Anderlecht: Bedi et Kabangu vont signer pour 4 ans

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kompany
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Re: Anderlecht: Bedi et Kabangu vont signer pour 4 ans

Message par kompany »

BXL a écrit :
kompany a écrit :
sedigo a écrit :Mon problème est qu'on parle salaire de patou en Belgique qui est moitié de celui au congo les gens ne croient pas mais au lieu d'argumenter ils veulent parler de la fiscalité qui n'est pas payé. Oui mazembe ne paie pas les impôts mais ce que patou reçoi à anderlech à la fin du mois n'est pas moitié de ce qu'il recevait chaque jour à lubumbashi ???
pourquoi ne sont-il pas restés au tp mazembe :o.Moi perso je ne l'aurai pas fait.ata vous même.Vous quittez un club où vous êtes une véritable star où vous receviez un salaire de 10.000$ net/mois.Pour ne pas être titulaire dans un club qui ne vous paie que la moitié de ce que vous touchiez en afrique.Ata kutu elengi ya poto yango :o .C'est de l'incosncience et de l'irresponsabilité,d'autant plus que toute votre famille(femme et 3 enfants) vous a rejoint.
Kompa d'après ton raisonnement, tu es en train de donner raison à Mputu, le fait qu'il reste au t
TP Mazembe.
Si malgré tout le talent que nous lui connaissons,aucun club à travers le monde n'est capable de lui offrir un meilleur contrat que celui qu'il a à mazembe.Alors je dis oui,Trésor a raison de rester à lu'shi.Je constate tout de même que dioko est mieus payé au quatar,et que Bedi avait fui comme un voleur pour se retrouver au Soudan,avant de faire machine arrière et donc de venir à Anderlecht :o
Modifié en dernier par kompany le 10 mai 2012, 13:45, modifié 1 fois.
mobutu
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Re: Anderlecht: Bedi et Kabangu vont signer pour 4 ans

Message par mobutu »

Kok :lol: :lol: :lol: amwa bedi akimaki 10.000 $ na mazembe PO akende kozua boni na soudan?sedigo tsia mua mayi na boki
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Mayloshi-forever
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Re: Anderlecht: Bedi et Kabangu vont signer pour 4 ans

Message par Mayloshi-forever »

Santoss a écrit :
kompany a écrit :
Le gouverneur ne dit pas la vérité.
Aucun joueur d'Anderlecht ne touche moins de 6.000€ net par mois.
Vous allez donc me dire qu'au TP Mazembe, Bedi et Patou gagnaient 15.000$/ mois? Il faut arrêtre de prendre des gens pour des cons.

Que gagne en moyenne les joueurs du TP Mazembe ? Est-ce 3.000$ ou 10.000$ ?

Quel le budjet du TP Mazembe pour gérer une masse salariale de l’ordre de 200.000$ /mois ?
D’où provient le financement du TP Mazembe ?

Le stade Kamalondo qui devait coûter au départ 20.000.000$, il se chiffre actuellement à plus 50.000.000 $ !

Le fisc Congolais a-t-il un droit de regard sur le cahier comptable des Corbeaux ?

Le MD8 qui a coûté 3.000.000 a été financé par la BAD, quel aura été l’apport du TP Mazembe sur cette acquisition ?
je sais que la rdc est un pays surréaliste,mais là ce serait la toute 1ère fois qu'un joueur prété par son club,toucherait la moitié de ce qu'il touchait avant.Quel est l'intérêt?En Général lors des prets,soit le salaire est totalement à la charge du club demandeur.Soit une partie ou,la totalité du salaire et à la charge du club propriétaire du joueur.

Je viens d'apprendre que Bedi se plaint de son salaire de misère,et voudrait retourner au tp mazembe :D Soyons sérieux ne fût-ce qu'une seconde :o.Pourquoi Bedi a-t-il signé son contrat de 6 mois,en janvier 2012,en sachant très bien qu'il allait touché,la moitié de ce que lui donné moïse Katumbi :o
Evitons de parler avec assurance de choses qu'on ne maitrise pas. Personne ici ne connait le salaire réel, ou plutôt le REVENU MENSUEL. Prime, salaire, tout ce que vous voulez, mais personne ne sait combien touchait ces joueurs au pays pour leurs besoins et combien ils touchent à Anderlecht. Prenons l'exemple de la France. Un joueur qui y touche 350.000 euros de brut par mois a t il meilleur salaire que celui qui touche 300.000 Euros de brut en ANgleterre?

