Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Double langage de Kamerhe entre négociation et dénigrement de ses lieutenants envers Tshisekedi

http://www.youtube.com/watch?v=0yTzE5UZUrI


L'opposition en RDC va-t-elle réussir à s'unir face au président Kabila ? La présidentielle est prévue le 28 novembre et les adversaires du chef de l'Etat examinent l'hypothèse d'une candidature unique. Avant la fin de semaine, le leader de l'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), Etienne Tshisekedi, doit rencontrer Vital Kamerhe. L'ancien président de l'Assemblée va-t-il se désister ? Une perspective qui n'enchante pas ses partisans dans son fief de Bukavu, dans l'est du pays.
Guillaume Bonga est le représentant du parti de Kamerhe dans le Sud-Kivu. Il dit que ses supporters auront beaucoup de mal à accepter que Vital Kamerhe se désiste en faveur d'Etienne Tshisekedi : « Jusqu'à présent, j'insiste que Kamerhe est le candidat président de la République pour le Sud-Kivu. En 2006, on s'est laissé tromper parce que c'est lui qui est venu nous présenter monsieur Kabila, ici, comme candidat. Et si il nous vient le lendemain avec quelqu'un d'autre, ça ne sera pas facile que ça puisse passer ».
On ne reproche pas seulement à Tshisekedi de ne pas être un enfant du pays, mais surtout son positionnement quand le Kivu était sous l'emprise de la rébellion pro-rwandaise du RCD : « La population du Sud-Kivu a de la peine à oublier la présence de monsieur Tshisekedi à côté des agresseurs, vers les années 1998-99, même 2000. On l'a vu défiler, on lui a déroulé un tapis rouge à Kigali, quand la population était en train de mourir ».
Quoiqu'il en soit, conclut Guillaume Bonga, si la discussion de Washington aboutit à un désistement, il faudra que Kamerhe en ressorte avec l'assurance d'être le vrai patron : « Qu'il soit le chef de l'exécutif et avec un pouvoir réel ! Un véritable chef de gouvernement ! ».
Le clan Kamerhe met la barre très haut, et estime que si ça ne marche pas, l'alternance serait possible même sans union.
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Message par Ilunga »

Ce kamerhe n'a jamais rien dit ou condamné les violences faites a nos compatriotes de l'est pendant des années, maintenant qu'il est soi-disant opposant il veut faire la grosse tete, si, les kivutiens veulent rester avec les boureaux rwandais alors ils n'ont qu'a soutenir kamerhe qui a jamais rien fait pour eux, Ya Tshitshi battra kanambe avec ou sans kamerhe!!! VICTOIRE DANS 54 JOURS!!!

SuperOscar2008 il y a 1 heure
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Message par Ilunga »

Rencontre de Washington: Tshisekedi-Kamerhe : Voici les conditions de la base de l’Unc !

