Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Est-ce la fin de "Kabira", le kadogo?

kie kie kie kie kie kie kie kie






http://www.culturecongolaise.net/?p=8737


Richardson le tombeur de Mobutu à Kinshasa à la veille de l’élection Présidentielle

30 octobre, 2011

Bill Richardson (photo) séjourne à Kinshasa depuis le 27 octobre dernier. Le diplomate américain a conféré avec Ngoy Mulunda et les autres membres du bureau de la CENI, le 28 octobre, à l’hôtel Memling. Il est prévu qu’il rencontre également le Premier ministre Adolphe Muzito. Et quand il s’agit de Bill Richard, il y a de quoi se poser des questions. Bill, c’est le tombeur du Maréchal Mobutu. C’est lui qui était venu en personne lui passer le message de Bill Clinton qu’il était temps qu’il passe la main. Est-il porteur d’un message analogue, à la veille de l’élection présidentielle ? Difficile de l’affirmer mais toujours est-il que ce voyage s’effectue au moment où le régime entretient des relations assez détestables avec Washington. La question des marines déployés contre les LRA a démontré qu’il y a bien un malaise. Lors de sa dernière conférence de presse, Joseph Kabila a affirmé qu’il avait appris cette nouvelle par la voie de presse. Le’ sous-secrétaire d’Etat chargé des Affaires africaines répliquait, vingt-quatre plus tard, dans une conférence de presse à Kinshasa même, que tous les Etats concernés par ce déploiement avait été informés au préalable. Des images ont été amenés en appui qui montrent l’ambassadrice de la RD-Congo parmi des personnalités qui entourent Barack Obama au moment de la signature du décret sur le déploiement des marines à partir de l’Ouganda. Déjà que Kabila n’avait pas trouvé opportun de rencontrer le commandant de l’Africom qui a séjourné pendant plusieurs jours à Kinshasa comme le rapporte «JEUNE AFRIQUE» citant Wikileeks, le site à sensation de Julien Assange.

AFP/CCN
Ilunga
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Message par Ilunga »

http://www.udps.be/beluxx//viewtopic.ph ... 2233#p2687





Revoici Kalanga Mwana Zaïre alias Colette Braeckman



Citer:
Madame Colette Braeckman, pseudo journaliste belge du Soir qui, parce qu'elle enregistre tous les ragots des congolais dont elle se contente d'une reproduction aveugle, se flatte d'être appelée spécialiste de la politique congolaise. Elle excelle ainsi depuis quelques années à publier en guise d'information journalistique ces ragots ramassés au gré du vent dans la rue, sans aucune espèce de recoupement comme le ferait un journaliste professionnel. Elle vient donc, comme à l’accoutumée, de sortir sur son blog, un texte bourré de contrevérités, dénigrant le candidat à la Présidence, Monsieur Etienne Tshisekedi. Ce n'est pas la première fois qu'elle adopte le style populiste de « France Soir » pour parler de Tshisekedi. UDPS.ORG remettra en ligne une ancienne réplique qui lui avait été réservée lors de la parution dans le Soir d'un article semblable en 1993 à l'occasion du dédoublement du gouvernement avec Faustin Birindwa !


Déjà, à l'époque, elle épousait la cause du dictateur Mobutu, considérant que les actes de ce dernier étaient justifiables!

Quant à son dernier article , voici la réplique adressée au journal le Soir par M. Nkuba.
Réplique au dernier chiffon paru dans le blog de Colette Brackman du Soir

Monsieur le Rédacteur du journal Le Soir.



Nous sommes consternés par le caractère mensonger et dérogatoire de votre article paru dans le blog du journal Le Soir du 28 octobre 2011. Cet article, intitulé "complot des opposants à l'élection de Tshisekedi" et signé par madame Colette Braeckman, ressemble à un tract et contient de grossières contre-vérités que nous allons relever et corriger.



1. L'article dépeint Monsieur Étienne Tshisekedi comme étant narcissique, orgueilleux et imprévisible. Ceci est complètement faux quand on sait que Mr Tshisekedi a basé toute sa lutte politique sur le sens élevé d'abnégation pour le bien du plus grand nombre. Monsieur Tshisekedi n'a jamais cherché à privilégier son intérêt personnel au détriment de la population congolaise.

