Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.cheikfitanews.net/article-pr ... 10232.html
Mercredi 2 novembre 2011 3 02 /11 /Nov /2011 13:10
PRESIDENTIELLE RD CONGO 2011: LE COUP EN DESSOUS DE LA CEINTURE DE COLETTE BRAECKMAN
Comme en 2006, la journaliste belge Colette Braeckman vient d’entrer en campagne électorale en RD Congo.
Ses premiers coups de griffes? Contre Etienne Tshisekedi.
Un échantillonnage extraordinaire de termes peu courtois pour ne pas dire méprisants décorent son dernier papier sur notre pays, la RD Congo.
Dans le titre déjà elle annonce les couleurs: Ultime ambition. De qui? De « l’éternel opposant »
Vous l’avez deviné, il s’agit d’Étienne Tshisekedi. Elle continue.
Des qualificatifs pour le candidat à la présidentielle:
Narcissique, orgueilleux, imprévisible…
Poulidor de la politique congolaise
... Appartient déjà à l’histoire de son pays.
… Membre éminent du groupe de Binza.
Ce Kasaïen…
Des relations Tshisekedi-Mobutu, elle les qualifie de « danse avec le Léopard »
Un mot qui fait froid dans le dos est balancé quelque part : « fatwa » . Innocemment?
Du passage d’Étienne Tshisekedi à Kigali en 2002 pour la relance du dialogue inter congolais, elle tranche:
« Collaboration avec l’envahisseur »
Plus bas, elle l’appelle « Moïse » qui a « vieilli »
Les membres de l’UDPS? Des « zélotes »
Des combattants de l’UDPS qui se mobilisent dans la rue pour obtenir la transparence des élections? Ils « s’offrent des « martyrs » .
Y a-t-il meilleure façon de justifier la barbarie de la police kabiliste armée jusqu’aux dents, face des civils?
Les finances de l’UDPS? « opaques ».
L’avant dernier coup de griffe échoit à l’épouse de monsieur Tshisekedi:
On lui fait «allégeance ». Au passage, Félix un des fils-Tshisekedi en prend aussi pour son grade.
Et pour conclure: Si Tshisekedi était élu, ce serait un chèque en blanc que nous congolais lui signerions!
De là à considérer les congolais comme une bande de demeurés, il n’y a qu’un pas.
Un lynchage médiatique impitoyable.
Pour répondre à cette longue diatribe, nous avons interviewé le Docteur Mpuila, proche de monsieur Tshisekedi.
Docteur Mpuila, acteur politique Congolais depuis plusieurs années. Maîtrise les faits, les dates. Du Congo? ll peut parler durant des heures si vous commettez l’erreur de lui laisser le micro.
Il recadre les faits, corrige les dates et dénonce les mensonges, les contrevérités.
Des lecteurs nous ont demandé de mentionner ceci:
« Après ce billet au vitriol contre Tshisekdi, que notre collègue en fasse de même pour Joseph Kabila. »
Ci-dessous, une vidéo de trente minutes, filmée par le journaliste Carly Kanyinda que nous remercions.
Cheik FITA
Bruxelles, le 2 novembre 2011
Mercredi 2 novembre 2011 3 02 /11 /Nov /2011 13:10
PRESIDENTIELLE RD CONGO 2011: LE COUP EN DESSOUS DE LA CEINTURE DE COLETTE BRAECKMAN
Comme en 2006, la journaliste belge Colette Braeckman vient d’entrer en campagne électorale en RD Congo.
Ses premiers coups de griffes? Contre Etienne Tshisekedi.
Un échantillonnage extraordinaire de termes peu courtois pour ne pas dire méprisants décorent son dernier papier sur notre pays, la RD Congo.
Dans le titre déjà elle annonce les couleurs: Ultime ambition. De qui? De « l’éternel opposant »
Vous l’avez deviné, il s’agit d’Étienne Tshisekedi. Elle continue.
Des qualificatifs pour le candidat à la présidentielle:
Narcissique, orgueilleux, imprévisible…
Poulidor de la politique congolaise
... Appartient déjà à l’histoire de son pays.
… Membre éminent du groupe de Binza.
Ce Kasaïen…
Des relations Tshisekedi-Mobutu, elle les qualifie de « danse avec le Léopard »
Un mot qui fait froid dans le dos est balancé quelque part : « fatwa » . Innocemment?
Du passage d’Étienne Tshisekedi à Kigali en 2002 pour la relance du dialogue inter congolais, elle tranche:
« Collaboration avec l’envahisseur »
Plus bas, elle l’appelle « Moïse » qui a « vieilli »
Les membres de l’UDPS? Des « zélotes »
Des combattants de l’UDPS qui se mobilisent dans la rue pour obtenir la transparence des élections? Ils « s’offrent des « martyrs » .
Y a-t-il meilleure façon de justifier la barbarie de la police kabiliste armée jusqu’aux dents, face des civils?
Les finances de l’UDPS? « opaques ».
L’avant dernier coup de griffe échoit à l’épouse de monsieur Tshisekedi:
On lui fait «allégeance ». Au passage, Félix un des fils-Tshisekedi en prend aussi pour son grade.
Et pour conclure: Si Tshisekedi était élu, ce serait un chèque en blanc que nous congolais lui signerions!
De là à considérer les congolais comme une bande de demeurés, il n’y a qu’un pas.
Un lynchage médiatique impitoyable.
Pour répondre à cette longue diatribe, nous avons interviewé le Docteur Mpuila, proche de monsieur Tshisekedi.