Jeudi, 06 Octobre 2011 15:15




Avant même que les deux personnalités ne se soient rencontrées, la marmite de l’Unc bouillonne au pays. Les militants de Vital Kamerhe sont pour un rapprochement entre les deux leaders, mais à condition de respecter quelques préalables. Il s’agit, notamment, du fait que leur leader reçoive des garanties sûres de la part du Sphinx de Limete. Que le numéro un de l’Unc ait la plénitude du pouvoir à la tête du gouvernement. Ses fidèles refusent de le voir faire de la simple figuration ou jouer les seconds rôles.
Si ces conditions sont respectées, la base de l’Unc se dit prête à suivre son leader et à obéir à son mot d’ordre le 28 novembre. La barre est placée très haut. A Kinshasa., comme un peu partout au pays, l’Unc vibre au même rythme. Cette nouvelle-née de la scène politique congolaise, fichée dans les rangs de l’Opposition, réclame sa place au soleil.
Et question de mettre son héros sous une pression. Sans contrepartie, l’Unc laisse agiter volontairement le spectre de la désobéissance électorale au cas où l’ancien Secrétaire général du Pprd s’engage dans un duel ne tenant pas compte de ses préalables.
Kamerhe connaît la position de sa base. Il a eu, en son temps, à s’étendre largement sur la question. Il avait ainsi prévenu qu’il ne saurait conclure d’accord sans s’en référer à l’Avk, sa plateforme électorale, ainsi qu’à sa base. A l’occasion, il avait rappelé ne pas être candidat à la présidentielle de sa propre initiative. Il a reçu mandat de sa base et ne saurait gérer ce mandat en dehors de cette dernière.
Les préalables de la base de l’Unc font sérieusement réfléchir. Si les bases des différentes formations politiques de l’Opposition y vont de la même manière forte, il est sûr que l’unité de l’Opposition ne sera qu’un voeu pieux. La Primature ou rien pour tel, ceci ou cela pour tel autre, voilà une manière certaine de bloquer la machine des forces préconisant l’alternance au sommet de l’Etat.
De toutes les façons, la position de Tshisekedi sur cette question précise est formelle : le lider Maximo n’a rien à partager avant le 06 décembre et la proclamation des résultats concernant les législatives nationales.
Ayant blanchi sous le harnais de la politique, le leader de l’Udps refuse qu’on l’entraîne sur le terrain glissant des alliances préélectorales. Pour un homme qui se veut respectueux de la parole donnée, il y a risque de se mettre au cou une corde dont il sera difficile de s’affranchir.
Autant Tshisekedi’ doit savoir manoeuvrer lors de son entrevue avec Kamerhe, autant ce dernier doit prendre des mesures pour se libérer des vues étriquées des siens. On ne gère pas des dossiers portant sur la survie de toute une nation suivant les humeurs des militants. Un vrai leader, c’est celui qui sait et peut, au moment des manoeuvres vitales, prendre le contre-pied de sa base.
Non pas pour la trahir, mais pour lui indiquer le chemin de la droiture. Celui qui, assez souvent, ignore le peuple. Ce dernier, certes, aspire au changement. C’est là l’essentiel de sa demande. Mais la stratégie et la tactique pour aboutir à ce changement n’appartiennent pas au peuple. Elles appartiennent aux leaders. Le peuple pose le problème. Les leaders trouvent les moyens pour parvenir à la solution. Puisse Kamerhe s’en souvenir au moment de la rencontre avec Tshisekedi.


Source : Le Palmares
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http://www.culturecongolaise.net/?p=8515


Valentin Mubake face à la crème intellectuelle du Sud Kivu

06 octobre, 2011

Arrivé à Bukavu le samedi 1 octobre 2011, Monsieur Valentin MUBAKE, conseiller politique de Monsieur Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA, a été accueilli au port de la Marinette (SNCC) par de nombreux combattantes et combattants de l’UDPS à la tête desquels il y avait Monsieur Guy Marin BAGUMA, chargé de mission du parti, et le Comité Fédéral de l’UDPS/Bukavu au complet. Au sortir du port, un tour d’honneur a été organisé à travers les grandes artères de la ville sous les acclamations de la population.

Son premier face à face avec la population de Bukavu a eu lieu dans la salle paroissiale Mater Dei dans la commune d’Ibanda. A 14 heures, la salle de prêt de trois mille places assises était déjà archicomble au point que les gens qui continuaient à venir étaient obligés de rester débout. Pendant qu’on attendait l’orateur du jour, sur un écran géant placé sur le podium passaient, sous l’acclamation de l’assistance, les images du Président du Parti en Afrique du Sud.

Il était 14 heures 30 minutes lors que, sous l’ovation du public, Monsieur Valentin MUBAKE est entré dans la salle. Les images sur l’écran ont été interrompues, le modérateur, Monsieur Dédé MABANZE, Vice-président Fédéral de l’UDPS/Bukavu, a entonné l’hymne national qui a été suivi tout suite après par la présentation de l’orateur du jour et des personnalités du parti qui l’entouraient à la tribune, Monsieur Guy Marin BAGUMA, chargé de mission, et Monsieur Deogracias BIZIBU BALOLA, Président Fédéral de l’UDPS/Bukavu, tous deux candidats du Parti à la députation nationale. Les thèmes choisies pour ce face à face étaient : – la problématique de la transparence des élections et – la candidature unique ou commune de l’opposition.

