs pas celle-là finalement : n'y a-t-il pas trop d’hommes de couleur blanche à l'assemblée ? Pourquoi y a-t-il tant de gens de couleur dans le sport et si peu dans les différentes instances qui peuplent la démocratie à la française ? Suis-je bête, on ne peut pas être grand, fort et en plus intelligent. Faut bien choisir son camp !
Laurent Blanc n'est pas raciste : on ne peut pas créer la meilleure défense du monde avec deux potes black quand on n'est pas sincèrement amis et respectueux !
Non, Laurent Blanc n'est pas raciste, il est simplement au diapason de l'ambiance générale et de ces débats que certains s'empressent de représenter pour porter tout haut la voie des piliers de bars et des stades de foot... La France, je l'aime donc je vais la quitter car justement je ne souhaite pas participer à cette ambiance nauséadonde et, qui sait, avoir à choisir un camp !
Publié par
Jean Mohamed De la Bastille
post non vérifié par la rédaction
La France, je l'aime donc je la quitte...
05/05/2011 à 04h35 - mis à jour le 05/05/2011 à 13h06 | 922 vues | 1 réactions
La France je l'aime donc je la quitte...
C'est malheureusement la seule posture qu'il me convient d'adopter face à l'évolution des humeurs qui s'érigent en valeurs de notre société.
Je suis Jean Mohamed De la bastille, un anonyme fils d'immigré. Mon grand père fut invité à venir travailler dans les mines de ce pays qui aujourd'hui discute de la bienvenue de sa descendance.
Bien sur, ce n'était point là une ruée vers l'or, non, tout au plus une fuite vers un peu de liberté, un toit et de quoi manger...On lui fit grâce d'une concession sur laquelle il eu vite fait de construire un de ces baraquements très à la mode à l'époque chez la main d'œuvre bon marché venue de l'autre rive. Zélé, il s'improvise aussi DRH et fait ainsi croître rapidement la ville bidon, promettant aux siens qu'il accueille et fait venir par charter, des lendemains meilleurs, qu'un jour, ici, il seront "iciens"...
Quelques années plus tard, 20 ans précisément, je nais dans une famille pauvre mais valeureuse, le cœur à l'ouvrage. J'ai d'abord grandi dans un jolie "une pièce" avec me 5 frères et mes deux parents. Vers mes 5 ans, mes parents réussissent à prendre l'ascenseur, engin assez complexe pour des pauvres, immigrés de surcroît. C'est qu’on n’est pas très futé, sinon on ne serait pas pauvres, ni immigrés d'ailleurs. Nous avions accès à un vrai logement... L'innocence est parfois la plus belle marque d'intelligence. Moi, gamin apeuré jusque là, chétif par prématuration, peureux par peur, je ne goûtai guère à ce progrès social. Notre débarquement dans ce quartier qui ressemblait clairement à une batterie pour bestiaux indésirables n'avait point fait illusion à mes yeux .
Très vite, je m'adaptai à mon nouveau milieu : je me battais quotidiennement, je jouais au petit caïd, je jouais au foot tous les jours et feignais d'écouter du rap. Au fond de moi survivais l'enfant sensible et rêveur...mais quand tu t'appelle Mohamed, que tu as 12 ans, que tu es pauvre, nier l'évidence de la communauté distincte que tu constitues avec tes cons générés est difficile. Cette évidence induit aussi que tu sois Musulman comme tout le monde... Tu n'es pas français, tu es arabe. Bien sur, tu n'écoutera pas de la musique de bourges (synonyme de blanc), de la variété, tu écoutera du rap et du funk, tu n'aimera pas les juifs, ni les homosexuels parce que c'est comme ça, on n'aime pas les juifs et les homosexuels par tradition au quartier. De toute façon, l'estime ne peut être méritée que par un musulman. Choisis ton camp !
Malheureusement, j'étais un peu précoce et déjà vers l'âge de sept ou huit ans, je savais que je ne croyais pas en dieu. A douze ans, je m'intéressais à l'évolution, à Darwin et à l'origine des hommes. J'adorais Jacques Brel comme d'ailleurs beaucoup de mes aïeux... La poésie a cela de merveilleux, elle survole les frontières… quand celle-ci ne sont que géographiques.
