Croyez-vous encore a P. NEVEU
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Croyez-vous encore a P. NEVEU
Pensez-vous qu' il faut encore du temps a P. Neveu avec tout ce qu' il dit ici pour pouvoir nous qualifier ???
Deux absences à la Can permettront à la Rdc de rebondir, selon Partice Neveu
Kinshasa, 06/02/2010 / Sport
Dans une interview lui accordée par le quotidien « Le Potentiel », le sélectionneur des Léopards Patrice Neveu a articulé son intervention autour de l’absence de la Rdc à la Can Angola 2010.
La 27ème Coupe d’Afrique des nations s’est achevée en Angola par le sacre des Pharaons d’Egypte, troisième titre consécutif de cette équipe. Sélectionneur des Léopards de la République démocratique du Congo, le Français Patrice Neveu tire les leçons de cette compétition qui a réuni la crème du football africain, et à laquelle les Léopards ont brillé par leur absence.
La 27ème CAN s’est terminée sur un troisième sacre consécutif de l’Egypte. En tant que technicien, comment expliquez-vous cette domination égyptienne sur le football africain ?
Effectivement à la lecture des prestations de l’équipe égyptienne à cette CAN 2010, de leurs trois sacres successifs, le technicien que je suis, tire des éléments palpables et précis. Ceci autant dans les domaines d’expression technique, tactique et mental qu’a généré le collectif égyptien en Angola. Egalement, j’ai décortiqué les comportements individuels des joueurs au travers du collectif. Par la même, j’ai conclu l’impact et le rôle de l’entraîneur dans ce triplé historique. S’appuyant sur un système de jeu en 3-5-2, l’entraîneur Shehata est celui qui a maîtrisé le mieux la gestion de son équipe au cours de cette CAN. L’Egypte a été la seule à cette CAN à prôner ce système.
L’Angola avec son entraîneur Emmanuel José qui entraînait dernièrement en Égypte (Al Ahly), commença ainsi puis il modifia son système au cours des matches de la compétition. Shehata est le maître, l’icône de son équipe, comme Aimé Jacquet l’était en équipe de France lors du sacre au Mondial 1998. Il est écouté de ses joueurs. Catalyseur, psychologiquement, il sait inhiber son équipe des pressions négatives, garder ses convictions de jeu quoiqu’il se passe sur le terrain face à l’adversaire.
Même mené au score contre le Cameroun, dans une situation de plus difficile, l’équipe a su surmonter la pression camerounaise puis reprendre le fil du jeu. Il a aussi une belle réussite dans ses choix divers, ceci n’est pas dû au hasard, il a connaissance et maîtrise de ses joueurs, leur humeur, leur discipline et leur état de forme. Lors des remplacements, ses joueurs répondent présents (avec la Guinée j’avais vécu cela, j’avais un bloc de 23 joueurs à mes cotés). L’entraîneur effectue le remplacement, au joueur d’être à la hauteur et d’oublier qu’il était sur le banc. Les événements ont fait qu’il s’est imposé en 2006.
Lors de la CAN 2006 en Egypte, il était simple Pharaon du football égyptien. Son aura a basculé principalement le jour où il a sorti Mido, en demi-finale contre le Sénégal, pour le remplacer par Zaki. Ce jour-là, Mido (véritable star en Egypte) a eu un comportement indigne, irrespectueux, il a réagi comme un enfant gâté. Sur le bord du terrain, ils ont failli en venir aux mains. Zaki rentre et marque, l’Egypte se qualifie pour la Finale au Caire. Ce soir de victoire, Shehata est devenu roi des Pharaons, dieu du ballon rond.
S’il avait perdu, Mido serait retourné dans l’équipe et Shehata aurait été remercié et condamné par tout le peuple. Aimé Jacquet, tant décrié avant le mondial 1998, avait en plus eu la grandeur d’esprit de ne pas convoquer Cantona (qui était le King en Angleterre). J’en connais les raisons précises. Tout ceci pour vous dire que rien n’est plus puissant, efficace, porteur pour une équipe qu’un coach qui maîtrise son collectif. Pour cela, il doit rester lui-même. Shehata est depuis 4 ans à la tête de la sélection égyptienne.