Comme il sait le faire, Monsieur Valentin MUBAKE a électrisé la salle Mater Dei. Pendant plus d’une heure toute l’assistance était suspendue à son discours qui était tout le temps entrecoupé par les acclamations. Il a décrit la situation de crise économique, sécuritaire et politique dans la quelle le pouvoir PPRD a plongé le pays, avant d’expliqué pourquoi, malgré le manque de transparence qui caractérise l’organisation des élections, l’UDPS est déterminé à aller jusqu’au bout du processus. S’il y avait une compétition internationale sur la corruption, la RDC serait déjà championne du monde. Il a appelé la population de Bukavu à suivre l’exemple de Kinshasa où les combattants de l’UDPS descendent dans la rue spontanément pour exiger l’audite du serveur centrale. Quipeut croire que la cité de RUTSHURU ait 8 sièges à la députation nationale alors que BUKAVU en a 5 ? Les 23 millions de personnes enrôlées n’existent pas ! Comme la MONUSCO publiait un communiqué conjoint avec la CENI, nous sommes allés voir son responsable qui s’occupe des élections pour lui demander de nous fournir les preuves de la véracité de ces chiffres, il était incapable de nous répondre ! Nous avons demandé qu’on nous donne les adresses physique 70.000 bureaux de vote, jusque là rien n’a été fait. Nous aurons nos témoins dans tous ces bureaux, ce qui va nous permettre de rendre public nos propres résultats.

Quant à ce qui concerne la candidature unique de l’opposition, Monsieur Valentin MUBAKE, a expliqué à la population de Bukavu comment le pouvoir de Kinshasa négligeait l’organisation des élections parce qu’il n’avait pas d’adversaire. Il savait que Monsieur Etienne TSHISEKEDI était malade et que Monsieur Jean Pierre BEMBA ne quitterait pas la prison, parce que son problème est politique ! Il est pourtant jugé au pénal où la responsabilité est individuelle. Comment comprendre que les dirigeants politiques Centre-Africain qui l’avaient invité ne soient pas inquiétés ? J.P. BEMBA a dit au Président TSHISEKEDI que c’est lui qui avait gagné les élections ! Il est en prison tout simplement parce qu’il n’a pas le soutien des membres de son Parti. Vous nous voyez nous de l’UDPS siégé dans les institutions de la République alors que notre chef est en prison ? Fort de tout ceci, le pouvoir s’était permis de dire, dans les universités d’été du PPRD tenue à Kisangani, que Joseph KABILA gagnerait les élections au premier tour ! Les choses se sont précipitées lorsqu’en décembre 2010 Monsieur Etienne TSHISEKEDI se déclare candidat président de la République. On a assisté tour à tour : – à la mise en place de la CENI avec à sa tête un proche parent de Joseph KABILA – à la création de l’UNC ; – à la modification de la constitution pour ramener l’élection présidentielle à un seul tour ; bref, la panique a gagné les rangs du pouvoir.

La parole avait été accordée au public pour un jeu de question réponse. Etudiants, professeurs d’université, membres de la société civile, mais aussi dirigeants des partis politiques ont défilé au micro. Pour la plupart, s’était des questions de précision sur les comportements à adopter face à cette vaste escroquerie électorale qui se prépare, mais aussi sur la candidature de l’opposition. Un membre de l’UNC, un certain Alfred MAHESHE, avait pris la parole non pas pour poser la question mais plutôt pour rendre hommage à Monsieur Valentin MUBAKE sur la description de la situation politique de la RDC qu’il venait de faire. Personne de sérieux, dira-t-il, ne peut ajouter quelque chose sur ce que vous venez de dire. Reprenant la parole, Monsieur Valentin MUBAKE dira à l’homme de l’UNC que son président était comptable de 10 ans de règne de Joseph KABILA. Vous devez être honnête devant avec la population, vous vous présentez ici comme membre de l’UNC, alors que votre nom figure sur la liste des candidats députés nationaux au nom d’un autre parti politique. Quel exemple vous voulez donner à la jeunesse ? C’est à cause de ce comportement qu’un politicien a dit sur une télévision à Kinshasa que « KABILA et KAMERHE sont comme les dents d’une même bouche».

C’est aux alentours de 18 heures 30 minutes que le modérateur a repris la parole pour clôturer ce face à face alors que les gens étaient encore sur leur soif. Le prochain rendez-vous été fixé au samedi 8 octobre 2011 à 13 heures au stade de la concorde de Kadutu.