Docteur Mpuila, acteur politique Congolais depuis plusieurs années. Maîtrise les faits, les dates. Du Congo? ll peut parler durant des heures si vous commettez l’erreur de lui laisser le micro.
Il recadre les faits, corrige les dates et dénonce les mensonges, les contrevérités.
Des lecteurs nous ont demandé de mentionner ceci:
« Après ce billet au vitriol contre Tshisekdi, que notre collègue en fasse de même pour Joseph Kabila. »
Ci-dessous, une vidéo de trente minutes, filmée par le journaliste Carly Kanyinda que nous remercions.
Cheik FITA
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Le soutien de la diaspora d´Allemagne au Président TSHISEKEDI WA MULUMBA
http://www.youtube.com/watch?v=qtzBbSJICcQ
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
0 #1 Makiese 02-11-2011 15:58
Pauvres politiciens de la mangoierie kanambiste, vous ne comprenez pas encore que kabila sait très bien que bientot il va tomber alors a quoi bon pour lui de dilapider l'argent vu que cela ne servira plus a rien, donc il prefere garder cet argent pour lui au lieu de le donner aux candidats. Kanambe a refusé de rencontrer bill richardson qui avait un message pour lui: 10 ans au pouvoir ca suffit, il faut que tu parters, ne t'impose pas par force sinon tu finiras mal!
Kanambe vit ses derniers jours au pouvoir...
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... e-palmares
Législatives 2011: L’inquiétude monte au sein de la Majorité !
Mercredi, 02 Novembre 2011 14:46
1 Commentaires
Envoyer
Tout le week-end dernier, on a assisté à une grande veillée d’arme au PPRD. La couvée électorale lancée pour la conquête du Palais du Peuple attendait fiévreusement l’Autorité morale un seul souci était au menu de cette attente : les fonds de campagne pour les différends candidats députés.
Derrière le parti présidentiel, dans toutes les autres formations de la Majorité, on n’a pas manqué de croiser les doigts. Sans budget de campagne, beaucoup ne savent pas par quel bout s’engager dans la bataille. Les appelés sont tellement nombreux que presque tout le monde doute de l’issue heureuse sa candidature à la députation nationale, environs 98 pour cent savent qu’ils ne sauront passer par le chas de l’aiguille électorale. 18 mille trois cents et quelques candidats sont d’avance condamnés à retourner dans l’anonymat les mains vides. D’où toute l’importance attachée au financement de la campagne.
A elle seule, cette stratégie réussit à établir la différence en 2006. Ayant engagé un budget conséquent pour les législatives nationales, l’ex-Amp, le PPRD en tête, eut raison du débat des urnes. Le parti phare de la Majorité s’est imposé comme la première force parlementaire du pays avec ses 111 députés sans le Palu, l’ex-Amp a pu constitué une majorité suffisamment stable.
Les stratégies de cette plateforme n’ont pas eu le temps de regretter les milliers de dollars engagés pour chaque candidat aux législatives nationales. Les candidats PPRD venant largement en tête avec un budget estimé globalement autour de 6 mille dollars américains en 2006.
Les candidats des alliés convaincants ou bien introduits bénéficièrent de la moitié de ce budget.
Nouvelle philosophie
Beaucoup étaient sûrs qu’en 2011, ce serait la grande fête pour les candidats aux législatives nationales. Les gens ont parié sur la multiplication par deux ou par cinq de l’ancien budget de campagne.
Cette conviction a débouché sur une flambée de candidatures au point qu’il s’est avéré difficile de gérer les ambitions. Le PPRD s’est retrouvé devant un tel dilemme que la plupart de ses fils ont préféré se lancer dans la course sous de nouveaux labels créés au gré de la contrainte de l’heure.
Dans la fièvre du week-end passé, le Raïs est finalement revenu dans la capitale le samedi 29 octobre. Les gens se sont frottés les mains pensant qu’avant son départ pour le Maniema, l’autorité morale de la M.P. allait enfin délier sa bourse.
La journée du dimanche 30 octobre a ainsi été très longue à la M.P., en général et au PPRD, en particulier. Mais, le lundi, le numéro un de la plate-forme présidentielle s’est envolé pour Kindu sans qu’un seul sou ne tombe entre les mains des candidats députés.
Au PPRD, on s’interroge. A la M.P., on sent le sol se dérober sous les pieds. Kabila Joseph n’est plus le leader crédule de 2006. Ayant pris toute la mesure de la duplicité humaine en cette année-là, il a juré que l’on ne l’y reprendra plus.
Comprenant dans quel sens va tourner le vent au sein de la Majorité, les partis perspicaces ont pris sur eux le financement, bien que modeste, de leurs candidats à la députation nationale. C’est le cas du MSR dont l’autorité morale a décidé de secouer ses propres poches. Il sait que la philosophie de Kingakati n’est plus la même qu’en 2006.
Pauvres politiciens de la mangoierie kanambiste, vous ne comprenez pas encore que kabila sait très bien que bientot il va tomber alors a quoi bon pour lui de dilapider l'argent vu que cela ne servira plus a rien, donc il prefere garder cet argent pour lui au lieu de le donner aux candidats. Kanambe a refusé de rencontrer bill richardson qui avait un message pour lui: 10 ans au pouvoir ca suffit, il faut que tu parters, ne t'impose pas par force sinon tu finiras mal!
Kanambe vit ses derniers jours au pouvoir...
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Mercredi, 02 Novembre 2011 14:46
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Tout le week-end dernier, on a assisté à une grande veillée d’arme au PPRD. La couvée électorale lancée pour la conquête du Palais du Peuple attendait fiévreusement l’Autorité morale un seul souci était au menu de cette attente : les fonds de campagne pour les différends candidats députés.
