Tartampion a écrit :TEMOIGNAGE:
Je manque de mot pour qualifier ce qui est arrive au stade, comme temoin occulaire de cette bagarre généralisée; je ne me base pas sur les images commentées sur un morceau bien choisi. Je veux parler des à côtés du match avant et après ( surtout).
Avant le match:
le stade se transforme en un déploiement militaire et policier de quoi remonter encore la tension. Les militaires (PM et des fatasins) armés jusqu'aux dents arrivent au stade; ils ont une mission: protection de leur No un de l'armee (le Général AMISI Tango) et son équipe. D'autre part, l'inspection de la police déploie des policiers (robots comme on les appele ici) avec bouclier et matraques. Deux forces de l'ordre en presence: une armee l'autre avec materiel anti emeute. Les militaires plus nombreux que les policiers pour un petit stade comme celui de la Kenya. Ils prennent les mêmes positions; pas de coordination visible; on dirait les policiers se disaient "ce n'est pas la place de l'armee ici au stade; c'est notre job. D'ailleurs La déclaration de major charles ( lui meme avec cipaladra à la tete) de la police après les incidents ,dit beaucoup:" nos policiers etaient sans armes, les militaires se sont amenés avec des armes comme si nous etions au front non !c'est au stade)
" Les militaires pour eux "nous avons récu instructions du No 1 de l'armee terrestre de proteger VC et lui meme".

10600 voltes en l'air de part et d'autre. Même en entrant au stade, je me suis dit: " il y a quelque chose d'anormal, on est habitue aux policiers et agents de gardiennage mais là je vois des hommes armés, ca sent roussie" les supporters de Mazembe l'auraient remarquer aussi, avant même le debut du match, ils protestent contre la présence des militaires en jettant des projectils sur les militaires et l'aire de jeux. là le match n'a même pas encore commencé; Moise katumbi descent des tribunes pour calmer les supporters de TPM.
L'arrivée de Tango Amisi, je me suis amusé à compter ses gardes de corps en tenue Police militaire portant la mention PM au niveau des biceps: six svp qui entourait tango fort petite gabari en vert noir, air autoritaire ( c'est ma première fois que je le vois à quelques mètres) ce n'est pas tout le bus de VC arrive escorté par la police militaire ( pas ordinaire) jusque dans les vestiaires. quelque temps après, le bus de mazembe arrive sans escorte!!!! Moise et tango se saluent chaudement. Et chacun va dans son coin.
Je vous épargne des événements de 92 min ( tout le monde peut apprecier à sa maniere selon qu'on est vert-noir ou noir-blanc ou simplement observateur neutre)
Après le match, ( là je ne parle que de ce que j'ai vu de mes propres yeux)
La flamme qui a donné le feu vert aux emeutes c'est le coup de poing de Romanic sur kimwaki après le coup de siflet final. un groupe de supporters de mazembe escaladent les grilles et se retrouvent sur l'aire de jeu; les coups et projectils se donnent au bon vouloir; la police anti emeute fait jusque là bonne figure; d'un coup l'armee se met en danse, tire en l'air; qui donne l'ordre? ( comprendre qui pourra) la débandande commence; les militaires donnent des coups de crosses; tire à bout portant ( de mes yeux j'ai vu un papa la quarantaine qui gisait à terre, apres avoir recu une balle à la jambe) tous les ingredients sont là pour une scène de guerre. je decide de rester à ma place sans ceder à la panique. Quelle scène afrontement militaiires,policiers, joueurs, supporters de mazembe et ceux de Lupopo (alliés de V club). Je reconnais Kasongo Ngandu qui tombe après un coup donne par un militaire; des secouristes croix rouges ( quel courage) ils le soulevent, l'amene à l'abri, je vois également Kimwaki avec une tête pas ordinaire, on dirait qu'il s'est battu contre les guepes