Aimé Bwende
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http://www.culturecongolaise.net/?p=8520


Le vieil homme et la jungle

06 octobre, 2011

Dans une chronique publiée dans un journal canadien, notre consoeur Agnès Gruda relate sa rencontre avec le candidat du peuple à la présidentielle, Etienne Tshisekedi. « Culturecongolaise.net » publie ci-après cet article dans son intégralité: Quand il décrit son pays, Etienne Tshisekedi n’a que deux mots à la bouche. Le premier, c’est « jungle ». Le second : « foire ». Ce pays, c’est la République démocratique du Congo, immense contrée au cœur de l’Afrique que l’on connaît surtout pour ses guerres, ses épidémies de viols et ses richesses minières universellement convoitées.

Un pays soumis à la « loi du plus fort » depuis qu’il a accédé à l’indépendance, il y a 51 ans, déplore Etienne Tshisekedi, qui a l’ambition de changer cette donne. Principal adversaire du président Joseph Kabila à l’élection du 28 novembre, cette figure emblématique de l’opposition congolaise mène actuellement une opération de charme dans les grandes capitales. Son objectif : convaincre l’opinion internationale qu’il a la stature d’un chef d’Etat et que dans l’éventualité d’une impasse électorale, il mérite le soutien des grands de ce monde.

Au cours des deux dernières semaines, Etienne Tshisekedi est passé par Berlin, Bruxelles, Stockholm, Londres. Avant de faire un crochet par Montréal, puis s’envoler vers New York et Washington. Ca fait beaucoup de kilomètres pour un monsieur de 79 ans qui sort d’une maladie au cours de laquelle il raconte avoir « frôlé la mort ». N’est-ce pas un peu hasardeux de se lancer dans une course à la présidence à son âge ? « Mais je suis convaincu que je peux faire deux mandats ! », répond le vieux routier de la politique congolaise, que j’ai rencontré dans un hôtel du centre-ville de Montréal.

Avec son complet gris charbon et la casquette qu’il porte vissée sur le crâne, il ne fait pas ses quasi huit décennies. En entrevue, il parle de son désir de moderniser son pays, et se plaint des « manœuvre » d’un régime qui, de toute évidence, n’a pas l’intention de céder facilement sa place.

La plus grande astuce de Joseph Kabila a été de changer la Constitution congolaise pour permettre l’élection du prochain président dès le premier tour du scrutin, même sans majorité absolue. Il y a près de 300 partis politiques en RDC ! Pour gagner dès le premier tour, les opposants doivent s’unir. Un pari qui n’a été gagné qu’à moitié : après de nombreuses tractations, le nombre de candidats à la présidentielle a été réduit à… 11.

Etienne Tshisekedi dénonce aussi une commission électorale pas aussi indépendante que ne le clame son nom, des listes électorales secrètes, sans parler des manœuvres d’intimidation qui ouvrent la porte aux pires dérapages. Le 6 septembre, la police a violemment dispersé un rassemblement près des locaux de son parti, dans la capitale. Quelques jours plus tôt, des journalistes ont été blessés lors d’une autre manifestation. Les locaux de radio Lisanga, favorable à Etienne Tshisekedi, ont été incendiés.

« Le peuple congolais ne veut pas de guerre civile, mais il y a des signaux inquiétants », dit le vieil opposant congolais qui s’est colleté avec tous ceux qui ont dirigé son pays depuis cinq décennies.

Il n’est pas le seul à être inquiet. « Je m’attends à beaucoup d’instabilité avant, pendant et après le vote », dit Jean-Claude Dupin, ex-conseiller humanitaire de l’ONU qui a vécu 10 ans en RDC. « je suis persuadé qu’Etienne Tshisekedi est la seule personne pouvoir mettre au monde un nouveau Congo », assure l’ancien ministre péquiste Remy Trudel, qui agit comme conseiller auprès de celui qu’il appelle « monsieur le président. » Jean-Claude Dupin confirme qu’Etienne Tshisekedi, aussi appelé « Sphinx de Limete », du nom d’un quartier de Kinshasa, a une réputation de grande intégrité. Mais il a aussi une faiblesse : son intransigeance, qui nuit au projet d’unification des opposants.