Derrière le parti présidentiel, dans toutes les autres formations de la Majorité, on n’a pas manqué de croiser les doigts. Sans budget de campagne, beaucoup ne savent pas par quel bout s’engager dans la bataille. Les appelés sont tellement nombreux que presque tout le monde doute de l’issue heureuse sa candidature à la députation nationale, environs 98 pour cent savent qu’ils ne sauront passer par le chas de l’aiguille électorale. 18 mille trois cents et quelques candidats sont d’avance condamnés à retourner dans l’anonymat les mains vides. D’où toute l’importance attachée au financement de la campagne.
A elle seule, cette stratégie réussit à établir la différence en 2006. Ayant engagé un budget conséquent pour les législatives nationales, l’ex-Amp, le PPRD en tête, eut raison du débat des urnes. Le parti phare de la Majorité s’est imposé comme la première force parlementaire du pays avec ses 111 députés sans le Palu, l’ex-Amp a pu constitué une majorité suffisamment stable.
Les stratégies de cette plateforme n’ont pas eu le temps de regretter les milliers de dollars engagés pour chaque candidat aux législatives nationales. Les candidats PPRD venant largement en tête avec un budget estimé globalement autour de 6 mille dollars américains en 2006.
Les candidats des alliés convaincants ou bien introduits bénéficièrent de la moitié de ce budget.
Nouvelle philosophie
Beaucoup étaient sûrs qu’en 2011, ce serait la grande fête pour les candidats aux législatives nationales. Les gens ont parié sur la multiplication par deux ou par cinq de l’ancien budget de campagne.
Cette conviction a débouché sur une flambée de candidatures au point qu’il s’est avéré difficile de gérer les ambitions. Le PPRD s’est retrouvé devant un tel dilemme que la plupart de ses fils ont préféré se lancer dans la course sous de nouveaux labels créés au gré de la contrainte de l’heure.
Dans la fièvre du week-end passé, le Raïs est finalement revenu dans la capitale le samedi 29 octobre. Les gens se sont frottés les mains pensant qu’avant son départ pour le Maniema, l’autorité morale de la M.P. allait enfin délier sa bourse.
La journée du dimanche 30 octobre a ainsi été très longue à la M.P., en général et au PPRD, en particulier. Mais, le lundi, le numéro un de la plate-forme présidentielle s’est envolé pour Kindu sans qu’un seul sou ne tombe entre les mains des candidats députés.
Au PPRD, on s’interroge. A la M.P., on sent le sol se dérober sous les pieds. Kabila Joseph n’est plus le leader crédule de 2006. Ayant pris toute la mesure de la duplicité humaine en cette année-là, il a juré que l’on ne l’y reprendra plus.
Comprenant dans quel sens va tourner le vent au sein de la Majorité, les partis perspicaces ont pris sur eux le financement, bien que modeste, de leurs candidats à la députation nationale. C’est le cas du MSR dont l’autorité morale a décidé de secouer ses propres poches. Il sait que la philosophie de Kingakati n’est plus la même qu’en 2006.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Le tombeur de Mobutu à Kinshasa à la veille de l’élection Présidentielle
SAMEDI, 29 OCTOBRE 2011 14:54
Le diplomate américain, Bill Richardson a conféré avec Ngoy Mulunda et les autres membres du bureau de la CENI, le 28 octobre, à l’hôtel Memling. Richardson séjourne à Kinshasa depuis le 27 octobre dernier. Il est prévu qu’il rencontre également le Premier ministre Adolphe Muzito. Selon des sources à l’ambassade américaine à Kinshasa, ce voyage n’a rien d’officiel, il s’effectue de manière informelle. Mais en cette matière, l’informel et le formel se chevauche à ce point qu’il y a toujours lieu de prendre au sérieux ce qui est entrepris. L’informel, c’est bien ce qui mènera demain à la prise de décision au finish à la Maison-Blanche. Et quand il s’agit de Bill Richard, il y a de quoi se poser des questions. Bill, c’est le tombeur du Maréchal Mobutu. C’est lui qui était venu en personne lui passer le message de Bill Clinton qu’il était temps qu’il passe la main. Est-il porteur d’un message analogue, à la veille de l’élection présidentielle? Difficile de l’affirmer mais toujours est-il que ce voyage s’effectue au moment où le régime entretient des relations assez détestables avec Washington. La question des marines déployés contre les LRA a démontré qu’il y a bien un malaise. Lors de sa dernière conférence de presse, Joseph Kabila a affirmé qu’il avait appris cette nouvelle par la voie de presse. Le’ sous-secrétaire d’Etat chargé des Affaires africaines répliquait, vingt-quatre plus tard, dans une conférence de presse à Kinshasa même, que tous les Etats concernés par ce déploiement avait été informés au préalable. Des images ont été amenés en appui qui montrent l’ambassadrice de la RD-Congo parmi des personnalités qui entourent Barack Obama au moment de la signature du décret sur le déploiement des marines à partir de l’Ouganda. Déjà que Kabila n’avait pas trouvé opportun de rencontrer le commandant de l’Africom qui a séjourné pendant plusieurs jours à Kinshasa comme le rapporte «JEUNE AFRIQUE» citant Wikileeks, le cite à sensation de Julien Assange.