Dans le football moderne, la notion de temps est un grand atout. De ce fait et surtout à cette CAN, il a fait la pige à tous les coachs. A la décharge des autres coachs de grosses équipes, Côte d’Ivoire, Cameroun, j’ai fortement ressenti le manque de temps qu’ils ont eu afin de pénétrer leur collectif et d’avoir la patte sur chaque individualité. De ce fait, je reste persuadé que les 5 mois restants avant le Mondial et le meilleur atout de Paul Le Guen et Vahid Halilhodzic pour tirer la quintessence de leur groupe. Aussi vérité est d’affirmer et constater que de coacher dans un club et en sélection nationale est une toute autre façon d’exercer le métier. Pour qualifier la victoire de l’Egypte, j’y associe un mot qui caractérise l’Egypte. Cette victoire est celle d’une équipe, la star en Egypte c’est l’équipe, tout le monde est au service du collectif.
Quelle est la particularité du système de jeu qui a amené les Pharaons au sacre ?
Ce système en 3-5-2 apporte une solidité défensivement à la perte du ballon. Surtout lorsque l’adversaire joue en attaque placée. Il est articulé et repose sur 2 joueurs de couloirs (excentrés) qui ont un gros volume de jeu, un mental pour attaquer et défendre, selon le positionnement du ballon sur le terrain. De ce fait aussi, il est plus facile à l’équipe de contourner, par les côtés, les défenses adverses. Ce système apporte de la densité au milieu du terrain, permet aussi d’avoir 4 ou 5 joueurs à la finition dans les 18 mètres. Mentalement, ce système est très exigeant pour les joueurs.
Ils ne peuvent se cacher dans le collectif, comme dans un 4-4-2 ou 4-1-3-2. Chaque poste a ses obligations rigides, c’est aussi ce qui fait la force du système, à condition que les joueurs aient cette volonté de s’y fondre. Pour jouer dans l’équipe de Shehata, chaque joueur doit penser comme son coach, le même système de jeu. Dans le cas contraire, le joueur n’a pas sa place en sélection. L’évidence est que ce système de jeu a aussi ses limites et inconvénients. La RD Congo a su le démontrer, les faire vaciller, lors de deux confrontations en phase finale éliminatoire de la CAN. Plus que le Cameroun, la RD Congo a fait trembler, reculer l’Egypte (Shehata déclara à la fin du match Egypte-RD Congo : ce fut mon match le plus dur à vivre).
Par rapport à la qualité de jeu produit pendant la compétition, comment évaluez-vous le niveau du football africain ?
Si je me base sur le niveau global, c’est une CAN en dessous du niveau des précédentes. Ceci est la résultante du comportement en dedans des grosses cylindrées comme le Mali, la Côte d’Ivoire, le Cameroun. Et oui, ils font partie de l’animation et de la valeur de cette CAN 2010. Les individualités qui évoluent dans les grands clubs européens ont-elles aussi donné trop peu par rapport à leur valeur.
Les artistes jouant mal leur partition, évidemment le niveau de cette CAN a été moins probant. Par contre, le football africain progresse. Il n’y a plus de petites équipes. Le travail en profondeur et sur la durée paye. Nous avons eu de beaux exemples avec le Gabon, la Zambie, le Malawi, le Bénin, le Ghana avec ses jeunes. Les politiques sportives mises en place par ces nations ont porté leurs fruits.
Les jeunes Ghanéens, champions du monde, ont montré qu’en Afrique aussi on pouvait avoir une politique de formation à moyen et long termes. Dans ce secteur, c’est un grand bon en avant pour le continent. Les vraies valeurs qu’une équipe doit posséder, garder ses vertus, au travers du travail dans la durée, la stabilité, la confiance par l’unité Staff-Fédération-Etat.
Sur le plan tactique et de l’organisation du jeu, quelles leçons avez-vous tirées de cette 27ème CAN ?
L’organisation est une chose, c’est le choix du coach. L’animation du jeu est la responsabilité des joueurs. Ou tu te déplaces ici, replaces par là ou pas. Ou le joueur défend ou fait mine de défendre. Les joueurs adhérent à une volonté de jeu sans ballon, pour créer les espaces ou pas. Se sacrifier, jouer pour l’équipe est prédominant. Il en émerge la rentabilité de l’équipe. Le coach, lui, observe en permanence, évalue les comportements et agit selon les rendements.