Tshisekedi se heurte aussi à des failles géographiques : il est très populaire dans la capitale. Kabila, lui, a eu beaucoup d’appuis dans les provinces de l’est aux élections de 2006.

Bref, les Congolais risquent fort de se réveiller le 29 novembre avec une élection contestée et un pays divisé, selon un scénario semblable à ce qu’on a vu récemment en Côte d’Ivoire. Un scénario à haut risque où l’appui de la communauté internationale peut faire la différence.

Agnès Gruda in « La presse » Montréal mercredi 5 octobre 2011
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http://www.cheikfitanews.net/article-ud ... 46543.html





Jeudi 6 octobre 2011 4 06 /10 /Oct /2011 22:54

UDPS-APARECO, OPPOSITIONS PARALLELES? ENTRETIEN AVEC Me NDALA

CHEIKFTANEWS-Me-NDALA-APARECO-P1016394.JPG



Vue du pouvoir finissant de Kinshasa, l’Apareco est tout, sauf un allié politique. Vue de ce même pouvoir de Kinshasa, l’UDPS est tout, sauf un allié politique.
Pourtant, lors d’une entrevue en Suède, monsieur Étienne Tshisekedi, candidat à la présidentielle congolaise de novembre 2011 n’a pas été tendre avec l’APARECO.
De son côté, l’Apareco a, non seulement diffusé un communiqué quelque peu pimenté contre le leader de l’UDPS, mais a aussi publié sur son site une information selon laquelle pour les compatriotes du Kivu, monsieur Tshisekedi a eu à flirter avec le Rwanda.
Pourtant, l’UDPS et l’Apareco ont tous un adversaire commun.
Alors, guerre fratricide?
Lutte de leadership?
Maladresses?
Imperfection dans le langage?
Incompréhensions?
Vieilles rancoeurs jamais éteintes?
Pour plus d’éclaircissements, nous avons approché Me Ndala wa Ndala, le numéro deux de l’Apareco en souhaitant qu’il ne soit plus utile de rechercher l’autre son de cloche.
Me Ndala nous a décrit l’état de santé de l’Apareco. Il nous a ensuite donné le sens principal de leur combat: libérer le pays de l’occupation.
Occupation? Oui, pour l’Apareco, la RD Congo est sous la botte de monsieur Kagame via ses hommes liges. Chaque Congolais devrait non seulement en être conscient, mais vivre et agir pour la libération.
Le travail de conscientisation a-t-il déjà abouti?
Non, il faut davantage: ôter de l’esprit du compatriote la peur de la mort quand il faut défendre la patrie. Néanmoins, à travers tout le pays, la tendance est au rejet de l’occupant.
Quel modèle suivre pour arriver au but?
Le modèle tunisien entre autres.
Les élections? Pas à l’ordre du jour.
Et la réplique aux propos de monsieur Tshisekedi?
1. L ‘Apareco n’est pas un « tuc » mais plutôt une organisation très bien structurée.
2. L’Apareco n’a jamais flirté avec le pouvoir Rwandais ni de près, ni de loin. Sous-entendu?
Moralité?
Il est un fait, les propos de monsieur Tshisekedi n’ont pas plu à l’Apareco, ni par la forme et ni par le fonds… Toute réserve gardée compte tenu du contexte dans lequel cela a été dit.
En ce moment, monsieur Tshisekedi fonce vers les élections en mettant le plus d’atout possible de son coté pour gagner haut la main.
Mais l’UDPS et l’Apareco ne se rejoignent-elles pas quant au scénario tunisien? L’Apareco n’a pas de date butoir, l’UDPS, si: le 6 décembre.
Ayant un adversaire commun, une jonction circonstancielle devrait-elle être impérativement exclue par l’une ou l’autre des deux parties?
Ou alors, chacune de deux ne conçoit la victoire qu’en solo?
Si l’objectif final des deux parties est le même, serait-il inutile de concevoir un pont entre elles?
Si non, le peuple pour lequel les deux se battent étant un, ne perdrait-il pas le nord?
Et à ce moment-là, chacune des deux parties ne risquerait-elle pas de perdre
la bataille?
En parlant de convergences parallèles lors de la CNS, L’actuel cardinal de Kinshasa ne pensait pas si bien dire!
Cela ne mérite-t-il pas d'être désormais corrigé?
L’UDPS et l’Apareco étant de l’opposition, leurs oppositions peuvent-elles se permettre d’être parallèles?
Si oui, Ce serait un luxe.