Allélouia, mes parents ont retrouvé le chemin de l'ascenseur, ils achètent une maison dans une banlieue résidentielle, petite ville encore rurale mais tournée vers la modernité. A cette époque je suis alors en pleine adolescence et ce nouveau milieu est le bienvenu, lui, car mes hormones commencent à s'exprimer et des élans de romantisme, de sensibilités bien françaises, s'emparent de mon corps et de mon cœur. Hormis une petite cité dortoir que je ne pu éviter du fait de deux centres d'intérêts inévitablement convergents, le sport et l'école, j'avais comme horizon un paquet de possibilités sociales nouvelles. Et là, au milieu, se trouvait la douceur qui allait cautérisé mes plaies...Car bien sur, animal politique depuis tout le temps, la politique étant tombé dans la marmite vide qui nous nourrissait, il était temps pour moi de revendiquer mon appartenance à la France et la plus grande de mes conquêtes s'appellerait Marianne, France ou même Marie...
Je dus vite déchanter car quand on s'appelle Mohamed, qu'on a 15 ans et qu'on a quelques manières des cités, il est difficile de nier l'évidence de la distinction qui discrimine d'une petite tête blonde qui s'appelle Louis, Franz ou même Joseph...Disons que les héros dans les films, les princes charmants, les patrons, les chefs et tout ce qui peut représenter le beau et le sublime ne ressemble pas à quelqu’un qui se nomme Mohamed. Non ça, c'est plutôt le prénom du méchant, de l'hideux,le petit dealer, le voleur à la tire...
J'acceptai le rôle du bon petite arabe de service, celui qui est pas comme les autres, le bon petit beurre, celui qui mange du porc, qui s'intègre, celui qui choisis le bon camp !
Contraints de choisir un camp. A l'ignorance, on adjoint l'intolérance. Aujourd'hui, cette logique est poussée à l'extrême, c'est devenue l'ambiance générale dans notre pourtant pays laïque.C'est à cela que vous nous avez amené Messieurs les carriéristes, affairistes et autres populistes. A tel point que l'on ne sait plus ce que l'on peut dire ou ne pas dire.
Alors permettez-moi de ne point accepter votre Kabbale de tartuffes envers des représentants d'un jeu qui pour le coup donne une leçon de tolérance à l'humanité depuis longtemps déjà.
Laurent Blanc et l'encadrement de la FFF ne sont pas racistes. D''ailleurs qui a initié ce débat, d'où l'idée vient-elle ? Depuis la dernière coupe du monde, le gouvernement est beaucoup intervenu dans les instances du football, ce même gouvernement qui aime tant le débat, sans tabou bien sur.
Toucher au football démontre au moins la profondeur intellectuelle et morale de votre démarche idéologique qui n'est qu'inversement proportionnelle à celle du gouffre dans lequel vous plongez en tentant d'y précipiter le peuple français.
Le foot ne demande pas en effet d'être un grand théoricien et Monsieur Blanc m'en excusera mais si il a été un grand joueur et un bon entraineur, je ne le considère ni comme un penseur, ni comme un philosophe et ni plus comme un dirigeant politique.
Quant à vous, je sais que vous ne respectez aucun symbole si celui-ci ne frappe aucun métal : totalement conscient de l'inutilité et de l'inconséquence de cette institution qu'est devenu le football, La coupe du monde 1998 avait réussit à me faire sourire, à me faire rêver à une France vraiment laïque, tolérante, culturelle, je me prenais à rêver d'égalité, de black, de beurre à l'assemblée...La question n'est-elle d'ailleurs pas celle-là finalement : n'y a-t-il pas trop d’hommes de couleur blanche à l'assemblée ? Pourquoi y a-t-il tant de gens de couleur dans le sport et si peu dans les différentes instances qui peuplent la démocratie à la française ? Suis-je bête, on ne peut pas être grand, fort et en plus intelligent. Faut bien choisir son camp !
Laurent Blanc n'est pas raciste : on ne peut pas créer la meilleure défense du monde avec deux potes black quand on n'est pas sincèrement amis et respectueux !
Non, Laurent Blanc n'est pas raciste, il est simplement au diapason de l'ambiance générale et de ces débats que certains s'empressent de représenter pour porter tout haut la voie des piliers de bars et des stades de foot... La France, je l'aime donc je vais la quitter car justement je ne souhaite pas participer à cette ambiance nauséadonde et, qui sait, avoir à choisir un camp !