Ainsi en 2010, c’est encore le bon vieux 3-5-2 bien huilé qui a grippé tous les autres systèmes. Ma conclusion : l’animation collective de grosses cylindrées (Cameroun, Mali, Côte d’Ivoire) (4-4-2, 4-1-3-2) créèrent peu de spectacle faute de volonté des joueurs de jouer en équipe et pour l’équipe. Sur cette CAN, on s’est aperçu que les très grands joueurs n’ont pas pu faire la différence en solo. Pour parapher un comble, c’est Gedo, remplaçant avec l’équipe égyptienne, qui termine meilleur buteur ! Et oui, un super mental associé au talent, c’est de la poudre, un diamant pour un coach.
La RDC pouvait-elle revendiquer sa place à cette CAN ?
Oui bien sur ! Cette frustration fait que j’ai souffert mentalement en suivant tous les matches de cette CAN. Je sais pourquoi nous ne sommes pas allés à cette CAN. Seul l’avenir, les actes, les réussites futurs de la RD Congo pourront me réconforter et me faire dire que la RD Congo a rebondi, car des enseignements ont été tirés. Je le dis avec vérité, conviction et connaissance de cause. Après mes fonctions avec la sélection guinéenne en 2006, j’ai entraîné le club d’Ismaïlia en Egypte.
J’ai donc coaché au quotidien les joueurs Hany Said, Said Moawad, Hosny Abd Rabou, Moatasen Salem, qui font partie de l’équipe égyptienne championne en 2010. Ainsi, je peux très aisément comprendre et savoir pourquoi la RD Congo ne fut pas présente. Par là même affirmer que si un travail, une organisation rigide, une programmation et les moyens sont mis à la disposition de l’équipe nationale, la RD Congo est la nation de demain sur l’Afrique. Je réitère mes propos prenant un seul exemple : au Caire, nous avons fait trembler l’Egypte et plus encore. J’ai les images dans ma tête. Nous menions 1 à 0 à 25 minutes de la fin. Malgré qu’ils aient mené 2 à 1, nous avions la possibilité de revenir à 2 à 2. Mais on ne refait pas les matches avec des si. Moi, je sais pourquoi !
Absente à deux reprises de la phase finale, la RD Congo a certainement pris beaucoup de retards par rapport aux autres grandes nations du football. Que doit-il faire pour retrouver sa place ?
Justement, j’espère que ces deux absences permettront au RD Congo de rebondir. Parfois, il y a des passages obligés pour devenir grand, triompher puis durer. Cela est vrai dans le football, pour un chef d’entreprise (qui sait rebondir après un mauvais bilan annuel), mais aussi dans l’histoire des pays. Le football doit suivre et s’enclaver dans la reconstruction de ce grand pays qu’est la RD Congo.
Ainsi le meilleur remède et de tirer les véritables leçons pour rebondir. Croyez-moi, en mettant de coté les faux débats, si les conclusions dues à ces 2 absences sont tirées avec précision, objectivité, émanent de ces conclusions, si les orientations, décisions nécessaire sont prises, la RD Congo deviendra aussi dans le football un très grand d’Afrique. C’est aussi pour cela que je n’ai pas quitté le navire.
Aime Katumba & Martin Enyimo/Le Potentiel
Deux absences à la Can permettront à la Rdc de rebondir, selon Partice Neveu
Kinshasa, 06/02/2010 / Sport
Dans une interview lui accordée par le quotidien « Le Potentiel », le sélectionneur des Léopards Patrice Neveu a articulé son intervention autour de l’absence de la Rdc à la Can Angola 2010.
La 27ème Coupe d’Afrique des nations s’est achevée en Angola par le sacre des Pharaons d’Egypte, troisième titre consécutif de cette équipe. Sélectionneur des Léopards de la République démocratique du Congo, le Français Patrice Neveu tire les leçons de cette compétition qui a réuni la crème du football africain, et à laquelle les Léopards ont brillé par leur absence.
La 27ème CAN s’est terminée sur un troisième sacre consécutif de l’Egypte. En tant que technicien, comment expliquez-vous cette domination égyptienne sur le football africain ?
Effectivement à la lecture des prestations de l’équipe égyptienne à cette CAN 2010, de leurs trois sacres successifs, le technicien que je suis, tire des éléments palpables et précis. Ceci autant dans les domaines d’expression technique, tactique et mental qu’a généré le collectif égyptien en Angola. Egalement, j’ai décortiqué les comportements individuels des joueurs au travers du collectif. Par la même, j’ai conclu l’impact et le rôle de l’entraîneur dans ce triplé historique. S’appuyant sur un système de jeu en 3-5-2, l’entraîneur Shehata est celui qui a maîtrisé le mieux la gestion de son équipe au cours de cette CAN. L’Egypte a été la seule à cette CAN à prôner ce système.
L’Angola avec son entraîneur Emmanuel José qui entraînait dernièrement en Égypte (Al Ahly), commença ainsi puis il modifia son système au cours des matches de la compétition. Shehata est le maître, l’icône de son équipe, comme Aimé Jacquet l’était en équipe de France lors du sacre au Mondial 1998. Il est écouté de ses joueurs. Catalyseur, psychologiquement, il sait inhiber son équipe des pressions négatives, garder ses convictions de jeu quoiqu’il se passe sur le terrain face à l’adversaire.
Même mené au score contre le Cameroun, dans une situation de plus difficile, l’équipe a su surmonter la pression camerounaise puis reprendre le fil du jeu. Il a aussi une belle réussite dans ses choix divers, ceci n’est pas dû au hasard, il a connaissance et maîtrise de ses joueurs, leur humeur, leur discipline et leur état de forme. Lors des remplacements, ses joueurs répondent présents (avec la Guinée j’avais vécu cela, j’avais un bloc de 23 joueurs à mes cotés). L’entraîneur effectue le remplacement, au joueur d’être à la hauteur et d’oublier qu’il était sur le banc. Les événements ont fait qu’il s’est imposé en 2006.
Lors de la CAN 2006 en Egypte, il était simple Pharaon du football égyptien. Son aura a basculé principalement le jour où il a sorti Mido, en demi-finale contre le Sénégal, pour le remplacer par Zaki. Ce jour-là, Mido (véritable star en Egypte) a eu un comportement indigne, irrespectueux, il a réagi comme un enfant gâté. Sur le bord du terrain, ils ont failli en venir aux mains. Zaki rentre et marque, l’Egypte se qualifie pour la Finale au Caire. Ce soir de victoire, Shehata est devenu roi des Pharaons, dieu du ballon rond.
S’il avait perdu, Mido serait retourné dans l’équipe et Shehata aurait été remercié et condamné par tout le peuple. Aimé Jacquet, tant décrié avant le mondial 1998, avait en plus eu la grandeur d’esprit de ne pas convoquer Cantona (qui était le King en Angleterre). J’en connais les raisons précises. Tout ceci pour vous dire que rien n’est plus puissant, efficace, porteur pour une équipe qu’un coach qui maîtrise son collectif. Pour cela, il doit rester lui-même. Shehata est depuis 4 ans à la tête de la sélection égyptienne.
Dans le football moderne, la notion de temps est un grand atout. De ce fait et surtout à cette CAN, il a fait la pige à tous les coachs. A la décharge des autres coachs de grosses équipes, Côte d’Ivoire, Cameroun, j’ai fortement ressenti le manque de temps qu’ils ont eu afin de pénétrer leur collectif et d’avoir la patte sur chaque individualité. De ce fait, je reste persuadé que les 5 mois restants avant le Mondial et le meilleur atout de Paul Le Guen et Vahid Halilhodzic pour tirer la quintessence de leur groupe. Aussi vérité est d’affirmer et constater que de coacher dans un club et en sélection nationale est une toute autre façon d’exercer le métier. Pour qualifier la victoire de l’Egypte, j’y associe un mot qui caractérise l’Egypte. Cette victoire est celle d’une équipe, la star en Egypte c’est l’équipe, tout le monde est au service du collectif.
Quelle est la particularité du système de jeu qui a amené les Pharaons au sacre ?
Ce système en 3-5-2 apporte une solidité défensivement à la perte du ballon. Surtout lorsque l’adversaire joue en attaque placée. Il est articulé et repose sur 2 joueurs de couloirs (excentrés) qui ont un gros volume de jeu, un mental pour attaquer et défendre, selon le positionnement du ballon sur le terrain. De ce fait aussi, il est plus facile à l’équipe de contourner, par les côtés, les défenses adverses. Ce système apporte de la densité au milieu du terrain, permet aussi d’avoir 4 ou 5 joueurs à la finition dans les 18 mètres. Mentalement, ce système est très exigeant pour les joueurs.