À titre d'exemple monsieur Tshisekedi refusera d'accepter le poste de premier ministre en juillet 1991 sur demande de la population, alors qu'il pouvait le faire pour assouvir ses ambitions personnelles.



2. L'article dit à la manière d'un tract qu'en 1960, Tshisekedi est accusé d'avoir signé le document envoyant le premier ministre Patrice Lumumba au Katanga. Qui l'accuse? L'article relève que Tshisekedi est encore étudiant en droit et n'est que adjoint au commissaire général à la justice au moment des faits. Il y avait donc un titulaire au poste, au dessus duquel il y a avait Mr Mobutu. À la conférence nationale souveraine (CNS) de 1992, il a été établi que Mr. Tshisekedi n'était mêlé ni de loin ni de près au destin tragique du premier ministre Lumumba.



3. Tshisekedi n'a jamais été membre éminent du groupe de Binza comme l'affirme l'article. Par ailleurs, en 1969 Tshisekedi était ministre de la Justice et pas ministre de l'intérieur. "Les pendus de la Pentecôte" ont été exécutés par Mr Mobutu en 1966 et pas en 1969. Ce n'est pas le Manifeste de la Nsele qui a jeté les bases du parti unique, mais plutôt la suppression unilatérale par monsieur Mobutu en 1970 de la disposition constitutionnelle qui prévoyait 2 partis politiques en RDC. Monsieur Tshisekedi qui s'était opposé à cette suppression à été enlevé du gouvernement et envoyé comme ambassadeur au Maroc en 1970 en guise de punition.

Il est faux d'affirmer que Mr Tshisekedi a ouvert grandement les portes de la magistrature aux ressortissants de sa province. Comme vous le savez, le Congo n'avait quasiment pas d'universitaires en 1960. Tous les diplômés en droit entre 1960 et 1970 étaient tous engagés indépendamment de leur province d'origine.



4. Le passage de l'article concernant la danse avec le léopard dénote une méconnaissance désarmante de la politique zaïroise de l'époque. Après les pillages du 23 septembre 1991, et à la suite des concertations politiques du Palais de Marbre I, Étienne Tshisekedi est désigné premier ministre par consensus général en octobre de la même année. Il se met d'accord avec Mobutu sur un texte de prestation de serment que le dictateur tente de changer en dernière minute, au moment de la signature. Tshisekedi s'en est rendu compte et a justement biffé la mention frauduleusement ajoutée. En fait ce n'est pas ce fait qui a conduit à la neutralisation du gouvernement mais c'est plutôt le dynamitage des bâtiments du journal ELIMA. Le premier ministre Tshisekedi avait alors donné à son ministre de la défense de l'époque, Mr Honoré Ngbanda, 48 heures pour lui dire qui était responsable de cet acte terroriste. Pris de panique et de crainte de se faire arrêter, Mr. Ngbanda après conciliabules avec Mobutu décidera de souder les portes des bureaux du premier ministre et d'y placer les chars de la fameuse division spéciale présidentielle. C'est ça qui sonnera le glas de ce gouvernement.



L'article parle avec légèreté des événements consécutifs au pillage du 28 janvier 1993 qui ont coûté la vie à l'ambassadeur de France en RDC et affirme sans vergogne que Tshisekedi était injoignable car faisant la sieste, alors que tout le monde sait qu'il y avait une lutte âpre pour revenir au schéma de la CNS.



5. À l'entrée de l'AFDL, ce n'est pas Laurent Désiré Kabila qui a envoyé ses conseillers pour rencontrer Étienne Tshisekedi , mais plutôt ce dernier qui a mis à la disposition de Kabila un groupe de juristes pour voir dans quelle mesure régulariser son pouvoir. Kabila et les étrangers qui l'accompagnaient, y compris celui qui est au pouvoir actuellement en RDC, opposeront une fin de non recevoir. On connaît la suite. Pour la petite histoire, ce n'est pas feu Gaétan Kakudji qui avait doté Mr Tshisekedi d'un motoculteur, mais plutôt Mr Mawampanga qui était ministre de l'agriculture.