Le tombeur de Mobutu à Kinshasa à la veille de l’élection Présidentielle
SAMEDI, 29 OCTOBRE 2011 14:54
Le diplomate américain, Bill Richardson a conféré avec Ngoy Mulunda et les autres membres du bureau de la CENI, le 28 octobre, à l’hôtel Memling. Richardson séjourne à Kinshasa depuis le 27 octobre dernier. Il est prévu qu’il rencontre également le Premier ministre Adolphe Muzito. Selon des sources à l’ambassade américaine à Kinshasa, ce voyage n’a rien d’officiel, il s’effectue de manière informelle. Mais en cette matière, l’informel et le formel se chevauche à ce point qu’il y a toujours lieu de prendre au sérieux ce qui est entrepris. L’informel, c’est bien ce qui mènera demain à la prise de décision au finish à la Maison-Blanche. Et quand il s’agit de Bill Richard, il y a de quoi se poser des questions. Bill, c’est le tombeur du Maréchal Mobutu. C’est lui qui était venu en personne lui passer le message de Bill Clinton qu’il était temps qu’il passe la main. Est-il porteur d’un message analogue, à la veille de l’élection présidentielle? Difficile de l’affirmer mais toujours est-il que ce voyage s’effectue au moment où le régime entretient des relations assez détestables avec Washington. La question des marines déployés contre les LRA a démontré qu’il y a bien un malaise. Lors de sa dernière conférence de presse, Joseph Kabila a affirmé qu’il avait appris cette nouvelle par la voie de presse. Le’ sous-secrétaire d’Etat chargé des Affaires africaines répliquait, vingt-quatre plus tard, dans une conférence de presse à Kinshasa même, que tous les Etats concernés par ce déploiement avait été informés au préalable. Des images ont été amenés en appui qui montrent l’ambassadrice de la RD-Congo parmi des personnalités qui entourent Barack Obama au moment de la signature du décret sur le déploiement des marines à partir de l’Ouganda. Déjà que Kabila n’avait pas trouvé opportun de rencontrer le commandant de l’Africom qui a séjourné pendant plusieurs jours à Kinshasa comme le rapporte «JEUNE AFRIQUE» citant Wikileeks, le cite à sensation de Julien Assange.
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#3 CHEF MUDIAKA KAMAYI 30-10-2011 04:53
NUMERO 11
11 CANDIDATS
11 ième MOIS
11 PROVINCES RDC
11 JET UDPS
11 ANNEE DE 2011
E T S H I S E K E D I
1 2 3 4 5 6 7 8 9 1O 11
AU NR 11 TO KUNIATA BANGU NIUNSU
"mu lupemba"CHEF MUDIAKA KAMAYI"
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CANDIDATURE COMMUNE : Tshitshi - Les secrets révélés des contacts avec Kamerhe, Mbusa et Kengo
SAMEDI, 29 OCTOBRE 2011 14:58
A la veille de la campagne électorale, l’équipe de la rédaction de CONGONEWS était allée à la rencontre du secrétaire général adjoint de l’UDPS, Raymond Kahungu. Ce dernier est désormais présenté dans les milieux de l’UDPS comme le probable directeur de campagne d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. C’est lui d’ailleurs qu’Etienne Tshisekedi avait mandaté pour prendre langue avec les autres candidats de l’opposition à la magistrature suprême aux élections générales du lundi 28 novembre, pour dégager une candidature commune. Dans un entretien exclusif avec CONGONWS, Raymond Kahungu affirme avec sérénité avoir rencontré successivement Vital Kamerhe (UNC), Antipas Mbusa Nyamwisi (RCD/ KML), Léon Kengo wa Dondo (UFC) et les dirigeants du MLC de Jean Pierre Bemba Gombo dans l’objectif de parvenir à une candidature commune de l’opposition. Selon kahungu le dialogue avec ses différents interlocuteurs s’était déroulé dans un climat bon enfant.
Contrairement à ce qui se dit dans les médias et dans certains milieux politiques, que tous les espoirs sur le candidat commun de l’opposition se seraient envolés, Raymond Kahungu reste optimiste. Il rassure que d’autres candidats en dehors d’Antipas Mbusa Nyamwisi vont se ranger derrière Tshisekedi. Etant donné, dit-il que les négociations entre candidats se poursuivent encore et restent prometteuses. Raymond Kahungu rapporte entre autre que certains candidats continuent à conditionner leur ralliement à la signature d’un document sanctionnant le mariage avec Tshisekedi, l’UDPS et ses alliés. En ce qui concerne donc cette signature qui doit sceller l’accord de principe avec le lider maximo, son mandataire auprès des autres candidats à la présidence de la République, a fait remarquer que le président de l’UDPS est un homme de parole. Il ne remet jamais en question ou en cause ce qu’il dit ou ce qu’il a promis. «Nous nous sommes convenus qu’à cette étape de choses, il n’était pas important d’exiger à Tshisekedi la signature d’un papier. Cela apparaîtrait dans l’opinion comme si nous étions entrain de privilégier nos intérêts, plutôt que ceux du peuple. Il nous faut d’abord recourir aux méthodes Anglo-Saxonnes.
