Soupçons de racisme dans le foot français
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Ilunga
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Erick Ross
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Re: Soupçons de racisme dans le foot français
Imploré vendredi par Emmanuel Petit de s'exprimer afin de calmer les tensions actuelles, notamment entre les anciens champions du monde, Zinedine Zidane est sorti de son silence au sujet de l'affaire qui entoure la FFF et Laurent Blanc, en accordant une interview à L'Equipe parue ce dimanche. L'ancien international français a tenu à dédouaner le sélectionneur des Bleus et trouverait ridicule qu'il quitte son poste. Toutefois, Zizou estime que l'idée d'instaurer des quotas défavorisant les joueurs détenteurs d'une double nationalité est une aberration.
Z. Zidane – «des propos très maladroits»
Alors que tout le monde a déjà donné son avis sur la question, Zidane a expliqué avoir préféré attendre car il ne pensait pas que ce débat prendrait cette ampleur, et pour ne pas tomber dans la folie et les amalgames entrevus ces derniers jours. «Concernant Laurent, je le connais bien, il n'est bien sûr pas raciste. Je vais même plus loin: il ne raisonne jamais comme ça car ce n'est pas un sujet pour lui !» ZZ estime que le sélectionneur s'est fait emmener dans une discussion équivoque.
Selon lui, Blanc est quelqu'un de spontané, qui parle ouvertement et ne pense pas une seconde que ses propos peuvent être mal interprétés. «Et clairement, là, ses propos ont été non seulement très maladroits, mais en plus, ils venaient dans une discussion où d'autres expressions étaient très limites, comme ce mot de quota» , a poursuivi Zidane. Blanc doit-il rendre les clés des Bleus pour autant ? «Bien sûr que non. Ce serait fou qu'il parte à cause de cela. Mais je peux vous dire qu'il était très, très touché» , a confié l'ex-meneur de jeu tricolore.
Z. Zidane – «ce black-blanc-beur est une invention médiatique»
Sur le fond de l'affaire, l'ancien joueur du Real Madrid trouve normal que la FFF et le sélectionneur s'interrogent sur la détection, la philosophie de jeu et la formation des jeunes. «Mais l'idée de sélectionner voire discriminer des gamins en fonction de ce statut binational est pour moi aberrante. Encore une fois, ce black-blanc-beur est une invention médiatique. Nous, on se voyait comme un groupe de copains. On était les meilleurs à chaque poste, point.» Reste à savoir si cette sortie médiatique de Zidane aura une influence quelconque sur l'avenir de Blanc à la tête des Bleus. Rentré en France, le sélectionneur devrait être auditionné lundi par la Commission d'enquête.
http://www.maxifoot.fr/football/article-12422.htm
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Re: Soupçons de racisme dans le foot français
IL faut dire:"Le président de la fédération ne se fait pas prier" parce que tout le monde ne soutient pas cela. Le Nigeria s'est sérieusement investi dans la formation des jeunes au pays. Donc plusieurs voient leurs efforts anéantis.Erick Ross a écrit :Ce n'est pas pareil. La majorité des actuels pros nigérians ont été formé au pays. Ils n'ont pas énormément de mikilistes mais lorsqu'il y en a, ils ne se font pas prier pour les récupérer : Odemwingie, Shittu, Etuhu, Anele,... Prend plutôt l'exemple du Sénégal. Bien qu'ayant de nombreux centres de formation chez eux d'où sont sortis beaucoup d'expatriés, ils font quand même appel à de nombreux mikilistes. C'est pareil pour le Cameroun, le Maroc et la Tunisie par exemple.Mayloshi-forever a écrit :Je pensais qu'Erick Ross avait raison quand il parlait du cas de l'algérie. Heureusement que la vérité sort au grand jour. Ce n'est pas l'opinion algérienne qui voulait récupérer les mikilistes algériens, mais bel et bien le président de la fédération. Même au Nigeria il y a le même combat: Mikilistes contre formation locale.