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Soupçons de racisme dans le foot français
C'est bizarre, le philosophe-idéologue de l'équipe de France anti-"Black black black" est aphone ! On ne l'entend pas ! Son silence est assourdissant ! Après avoir envoyé Laurent Blanc au feu, il le déserterait?
Racisme : Finkielkraut à la direction du football français !
http://www.europalestine.com/spip.php?article6094
Racisme : Finkielkraut à la direction du football français !
jeudi 28 avril 2011
On se souvient que fin 2005, Alain Finkielkraut avait fait très fort dans l’incitation à la haine raciale, en s’insurgeant contre la présence de trop de « blacks » dans l’équipe de France de football. « L’équipe de France est aujourd’hui black-black-black, et nous sommes la risée de l’Europe », avait notamment déclaré l’individu dans une interview.
Face au tollé, et au dépôt de plaintes contre lui, Finkielkraut avait démenti la tenue de tels propos pourtant dûment enregistrés, mais une justice complaisante lui avait finalement épargné les condamnations pénales qu’il méritait.
Peu importe.
Car comme vient de le révéler le site Mediapart, les dirigeants du football français, dont le sélectionneur Laurent Blanc (oui, c’est son patronyme) ont bien épousé les thèses de Finkielkraut et autres Le Pen. Elles ont en effet concrètement mis en œuvre des politiques de quotas discriminatoires, visant à réduire la présence de joueurs à la peau foncée dans les rangs de l’équipe de France.
Nous reproduisons ci-dessous le premier des cinq feuillets de l’enquête du journaliste de Mediapart Fabrice Arfi. (Mediapart est un site internet d’informations vivant de recettes d’abonnements)
Pour les plus hautes instances du football français, l’affaire est entendue : il y a trop de noirs, trop d’arabes et pas assez de blancs sur les terrains. Plusieurs dirigeants de la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération française de football (FFF), dont le sélectionneur des Bleus en personne, Laurent Blanc, ont approuvé dans le plus grand secret, fin 2010, le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays, selon une enquête de Mediapart.
L’objectif avoué au sein de la DTN, mais inavouable au grand public, est de limiter, en les triant dès l’âge de 12-13 ans, le nombre de joueurs français de type africains et nord-africains. Une authentique ségrégation appliquée au football.
D’après des sources internes à la FFF, scandalisées par le procédé, des consignes ont été données en ce sens ces dernières semaines à différents responsables de centres de formation, notamment l’Institut national du football (INF), à Clairefontaine (Yvelines), où a été formée depuis 1988 une partie de l’élite du foot français – Thierry Henry, Nicolas Anelka, William Gallas...
François Blaquart, le nouveau patron de la Direction technique nationale (notice biographique à lire ici), c’est-à-dire l’un des hommes les plus influents du sport n°1 en France, et d’autres dirigeants de la DTN ont proposé à plusieurs reprises lors de réunions officielles la planification d’une discrimination concernant les jeunes joueurs prometteurs et obtenu gain de cause, selon plusieurs participants.
Pour ces quotas discriminatoires, la proportion de « 30% » a même été avancée, le 8 novembre 2010, par le directeur technique lors d’une réunion de la DTN. « Oui, il faut des espèces de quotas, mais il ne faut pas que cela soit dit », a bien pris soin de préciser M. Blaquart, d’après des propos rapportés à Mediapart.
Egalement présent et particulièrement bavard sur le sujet à cette réunion, l’entraîneur de l’équipe de France, Laurent Blanc (notice biographique à lire ici), s’est dit lui aussi « favorable » à cette proposition de changer, dès l’âge de 12-13 ans, les critères de détection chez les jeunes pousses hexagonales « avec notre culture, notre histoire », selon ses propres mots.
Toujours d’après les mêmes sources, M. Blanc a cité en exemple l’Espagne, actuelle championne du monde : « Les Espagnols, ils disent “Nous, on n’a pas de problème. Des blacks, on n’en a pas”. »
A la DTN, sorte de « saint des saints » du ballon rond où se conçoit toute la politique sportive du foot en France, plusieurs arguments sont avancés en interne pour justifier l’injustifiable, à savoir la mise en place de quotas « dans l’approche des populations », expression utilisée par M. Blaquart lors d’une réunion.
Fin du 1er feuillet de l’article. Le reste sur le site de Mediapart.