Cheik FITA
Bruxelles, le 6 octobre 2011
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Message par Ilunga »

ERKA,

Vous êtes blessés, vous les gens de l'APARECO, pcq Ya Tshitshi a dit, au détour d'une interview au pied levé, que l'APARECO de "Terminator" Honoré NGBANDA était un "truc"?

kie kie kie kie kie

Allez, y a pas de quoi remuer Ciel et Terre pour ça qd même...

Et puis, est-ce faux de dire que vous êtes des "belligérants" puisque vous prônez les armes? Les armes ont cassé ce pays et ses habitants...Les armes ne mènent nulle part et ne résolvent jamais rien, au contraire...L'expérience de LD Kabila face à Mobutu devrait nous faire réfléchir...
Erick Ross
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Erick Ross »

Lorsque je disais que cette APARECO n'avait aucune crédibilité auprès des gens d'ici. Enfin...
Jonas Balela-Pour l'amour de mon pays :

http://www.youtube.com/watch?v=RBIHCwBYELo
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Message par Ilunga »

"Kabila" est HORS-JEU...Game is over...








http://www.lepotentiel.com/afficher_art ... cle=116119

Une Américaine à Kinshasa, des Congolais à Washington
Par Le Potentiel

Croisade ou chassé-croisé, c’est selon, se poursuit. Dans un sens comme dans l’autre. C’est-à-dire, en direction de la RDC, ou vers les pays d’Outre-mer. Pour preuve, une Américaine séjourne depuis 48 heures à Kinshasa pendant que des Congolais sont dans le sillage de l’Exécutif et du Congrès américains à Washington. En toile de fond, des élections transparentes et crédibles en République démocratique du Congo.

Mme Maria Otero, sous-secrétaire d’Etat américaine à la Démocratie et aux Affaires internationales, séjourne depuis 48 heures en République démocratique du Congo. Elle était porteuse d’un message spécial du gouvernement américain, particulièrement de Mme Hillary Clinton, aux dirigeants congolais à quelques semaines de l’organisation des élections 2011. Raison pour laquelle son séjour a été riche en activités diplomatiques tant elle s’est entretenue avec différentes personnalités politiques congolaises avant de se rendre au Kivu. La journée de jeudi 6 octobre a été marquée par une séance de travail avec les membres du bureau de la CENI, conduits par le rapporteur Mpita, en vue de faire un tour d’horizon du parcours électoral.

Qu’une aussi haute personnalité de l’Exécutif américain se déplace pour Kinshasa, souligne, si besoin en était encore, de l’attention que le gouvernement américain attache à l’organisation de deuxièmes élections en RDC. Mais aussi pour souligner ses préoccupations de manière à ce que ces élections soient crédibles, transparentes et qu’elles se déroulent sous un climat apaisé. Mme Maria Otero a ainsi répété le message de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton que les Etats-Unis appuient l’organisation de ces élections et qu’ils sont aux côtés du peuple congolais pour qu’il exprime en toute quiétude et sérénité son choix de dirigeants.

Même message d’ailleurs, curieuse coïncidence, de la part de l’Union européenne. Elle appelle tous les acteurs concernés pour le processus électoral à «poursuivre un dialogue constructif en vue de promouvoir le consensus, de consolider la confiance et contribuer à affirmer la crédibilité des élections en préparation». Pour joindre l’acte à la parole, l’Union européenne vient de décaisser 15 millions d’euros de sa contribution au processus électoral. Ce qui porte à 47 millions d’euros, la contribution promise par l’Union européenne, dont 35 millions d’euros déjà décaissés. Elle a également promis de renforcer son assistance auprès de la MONUSCO pour la sécurisation des élections en plus de l’envoi des observateurs européens à partir du 8 octobre. C’est-à- dire, aujourd’hui.