Pour ceux qui ne l'ont pas remarqué, je suis gaucher.
"La forteresse des tyrans, c'est l'inertie des peuples"...
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Erick Ross
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Re: Soupçons de racisme dans le foot français
Ca devient normal partout
http://www.worldstarhiphop.com/videos/v ... tyBAp1U9vD
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Ilunga
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Re: Soupçons de racisme dans le foot français
http://latta.blog.lemonde.fr/2011/05/09 ... -laffaire/
Pas de Blacks, “pas de problème” ?
09 mai 2011
Quotas : comment plier l’affaire ?
La médiatisation massive de l’affaire des quotas se poursuivant, les termes et l’objet originels de la controverse se trouvent brassés avec une quantité de considérations sans grand rapport (lire “Amalgame over“). La fin de semaine a ainsi été le moment du diagnostic, par les médias, de “l’explosion” du groupe de France 98 - vite assimilé, au passage, à la “génération black-blanc-bleur” dont le symbole n’en finit plus d’être dépecé.
FRANCE 98 PROCHE DE L’ARMISTICE
À y regarder de plus près, et en tenant compte de la volonté d’apaisement exprimée ces derniers jours, les divergences ne sont pas si profondes. Les uns ont exprimé leur inquiétude en insistant (légitimement) sur la gravité des faits, sans jamais suggérer que Blanc serait raciste. Les autres n’ont pas tous nié cette gravité, même si leur façon d’exonérer Blanc a parfois été grossière dans sa façon d’éluder le fond de la question [1]. Il suffisait pourtant de lire attentivement les déclarations des premiers pour ne pas verser dans une dramatisation dont, paradoxalement, ils ont été accusés par les seconds. À cet égard, l’interview de Lilian Thuram parue dans L’Équipe de samedi [2] est limpide et dénuée de l’agressivité que l’on trouve, sur la même page, dans l’entretien avec Christophe Dugarry [3].
quotastrophe-1-ubdp.1304901819.jpg
La division des opinions entre Noirs et Blanc de l’équipe de France 1998 reste troublante. Elle s’explique en partie par une différence de sensibilité évidente entre ceux qui ont vécu les effets de préjugés et de discriminations parfois subtiles - et si ancrées dans l’inconscient culturel majoritaire qu’il est très difficile de les amener à conscience - et les autres. Le spectaculaire empilement d’amalgames réussi par les membres de la DTN, tout en restant en deçà du racisme caractérisé, réunissait toutes les conditions pour que les divergences s’exacerbent, entre ceux qui veulent faire reconnaître la gravité des faits et ceux qui y voient des attaques démesurées contre leur ami.
DIX MINUTES DE DISCUSSION
Il faudrait donc que l’affaire des quotas soit l’occasion d’un effort de pédagogie au sein de la formation française (et de l’opinion) pour mettre à jour des modes de pensée aussi stériles que dangereux, et le moteur d’une réelle prise de conscience - plutôt que d’imposer ce qui serait perçu comme un devoir de s’autocensurer pour échapper aux foudres d’un “politiquement correct” qui interdirait de dire des évidences. Ce sont justement ces fausses évidences qu’il s’agit de déconstruire (lire “Minorités visibles et majorités sportives“).
Pas vraiment “juge de Cour suprême” (quand on n’a pas d’arguments à opposer, on colle des étiquettes), Lilian Thuram ne demande pas autre chose: il dédouane son ancien coéquipier de tout soupçon de racisme et évoque la longue conversation pacifique qu’il a eu avec lui. “Il a l’impression d’être dans un tourbillon. Je lui ai dit que je le comprenais mais que pour moi ne rien dire aurait été pire encore. Je ne peux pas accepter la discrimination d’enfants de douze ans.” Yannick Noah, dans une déclaration tronquée pour la rendre plus polémique, disait qu’une conversation de dix minutes avec Laurent Blanc suffirait pour lui faire prendre conscience de l’impasse du raisonnement soutenu le 8 novembre. Espérons que celle qu’il a eue avec Thuram aura suffi. Notre pasteur est parfois irritant, mais il indique la meilleure des solutions: “Si Laurent Blanc confirme qu’il a tenu ces propos et qu’il ajoute que ses mots ont dépassé sa pensée, alors la majorité des Français le comprendront. S’il s’explique, simplement, l’affaire s’arrête là pour lui”.