Autre cas, l'Espagne. Ceux qui s'intéresse à la Liga savent que là bas les salaires ne sont pas réellement ce que touchent les joueurs à la fin du mois. Julien Escudé a dit qu'il touchait le reste de son salaire à la fin de la saison. Certains ont des retard de 7 mois, d'ailleurs au début de cette saison qui s'achève il y avait une grève des joueurs. Certains, a cause de l'amour du maillot, ont même renoncé à leurs salaires, pourvu qu'ils continuent dans leurs clubs de coeur. Le Real et le Barça, comme Mazembe, sont l'arbre qui cache la foret en Espagne. Bon, pour un joueur dans ce cas là, on dit que son salaire est 10.000 par mois, et ce qu'il touche réellement 10.000 par mois?

Fisc, regard comptable... c'est juste que vous voulez chercher des poux à Moise Katumbi comme vous savez si bien le faire. Est ce que c'est de ça dont il est sujet ici? Nous avons tous des salaires, nous savons tous ce que c'est le fisc, voulez vous qu'on plonge dans ce débat?

Si vous avez des éléments concrets sur les salaries des mazembiens, apportez les et on discutera sur base de ça. Pas sur base de vos suppositions, en vous disant qu'un club du Katanga ne peut pas offrir meilleur salaire qu'un club belge.
Pour ceux qui ne l'ont pas remarqué, je suis gaucher.

"La forteresse des tyrans, c'est l'inertie des peuples"...
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Message par Pinto »

Mayloshi-forever a écrit :Fisc, regard comptable... c'est juste que vous voulez chercher des poux à Moise Katumbi comme vous savez si bien le faire. Est ce que c'est de ça dont il est sujet ici? Nous avons tous des salaires, nous savons tous ce que c'est le fisc, voulez vous qu'on plonge dans ce débat?
Qui cherche des poux à Katumbi? A moins que vous ne disiez qu'il est l'homme le plus intouchable en RDC. Tout ce qui le regarde ou tout ce à quoi il est mêlé de près ou de loin ne doit plus être commenté sur ce forum au risque de se faire traiter de tribaliste. Il est l'homme public et ses actions et déclarations sont scrutées.

Lorsque Katumbi affirme à la chaîne officielle ceci ou cela, il est évident que sa déclaration appellera à la réaction de gens plus avertis. Si ce discours là peut être gobé par une frange de citoyens, d'autres ne peuvent le faire sans analyser. Sinon, il n'aura servi à rien que nous soyons allés à l'école apprendre à réfléchir.

Je veux, pour ma part que l'on plonge dans le débat du fisc. Cela ne gênera personne. Parlons-en.

Manchester City vient de gagner le premiership. Un journaliste a mené ses enquêtes et a publié: il a coûté à City 1 milliard de US$ venus uniquement de son président. Chez nous, ce serait un sujet tabou.
Monsieur, vous n'êtes pas à votre place. Veuillez changer de travail, s'il vous plaît.
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Re: Anderlecht: Bedi et Kabangu vont signer pour 4 ans

Message par Ilunga »

Kompa a écrit :

"Je constate tout de même que dioko est mieus payé au quatar,et que Bedi avait fui comme un voleur pour se retrouver au Soudan,avant de faire machine arrière et donc de venir à Anderlecht "








kie kie kie kie kie kie kie...

