Orphelinat de Rio Mavuba

[busa]

Je suis allé assister ce soir au concert donné au zenith de lille en faveur des enfants de makala, l'orphelina de rio mavuba. Beaucoup de grands artistes ainsi que toute l'équipe de lille se sont succédés sur le podium avec une grande ferveur du public qui a répondu présent de 20H00 à 00H45.
Séquence émotion: au début de la soirée, les organisateurs ont fait une énorme surprise à Rio, ils ont fait venir 15 enfants de l'orphelinat pour l'occasion.
Rio qui n'en savait rien, a fondu en larmes, incapable de parler. Les enfants se sont rués vers lui. Il les a longuement enlacé, pleurant de plus belle. C'était très émouvant. Il n'est revenu parler que 45 minutes après.
J'ai passé une très belle journée et je ne regrette pas d'avoir contribué à aider ces enfants par les entrées que j'ai payées.
Merci Rio pour les enfants.

[Santoss]

Très bonne initiave de la part de ce jeune, ça fait chaud au coeur!

[pavarouty]

[Santoss]

Dommage qu'il n'est pas eu d'écho sur ce forum à propos de cette soirée.

Rio a tout de même pu réunir plus de 4.000 personnes .

http://www.nordeclair.fr/Actualite/2012 ... kala.shtml

[madi]

bRAVO à Rio à lille que je vais desormais supporter et à toi aussi Busa pour ta contribution.

[Erick Ross]

Ils en avaient parlé sur Téléfoot. Ils avaient dit que M. Pokora ou encore Christophe Maé seraient présents.

[Kansebu]

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Merci a busa d'avoir contribue ....

[kompany]

http://www.dailymotion.com/video/xpmz93 ... mbediframe

Artistes et footballeurs seront présents ce soir au Zénith de Lille pour une grande soirée de solidarité en faveur des orphelins de Makala, d'où est originaire Rio Mavuba.

Quels sont vos liens avec Kinshasa, la ville où est installé l'orphelinat de Makala ?
>> Mes parents ont fui la guerre civile en Angola en 1984. Moi, je suis né sur le trajet, c'est-à-dire dans le bateau qui nous amenait en France. J'ai grandi ici et je suis allé pour la première fois à Kinshasa en 95, avec mon père et un de mes frères.


Être apatride, c'est atypique. Comment l'avez-vous vécu ?
>> À l'âge de 14 ans, quand j'ai commencé à faire des sélections, on a commencé à me dire que je ne pouvais pas parce que je n'étais pas Français. Là, ça a commencé à m'interpeller parce que j'avais fait toute ma scolarité ici et j'ai grandi ici. J'ai été apatride jusqu'à 18 ans et réfugié politique, puis j'ai été naturalisé à 20 ans. Ma sélection en équipe de France a accéléré les choses. Mais je ne me suis jamais senti perdu pour autant. J'avais trois pays, le Zaïre, l'Angola (par ma mère) et la France.

Qu'avez-vous ressenti en découvrant le pays de vos origines ?
>> C'était un sentiment bizarre même si j'étais jeune et que je ne réalisais pas bien. J'avais dix ans et le souvenir que j'en ai, c'est d'avoir tapé dans le ballon avec les enfants de là-bas. Comme ils savaient que je jouais déjà aux Girondins de Bordeaux et que mon père a joué au foot là-bas (Ricky Mavuba, milieu défensif international zaïrois, ndlr), ils me regardaient bizarrement. Depuis avril 2009 et la création de l'association, j'y vais tous les ans.

C'est votre histoire qui vous rapproche de ces orphelins ?
>> J'ai perdu mon papa à l'âge de 13 ans et ma maman à 2 ans. Pour autant, je n'ai pas eu la même vie que les orphelins dont je m'occupe et je ne me considère pas comme tel. La mère de mes frères et soeurs, que j'ai toujours connue et qui m'a élevée, c'est comme la mienne. C'est une force d'avoir vécu tout cela aujourd'hui.

Quelle est la place de vos racines africaines dans votre vie ?
>> Quand j'étais petit, on en parlait souvent. Je parle le Lingala et j'en suis fier. J'essaye de le transmettre à mes enfants (Uma, 6 ans, et Tiago, 18 mois, ndlr). C'est important pour moi d'être au contact de mes racines et de pouvoir développer cette culture avec mes enfants.

Quel accueil vous est réservé là-bas ?
>> Quand j'y suis retourné en 2010 et que j'ai vu les sourires des enfants, j'en ai pleuré. On voit le plaisir qu'ils ont de boire un soda, de taper dans un ballon. On relativise beaucoup de choses. On fait partir des containers là-bas pour les aider : vêtements, médicaments, ordinateurs etc... Il manque encore pas mal de choses. On a trente gamins, mais il y en a beaucoup dans le besoin.