DES CONGOLAIS A WASHINGTON

Comme s’il s’agissait d’un mouvement synchronisé, au même moment que l’Américaine s’entretenait avec le bureau de la CENI à Kinshasa, le président et le vice-président de cette organisation étaient reçus par les autorités américaines à Washington. Les entretiens ont porté sur les élections du 28 novembre 2011 ainsi que l’évaluation du processus électoral à ce jour, en plus de ce qui reste à faire. Il nous revient que les autorités américaines ont saisi cette opportunité pour souligner clairement le rôle combien éminent et crucial de la CENI quant à la réussite de ces élections qui auront un impact sur la région de l’Afrique centrale et des Grands Lacs, toujours en proie à l’insécurité. Partant, sur toute l’Afrique. Il a été rappelé à la CENI de prendre en compte les aspirations souveraines du peuple congolais pour qu’il choisisse ses dirigeants dans la stricte liberté d’un «vote libre», d’un «choix souverain».

Le pasteur Ngoy Mulunda et Jacques Djoli, respectivement président et vice-président de la CENI, ont été précédés dans la capitale politique américaine par une bonne brochette d’hommes politiques congolais. Principalement, des candidats à la présidentielle 2011. Allusion faite à Kengo wa Dondo, Vital Kamerhe, Etienne Tshisekedi et Mbusa Nyamwisi. Si le président de la République, Joseph Kabila Kabange, également candidat à sa propre succession, n’est pas arrivé à Washington, il a séjourné à New York dans le cadre de la 66ème session de l’Assemblée générale des Nations unies. Des contacts informels n’ont pas manqué d’avoir lieu avec des personnalités américaines de tous les horizons. Soit.

Du côté de l’Opposition, les candidats ont poursuivi les négociations de Kinshasa, entre leaders, à Washington, dans l’optique de parvenir à un consensus autour de la désignation d’un «candidat commun». Jean-Pierre Bemba qui a été abordé à ce sujet à La Haye par Kengo et Tshisekedi, leur a adressé un message dans ce sens.

Mais il nous revient, de sources crédibles, que les leaders congolais ont été également reçus par les hauts cadres de la secrétaire d’Etat américaine et ceux du Congrès. Ils ont échangé sur les élections avant d’évoquer les perspectives d’avenir de la RDC et de l’Afrique. Un «test» avant les élections, diraient certains.

Pendant ce temps, à Kinshasa, mercredi, au siège de la MONUSCO, les responsables de cette structure de l’ONU dirigée par Roger Meece, un Américain, ont reçu les délégués de la jeunesse PPRD et UDPS. Au cours de cette audience, les «deux» groupes de jeunes sont parvenus à un consensus pour des élections apaisées. Elles ont promis de ne plus s’affronter et la «jeunesse de l’UDPS» aurait promis de recevoir celle du PPRD à son siège, pour qu’elle dépose son mémorandum.

DES MINERAIS DE SANG

Que Washington délègue une aussi importante personnalité, ce n’est pas pour faire des choses à moitié. En plus du fait que les Etats-Unis disposent en Afrique d’une importante structure de sécurité, AFRICOM, Mme Maria Otero, chargée de la «démocratie» et des «relations internationales» est bien informée sur ce qui passe dans la sous-région des Grands Lacs africains. Elle sait, disons, le gouvernement américain sait pertinemment bien que la cause principale de l’insécurité en RDC est la vente illicite de «minerais de sang».

Pour ne pas faire des choses superficiellement, elle est venue avec des propositions concrètes. C’est-à-dire, contrôler effectivement la production et la vente de minerais de la RDC. Elle a annoncé séance tenante, la création de PPA, « Public-Private Alliance ». Alliance Public-Privé pour «le commerce responsable des minerais». Le but visé est de neutraliser les réseaux clandestins de la commercialisation des «minerais de sang», ce qui porterait un coup dur aux groupes armés et autres milices ainsi qu’aux Etats parias qui profitent largement de la vente illégale de ces minerais. Ensuite, soutenir aussi l’initiative de la «Certification des ressources naturelles», à l’exemple du processus de Kimberley avec le diamant.

La PPA contredit, dans une certaine mesure, les affirmations du ministre des Mines Martin Kabwebulu qui affirmait dernièrement que les «minerais de sang» n’existaient plus. Le ministre n’a jamais dévoilé la stratégie du gouvernement pour mettre fin à l’existence de ce commerce illégal ou encore le gain tiré par le gouvernement depuis que les «minerais de sang» n’existent plus. Mais à voir comment les forces négatives ont repris du poil de la bête dans les deux Kivu, il y a de quoi parier que le ministre des Mines a tenu des propos démagogiques pour des intérêts inavoués.