Tu m'as tueR !!
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Re: Anderlecht: Bedi et Kabangu vont signer pour 4 ans

Message par Ilunga »

Quand Moïse marche dans les rues propres de sa ville, les gens s'écartent. Quand il rejoint sa place au stade, toute la tribune officielle se lève. Avant chaque match, il fait son tour d'honneur autour de la pelouse, acclamé, habillé de blanc et d'un chapeau noir. On l'appelle aussi "le chef", "papa Moïse". Il distribue des billets à la population comme d'autres serreraient des mains. Il finance des écoles, des morgues, des hospices... Et, pour les victoires de son équipe, il accorde des primes à cinq zéros. "Je l'ai même vu offrir des Porsche à des joueurs, lance Lamine Ndiaye. Un jour, notre avion de ligne était en retard, il en a acheté un. Il nous donne les moyens pour réussir. " Un Mac Douglas MD-80, acheté aux Etats-Unis en 2011, repeint aux couleurs de l'équipe et sur lequel on peut lire : "In God we trust" ("En Dieu nous croyons").
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Message par Ilunga »

http://www.lemonde.fr/sport/article/201 ... _3242.html



Football : Le Mazembe, trop puissant
LE MONDE SPORT ET FORME | 11.05.2012 à 14h03 • Mis à jour le 14.05.2012 à 07h05

Par Mustapha Kessous

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Ce jour-là, Dieu porte un maillot blanc et noir. Il est partout : dans les têtes, dans les cœurs, dans les crampons, dans la sueur des garçons du Mazembe Englebert, club de football vénéré du sud-est de la République démocratique du Congo (RDC). Partout. Dans quelques secondes, l'esprit saint va souffler dans les vestiaires. Silence... Les cris d'encouragement ne résonnent plus dans cette banale pièce blanche. Les joueurs, le président, le staff et même les rares journalistes présents s'enlacent : c'est le moment de prier. Chacun récite son divin credo en français, en anglais, en swahili et murmure : "Seigneur, l'heure est arrivée, restez devant nous, emmenez-nous au trône, à la victoire pour toujours."

Dans ce couloir sombre qui mène au terrain synthétique en triste état, les onze élus pour ce match chantent une douce mélodie, celle que l'on pourrait entendre dans une église de gospel. Encore une prière à la gloire du Tout-Puissant. D'ailleurs, le Mazembe se fait aussi appeler "Tout-Puissant". Avec ce club, une rencontre de football, c'est comme aller à la messe. Dans les gradins, ce 8 avril, jour de Pâques, des dizaines de supporteurs tiennent un rameau à la main ou une bougie. Des milliers d'autres tendent les bras vers le ciel comme s'ils voulaient caresser les nuages gris de Lubumbashi, capitale de la province du Katanga, la ville du Tout Puissant Mazembe Englebert (TPM). Dieu est partout.

Il va sourire à cette équipe pendant quatre-vingt-dix minutes. Avec le TPM, il n'y a pas de miracle - que du football. Le score ? Six à rien contre les Zambiens du Power Dynamo en match retour des 16es de finale de la Ligue des champions africaine. Avec le Mazembe, il n'y a pas de miracle, mais ses supporteurs voient des signes à chaque recoin du modeste stade Frédéric-Kibassa-Maliba. Ils célèbrent la résurrection du Christ et celle du TPM, ou plus précisément le retour de cette prestigieuse compétition du continent sur son terrain. Car le Mazembe en avait été exclu, en mai 2011, par la Confédération africaine de football (CAF), pour avoir aligné un joueur non qualifié pour cette épreuve (la FIFA vient de reconnaître que cette exclusion n'était pas justifiée). Alors, qui aurait voulu manquer ces retrouvailles ? Quelque vingt-deux mille personnes - pour une arène de dix-sept mille places - s'entassent, se compressent contre les murets ou les barbelés qui séparent les tribunes.

L'ambiance est surnaturelle, la musique et les tam-tams transcendent les esprits. On danse, on chante sous une chaleur étouffante. Quand l'équipe marque, le public fredonne des "touba ugwé" ("tuez-les, tuez le match") en mimant avec sa main - et avec le sourire - un égorgement. Et, quand l'équipe gagne, les groupes de supporteurs se retrouvent dans la résidence du président du club pour continuer à chanter et à danser avec les joueurs. Samedi 12 mai, l'équipe congolaise se déplace au Soudan pour y affronter le club d'Al-Merreikh, en match retour des 8es de finale de la Ligue des champions. A l'aller, le TPM s'est imposé 2-0.