(ce n'est pas rigolo :cest ( . les officiels sont évacues. pauvre albitre avec sa taille de nilotique, il a du mal pour se plier en deux pour ne pas essuyer les projectiles. un groupe des joueurs VC se regroupe ds la petite loge du banc VC en attendant que cesse la pluie de projectiles. On réussit à mettre les joueurs à l'abrit. Au moment où les supporters de TPM vossiferent de rage tout au tour du stade Tango fort est aux commandes, il retrouve ses reflexes de rebelle à l'Est. Il imagine une chose que personne ne pouvez imaginer sauf un militaire comme lui,
d'habiller les joueurs VClub et staff en tenue militaire et berrets pour les exfiltrer par des pick up militaires. Je reconnais dans la melée le "lieutenant Blaise Kiaku"
le colonel " Andy futila" 
le bus loué par Vclub est en feu; une jeep de la police en feux; les voitures privees en sorte avec parabrises caillassées; un courageux supporters de mazembe ( en noir blanc) se defend contre quatre policiers, il donne des coups de peid aux policiers puis recule, attaque; les policiers les fouettent avec matraques, il est sauvé par un groupe de supporters qui le tire de là. Les policiers dispersent les groupiscules de spectateurs dont moi je faisais partie, qui ne veulent pas quitter les tribunes, dehors c'est plus incertain. Entre temps, les balles crepitent en dehors du stade comme dans une scène de film de guerre. la voiture d'un ami sa parabrise reduit en sucre. On est resté là jusque tard à 21 h30 ( sous les crepitement des balles, des tires en rafale) alors que le match a prit fin à 17 h moins. Les arrestations? n'en parlons mm pas; les militaires et policiers rivalisent d'ardeur pour embarquer tous ceux qui tentent de resister.
conclusions et reflexions:
-Les matchs de TPM et VC quelque soit la ville où ils seront joués, si c'est en RDC, M. Tango Fort avec ses fonctions actuelles dans l'armee ( no1 de l'armee terreste), il sera toujours là pour donner l'ordre aux militaires de foutre la pagaille; c'est maintenant que je comprends l'arrogance avec laquelle, les joueurs de VC donnaient aisement des coup,
Blaise qui tient par la vareurse Kimwaki ( main en l'air clammant son inoncence) pendant 7 min en le menacant sous la barbe de l'albitre qui ne bronche pas. heureusement que ce n'était pas Mpapala, Mputu ou Lusadisu
-Me Aimé katumba, un dirigeant d'un club, soit-il géné d'armée a-il le droit de requisitionner des militaires pour terreroriser au stade? c'est la republique bananière! comme le dit souvent face of africa
-les responsables de ce qui est arrivé à Kin comme à Lubumbashi ne sont pas à chercher avec des loupes. Ils sont connus. je sais que quand l'on veut pas inculper les intouchables, on dit dans le jargon de la police " les enquetes sont en cours" elles sont vraiment en cours et l'on ne sait pas quand elles vont aboutir.
- Les supporters de Mazembe ne juraient que par la vengéance de ce que mazembe avait subbit à Kin. un depute national ( Denis Kambay pour ne pas le citer ) distribue des cartons rouges d'injures; l'armee et les armes lourdes deployées au tour du stade, les supporters de mazembe tabassés au stade voir sur leur route de retour, chasse à l'homme de tout celui habillé en noir blanc; les voutures comme celle de Kabundi ( ancien joueur de TPM et celle du president de coordination de mazembe Kin brulées). Je presume que le mot de passe était donné pour regler les compte. Fort de son experience militaire, le General deploie l'armee, prudence oblige et prevoit un plan a et b d'évacuation des joueurs

. les joueurs de V club sûrs de ce déploiyement militaire se comportent sur terrain comme sur un territoire conquit.
-Les supporters de Lupopo se sont invités à la fête pour regler les comptes à mazembe, leur rival traditionnel. Des joueurs de mazembe en savent quelque chose.
BILAN:
-une personne decedée atteinte par une balle en dehors du stade. A coté d'elle un autre blessé (cas évoque ci haut) par balle dont le cas est préoccupant.
Parmi les dégâts enregistrés il y a le bus qui transportait l’équipe de l’as V club, la camionnette de la police de la commune annexe et deux autres véhicules complètement calcinés.
Les blesses (47) se retrouvent parmi les éléments de la police et les civils dont certains journalistes qui sont internés dans les institutions hospitalières de la place.
Les installations du stade de la kenya n'ont pas echappé à furie des manifestants. Les vitres et autres panneaux publicitaires ont été endommagés.