Au début des années 2000, les efforts incessants de Mr. Tshisekedi, notamment par le rejet de l'accord de l'hôtel cascade qui consacraient la partition de fait du pays, avaient permis de réunifier le pays. Il est paradoxal de constater que pendant le décrié 1+4 , il y avait un calme relatif à l'est du pays et que depuis les élections exceptionnellement "libres et transparentes" de 2006 la machine à tuer et à déplacer les populations de l'Est s'est comme par hasard de nouveau emballée. Contrairement à ce qu'affirme l'article, les fils et les filles de l'Est qui saisissent les enjeux réels de l'Est de la RDC sont reconnaissants envers Mr. Tshisekedi d'avoir permis la conclusion de l'Accord Global et Inclusif de Sun City.



Concernant la non participation à la mascarade électorale de 2006, les événements d'aujourd'hui donnent parfaitement raison à l'UDPS et à son Chef.

Aussi longtemps que les raisons pour lesquelles Mr Tshisekedi est grandement populaire auprès des congolais ne seront pas vidées, il le restera toujours.



6. Contrairement à ce qu'affirme l'article, L'UDPS est le seul parti congolais qui connaît un véritable débat interne. À certains égards, ce débat a été perçu comme de la cacophonie, et nous sommes heureux que le président Tshisekedi ait repris les choses en main pour imprimer une direction et une dynamique claires au parti.

Jusqu'aujourd'hui, le fonctionnement de l'UDPS est basée sur le bénévolat. Ainsi donc, parler de la gestion opaque des finances qui n'existent quasiment pas, relève d'une aberration.



Quant aux membres de la famille biologique de Mr Tshisekedi, ils occupent la place qui leur revient au sein de L'UDPS. Il ne faut pas oublier les sévices, privations et sacrifices qu'ils ont endurés dans cette lutte sans merci pour l'avènement de l'Etat de droit en RDC; et les stigmatiser pour rien relève d'une méchanceté gratuite.



7. Finalement, les Congolais qui voteront le 28 novembre prochain, voteront pour un homme qu'ils chérissent et connaissent bien et dont la vision et l'action politique à venir se trouvent dans "l'Appel de Étienne Tshisekedi au Peuple Congolais" du 1er Septembre 2011 et dans le programme du gouvernement produit par L'UDPS.

Nous aurions souhaité que madame Braeckman passe un peu plus de temps sur ces derniers documents, plutôt que de produire un concentré de mensonges dans un si petit article.



A. Nkuba.
madi
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Message par madi »

:haha: :haha: UDPCISTES nanu bokomi ba droits de reponse té, bokokoma
Santoss
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Message par Santoss »

Un bain de foule pour Moïse Katumbi, le président du TP Mazembe fait son comeback en politique, il va se présenter à la députation provinciale au Katanga.

Moïse a dit qu’il devait se plier aux désirs du parti pour laisser le gouvernorat à un autre membre, le public rétorqua par un slave des huer, ils veulent leur Moïse comme Gouverneur et rien d’autres.
Ça sent un désamour entre le distributeur automatique des voies et son Parti.
Peuple Congolais: soyez vigilant et ne choisissez plus le premier venu pour nous diriger.
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JEJEMAT
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Message par JEJEMAT »

http://congomikili.com/exclusivite-des- ... -town.html

Really? :roll: this is what it has come down to? i'm kind of disappointed. :?:
"Change does not roll in on the wheels of inevitability, but comes through continuous struggle. And so we must straighten our backs and work for our freedom. A man can't ride you unless your back is bent." Martin Luther King, Jr.
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Message par Ilunga »

Regardez-moi ça...Lisez-moi ça, n'importe quoi...Heureusement que la MONUSCO est restée dans le pays malgré les oukases des "kabilistes" pour qu'elle parte avant les élections...On comprend mieux pourquoi ils voulaient qu'elle parte, ça n'avait rien à voir avec la soi-disante "souveraineté"...






http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 14:lavenir

Rareté des vols pour l’intérieur du pays : L’UDPS accuse la majorité
Mercredi, 02 Novembre 2011 08:40




Point n’est besoin de rappeler que c’est depuis le vendredi 28 octobre dernier que la campagne électorale a débuté sur toute l’étendue du territoire national en RD Congo. Une campagne qui, non seulemnt a commencé sous le fond de l’intolérance politique, mais aussi serait à l’origine de la rareté des vols réguliers pour l’intérieur du pays.