Dans cette partie de la RDC, le Mazembe - qui signifie "corbeau" - a quelque chose de magique, de mystique. Chuchoter son nom, croiser les joueurs, apercevoir la silhouette du président, c'est déclencher l'hystérie. "Chez nous, les supporteurs, on les appelle les 'fanatiques', sourit Lamine Ndiaye, l'entraîneur sénégalais du club. Le mot est bien trouvé. Le Mazembe, c'est pire que la religion." "Il n'y a rien d'autre que Mazembe, c'est le début et la fin, lâche Joseph Bamono, la vingtaine, membre des cent pour cent, le groupe de supporteurs le plus fervent. Je peux sacrifier ma vie pour le club, je l'aime plus que ma femme." Ne dit-on pas, à Lubumbashi, qu'"on peut changer de femme mais pas de club" ?

Le Mazembe, c'est un palmarès vertigineux, avec comme point d'orgue une place de finaliste, en 2010, de la Coupe du monde des clubs. C'était la première fois qu'une formation non européenne ou sud-américaine atteignait la finale de cette compétition qui met aux prises les meilleures équipes de chaque continent. Le TPM s'était incliné face à l'Inter Milan (3-0).

Comment un club d'un pays où plus de 71 % des habitants vivent avec moins de 1 dollar par jour, selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), peut autant briller ? Le Tout-Puissant ne peut pas être le seul responsable. Le salut du Mazembe vient d'un homme considéré comme un "demi-dieu" : Moïse Katumbi Chapwe, richissime président du club depuis 1997. "Il porte bien son prénom, assure Willy Mugongo, coach adjoint des moins de 20 ans. C'est notre sauveur. Il a mis beaucoup d'argent dans le club."

"Le Mazembe, c'est le Manchester City de l'Afrique", lance Hervé Renard, l'entraîneur français de la Zambie, qui a remporté à la surprise générale la Coupe d'Afrique des nations, en février, aux dépens des stars ivoiriennes. Cinq titulaires des champions d'Afrique jouent chez les Corbeaux. "Je n'ai pas cessé de mettre ma fortune personnelle dans le club, explique Moïse Katumbi. Mais je l'ai toujours dit : le jour où je n'aurai plus les moyens, il faudra aller chercher un autre dirigeant." Moïse Katumbi a toujours connu ce club. Son grand frère en a été le patron dans les années 1980. "A cette époque, le budget du TPM était de 700 000 euros ; aujourd'hui, nous sommes à 8 millions d'euros", dit-il en s'étonnant. Il fait désormais partie du Top 10 des clubs les plus riches d'Afrique. "Avant, les footballeurs jouaient pour l'amour du ballon, se souvient-il. On leur donnait un Coca. Aujourd'hui, l'Europe a contaminé l'Afrique, et le foot ce n'est que du business."

Moïse Katumbi, 47 ans, est un homme à la voix douce. On le surnomme le "métis de la brousse" : il est le fils d'une mère congolaise et d'un père grec juif, qui avait dû fuir l'Europe antisémite dans les années 1940. Il a fait fortune dans la pêche et sur les restes de la Gécamines, ancienne vache à lait de l'industrie minière belge au temps où la RDC s'appelait le Congo belge. Il est aussi le gouverneur adulé du Katanga, cette province riche en cuivre, presque aussi grande que la France métropolitaine et qui a représenté, en 2010, 26 % du PIB de la RDC. Il a été élu, en janvier, membre de l'influente commission stratégique de la FIFA.

Quand Moïse marche dans les rues propres de sa ville, les gens s'écartent. Quand il rejoint sa place au stade, toute la tribune officielle se lève. Avant chaque match, il fait son tour d'honneur autour de la pelouse, acclamé, habillé de blanc et d'un chapeau noir. On l'appelle aussi "le chef", "papa Moïse". Il distribue des billets à la population comme d'autres serreraient des mains. Il finance des écoles, des morgues, des hospices... Et, pour les victoires de son équipe, il accorde des primes à cinq zéros. "Je l'ai même vu offrir des Porsche à des joueurs, lance Lamine Ndiaye. Un jour, notre avion de ligne était en retard, il en a acheté un. Il nous donne les moyens pour réussir. " Un Mac Douglas MD-80, acheté aux Etats-Unis en 2011, repeint aux couleurs de l'équipe et sur lequel on peut lire : "In God we trust" ("En Dieu nous croyons").

