Léopards: A chacun sa responsabilité......................

[Jason mayele]

« Je suis obligé d'intervenir aujourd'hui par voie de presse et aussi via mon site officiel, http://www.youssoufmulumbu.com, afin d'éclaircir certains points concernant l'equipe nationale de la R.D. Congo. Suite à certaines invitations déclinées par moi même et certains autres internationaux, on m'a collé l'étiquette de chef de rebellion, chose complètement absurde, car je ne suis le chef de personne sauf de moi même.

Nous sommes tous des joueurs professionels et nous faisons nos choix individuellement avec notre entourage respectif. Je n'influence personne et je ne suis sous l'influence de personne.

J'ai tout simplement décidé de prendre une pause sur la selection pour des raisons purement personnelles et non collectives. Je suis entouré de mon père, mon conseiller et agent Doug Pingisi, avec qui je parle beaucoup et lorsque nous avons commencé à travailler ensemble nous avions établi un plan de carrière et l'équipe nationale congolaise en est une partie importante. Mais les conditions actuelles ne me conviennent pas.

Je souhaiterai que toute la nation Congolaise et fans de football prennent connaissance de ma déclaration et non celle divulguée par ci et par là sans fondement. Quand je me suis rendu dernièrement en stage cet été en Autriche, plusieurs joueurs n'y étaient pas, alors je ne comprends pas comment je peux y être et pas ceux que je suis censé influencer. Tout cela n'a aucun sens. Que les responsables s'expliquent autrement envers le peuple congolais et ne pas remettre tout cela sur les joueurs. On cherche toujours un bouc emissaire quand ca va mal et les responsables ne veulent jamais porter leur propre chapeau. Le nouveau selectionneur est Nouzaret, j'attends de parler directement avec lui et tout sera clair. Moi j'aime mon pays et j'aimerai porter le maillot des leopards dans les bonnes conditions.»

Youssouf Mulumbu

[Yanne]

L'échec des léopards de ce dimanche face au sénégalais blesse. Et la blessure est bien plus profonde qu'on ose le croire

Pour tous ceux qui ont toujours souhaité le départ de Constant Omari à la tête de la Fédération Congolaise de Football, la défaite d'hier est peut-être une bonne nouvelle en soi bien qu'elle fasse mal. La déconvenue de notre sélection nationale fait d'autant plus mal parce que face à eux ne s'est pas présenté une équipe extraordinaire. Pis, les lions de la Teranga n'ont pas forcé sur leur talent pour en mettre quatre à une défense à la rue. Ce lundi 6 septembre le bilan est bien sombre. Il l'est pour les joueurs, le staff technique et surtout les membres dirigeants du football congolais avec à sa tête, Constant Omari. Homme décrié mais qui s'accroche toujours à son poste comme une sangsue sur la peau d'une personne.

A quand la goutte qui fera débordé le vase?

La majorité de l'opinion sportive congolaise pense qu'elle a déjà été versée. Hier au Stade Kibasa Maliba, il s'est fait ouvertement hué par le public venu en masse assister à l'hécatombe congolaise. Les 'Omari démission' ont fusé de partout. Omari a du moins eu l'intelligence de quitter le stade bien avant le coup de sifflet final de l'arbitre. Mais, il a fallu que cela se fasse avec la protection de la police locale. Cela n'a pas empêché qu'il soit conspué même sur la voie de la sortie. Et pour vous donner l'ampleur de son impopularité, il a été récompensé des 'Omari démission' jusqu'à son entrée dans son avion. Tout être sensé se remettrait en question. Certaines personnes avec bonnes intentions jeteraient l'éponge. Pas Omari. Et ce malgré échec sur échec. Il parvient toujours à trouver des boucs émissaires. Cette fois-ci, Omari n'a pas hésité à jeter le blame sur le staff technique répondant à l'occasion qi'il n'est pas celui qui convoque les joueurs.

Avec cette défaite, nous sommes contraints d'admettre que nous avons bel et bien notre 'Domenech version congolaise'. Considéré à la base de l'effondrement de la sélection française par toute la presse interposé, Raymond Domenech s'est même vu virer à part entière par la FFF. De la même manière, Omari et ses compères ruineront le football congolais jusqu'à ce que nous atteignons le plus bas de l'enfer. A blamer aujourd'hui sont tous ceux qui l'ont reconduit à Kisangani et qui n'osent pas se lever au sein du Comité de direction. Ce poste étant certainement leur gagne pain, ils ne partiront que s'ils parviennent à trouver mieux. Pour Omari, nous pensons qu'il ne quittera la Fédération que s'il trouve une position au sein de la CAF. Et cela ne nous étonnerait guère qu'il soit déjà à la recherche de quelque chose au sein de l'organisation continentale. Après tout ne s'est-il pas toujours vanté d'être l'ami d'Hayatou? Peut-être alarmant de le constater mais c'est certainement la réalité à laquelle le monde du football congolais doit faire face. Sinon au vu de son bilan à la fin de son dernier mandat, Omari n'aurait pas chercher à le renouveler. Protégé par les règlements Fifa qui interdit tout ingérence politique dans la gestion des fédérations, seuls une forte pression populaire et un directoire réclamant son éviction semblent causer son départ. Ou alors, des preuves tangibles d'une mégestion financière des fonds de la fédération.

Dans l'entre-temps, nous nous trouvons entre l'enclume et le marteau. Faut-il souhaiter le départ d'Omari au prix d'une nouvelle débacle de la sélection? Faut reconnaitre que c'est un très lourd tribu à payer pour nous débarasser de Constant Omari et de son équipe. Quoiqu'avec la débacle de dimanche, nous n'en soyons pas très loin ...

z-74.com

[Erick Ross]

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