C’est-à-dire privilégier le Gentleman-agreement. Croire à la parole donnée, rien qu’à la parole», a renseigné Kahungu. Qui malheureusement, s’étonne que cette formule ne soit pas prise en compte par certains candidats. C’est à ce niveau, qu’il y a donc blocage. Mbusa Nyamwisi, qui est un homme simple et humble a rallié Tshisekedi sans condition, explique Raymond Kahungu. Et d’ajouter : «nous n’avons pas encore la culture du respect des accords ou des textes dans notre pays. Signer un accord n’est que formalité. La constitution a été révisée ici sans autre forme de procès. Les gens s’attachent trop aux textes, mais au finish, ils sont les premiers à les violer». Tout en restant optimiste quant à la candidature commune de l’opposition, Raymond Kahungu fait savoir que l’UDPS est prête pour les élections générales. Et sa campagne, dit-il, sera à la congolaise. Le gros des matériels de campagne des candidats de l’UDPS proviendra de la base. «Nous n’avons pas besoin de matériels imprimés en Chine ou ailleurs», a déclaré Kahungu. Et de poursuivre que « ce ne sont pas les matériels qui nous porterons au pouvoir. Face à la misère de notre peuple, nous n’allons pas faire une campagne festive, luxueuse ou ostentatoire. Nous allons nous atteler à l’essentiel (affiches, panneaux et banderoles). Notre détermination et l’engagement citoyen prendront le dessus sur l’argent et l’exhibitionnisme du pouvoir». Les affiches et panneaux de l’UDPS, a indiqué Kahungu, comporte quarte éléments essentiels à savoir : la photo du candidat ; le nom du candidat ; le nom du parti (UDPS-Tshisekedi) et le slogan du parti (le peuple d’abord). Le « peuple d’abord », pour la simple raison que, l’UDPS place l’homme au centre de toute action, elle tient à valoriser l’homme congolais, explique le secrétaire général adjoint de l’UDPS. Ensuite, le SGA a évoqué les trois piliers de son parti, qui sont l’instauration d’un Etat des droits, la bonne gouvernance et le progrès social. Selon Kahungu, ces trois piliers sont la faiblesse du régime de Kabila. Régime qui est totalement trempé dans les violations des droits de l’homme, la corruption et le peuple vit dans une misère insupportable. Par ailleurs, Raymond Kahungu —le probable directeur de campagne de Tshisekedi - a annoncé que le sphinx de Limete est en possession pour sa campagne électorale de deux avions et deux hélicoptères.
Parmi les deux avions, il y a un jet –force 11 – et un cargo B52. Le cargo comporte 37 sièges. Sa mission sera celle de transporter à son bord les deux hélicos à chaque fois que Tshisekedi effectuera ses déplacements au fin fond de la R-dCongo. En plus, c’est ce cargo B52, qui ramène au pays tous les matériels de campagne de Tshisekedi et de l’UDPS. Raymond Kahungu a intégré I’UDPS depuis 1986. Il est l’un des cofondateurs. Il a été lors des assises de la Conférence Nationale Souveraine, l’acteur principal des actions pro-Tshisekedi. Kahungu a coordonné la dynamique «Génération Tshisekedi» à la CNS. Quand Tshisekedi accède à la primature après son élection, il désigne Kahungu au poste de chargé’ des missions, Kahungu a exercé les fonctions de secrétaire national aux mouvements des jeunes au sein de l’UDPS. Il est l’initiateur de l’actuelle «Ligue nationale des jeunes de l’UDPS» chapeauté par Freddy Pindi. Le slogan «UDPS Viva» est sa création. A l’arrivée de l’AFDL, Kabila interdit toute activité politique. Kahungu avec la bénédiction de Tshisekedi brave la peur et affronte I’AFDL. Il est malmené et jeté dans les cachots par les hommes de M’zee. Quand Tshisekedi est relégué au village, Kahungu devient la cible à abattre par I’AFDL. Ce qui le pousse à rejoindre un pays voisin pour se retrouver finalement en Norvège. «Pendant longtemps, j’ai été conseiller de Tshisekedi. Mes idées, pensées, actes se retrouvent dans le comportement de Tshisekedi et de la vie de l’UDPS », a conclu Raymond Kahungu –candidat à la députation nationale dans la circonscription de la Funa.
John TSHINGOMBE
CANDIDATURE COMMUNE : Tshitshi - Les secrets révélés des contacts avec Kamerhe, Mbusa et Kengo
SAMEDI, 29 OCTOBRE 2011 14:58
A la veille de la campagne électorale, l’équipe de la rédaction de CONGONEWS était allée à la rencontre du secrétaire général adjoint de l’UDPS, Raymond Kahungu. Ce dernier est désormais présenté dans les milieux de l’UDPS comme le probable directeur de campagne d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. C’est lui d’ailleurs qu’Etienne Tshisekedi avait mandaté pour prendre langue avec les autres candidats de l’opposition à la magistrature suprême aux élections générales du lundi 28 novembre, pour dégager une candidature commune. Dans un entretien exclusif avec CONGONWS, Raymond Kahungu affirme avec sérénité avoir rencontré successivement Vital Kamerhe (UNC), Antipas Mbusa Nyamwisi (RCD/ KML), Léon Kengo wa Dondo (UFC) et les dirigeants du MLC de Jean Pierre Bemba Gombo dans l’objectif de parvenir à une candidature commune de l’opposition. Selon kahungu le dialogue avec ses différents interlocuteurs s’était déroulé dans un climat bon enfant.
Contrairement à ce qui se dit dans les médias et dans certains milieux politiques, que tous les espoirs sur le candidat commun de l’opposition se seraient envolés, Raymond Kahungu reste optimiste. Il rassure que d’autres candidats en dehors d’Antipas Mbusa Nyamwisi vont se ranger derrière Tshisekedi. Etant donné, dit-il que les négociations entre candidats se poursuivent encore et restent prometteuses. Raymond Kahungu rapporte entre autre que certains candidats continuent à conditionner leur ralliement à la signature d’un document sanctionnant le mariage avec Tshisekedi, l’UDPS et ses alliés. En ce qui concerne donc cette signature qui doit sceller l’accord de principe avec le lider maximo, son mandataire auprès des autres candidats à la présidence de la République, a fait remarquer que le président de l’UDPS est un homme de parole. Il ne remet jamais en question ou en cause ce qu’il dit ou ce qu’il a promis. «Nous nous sommes convenus qu’à cette étape de choses, il n’était pas important d’exiger à Tshisekedi la signature d’un papier. Cela apparaîtrait dans l’opinion comme si nous étions entrain de privilégier nos intérêts, plutôt que ceux du peuple. Il nous faut d’abord recourir aux méthodes Anglo-Saxonnes.