Le club a aussi mis en place une académie où les moins de 20 ans doivent jouer... pieds nus et sans gardien. "C'est pour leur apprendre la maîtrise du ballon et le replacement défensif", explique Régis Laguesse, son responsable français. Dans quelques semaines, le TPM devrait inaugurer son propre stade, dans le quartier populaire et historique du Mazembe, près de l'église où il a été fondé en 1939 par les moines bénédictins. Une arène de dix-huit mille places à l'anglaise avec la dernière génération de pelouse artificielle. Il y aura aussi un centre de remise en forme pour les joueurs, une banque, une boutique, un hôtel et un supermarché ! "J'aurais pu être milliardaire si je n'avais pas investi presque la totalité de ma fortune dans le club, assure le président. Nous sommes une famille africaine. Mon père me disait qu'on est riche quand on partage. "

D'ailleurs, à la rentrée, il ne se représentera pas au poste de gouverneur qu'il occupe depuis 2006, préférant se consacrer à nouveau aux affaires. "C'est un mécène qui finance aussi les autres clubs du pays, précise Constant Omari, le président de la Fédération congolaise de football. Le Mazembe, c'est le renouveau du foot de notre nation." Depuis 1974 et sa participation à la Coupe du monde, en Allemagne de l'Ouest, le football congolais (qu'on nommait alors zaïrois) était dans le coma. La faute aux années Mobutu et à la guerre civile. "Aujourd'hui, le Mazembe incarne l'unité nationale", assure Félix Kabange, le ministre des sports du Katanga.

Les joueurs sont payés jusqu'à 25 000 dollars par mois, leurs maisons leur sont parfois offertes. Le club possède une trentaine de garçons sous contrat. Des footballeurs africains ont même quitté des clubs européens pour venir jouer au Mazembe. La star de l'équipe, Trésor Mputu, 26 ans, assure ne pas vouloir lâcher son équipe même si des clubs comme Arsenal lui ont fait les yeux doux. "J'appartiens à Moïse", lance Trésor. "On n'a pas de taxe à payer, il ne fait pas froid, il n'y a pas de racisme", ajoute le milieu Pamphile Kazembe. "J'aurais préféré que mes joueurs aillent en Europe, ils le méritent, rétorque Hervé Renard. Je comprends : ils sont bien au Mazembe, mais c'est un manque d'ambition."

"Ce club est un exemple pour toute l'Afrique, affirme Claude Le Roy, l'entraîneur de la RDC, qui compte six joueurs du Mazembe dans sa sélection. Il prépare des joueurs, des hommes. Il y a un suivi scolaire pour les enfants. Il y a un vrai projet sportif, social et humain. Je n'aurais jamais imaginé voir un club aussi structuré en Afrique noire. " Et tout ça sans l'intervention d'un sorcier blanc. Depuis 2010, l'encadrement de l'équipe professionnelle est africain, à l'exception du préparateur physique, un jeune Français. En tête du championnat, l'équipe est invaincue chez elle depuis deux saisons. Et, depuis quelques semaines, l'ancien numéro deux de la FIFA, Jérôme Champagne, conseille le club pour l'aider à se développer à l'international.

Aujourd'hui, les Corbeaux sont craints en Afrique. "Une fois, au Nigeria, on a mis du poivre dans le lit des joueurs, raconte Carine Katumbi, l'épouse du président. Et, toute la nuit, des prostituées ont frappé aux portes. " Alors, parfois, pour éviter de voir des filles de joie perturber les nuits d'avant-match, le staff envoie des... supporteurs à l'hôtel où sont supposés dormir les joueurs. "Ils se font passer pour eux, explique Moïse Katumbi, et nos garçons sont envoyés dans un autre hôtel, où on les fait passer pour des prêtres ou des députés."