CAPJPO-EuroPalestine
Racisme : Finkielkraut à la direction du football français !
http://www.europalestine.com/spip.php?article6094
Racisme : Finkielkraut à la direction du football français !
jeudi 28 avril 2011
On se souvient que fin 2005, Alain Finkielkraut avait fait très fort dans l’incitation à la haine raciale, en s’insurgeant contre la présence de trop de « blacks » dans l’équipe de France de football. « L’équipe de France est aujourd’hui black-black-black, et nous sommes la risée de l’Europe », avait notamment déclaré l’individu dans une interview.
Face au tollé, et au dépôt de plaintes contre lui, Finkielkraut avait démenti la tenue de tels propos pourtant dûment enregistrés, mais une justice complaisante lui avait finalement épargné les condamnations pénales qu’il méritait.
Peu importe.
Car comme vient de le révéler le site Mediapart, les dirigeants du football français, dont le sélectionneur Laurent Blanc (oui, c’est son patronyme) ont bien épousé les thèses de Finkielkraut et autres Le Pen. Elles ont en effet concrètement mis en œuvre des politiques de quotas discriminatoires, visant à réduire la présence de joueurs à la peau foncée dans les rangs de l’équipe de France.
Nous reproduisons ci-dessous le premier des cinq feuillets de l’enquête du journaliste de Mediapart Fabrice Arfi. (Mediapart est un site internet d’informations vivant de recettes d’abonnements)
Pour les plus hautes instances du football français, l’affaire est entendue : il y a trop de noirs, trop d’arabes et pas assez de blancs sur les terrains. Plusieurs dirigeants de la Direction technique nationale (DTN) de la Fédération française de football (FFF), dont le sélectionneur des Bleus en personne, Laurent Blanc, ont approuvé dans le plus grand secret, fin 2010, le principe de quotas discriminatoires officieux dans les centres de formation et les écoles de foot du pays, selon une enquête de Mediapart.
L’objectif avoué au sein de la DTN, mais inavouable au grand public, est de limiter, en les triant dès l’âge de 12-13 ans, le nombre de joueurs français de type africains et nord-africains. Une authentique ségrégation appliquée au football.
D’après des sources internes à la FFF, scandalisées par le procédé, des consignes ont été données en ce sens ces dernières semaines à différents responsables de centres de formation, notamment l’Institut national du football (INF), à Clairefontaine (Yvelines), où a été formée depuis 1988 une partie de l’élite du foot français – Thierry Henry, Nicolas Anelka, William Gallas...
François Blaquart, le nouveau patron de la Direction technique nationale (notice biographique à lire ici), c’est-à-dire l’un des hommes les plus influents du sport n°1 en France, et d’autres dirigeants de la DTN ont proposé à plusieurs reprises lors de réunions officielles la planification d’une discrimination concernant les jeunes joueurs prometteurs et obtenu gain de cause, selon plusieurs participants.
Pour ces quotas discriminatoires, la proportion de « 30% » a même été avancée, le 8 novembre 2010, par le directeur technique lors d’une réunion de la DTN. « Oui, il faut des espèces de quotas, mais il ne faut pas que cela soit dit », a bien pris soin de préciser M. Blaquart, d’après des propos rapportés à Mediapart.
Egalement présent et particulièrement bavard sur le sujet à cette réunion, l’entraîneur de l’équipe de France, Laurent Blanc (notice biographique à lire ici), s’est dit lui aussi « favorable » à cette proposition de changer, dès l’âge de 12-13 ans, les critères de détection chez les jeunes pousses hexagonales « avec notre culture, notre histoire », selon ses propres mots.
Toujours d’après les mêmes sources, M. Blanc a cité en exemple l’Espagne, actuelle championne du monde : « Les Espagnols, ils disent “Nous, on n’a pas de problème. Des blacks, on n’en a pas”. »
A la DTN, sorte de « saint des saints » du ballon rond où se conçoit toute la politique sportive du foot en France, plusieurs arguments sont avancés en interne pour justifier l’injustifiable, à savoir la mise en place de quotas « dans l’approche des populations », expression utilisée par M. Blaquart lors d’une réunion.
Fin du 1er feuillet de l’article. Le reste sur le site de Mediapart.
CAPJPO-EuroPalestine
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Soupçons de racisme dans le foot français
Lilian THURAM se recueille ajd à la cellule du grand Toussaint-Louverture, père de l'indépendance et de la libération de Haiti...Ecoutez :
http://www.pleinair.net/detail_48_45956 ... rture.html
http://www.pleinair.net/detail_48_45956 ... rture.html
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités