Depuis des années, l’homme moderne se plaint toujours que ce n’est pas de sa faute si rien n’est respecté au niveau du gouvernement.
En gestionnaire aguerri, le géant établi toujours à temps son plan, mais les fonds sortent toujours en retard.
Curieusement, malgré cette façon d’agir Constant Omari ne pose jamais sa démission…on dit qui ne dit mot consent.
L’homme de Batetela est à la base du déclin du football Congolais.
Il faut dénoncer ce système mafieux qui gangrène notre football.
Nous sommes fatigués des improvisations.
Comme la tendance voudrait qua la nouvelle alliance, Omari-Katumbi puisse écraser tout sur leur passage et ben, que l’on laisse le TP Mazembe faire toute la campagne de ces éliminatoires 2010/2011.
Les pros sont mis dans des conditions vouer d’office à l’échec, sans préparation adéquate, il n’y a pas de miracles.
Merci Aimé Katumba
"Guide non voyant"
Par Aimè katumba
Absent de la phase finale de la CAN en 2008 et en 20010, les Léopards seront-ils qualifiés de se qualifier pour 2012 ? La situation du onze national congolais inquiète plus d’un supporter à un mois et demi du coup d’envoi de la campagne des éliminatoires. La RDC reçoit en ouverture des hostilités le Sénégal le 5 septembre à Lubumbashi.
La réponse est connue, d’avance, en cas d’un nouvel échec. On va accuser le gouvernement qui n’aura pas débloqué les fonds à temps ou encore l’entraîneur qui n’aura pas aligné les joueurs qu’il fallait. Mais comme toujours, rien ne sera dit sur les véritables causes comme l’absence d’organisation et la carence de compétence dans le chef des dirigeants. Avant le démarrage des hostilités, la sélection congolaise est, comme à ses habitudes, nulle part, sans équipe, sans entraîneur ni programme cohérent de préparation.
A la Fédération congolaise de football association (Fecofa), on ne s’en émeut pas. Au cours de sa dernière conférence de presse, la Fecofa a donné l’impression de ne pas prendre conscience de l’urgence de la situation. Le successeur de Patrice Neveu a la lourde tâche de bâtir une équipe capable de faire revenir la RDC parmi les meilleures nations du football continental. Le pari semble mal engagé au regard de tout ce qui se passe autour. Le nom de Robert Nouzaret que l’on chuchote montre bien les ambitions congolaises. La Fecofa a porté son choix sur un entraîneur qui viendra préparer sa retraite à la tête des Léopards.
En fait, c’est comme ça que fonctionne l’organisation du football congolais depuis près d’une décennie. Rien ne pousse à l’optimisme. Comme conduit par un guide non voyant, le football congolais marche sans avancer et sans savoir où il va. Des erreurs ont été commises tant au niveau des clubs que des sélections qui justifient des erreurs des années antérieures. Pire, on n’évite une critique de la gestion, de peur d’exposer sa propre responsabilité dans l’échec.
Année après année, on repart de la même façon sans vraiment savoir où on va parce que dirigé par un guide non voyant. Pendant près de dix ans, la Fecofa n’est jamais parvenue à proposer un véritable plan de développement. Elle s’est plus illustrée par des initiatives dont le seul but est d’avoir de bons rapports avec l’extérieur même au prix de l’humiliation. Seuls les intérêts que ses animateurs en tirent importent. Les compétitions nationales sont dévaluées parce qu’organisées avec des textes appliqués à deux vitesses à l’humeur des dirigeants.
Au même moment, tout le continent s’est mis au pas de la nouvelle vision du football mondial. Des centres de formation poussent ça et là. Il n’existe plus de petites nations. Classé 51ème -à la porte du top 50- en novembre 2003, le Congo démocratique occupe au mois de juillet 2010 le 124ème rang mondial et le 33ème africain. La descente aux enfers est loin de s’arrêter.
Source: Lepotentiel.