UN ACTE DE RESPONSABILITÉ
Il s’agirait ainsi, plutôt que de précipiter le départ de Laurent Blanc, de le voir exprimer clairement ses regrets et sa compréhension de l’erreur qu’il a commise d’une part en soutenant un projet de discrimination de jeunes Français au travers de leurs origines, d’autre part en liant les origines sociales ou “ethniques” des joueurs à des caractéristiques techniques et morales [4]. Il faut qu’il réaffirme, d’une façon ou d’une autre, que les principes de jeu et les objectifs de la formation ne doivent en aucun cas reposer sur des présupposés qui conduisent à une racialisation du problème.
Si le sélectionneur assume ses responsabilités [5] et si les autorités s’abstiennent de le sanctionner, les révélations de Mediapart auront servi à plus que la manifestation de la vérité: cette issue favoriserait la prise de conscience espérée sans verser dans une dramatisation contre-productive. En revanche, une démission ou un limogeage ne satisferait vraiment personne et surtout laisserait le débat dans un état conflictuel appelé à perdurer et à entretenir les rancœurs. Si le sélectionneur devait claquer la porte en se posant comme la simple victime d’accusations de “racisme” complètement fantasmées - mais qui éludent efficacement le réel débat [6] -, le résultat serait désastreux. Lire les commentaires des articles des médias en ligne permet de prendre la mesure du racisme, cette fois déclaré, que l’affaire déchaîne. Non pas qu’il faudrait reculer devant la horde, mais le dénouement évoqué ci-dessus permettrait de faire plus efficacement évoluer les perceptions.
Il importe donc éviter une stigmatisation inutile, mais il est tout aussi impératif que la gravité de la tentative de la DTN et la bêtise coupable du discours de ses membres ne soient ni minorées (parce qu’elles sont réellement alarmantes), ni transformées en scandale médiatique d’où les questions de fond auront toutes disparu.
[1] Zidane, consensuel comme attendu, a cependant encore parlé d’amalgames et de paroles trop vite prononcées - inversant lui aussi les responsabilités.
[2] Lilian Thuram, auquel Zidane reproche encore (interview dans L’Équipe de dimanche) de ne pas s’être entretenu avec Laurent, l’a pourtant fait en milieu de semaine dernière.
[3]. Sans surprise, la réaction la plus inepte est venue de Pierre Ménès (lire “Le ‘gros’ dérapage de Pierre Ménès, expert en football et en génétique“).
[4] On insiste sur cet extrait de l’interview accordé à Eurosport au soir de la fameuse réunion du 8 novembre, qui indique des conceptions véritablement troubles.
[5] Ce qui serait en soi remarquable dans un univers qui cultive à ce point l’irresponsabilité (lire “Irresponsables“).
[6] On déplore que le sociologue Stéphane Beaud, auteur de l’intéressant Traîtres à la nation? (La Découverte) soit tombé dans le panneau en appelant à ne pas “hurler avec la meute “. Mais quelle meute?
Pas de Blacks, “pas de problème” ?
09 mai 2011
Quotas : comment plier l’affaire ?
La médiatisation massive de l’affaire des quotas se poursuivant, les termes et l’objet originels de la controverse se trouvent brassés avec une quantité de considérations sans grand rapport (lire “Amalgame over“). La fin de semaine a ainsi été le moment du diagnostic, par les médias, de “l’explosion” du groupe de France 98 - vite assimilé, au passage, à la “génération black-blanc-bleur” dont le symbole n’en finit plus d’être dépecé.