C’est-à-dire privilégier le Gentleman-agreement. Croire à la parole donnée, rien qu’à la parole», a renseigné Kahungu. Qui malheureusement, s’étonne que cette formule ne soit pas prise en compte par certains candidats. C’est à ce niveau, qu’il y a donc blocage. Mbusa Nyamwisi, qui est un homme simple et humble a rallié Tshisekedi sans condition, explique Raymond Kahungu. Et d’ajouter : «nous n’avons pas encore la culture du respect des accords ou des textes dans notre pays. Signer un accord n’est que formalité. La constitution a été révisée ici sans autre forme de procès. Les gens s’attachent trop aux textes, mais au finish, ils sont les premiers à les violer». Tout en restant optimiste quant à la candidature commune de l’opposition, Raymond Kahungu fait savoir que l’UDPS est prête pour les élections générales. Et sa campagne, dit-il, sera à la congolaise. Le gros des matériels de campagne des candidats de l’UDPS proviendra de la base. «Nous n’avons pas besoin de matériels imprimés en Chine ou ailleurs», a déclaré Kahungu. Et de poursuivre que « ce ne sont pas les matériels qui nous porterons au pouvoir. Face à la misère de notre peuple, nous n’allons pas faire une campagne festive, luxueuse ou ostentatoire. Nous allons nous atteler à l’essentiel (affiches, panneaux et banderoles). Notre détermination et l’engagement citoyen prendront le dessus sur l’argent et l’exhibitionnisme du pouvoir». Les affiches et panneaux de l’UDPS, a indiqué Kahungu, comporte quarte éléments essentiels à savoir : la photo du candidat ; le nom du candidat ; le nom du parti (UDPS-Tshisekedi) et le slogan du parti (le peuple d’abord). Le « peuple d’abord », pour la simple raison que, l’UDPS place l’homme au centre de toute action, elle tient à valoriser l’homme congolais, explique le secrétaire général adjoint de l’UDPS. Ensuite, le SGA a évoqué les trois piliers de son parti, qui sont l’instauration d’un Etat des droits, la bonne gouvernance et le progrès social. Selon Kahungu, ces trois piliers sont la faiblesse du régime de Kabila. Régime qui est totalement trempé dans les violations des droits de l’homme, la corruption et le peuple vit dans une misère insupportable. Par ailleurs, Raymond Kahungu —le probable directeur de campagne de Tshisekedi - a annoncé que le sphinx de Limete est en possession pour sa campagne électorale de deux avions et deux hélicoptères.
Parmi les deux avions, il y a un jet –force 11 – et un cargo B52. Le cargo comporte 37 sièges. Sa mission sera celle de transporter à son bord les deux hélicos à chaque fois que Tshisekedi effectuera ses déplacements au fin fond de la R-dCongo. En plus, c’est ce cargo B52, qui ramène au pays tous les matériels de campagne de Tshisekedi et de l’UDPS. Raymond Kahungu a intégré I’UDPS depuis 1986. Il est l’un des cofondateurs. Il a été lors des assises de la Conférence Nationale Souveraine, l’acteur principal des actions pro-Tshisekedi. Kahungu a coordonné la dynamique «Génération Tshisekedi» à la CNS. Quand Tshisekedi accède à la primature après son élection, il désigne Kahungu au poste de chargé’ des missions, Kahungu a exercé les fonctions de secrétaire national aux mouvements des jeunes au sein de l’UDPS. Il est l’initiateur de l’actuelle «Ligue nationale des jeunes de l’UDPS» chapeauté par Freddy Pindi. Le slogan «UDPS Viva» est sa création. A l’arrivée de l’AFDL, Kabila interdit toute activité politique. Kahungu avec la bénédiction de Tshisekedi brave la peur et affronte I’AFDL. Il est malmené et jeté dans les cachots par les hommes de M’zee. Quand Tshisekedi est relégué au village, Kahungu devient la cible à abattre par I’AFDL. Ce qui le pousse à rejoindre un pays voisin pour se retrouver finalement en Norvège. «Pendant longtemps, j’ai été conseiller de Tshisekedi. Mes idées, pensées, actes se retrouvent dans le comportement de Tshisekedi et de la vie de l’UDPS », a conclu Raymond Kahungu –candidat à la députation nationale dans la circonscription de la Funa.
John TSHINGOMBE
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.cheikfitanews.net/article-bi ... 71054.html
Jeudi 3 novembre 2011
Billet. ELECTIONS RD CONGO 2011. SANCTIONNER LES MALHONNETES
Le 28 novembre 2011, le citoyen congolais ira aux urnes pour choisir à la présidence la personne qui conduira notre destinée durant cinq ans, et aux législatives cinq cents autres personnes qui légiféreront et contrôleront le pouvoir exécutif.
Qui choisir comme député ?
Pour qui voter à la présidentielle?
Nous les intellectuels, les leaders d’opinions et tous les responsables devons prendre position très clairement, donner un mot d’ordre sans équivoque aux millions de nos compatriotes qui n’ont pas toujours le temps de réfléchir en profondeur afin de saisir les nuances et les subtilités du langage de ce qui nous sert de classe politique. Pourquoi doit-on donner des consignes claires et nettes à la population ?