Ils ne peuvent se cacher dans le collectif, comme dans un 4-4-2 ou 4-1-3-2. Chaque poste a ses obligations rigides, c’est aussi ce qui fait la force du système, à condition que les joueurs aient cette volonté de s’y fondre. Pour jouer dans l’équipe de Shehata, chaque joueur doit penser comme son coach, le même système de jeu. Dans le cas contraire, le joueur n’a pas sa place en sélection. L’évidence est que ce système de jeu a aussi ses limites et inconvénients. La RD Congo a su le démontrer, les faire vaciller, lors de deux confrontations en phase finale éliminatoire de la CAN. Plus que le Cameroun, la RD Congo a fait trembler, reculer l’Egypte (Shehata déclara à la fin du match Egypte-RD Congo : ce fut mon match le plus dur à vivre).
Par rapport à la qualité de jeu produit pendant la compétition, comment évaluez-vous le niveau du football africain ?
Si je me base sur le niveau global, c’est une CAN en dessous du niveau des précédentes. Ceci est la résultante du comportement en dedans des grosses cylindrées comme le Mali, la Côte d’Ivoire, le Cameroun. Et oui, ils font partie de l’animation et de la valeur de cette CAN 2010. Les individualités qui évoluent dans les grands clubs européens ont-elles aussi donné trop peu par rapport à leur valeur.
Les artistes jouant mal leur partition, évidemment le niveau de cette CAN a été moins probant. Par contre, le football africain progresse. Il n’y a plus de petites équipes. Le travail en profondeur et sur la durée paye. Nous avons eu de beaux exemples avec le Gabon, la Zambie, le Malawi, le Bénin, le Ghana avec ses jeunes. Les politiques sportives mises en place par ces nations ont porté leurs fruits.
Les jeunes Ghanéens, champions du monde, ont montré qu’en Afrique aussi on pouvait avoir une politique de formation à moyen et long termes. Dans ce secteur, c’est un grand bon en avant pour le continent. Les vraies valeurs qu’une équipe doit posséder, garder ses vertus, au travers du travail dans la durée, la stabilité, la confiance par l’unité Staff-Fédération-Etat.
Sur le plan tactique et de l’organisation du jeu, quelles leçons avez-vous tirées de cette 27ème CAN ?
L’organisation est une chose, c’est le choix du coach. L’animation du jeu est la responsabilité des joueurs. Ou tu te déplaces ici, replaces par là ou pas. Ou le joueur défend ou fait mine de défendre. Les joueurs adhérent à une volonté de jeu sans ballon, pour créer les espaces ou pas. Se sacrifier, jouer pour l’équipe est prédominant. Il en émerge la rentabilité de l’équipe. Le coach, lui, observe en permanence, évalue les comportements et agit selon les rendements.
Ainsi en 2010, c’est encore le bon vieux 3-5-2 bien huilé qui a grippé tous les autres systèmes. Ma conclusion : l’animation collective de grosses cylindrées (Cameroun, Mali, Côte d’Ivoire) (4-4-2, 4-1-3-2) créèrent peu de spectacle faute de volonté des joueurs de jouer en équipe et pour l’équipe. Sur cette CAN, on s’est aperçu que les très grands joueurs n’ont pas pu faire la différence en solo. Pour parapher un comble, c’est Gedo, remplaçant avec l’équipe égyptienne, qui termine meilleur buteur ! Et oui, un super mental associé au talent, c’est de la poudre, un diamant pour un coach.
La RDC pouvait-elle revendiquer sa place à cette CAN ?
Oui bien sur ! Cette frustration fait que j’ai souffert mentalement en suivant tous les matches de cette CAN. Je sais pourquoi nous ne sommes pas allés à cette CAN. Seul l’avenir, les actes, les réussites futurs de la RD Congo pourront me réconforter et me faire dire que la RD Congo a rebondi, car des enseignements ont été tirés. Je le dis avec vérité, conviction et connaissance de cause. Après mes fonctions avec la sélection guinéenne en 2006, j’ai entraîné le club d’Ismaïlia en Egypte.
J’ai donc coaché au quotidien les joueurs Hany Said, Said Moawad, Hosny Abd Rabou, Moatasen Salem, qui font partie de l’équipe égyptienne championne en 2010. Ainsi, je peux très aisément comprendre et savoir pourquoi la RD Congo ne fut pas présente. Par là même affirmer que si un travail, une organisation rigide, une programmation et les moyens sont mis à la disposition de l’équipe nationale, la RD Congo est la nation de demain sur l’Afrique. Je réitère mes propos prenant un seul exemple : au Caire, nous avons fait trembler l’Egypte et plus encore. J’ai les images dans ma tête. Nous menions 1 à 0 à 25 minutes de la fin. Malgré qu’ils aient mené 2 à 1, nous avions la possibilité de revenir à 2 à 2. Mais on ne refait pas les matches avec des si. Moi, je sais pourquoi !