FRANCE 98 PROCHE DE L’ARMISTICE
À y regarder de plus près, et en tenant compte de la volonté d’apaisement exprimée ces derniers jours, les divergences ne sont pas si profondes. Les uns ont exprimé leur inquiétude en insistant (légitimement) sur la gravité des faits, sans jamais suggérer que Blanc serait raciste. Les autres n’ont pas tous nié cette gravité, même si leur façon d’exonérer Blanc a parfois été grossière dans sa façon d’éluder le fond de la question [1]. Il suffisait pourtant de lire attentivement les déclarations des premiers pour ne pas verser dans une dramatisation dont, paradoxalement, ils ont été accusés par les seconds. À cet égard, l’interview de Lilian Thuram parue dans L’Équipe de samedi [2] est limpide et dénuée de l’agressivité que l’on trouve, sur la même page, dans l’entretien avec Christophe Dugarry [3].
quotastrophe-1-ubdp.1304901819.jpg
La division des opinions entre Noirs et Blanc de l’équipe de France 1998 reste troublante. Elle s’explique en partie par une différence de sensibilité évidente entre ceux qui ont vécu les effets de préjugés et de discriminations parfois subtiles - et si ancrées dans l’inconscient culturel majoritaire qu’il est très difficile de les amener à conscience - et les autres. Le spectaculaire empilement d’amalgames réussi par les membres de la DTN, tout en restant en deçà du racisme caractérisé, réunissait toutes les conditions pour que les divergences s’exacerbent, entre ceux qui veulent faire reconnaître la gravité des faits et ceux qui y voient des attaques démesurées contre leur ami.
DIX MINUTES DE DISCUSSION
Il faudrait donc que l’affaire des quotas soit l’occasion d’un effort de pédagogie au sein de la formation française (et de l’opinion) pour mettre à jour des modes de pensée aussi stériles que dangereux, et le moteur d’une réelle prise de conscience - plutôt que d’imposer ce qui serait perçu comme un devoir de s’autocensurer pour échapper aux foudres d’un “politiquement correct” qui interdirait de dire des évidences. Ce sont justement ces fausses évidences qu’il s’agit de déconstruire (lire “Minorités visibles et majorités sportives“).
Pas vraiment “juge de Cour suprême” (quand on n’a pas d’arguments à opposer, on colle des étiquettes), Lilian Thuram ne demande pas autre chose: il dédouane son ancien coéquipier de tout soupçon de racisme et évoque la longue conversation pacifique qu’il a eu avec lui. “Il a l’impression d’être dans un tourbillon. Je lui ai dit que je le comprenais mais que pour moi ne rien dire aurait été pire encore. Je ne peux pas accepter la discrimination d’enfants de douze ans.” Yannick Noah, dans une déclaration tronquée pour la rendre plus polémique, disait qu’une conversation de dix minutes avec Laurent Blanc suffirait pour lui faire prendre conscience de l’impasse du raisonnement soutenu le 8 novembre. Espérons que celle qu’il a eue avec Thuram aura suffi. Notre pasteur est parfois irritant, mais il indique la meilleure des solutions: “Si Laurent Blanc confirme qu’il a tenu ces propos et qu’il ajoute que ses mots ont dépassé sa pensée, alors la majorité des Français le comprendront. S’il s’explique, simplement, l’affaire s’arrête là pour lui”.
UN ACTE DE RESPONSABILITÉ
Il s’agirait ainsi, plutôt que de précipiter le départ de Laurent Blanc, de le voir exprimer clairement ses regrets et sa compréhension de l’erreur qu’il a commise d’une part en soutenant un projet de discrimination de jeunes Français au travers de leurs origines, d’autre part en liant les origines sociales ou “ethniques” des joueurs à des caractéristiques techniques et morales [4]. Il faut qu’il réaffirme, d’une façon ou d’une autre, que les principes de jeu et les objectifs de la formation ne doivent en aucun cas reposer sur des présupposés qui conduisent à une racialisation du problème.