Face à cette situation, l’UDPS qui éprouve des difficultés tant pour ses candidats députés qui doivent aller battre campagne en province que pour son Président national Tshisekedi wa Mulumlba qui doit se déplacer pour Kisangani, en province orientale, est monté au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifie de manœuvres politiciennes : " Aujourd’hui, il n’y a plus de vol pour l’intérieur du pays. Toutes les compagnies aériennes sont prises en otage par la majorité sortante qui a affrété tous les avions dans le but d’empêcher nos candidats de se déplacer pour l’intérieur du pays », a dénoncé Me Jacquemain Shabani, Secrétaire général de l’Udps sur les ondes d’une radio locale.

Et d’ajouter : « Même pour le président Tshisekedi qui doit se rendre à Kisangani par un jet privé, on nous apprend que sur place il n’y a ni carburant, ni kérosène. Ceci juste pour l’empêcher de battre correctement sa campagne", a –t-il déploré.

Par contre, du coté de la majorité, l’on accuse l’UDPS d’imprudence : "Ils ont passé tout le temps à faire des troubles et aller jeter des pierres à la Ceni, oubliant qu’ils devraient réserver avant tout des avions pour leur campagne. Ils doivent payer les fruits de leur imprudence", a rétorqué un cadre de la majorité présidentielle, en l’occurrence Francis Kalombo. Pour résoudre ce problème, une source nous confie que le président de la Ceni et le ministre des Transports et Voies de communication devraient avoir une réunion de travail afin de trouver une solution à cette situation qui fait déjà polémique. Pour rappel, depuis la suspension de la licence de Hewa Bora par le gouvernement, à la suite du crash du Boeing 727 de l’entreprise à Kisangani, le 8 juillet 2011, la Compagnie africaine d’aviation (CAA) est la seule société d’aviation à effectuer des vols à l’intérieur du pays. Certains voyageurs affirment être obligés de réserver leur place une à deux semaines avant le vol. A ce jour, le directeur gérant de la CAA assure que sa compagnie va bientôt augmenter le nombre de ses vols avec la mise en service de trois nouveaux avions : un Airbus de cent quatre-vingts places ; un Fokker de cent places et un autre de cinquante places.

Papy Maluku
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Message par Ilunga »

http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... razzaville


Campagne électorale - L'opposition a enfin constitué son état-major
Mercredi, 02 Novembre 2011 08:36




La structure est conduite par le candidat commun du regroupement politique à la présidence de la République, Étienne Tshisekedi, qui sera secondé par quatre autres leaders. La famille politique a finalisé ses structures pour permettre l'élection de son candidat, le président de l'Union pour la démocratie et le progrès social. La dernière en date semble être, selon une source proche du milieu, l'état-major électoral qui a été formé après concertation et qui a eu l'aval du candidat commun.

Selon cette vision, Étienne Tshisekedi va lui-même superviser sa campagne électorale. Il sera directement secondé dans cette tâche, au niveau central et national, par quatre des leaders des partis qui soutiennent sa candidature. Il s'agit de Roger Lumbala, Eugène Diomi Ndongala, Lisanga Bonganga et Valentin Mubake.

Ces quatre dirigeants auront également des responsabilités au niveau des provinces, regroupées en aires linguistiques. Sur ce dernier plan, s'ajoutent également des responsables politiques pour cette gestion et le contrôle sur le terrain. Cette composition a été annoncée au cours d'une rencontre organisée le 27 octobre avec la presse, dans les installations de la Radiotélévision Lisanga.

Pour la langue kongo, comprenant les provinces du Bas-Congo et Bandundu, les lieutenants désignés sont Diomi Ndongala, Martin Fayulu, Jean Claude Mvuemba et Thérèse Mpakasa. Alors que pour le lingala, c'est Albert Moleka, Lisanga Bonganga, Ingele Ifoto et Ezulwa qui ont été désignés.

Christian Badibangi, Roger Lumbala, Ben Kalala et Loseke ont été choisis pour gérer l'espace lubaphone. Tandis que Valentin Mubake, Mbusa Nyamwisi et Mulungula sont choisis pour l'aire swahiliphone.

À l'avis des leaders de l'opposition, cette plate-forme est conçue pour accompagner Étienne Tshisekedi à la campagne électorale et lui permettre de l'emporter. Christian Badibangi a expliqué que c'est une commission technique et stratégique de l'opposition, chargée du processus électoral, qui a siégé pour étudier comment affronter cette période de la campagne électorale et a abouti aux résultats présentés à la presse.

Au nombre de partis politiques qui ont accepté de se ranger derrière Étienne Tshisekedi pour sa campagne figurent l'UDPS, le RCDN, le Palu/Mpakasa, la DC, la DDC, l'ISC, l'ASD, l'Ecidé, l'Envol, le Rader, les Fonus, le G14, le MDCO, l'ULP, l'Urec, le FNPC, le Puna, le MPR, le PT, le FCC, le JR, le CCD, le RdifF, le MPCR, le FCC et l'Afacc.

Lucien Dianzenza
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Message par Ilunga »

N'importe quoi...





http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... razzaville

Processus électoral - Des véhicules de l'État utilisés dans la campagne
Mercredi, 02 Novembre 2011 08:08




Les bus de l'Université de Kinshasa et une jeep grand Cherokee de couleur noire portant l'immatriculation du ministère du Plan font partie du nombre. Le spectacle présenté le week-end dernier dans les rues de la capitale congolaise a été ahurissant et décevant pour les partisans du respect de la loi. Des affiches de propagande ont été, en effet, collées sur des véhicules de l'État alors que d'autres ont été utilisés pour le déplacement des manifestants battant campagne pour certains autres candidats à la députation nationale.

Une pratique contraire à la loi qui organise les élections dans le pays et qui interdit l'usage des attributs de l'État aux fins de campagne. « La loi a obligé des candidats qui occupent des postes dans l'administration ou dans les entreprises publiques de démissionner », a expliqué un Kinois. Pour lui, les actes constatés sont parmi les raisons qui ont motivé cette clause dans la loi.

Le risque, en effet, est que les gestionnaires des unités de l'État utilisent l'argent du Trésor public pour battre campagne. « Déjà, ceux au service desquels ces véhicules ont été commis n'ont pas hésité à les utiliser malgré les prescrits de la loi. Cela démontre que l'argent du Trésor public en leur disposition ne va pas échapper à une utilisation abusive », a-t-il souligné.

Des privilégiés

Selon certains observateurs, l'utilisation des attributs de l'État pour la campagne électorale est un régime de favoritisme au profit des candidats aux affaires. « Quand ils ne savent pas respecter la loi alors qu'ils sollicitent encore le plébiscite du peuple, seront-ils capables de l'appliquer lorsqu'ils auront le pouvoir ? », s'est interrogé un candidat député national.

On souligne que d'autres candidats gestionnaires des institutions de l'État sont allés jusqu'à utiliser leurs collaborateurs pour battre leur campagne. Mais, pour beaucoup, il n'est pas encore trop tard pour faire respecter la loi, surtout que l'on est encore aux premiers jours de cette campagne.

Lucien Dianzenza

Photo : Un des bus de l'Université de Kinshasa utilisés dans la campagne
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Message par Ilunga »

#2 Bangakwa 01-11-2011 19:57

L'histoire parfois se repete, a Kabila de tirer les conclusions cet homme est venu lui annoncer son depart, et kabila le sait.










http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... :barometre

BILL RICHARDSON, LE TOMBEUR DE MOBUTU, AURAIT DEJA LACHE SA BOMBE - Dix ans de pouvoir suffisent !
Mardi, 01 Novembre 2011 15:17



Vital Kamerhe qui s’est entretenu avec lui dans sa résidence, doit avoir reçu des assurances quant à sa candidature à la présidentielle. Son nom est resté gravé dans les annales de l’histoire politique de la République démocratique du Congo comme l’homme qui aura poussé le maréchal malade et qui n’avait plus le contrôle du pays dont une large portion