Vous suivez leur quotidien ?
>> Bien sûr, c'est important pour moi de les voir et de les savoir heureux. Pour autant, je ne suis pas un héros. Ils savent que je les aime, ils sont contents et fiers et n'ont pas besoin de me le répéter à tout-va. J'essaye de suivre leur évolution, j'y vais une semaine tous les étés. Des fois, je joue un peu les profs au tableau, c'est sympa. Et puis, ils connaissent les noms des joueurs du LOSC, certains sont écrits sur le mur, en phonétique. C'est marrant.

Pourquoi avoir organisé cet événement ce soir au Zénith ?
>> Le concert de ce soir est très important. Si on remplit la salle, on pourra racheter un bâtiment et s'agrandir un peu. Il y a pas mal de travaux à prévoir aussi. Une belle soirée, c'est deux à trois ans de vie pour l'orphelinat. Pour moi, cette association, c'est un juste retour des choses.

C'est l'occasion de retrouvailles entre vos amis artistes et footballeurs ?
>> Oui, il y aura un super plateau déjà, et toute l'équipe du LOSC. J'en profite pour dire combien je suis fier que Mathieu Debuchy soit parrain de l'association. Il nous soutient énormément. Et puis, on va retrouver Adil Rami, qui vient spécialement de Valence. Ça promet une grosse ambiance. Et je ne vous parle pas des surprises !

[kompany]

Près de quatre mille personnes ont profité d'une soirée inédite autour du footballeur lillois Rio Mavubaet son association Les orphelins de Makala. Un show de haut niveau teinté d'émotion et de retrouvailles.

Rio Mavuba risque d'avoir du mal à descendre de son nuage. Hier, il a vécu une soirée probablement encore plus émouvante qu'en fin de saison dernière, lorsque le LOSC a signé son doublé historique. Lui qui avait promis des surprises au public lillois a finalement été servi le premier : après une entrée en matière prudente d'Adil Rami, qui avait plus le trac devant les 4 000 personnes du Zénith que dans un stade de foot (« Je n'ai rien préparé parce qu'ici, on est chez les Ch'tis », s'est-il amusé), l'émotion est vite montée d'un cran. Rio Mavuba avait à peine pris ses marques qu'une quinzaine d'enfants de son orphelinat de Makala l'ont rejoint sur scène, laissant le capitaine lillois en larmes.



Des larmes pour accompagner les nombreuses accolades et bisous distribués en coulisses tout au long de la soirée. « Ça me fait tout drôle de retrouver les potes », a expliqué Yohan Cabaye, l'ancien joueur lillois aujourd'hui à Newcastle. Sensations garanties aussi pour les retrouvailles avec l'équipe du LOSC presque au complet, unie autour de son capitaine, les entraîneurs et le staff. De jolis moments alors que sur scène, le public n'était pas au bout de ses surprises. Teddy Riner, l'immense judoka, s'est amusé à comparer sa côte de popularité avec celle d'Adil Rami. Egalité.


Bruel-Pokora :
duel de séducteurs

Et Rio Mavuba s'est laissé aller à un étonnant duo avec la belle Amel Bent, sa grande amie, sur un tube repris par toute la salle, Ma philosophie. L'ovation pour Eden Hazard lors de la présentation des joueurs présents n'a pas fait un pli. Le début d'hystérie lorsque Patrick Bruel est monté sur scène, non plus. Avec Qui a le droit, Casser la voix et le Café des délices, accompagné d'Amel Bent, c'était gagné d'avance. Quoi que le public étant plutôt jeune et du sexe féminin, c'est en fait Matt Pokora qui a provoqué l'explosion de tympans. Juste après le show de Youssoupha, ses démos et son maillot du LOSC.


Alors qu'en coulisses, Matt Pokora s'enthousiasmait devant Merwan Rim, ses fans attendaient désespérément qu'il pointe le bout de son nez. Un séducteur en chasse un autre, c'est ainsi, Matt a éclipsé Bruel. Mais avant d'assouvir le plaisir de ses fans, il s'est essayé au concours de jongles avec ses amis footballeurs. Loin d'être ridicule, surtout au moment de dégager des ballons dans la foule, il a surtout brillé le micro dans la main. Le public, déjà largement conquis, a terminé la soirée avec Christophe Maé et Kamini, le régional de l'étape. Que du bonheur, et pour tout le monde...