Si le sélectionneur assume ses responsabilités [5] et si les autorités s’abstiennent de le sanctionner, les révélations de Mediapart auront servi à plus que la manifestation de la vérité: cette issue favoriserait la prise de conscience espérée sans verser dans une dramatisation contre-productive. En revanche, une démission ou un limogeage ne satisferait vraiment personne et surtout laisserait le débat dans un état conflictuel appelé à perdurer et à entretenir les rancœurs. Si le sélectionneur devait claquer la porte en se posant comme la simple victime d’accusations de “racisme” complètement fantasmées - mais qui éludent efficacement le réel débat [6] -, le résultat serait désastreux. Lire les commentaires des articles des médias en ligne permet de prendre la mesure du racisme, cette fois déclaré, que l’affaire déchaîne. Non pas qu’il faudrait reculer devant la horde, mais le dénouement évoqué ci-dessus permettrait de faire plus efficacement évoluer les perceptions.
Il importe donc éviter une stigmatisation inutile, mais il est tout aussi impératif que la gravité de la tentative de la DTN et la bêtise coupable du discours de ses membres ne soient ni minorées (parce qu’elles sont réellement alarmantes), ni transformées en scandale médiatique d’où les questions de fond auront toutes disparu.
[1] Zidane, consensuel comme attendu, a cependant encore parlé d’amalgames et de paroles trop vite prononcées - inversant lui aussi les responsabilités.
[2] Lilian Thuram, auquel Zidane reproche encore (interview dans L’Équipe de dimanche) de ne pas s’être entretenu avec Laurent, l’a pourtant fait en milieu de semaine dernière.
[3]. Sans surprise, la réaction la plus inepte est venue de Pierre Ménès (lire “Le ‘gros’ dérapage de Pierre Ménès, expert en football et en génétique“).
[4] On insiste sur cet extrait de l’interview accordé à Eurosport au soir de la fameuse réunion du 8 novembre, qui indique des conceptions véritablement troubles.
[5] Ce qui serait en soi remarquable dans un univers qui cultive à ce point l’irresponsabilité (lire “Irresponsables“).
[6] On déplore que le sociologue Stéphane Beaud, auteur de l’intéressant Traîtres à la nation? (La Découverte) soit tombé dans le panneau en appelant à ne pas “hurler avec la meute “. Mais quelle meute?
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Re: Soupçons de racisme dans le foot français
THURAM répond à SARKO...Ce fut avant les élections de 2007...
http://www.dailymotion.com/video/x17mlg ... rkozy_news
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Re: Soupçons de racisme dans le foot français
Entretemps quelqu'un a t il entendu Desailly:
Champion du monde 98 avec Laurent Blanc, Marcel Desailly a réagi jeudi à l'affaire des quotas. L'ancien défenseur central, consultant à Canal+, estime «que l'on va un peu loin» dans la polémique et apporte son soutien à son ancien coéquipier. «Ce n'est pas du tout une affaire de racisme, a-t-il assuré sur l'antenne d'Infosport. Je voudrais protéger mon ami Laurent Blanc qui n'est pas du tout raciste. Je l'ai côtoyé pendant une quinzaine d'années. Je peux vous dire que là-dessus, j'en suis sûr. Ses propos ont été déformés. A vouloir répondre rapidement et se justifier, il a commis des erreurs élémentaires dans son analyse globale. C'est tout, il faut que ça s'arrête là. Je vois les uns et les autres qui commencent à monter au front, je crois que l'on va un peu loin et qu'il faut remettre les choses à leur place.»
Pour ceux qui ne l'ont pas remarqué, je suis gaucher.
"La forteresse des tyrans, c'est l'inertie des peuples"...