était déjà occupée par les rebelles conduits par Laurent-Désiré Kabila à quitter la capitale avant qu’il ne Soit trop tard pour lui.
Invité par un organisme sud africain basé à Kinshasa en marge des élections présidentielles devant se dérouler vers la fin du mois de novembre sur l’ensemble du territoire, il n’aurait pas hésité à lâcher, face aux candidats qui se trouvaient en face de lui, que gérer un pays de la taille du Congo perdant une décennie suffit amplement. Il appartient donc à celui qui tenait les rênes du pouvoir de s’en aller, pour ouvrir la voie à l’alternance.
Les ex-Zaïrois se rappellent bien de Bill Richardson. Ambassadeur aux Nations unies pendant le mandat de Bill Clinton à la tête des Etats-Unis d’Amérique, il fut mandaté à Kinshasa pour rencontrer Mobutu Sese Seko et lui dire de partir avant que les rebelles de l’AFDL ne s’emparent de la capitale. Malade et appelé constamment à se déplacer en France pour des soins médicaux, le maréchal avait perdu le contrôle d’une bonne partie de provinces. Soutenus par quelques pays voisins bien connus, et naturellement par les multinationales, les rebelles avançaient inexorablement vers la ville de Kinshasa qu’ils atteindront après sept mois d’épopées militaires. Dans la capitale, la tension était à son comble. L’ouverture démocratique prônée par le président de l’époque avait poussé des forces politiques à se soulever contre celui qui aura régné à la tête du pays pendant plus de trois décennies.

Amer et nerveux
Dans un ouvrage sulfureux publié en France au lendemain de la chute de son patron et du régime qu’il incarnait; l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité raconte en détail l’ambiance qui régna lors de l’audience accordée par Mobutu en sa résidence du camp Tshatshi à la délégation conduite par l’ambassadeur Bill Richardson. L’on apprend ainsi qu’après avoir fait rire, comme à son habitude, ses alliés américains, par des blagues qu’il s’amusait à raconter, Mobutu se mit à suivre l’implacable message lui envoyé par Bill Clinton. Le diplomate américain d’origine mexicaine lui dira, sans ambage, que les Etats-Unis lui étaient reconnaissants pour de nombreux services leur rendus par lui depuis 1960, date de l’accession du pays à l’indépendance. Peu après, ce sera l’estocade:
Mobutu doit partir avant que les rebelles n’entrent à Kinshasa. Dans le cas contraire, son cadavre sera traîné dans les rues de la capitale, comme un chien. Ce message, poursuit l’auteur de l’ouvrage, laissa Mobutu amer et nerveux. Mais, tout était dit et clairement: les Américains n’étaient plus avec lui. Il l’avait compris. Voilà pourquoi il quitta Kinshasa un jour après.

Tête-à-tête fructueux entre Kamerhe et Richardson
Il semble que ce soit le même message que le diplomate américain soit venu livrer aux dirigeants actuels. Pour lui, gérer un pays pendant dix ans suffit amplement. Il appartient dès lors à celui qui était au sommet de partir pour permettre l’alternance. L’on apprend aussi qu’informé sûrement au préalable par son entourage, Joseph Kabila qui se représente à son poste, aurait refusé de le recevoir. C’est le vice Premier ministre en charge de l’Intérieur et sécurité qui se serait chargé de lui accorder une audience. Dans la ‘journée de dimanche, Richardson s’est entretenu avec les candidats à l’élection présidentielle, excepté Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi. A en croire des nouvelles diffusées par quelques chaînes de radio locales, les challengers du chef de l’Etat sortant ont exigé qu’avant la tenue des élections, ministres, gouverneurs et autres mandataires qui briguent des sièges dans la prochaine Assemblée nationale de démissionner de leurs fonctions. Dans le cas contraire, ils risquent de se trouver en position de juge et partie.
Le lundi 31 octobre, c’était le tour de Vital Kamerhe, candidat n°5 à la présidentielle de novembre, de s’entretenir avec l’Américain. Rien n’a filtré de leurs entretiens qui se sont déroulés à huis clos. Quoi qu’il en soit, les deux hommes n’ont pas manqué d’insister sur le caractère transparent, libre et démocratique des prochains scrutins. Et les observateurs de se dire que la présence de ce haut diplomate sur le sol congolais ne manquerait’ pas d’avoir de sérieuses influences sur le processus électoral en cours. Surtout de favoriser le changement auquel tout le monde s’attend.
Roger Makangila
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6912