Absente à deux reprises de la phase finale, la RD Congo a certainement pris beaucoup de retards par rapport aux autres grandes nations du football. Que doit-il faire pour retrouver sa place ?
Justement, j’espère que ces deux absences permettront au RD Congo de rebondir. Parfois, il y a des passages obligés pour devenir grand, triompher puis durer. Cela est vrai dans le football, pour un chef d’entreprise (qui sait rebondir après un mauvais bilan annuel), mais aussi dans l’histoire des pays. Le football doit suivre et s’enclaver dans la reconstruction de ce grand pays qu’est la RD Congo.
Ainsi le meilleur remède et de tirer les véritables leçons pour rebondir. Croyez-moi, en mettant de coté les faux débats, si les conclusions dues à ces 2 absences sont tirées avec précision, objectivité, émanent de ces conclusions, si les orientations, décisions nécessaire sont prises, la RD Congo deviendra aussi dans le football un très grand d’Afrique. C’est aussi pour cela que je n’ai pas quitté le navire.
Aime Katumba & Martin Enyimo/Le Potentiel
- TUPAC MOUDJAHIDINE
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Re: Croyez-vous encore a P. NEVEU
Mon cher, cette interview est déjà dans un autre sujet parlant de NEVEU etait-il nécéssaire d'en ouvrir un nouveau !!!

« Quiconque en août s'endormira, en janvier s'en repentira ».
- legrandmechantloup
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Erick Ross
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Re: Croyez-vous encore a P. NEVEU
Laissez une chance à qui ? Ne commencez pas à nous énerver ! Avez-vous suivi cette campagne ? Une personne qui arrive à défendre Neveu est un véritable imbécile ! Depireux, à la limite oui. Mais Neveu ?
Regardez, les joueurs que ce fils de p... a boycotté : ils pètent le score !
Zakuani :
http://www.theposh.com/page/ProfilesDet ... 66,00.html
Kinkela :
http://www.ac-ajaccio.com/la-saison-l'a ... _1618.html
Makiadi :
http://www.scfreiburg.com/teams/profis/ ... ielbericht
Stenogramm:
SC Freiburg: Pouplin - Bastians, Butscher, Toprak, Williams - Schuster (71. Banovic), Flum - Makiadi, Cha - Cissé (87. Reisinger), Idrissou
FC Schalke 04: Neuer - Schmitz, Bordon, Höwedes, Rafinha - Matip, Rakitic, Moritz (77. Ibraimi) - Baumjohann (53. Farfan) - Sanchez, Kuranyi
Schiedsrichter: Drees (Münster-Sarmsheim)
Zuschauer: 24.000 (ausverkauft)
Tore: -
Gelbe Karten: Williams - Baumjohann, Schmitz, Rakitic
Et à cet couillon, vous voulez donner une chance parce qu'il utilise de beaux mots dans un article ? S'il vous plaît.... Une personne qui ose défendre Neveu, n'aime pas le Congo et encore moins le football congolais ! Ils vont se reconnaître, ces fakwa !
Pauvre de nous ! Nous avons eu des joueurs de la trempe de Nonda et Lua Lua, malheureusement à cause de toutes ces aventures, ils ne rentreront pas dans l'histoire du moins pas comme ils auraient pu
Regardez, les joueurs que ce fils de p... a boycotté : ils pètent le score !
Zakuani :
http://www.theposh.com/page/ProfilesDet ... 66,00.html
Kinkela :
http://www.ac-ajaccio.com/la-saison-l'a ... _1618.html
Makiadi :
http://www.scfreiburg.com/teams/profis/ ... ielbericht
Stenogramm:
SC Freiburg: Pouplin - Bastians, Butscher, Toprak, Williams - Schuster (71. Banovic), Flum - Makiadi, Cha - Cissé (87. Reisinger), Idrissou
FC Schalke 04: Neuer - Schmitz, Bordon, Höwedes, Rafinha - Matip, Rakitic, Moritz (77. Ibraimi) - Baumjohann (53. Farfan) - Sanchez, Kuranyi
Schiedsrichter: Drees (Münster-Sarmsheim)
Zuschauer: 24.000 (ausverkauft)
Tore: -
Gelbe Karten: Williams - Baumjohann, Schmitz, Rakitic
Et à cet couillon, vous voulez donner une chance parce qu'il utilise de beaux mots dans un article ? S'il vous plaît.... Une personne qui ose défendre Neveu, n'aime pas le Congo et encore moins le football congolais ! Ils vont se reconnaître, ces fakwa !