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Re: Soupçons de racisme dans le foot français
Mayloshi a écrit :
"Entretemps quelqu'un a t il entendu Desailly:"
C'est marrant pcq Desailly est celui qui était visé en 1er dans les préjugés racistes de Laurent Blanc : ceux qui ont suivi l'émission "100% Foot" sur M6 savent de quoi je parle...Expliquant sa conception d'une défense centrale, Laurent Blanc a expliqué qu'il aime avoir un défenseur "intelligent" et l'autre "qui n'a que des muscles", c'est comme ça qu'il jouait...Alors le journaliste et les autres intervenant sur le plateau lui ont fait savoir que "l'intelligent" c'était lui(le blanc quoi) et le "bête" qui n'a que des muscles à faire valoir c'était "Desailly"...Ou encore ajd "l'intelligent" c'est Mexès et le "bête" plein de muscles Mamadou Sakho...ça a provoqué l'hilarité sur le plateau de TV et Laurent Blanc n'a pas cherché à se rattraper...C'était 2 mois avant le scandale sur les "quotas"...ça ne m'étonne donc pas de lire sa pensée raciste dans le verbatim de la réunion de la DTN..."Des joueurs puissants, forts et costauds : les blacks" et des joueurs qui font plus valoir leur intelligence de jeu : les blancs...
Que Desailly vienne à sa rescousse le décrédibilise : Desailly n'a aucune personnalité, il n'a rien mais alors rien d'un VIEIRA ou d'un THURAM...
"Entretemps quelqu'un a t il entendu Desailly:"
C'est marrant pcq Desailly est celui qui était visé en 1er dans les préjugés racistes de Laurent Blanc : ceux qui ont suivi l'émission "100% Foot" sur M6 savent de quoi je parle...Expliquant sa conception d'une défense centrale, Laurent Blanc a expliqué qu'il aime avoir un défenseur "intelligent" et l'autre "qui n'a que des muscles", c'est comme ça qu'il jouait...Alors le journaliste et les autres intervenant sur le plateau lui ont fait savoir que "l'intelligent" c'était lui(le blanc quoi) et le "bête" qui n'a que des muscles à faire valoir c'était "Desailly"...Ou encore ajd "l'intelligent" c'est Mexès et le "bête" plein de muscles Mamadou Sakho...ça a provoqué l'hilarité sur le plateau de TV et Laurent Blanc n'a pas cherché à se rattraper...C'était 2 mois avant le scandale sur les "quotas"...ça ne m'étonne donc pas de lire sa pensée raciste dans le verbatim de la réunion de la DTN..."Des joueurs puissants, forts et costauds : les blacks" et des joueurs qui font plus valoir leur intelligence de jeu : les blancs...
Que Desailly vienne à sa rescousse le décrédibilise : Desailly n'a aucune personnalité, il n'a rien mais alors rien d'un VIEIRA ou d'un THURAM...
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Re: Soupçons de racisme dans le foot français
Moi j'ai connu laurent Blanc N°10 de Montpellier hérault on l'a fait descendre en défense justement pour assurer une bonne rélance à partir des bases arrières c'est tout à fait normal qu'il ait plus d'intélligence de jeu que les défenseurs.
« Quiconque en août s'endormira, en janvier s'en repentira ».
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Ilunga
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Re: Soupçons de racisme dans le foot français
TUPAC a écrit :
"Moi j'ai connu laurent Blanc N°10 de Montpellier hérault on l'a fait descendre en défense justement pour assurer une bonne rélance à partir des bases arrières c'est tout à fait normal qu'il ait plus d'intélligence de jeu que les défenseurs."
Oui, qd il jouait avec DelaMontagne...
L'intelligence de jeu n'est pas correlée avec la couleur de peau ! On voit qu'il est stupide, avec des discussions dignes du bistrot du coin...
"Moi j'ai connu laurent Blanc N°10 de Montpellier hérault on l'a fait descendre en défense justement pour assurer une bonne rélance à partir des bases arrières c'est tout à fait normal qu'il ait plus d'intélligence de jeu que les défenseurs."
Oui, qd il jouait avec DelaMontagne...
L'intelligence de jeu n'est pas correlée avec la couleur de peau ! On voit qu'il est stupide, avec des discussions dignes du bistrot du coin...
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