«Joseph Kabila» ou «Monsieur promesse»


Dimanche 30 octobre, le président sortant «Joseph Kabila» est arrivé à Kindu, province du Maniema, première étape de sa campagne électorale. L’homme s’est rendu par la suite à Kasongo. Comme à son habitude, il s’est répandu en promesses au point de "re-promettre" ce qu’il avait déjà annoncé lors de la présidentielle de 2006. A savoir : la construction de l’université de Kindu. Le président-candidat est par contre resté muet sur son bilan. Pas un mot sur les réalisations accomplies dans la Région d’origine de sa "mère", Sifa Mahanya.

Disposant à sa guise des moyens de l’Etat, le président sortant «Joseph Kabila», candidat à sa propre succession, n’a pas de problèmes de mobilité. L’Etat, c’est lui. Contrairement aux autres prétendants à l’élection présidentielle, il peut, lui, disposer d’un aéronef quand il veut. A preuve, pendant que certains candidats se lamentent de ne pouvoir obtenir de places dans les vols «domestiques», le locataire du Palais de la nation a une longueur d’avance. L’avion transportant celui-ci et sa suite a atterri dimanche à l’aéroport de Kindu.

Des milliers de «kabilistes» étaient venus ovationné le président-candidat qui a rejoint le centre-ville à pied. Plusieurs militants du parti présidentiel (PPRD) arboraient des tee-shirts sur lesquels on pouvait lire le slogan «Raïs Kabila 100% au Maniema». Là où le blesse est que personne ne s’est donné la peine d’expliquer à la majorité silencieuse du Maniema la raison qui milite en faveur de la «reconduction» du président sortant. Un président sortant qui s’est d’ailleurs limité à demander aux citoyens de voter pour lui sans commencer par faire un inventaire des réalisations déjà accomplies dans le sens de l’amélioration des conditions sociales de la population durant ses dix années passées à la tête de l’Etat.

Dans son harangue «Joseph Kabila» s’est livré à son «dada» consistant à lancer des promesses. A tort et à travers. La construction d’un stade moderne, d’un bâtiment pour abriter la faculté de médecine de l’Université de Kindu et d’une centrale hydroélectrique font partie des «engagements» annoncés. Lors de la présidentielle de 2006, le successeur de Mzee avait promis l’érection d’un bâtiment moderne destiné à abriter toutes les facultés de l’Université de Kindu. En 2008, les étudiants de plusieurs «facultés» étaient encore rassemblés dans un hangar situé au centre-ville. Rien de fondamental n’a changé.

Faute d’être à l’écoute des véritables attentes de la population, «Joseph Kabila» considère la construction d’un stade à Kindu comme une priorité pendant que les "Maniemiens" peinent à avoir accès aux services sociaux de base : eau courante, électricité, santé, transport aérien et ferroviaire. A Kindu, il n’est pas rare de voir des «mamans» utiliser de l’huile de palme pour s’éclairer avec des lampe-tempêtes. Ville de 300.000 habitants, le chef-lieu du Maniema n’est plus approvisionné que par la voie aérienne et fluviale. Et pourtant, les rails rappèlent que le chemin de fer passait dans cette Région.

A propos de la santé, selon la radio Okapi, le président de l’Assemblée provinciale du Maniema s’est blessé «accidentellement» à l’abdomen, mardi 1er novembre, avec son propre revolver. L’homme accompagnait le président sortant à Kasongo. Non équipés pour ce genre de cas, les médecins locaux ont décidé de transférer le malheureux président de l’Assemblée provinciale à Goma. La preuve est ainsi faite que le «volet Santé» des fameux «Cinq chantiers du chef de l’Etat» n’a pas connu le moindre début d’exécution dans cette province enclavée. Encore moins ailleurs. «Joseph Kabila» mérite bien le surnom peu glorieux de «Monsieur promesse». Les électeurs sont prévenus...

Baudouin Amba Wetshi
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