Pauvre de nous ! Nous avons eu des joueurs de la trempe de Nonda et Lua Lua, malheureusement à cause de toutes ces aventures, ils ne rentreront pas dans l'histoire du moins pas comme ils auraient pu
- congolais
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Re: Croyez-vous encore a P. NEVEU
Je ne savais pas.TUPAC MOUDJAHIDINE a écrit :Mon cher, cette interview est déjà dans un autre sujet parlant de NEVEU etait-il nécéssaire d'en ouvrir un nouveau !!!![]()
- pavarouty
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Re: Croyez-vous encore a P. NEVEU
si je comprends bien les propos de neveu il veut rester avec le congo pour se rattraper a la can 2012

Nzete ebetala kake ebanga te likolo eyinda
- lexusdbm
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Re: Croyez-vous encore a P. NEVEU
Tant que le Géant de la FECOFA sera à la tête de notre féderation il ne faut pas s’attendre à avoir un grand entraineur comme Le Roy à la tête de EN pendant 2ans, ça sera toujours NEVEU, c’est la premièrement fois de ma vie de voir un blanc qui s’accroche à quelque chose malgré que tout le monde ne veut pas de lui, je pense qu’il a le sens ZAIROIS lol

-
Tabu
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Re: Croyez-vous encore a P. NEVEU
pas chose facile le départ de Neveu
puisque son salaire est subdivise en pourcentage avec les ?
alors ces gens là , ils ne vont pas lâcher prise, ceci dit Neveu risque d'être reconduit
les intérêts personnel priment en premier au depens de la nation
puisque son salaire est subdivise en pourcentage avec les ?
alors ces gens là , ils ne vont pas lâcher prise, ceci dit Neveu risque d'être reconduit
les intérêts personnel priment en premier au depens de la nation
- BXL
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Re: Croyez-vous encore a P. NEVEU
BATUMBOLI ROSS EH ROSS EH, BATUMBOLI ROSS EH ROSS EH ...Erick Ross a écrit :Laissez une chance à qui ? Ne commencez pas à nous énerver ! Avez-vous suivi cette campagne ? Une personne qui arrive à défendre Neveu est un véritable imbécile ! Depireux, à la limite oui. Mais Neveu ?
Regardez, les joueurs que ce fils de p... a boycotté : ils pètent le score !
Zakuani :
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Kinkela :
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Makiadi :
http://www.scfreiburg.com/teams/profis/ ... ielbericht
Stenogramm:
SC Freiburg: Pouplin - Bastians, Butscher, Toprak, Williams - Schuster (71. Banovic), Flum - Makiadi, Cha - Cissé (87. Reisinger), Idrissou
FC Schalke 04: Neuer - Schmitz, Bordon, Höwedes, Rafinha - Matip, Rakitic, Moritz (77. Ibraimi) - Baumjohann (53. Farfan) - Sanchez, Kuranyi
Schiedsrichter: Drees (Münster-Sarmsheim)
Zuschauer: 24.000 (ausverkauft)
Tore: -
Gelbe Karten: Williams - Baumjohann, Schmitz, Rakitic
Et à cet couillon, vous voulez donner une chance parce qu'il utilise de beaux mots dans un article ? S'il vous plaît.... Une personne qui ose défendre Neveu, n'aime pas le Congo et encore moins le football congolais ! Ils vont se reconnaître, ces fakwa !
Pauvre de nous ! Nous avons eu des joueurs de la trempe de Nonda et Lua Lua, malheureusement à cause de toutes ces aventures, ils ne rentreront pas dans l'histoire du moins pas comme ils auraient pu
Nazala en forme Nazala en forme te nakoki kozanga leopardsfoot te!!!
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Erick Ross
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Re: Croyez-vous encore a P. NEVEU
Cher ami, il y a de quoi être frustré ! Que ce soit en Afrique ou en Europe, on a de bons joueurs mais on va d'élimination en élimination. Alors quand je vois des gens tenter de défendre Neveu, je suis hors de moi !
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