Parce qu’à 90%, nos concitoyens dépensent leur temps et leur énergie à la survie : Que manger demain ? Où trouver l’argent pour le médicament de cet enfant malade qui risque de mourir faute d’un comprimé contre la malaria ? Comment arriver aux champs sans se faire agresser, voler, violer ou même tuer ?
Alors que durant cinq ans, il y a eu des individus qui avaient pour mission de résoudre cela, comme le font si bien les dirigeants d’autres pays, de loin moins nantis par la nature.
Alors, pour qui voter
AUX LEGISLATIVES
Comme à un jeu de chaises musicales, près de 20.000 personnes se sont ruées vers la députation pour se disputer 500 sièges.
Dans les circonscriptions électorales, une moyenne d’un siège pour cent candidats, et 10 sièges pour mille candidats à Kinshasa. Un rush honteux!
Ces candidats députés permettront à notre pays un record dont il se serait bien passé: celui de bulletins de votes qui ressemblent à des syllabus.
Ces candidats, des hommes politiques? Un home politique ne devrait-il pas être en mesure de s’auto évaluer, avant de se jeter à l‘eau?
Les aventuriers, il y en a beaucoup, les candidats pour rire, aussi. Ceux-là, facilement reconnaissables doivent être sanctionnés.
Les partis politiques selon leurs tendances, ne devraient-ils pas se concerter dans certains circonscriptions afin de ne pas émietter les voix? Surtout ceux de l’opposition, s’ils voulaient faire obstacles aux forces du statu quo.
Sanctionner les députés sortants
Les députés sortants, ceux de l'ex-majorité présidentielle en particulier, ont failli à plusieurs égards.
Le cas le plus flagrant est celui du tripatouillage de la constitution en instaurant la présidentielle à un tour. Selon les chiffres qui circulent, ils auraient reçu de l’exécutif entre 30.000 et 40.000 dollars. Et ainsi, adieu l’indépendance et la séparation des pouvoirs.
Idem lorsqu’il fallait défénestrer leur président d’alors, monsieur Vital Kamerhe.
Lors de l’interpellation du Premier ministre ou de certains autres membres du gouvernement, les « honorables » députés se léchaient déjà les babines.
2. À LA PRESIDENCE
Des onze candidats, aucun n’est saint, aucun n’est diable.
Mas il y en a qui ont plus de travers que d’autres.
Il y a quatre catégories de candidats :
- Le président sortant, monsieur Joseph Kabila.
- Les opposants de longue date (au moins cinq ans) Adam Bombole, Oscar Kashala et Étienne Tshisekedi.
- Ceux qui ont participé au système depuis 2006 et ne l’ont quitté qu’il y a peu : Vital Kamerhe et Léon Kengo, Antipas Mbusa Nyamwisi, François-Joseph Mobutu Nzanga Ngbangagwe.
- Les illustres inconnus
a. Joseph Kabila, le président sortant.
Faut-il voter pour lui?
Quel est d’abord son profil?
Atouts
De ses propres dires, le président Kabila estime qu’il a été un bon dirigeant et qu’il a un bilan positif. Les médias officiels ont abondamment claironné cela. Durant cette campagne, dans ses meetings, nous espérons qu'il ne manquera pas d’énumérer la liste de ses réalisations dans tous les secteurs de la vie, selon les attentes du souverain primaire, et surtout en conformité à ses propres promesses de 2006.
Vu du côté de la société civile et du commun des citoyens, voici comment apparaît le Président sortant.
Longévité au pouvoir
Arrivé à 29 ans à la tête du pays, il avait dit ceci peu après que le pouvoir lui soit tombé dessus: « L’armée dont je suis l’émanation n’a pas pour ambition de se cramponner au pouvoir… » Dix ans après, l’ancien militaire de l’AFDL veut un nouveau mandat! Il a déjà régné plus qu’un Président des USA!
Parcours
Qui est Joseph Kabila?
Bien malin celui qui serait en mesure de répondre à cette question pour l’électeur. Plus de zones d’ombre que de lumière.
Quel est le currsus académique du candidat sortant?
Réponse: les multi diplômés qui gravitent autour de lui sont traités dans l’opinion de tous les noms.
Bilan
À la différence des autres candidats, Joseph Kabila ne doit pas se présenter devant le citoyen avec des promesses. Il est redevable. Il a vécu aux frais du contribuable… Grassement, pour une mission: réaliser les promesses électorales.
Il doit rendre compte, présenter son bilan. Des chiffres.
Le 8 novembre prochain à 10h00, lors du face à face Candidat Président-presse, ceux des confrères qui recevront le président sortant , devront obligatoirement et d’entrée de jeu lui demander de rendre compte, chiffres à l’appui, sur ce qu’il a réalisé pour les 70.000.000 de congolaises et congolais dans les domaines les plus basiques à savoir:
01 Alimentation
02 Soins médicaux
03 Enseignement,primaire, Secondaire, supérieur
04 Emploi
05 Salaires
06 Eau courante
07 Électricité
08 Logement
09Moyens de Transport local
10 Moyens de Transport entre villes
11 Assistance sociale .
12 Sécurité des biens et des personnes
13 Routes
14 Ponts
15 Environnement
16 Informations plurielles
17 Liberté de manifester
18 Justice équitable
19 Accès au sport
20 Accès à la culture
Démocratie à la base
À l’issue du dialogue inter congolais, le processus électoral prévoyait:
- Le recensement général de la population
- L’octroi d’une carte d’identité à chaque citoyen
- L’organisation des élections, en partant de la base au sommet. Neuf ans après, rien de tout cela n’a été réalisé.