De ce qui précède, et à dire vrai, les élections 2011 sont maintenant à la croisée des chemins avec cette attention soutenue des partenaires extérieurs. Et ce avant la dernière ligne droite par le début de la campagne électorale. Dans exactement 20 jours.
Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

L'arbitre va bientôt siffler la fin du match pour "Kabila"...Il ne lui restera plus qu'à fuir au Rwanda et laisser Wa Mulumba redresser ce pays éventré par une suite d'aventuriers "mobutistes" et "kabilistes"...Chaque camp de l'opposition reçoit le programme de gouvernement de l'UDPS...Fini les "5 sentiers" ou "5 chansons"...





Après Kengo

Kashala et Andeka Djamba vont enrichir le programme de gouvernement de l’UDPS

Par Le Potentiel

Deux représentants des candidats présidentiables de l’Opposition, à savoir Oscar Kashala, Andeka Djamba, et les principaux leaders des regroupements politiques soutenant la candidature d’Etienne Tshisekedi à la présidentielle 2011 se sont vus remettre par l’UDPS le projet de programme alternatif de gouvernement pour enrichissement et intériorisation.

La cérémonie a eu pour cadre la permanence nationale de l’UDPS à la 10ème rue Limete, hier vendredi 7 octobre 2011.

Selon le secrétaire général de l’UDPS, Me Jacquemain Shabani Lukoo, la remise aux leaders de l’Opposition dont les candidats présidentiables d’un exemplaire du projet de programme alternatif de gouvernement répond à la demande expresse du président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, en tournée euro-américaine.

L’objectif est celui de faire parler d’une seule voix l’Opposition politique contre le candidat de la Majorité pour les élections présidentielles prévues en novembre prochain.

« Nous vous saurions gré de nous faire parvenir vos contributions et considérations dans les meilleurs délais », a dit Jacquemain Shabani à ses invités. Cette démarche menée à Kinshasa, fait suite à celle entreprise à Bruxelles par Etienne Tshisekedi qui a eu à rencontrer Léon Kengo wa Dondo, un autre candidat à la magistrature suprême. Ce dernier avait également reçu des mains du président national de l’UDPS un exemplaire du programme alternatif de gouvernement, qu’il se propose d’enrichir à son retour à Kinshasa.

SYNTHESE DU PROGRAMME

Le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemain Shabani a présenté ce programme alternatif de gouvernement, inspiré dit-il, du projet actualisé de société de son parti tel qu’adopté par le premier congrès de l’UDPS sous la dénomination « le peuple d’abord ».

En volume de 53 pages sous forme de 174 propositions, le document dont il est question tourne autour de trois axes. Le premier concerne, la restauration de l’Etat de droit, qui passera selon ses rédacteurs, par la primauté de la règle du droit qui doit être affirmée dans la lettre que dans l’esprit et surtout dans les faits. Cette restauration, explique Jacquemain Shabani, va s’attarder sur une armée forte, crédible et républicaine, une police national et des services de renseignements au service de la sécurité du peuple, une administration au service de la cohésion nationale et du développement et la démocratie moderne et permanente dans le vécu quotidien du peuple.

Le deuxième axe concerne l’instauration de la bonne gouvernance visible par la lutte contre la corruption et les antivaleurs. « Elle sera caractérisée par l’émergence des responsables publics exemplaires prêts à rendre compte à tout moment, une réforme fiscale, financière et foncière passant par la sécurisation des recettes et des dépenses de l’Etat ainsi que de son patrimoine, un système judiciaire propice à l’assainissement du climat des affaires », a dit en substance le secrétaire général de l’UDPS.

Le troisième et dernier axe de ce projet de programme est relatif au redressement de l’économie en vue de la vraie finalité qui progrès social. Ce redressement a été expliqué par Jacquemain Shabani. Il va s’articuler sur une politique énergétique à la hauteur de la relance économique et du potentiel national, une desserte en eau pour tous les Congolais, des infrastructures adéquates de transport, une politique salariale à visage humain, une protection sociale et des politiques éducatives et sanitaires pour le renforcement du capital humain.

Pitshou Mulumba
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