D'autres équipes cherchent à les battre en utilisant la magie noire. Jusqu'en 2003, le club possédait un "comité de recherche" censé trouver "le meilleur féticheur au monde". Il y a eu "la Mama" qui suivait l'équipe - même dans les hôtels - avec son... crocodile. Il y a eu Mormor, un sorcier qui demandait 1 500 dollars - voire plus. Dans le stade du Mazembe, certains supporteurs se baladent avec des poignards pour conjurer le mauvais sort... Un jour, lors d'un match, le gardien ne cesse d'encaisser des buts : il n'arrive plus à sauter. A la mi-temps, le président va le voir et se rend compte qu'il porte une ceinture "magique" en plomb de cinq kilos. "Je lui ai dit d'enlever ça. Il m'a répondu qu'il allait alors mourir, raconte M. Katumbi, fervent catholique. J'ai fait interdire tout cela."

"Mais Moïse a des révélations, lance, convaincu, le milieu de terrain Pamphile Kazembe. Un jour, il a dit à quelqu'un qu'il allait marquer après la pluie, et ça s'est produit. Ses prédictions sont toujours justes." Le Mazembe est décidément tout puissant.

Mustapha Kessous

Dates
1939 Fondation du FC Saint-Georges, rebaptisé au fil du temps Saint-Paul FC, FC Englebert (la marque de pneus qui sponsorisait le club à la fin des années 1940), puis Tout Puissant Mazembe Englebert.
1967, 1968, 2009, 2010 Remporte la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF).
2010 Finaliste de la Coupe du monde des clubs.
2010 et 2011 Remporte deux Supercoupes de la CAF.
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Re: Anderlecht: Bedi et Kabangu vont signer pour 4 ans

Message par Ilunga »

Les joueurs sont payés jusqu'à 25 000 dollars par mois, leurs maisons leur sont parfois offertes. Le club possède une trentaine de garçons sous contrat. Des footballeurs africains ont même quitté des clubs européens pour venir jouer au Mazembe. La star de l'équipe, Trésor Mputu, 26 ans, assure ne pas vouloir lâcher son équipe même si des clubs comme Arsenal lui ont fait les yeux doux. "J'appartiens à Moïse", lance Trésor. "On n'a pas de taxe à payer, il ne fait pas froid, il n'y a pas de racisme", ajoute le milieu Pamphile Kazembe. "J'aurais préféré que mes joueurs aillent en Europe, ils le méritent, rétorque Hervé Renard. Je comprends : ils sont bien au Mazembe, mais c'est un manque d'ambition."
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Message par Ilunga »

kie kie kie kie kie kie...Je suis MORT !!




Aujourd'hui, les Corbeaux sont craints en Afrique. "Une fois, au Nigeria, on a mis du poivre dans le lit des joueurs, raconte Carine Katumbi, l'épouse du président. Et, toute la nuit, des prostituées ont frappé aux portes. " Alors, parfois, pour éviter de voir des filles de joie perturber les nuits d'avant-match, le staff envoie des... supporteurs à l'hôtel où sont supposés dormir les joueurs. "Ils se font passer pour eux, explique Moïse Katumbi, et nos garçons sont envoyés dans un autre hôtel, où on les fait passer pour des prêtres ou des députés."
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Re: Anderlecht: Bedi et Kabangu vont signer pour 4 ans

Message par Ilunga »

kie kie kie kie kie kie...LOL !!

Je comprends mieux pourquoi les leopards ne se qualifient plus à la CAN...C'est Mormor qui nous plombe !!!

kie kie kie kie kie kie





D'autres équipes cherchent à les battre en utilisant la magie noire. Jusqu'en 2003, le club possédait un "comité de recherche" censé trouver "le meilleur féticheur au monde". Il y a eu "la Mama" qui suivait l'équipe - même dans les hôtels - avec son... crocodile. Il y a eu Mormor, un sorcier qui demandait 1 500 dollars - voire plus. Dans le stade du Mazembe, certains supporteurs se baladent avec des poignards pour conjurer le mauvais sort... Un jour, lors d'un match, le gardien ne cesse d'encaisser des buts : il n'arrive plus à sauter. A la mi-temps, le président va le voir et se rend compte qu'il porte une ceinture "magique" en plomb de cinq kilos. "Je lui ai dit d'enlever ça. Il m'a répondu qu'il allait alors mourir, raconte M. Katumbi, fervent catholique. J'ai fait interdire tout cela."
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