Peut-on raisonnablement gouverner aujourd’hui en l’absence des données de base de la population?
- Même la présidentielle et les législatives du 28 novembre sont organisées en catastrophe.
Qui en est comptable, Le Président sortant ou non?
Le pouvoir pour le pouvoir
Monsieur Joseph est-il prêt pour l’alternance? Ou veut-il se cramponner au pouvoir? Si non, joue-t-il à fonds le jeu démocratique? Sous-entendu, respects des textes, respect des libertés fondamentales…
Dire que le Président sortant ne se cramponne pas au pouvoir mettrait à mal un grand nombre de faits.
Le plus flagrant:
Le tripatouillage de la constitution
Pour imposer un tour unique, achat de consciences des parlementaires à la clé.
S’il était réélu, le président sortant se gênerait-il de reprendre ce vilain jeu: tripatouiller de nouveau la constitution, afin de se représenter jusqu’à l’infini, et battre au passage monsieur Mobutu à la longévité au pouvoir!
La confiscation des médias publics
Les médias publics sont véritablement une propriété privée d’un seul clan politique. Peur de la contradiction?
Quand on est sûr d’avoir si bien servi la population, ne devrait-on pas encourager l’opposition à venir s’exprimer et lui prouver le contraire, arguments à l‘appui?
La dispersion des manifestations de l’opposition avec des armes de guerre.
Quoi de plus normal dans une démocratie que de laisser le peuple s’exprimer par des marches et autres manifestations publiques?
En a-t-il été ainsi durant le mandat finissant du Président sortant?
À déplorer
Sous le quinquennat qui s‘achève, il a été déploré ceci;
Attentats, meurtres des journalistes, des opposants et défenseurs des droits de l’homme: Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Armand Tungulu, Jean-Pierre Bemba…
Curieusement, le président sortant a déjà débarqué dans la campagne non pas avec son brevet de réussite pour le mandat écoulé, mais avec d’autres promesses, oh!
Et comme slogan de campagne? « La révolution de la modernité » On croirait rêver.
Révolution?
Avant lui, le Maréchal du Zaïre qui avait surfé sur ce terme très fort, s’était cassé les dents, malgré les atouts de l’époque. Révolution sans révolutionnaires?
En guise de conclusion.
Sur base de ce tableau, le 28 novembre 2011, faut-il voter pour Joseph Kabila, oui ou non ?
Objectivement, nous pensons que non.
2. Léon Lobitch Kengo wa Dondo
Faut-il voter pour lui?
Identité, parcours.
Voici ce qu’on peut lire de lui sur wikipédia
lien: http://fr.wikipedia.org/wiki/Kengo_wa_Dondo#Biographie
Léon Lubicz a vu le jour à Libenge d'un père juif polonais et d'une mère rwandaise tutsi.
Lobicz père a été renvoyé en Belgique par l'administration belge à la suite de la naissance de Léon. Sa mère, madame Marie-Claire rencontrera ensuite un militaire congolais en mission au Rwanda-Urundi. A la fin de sa mission, ce dernier, monsieur Gbongo ramène l'enfant et sa mère avec lui à Libenge1, dans la province de l'Équateur, au Congo belge (actuellement RDC).
Né Léon Lubicz, il changea son nom en Kengo Wa Dondo en 1971, suite à la campagne d’africanisation du président Mobutu.
Par galanterie, monsieur Kengo n’aurait-il pas dû s’abstenir de briguer la magistrature suprême, surtout au vu de l’état d’âme actuel des congolais face aux personnes à nationalité douteuse ou dont les origines sont opaques qui cherchent à régenter notre avenir?
POPULARITE
Monsieur Léon Kengo est-il populaire en RD Congo?
Non.
De tous les candidats, est-il celui qui aura le plus de suffrages?
Non.
Sera-t-il élu ?
Non.
Pourquoi alors maintient-il sa candidature?
Par calculs politiciens?Oui.
Est-ce honnête vis-à-vis du souverain qu’est le peuple congolais?
Non.
LOBBY FINANCIER
S’il est des gens en RD Congo qui crèvent de faim. Monsieur Léon Lobitch Kengo est-il de ceux-là?
Non.
Quelle est sa fortune?
Comment l’a-t-il amassée?
Quand on est leader et par surcroît candidat, on doit être en mesure de mobiliser les citoyens, le plus grand nombre possible.
Monsieur Kengo est-il en mesure de mobiliser tous les 70.000.000 de congolais et les pousser au travail, à la production, pour un meilleur bien-être de tous?
Dans son parcours, nous n’en voyons pas trace.
Conclusion
Le 28 novembre 2011, faut-il oui ou non, voter pour monsieur Léon Lobitch Kengo wa Dondo pour la présidentielle?
Objectivement, nous pensons que non.
3. VITAL KAMERHE LWA-KANYIGINYI
Faut-il voter pour lui?
Profil et parcours
Voici ce qu’on trouve de lui sur wikipédia.
Vital Kamerhe lwa Kanyiginyi Nkingi, né le 4 mars 1959 à Bukavu, est un économiste et homme politique de la République démocratique du Congo. Il a notamment été président de l’Assemblée nationale. Ancien secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et directeur de Campagne du président Joseph Kabila lors des élections de 2006, Vital Kamerhe a lancé en décembre 2010 son propre parti politique : Union pour la Nation Congolaise(UNC).
Fidélité à un idéal politique
En politique, la fidélité est une notion capitale. Parlant de ceux qui avaient quitté le bateau MLC, le sénateur Jean-Pierre avait dit: « Qui a trahi, trahira. »
Il serait resté au PPRD en y créant une aile, au point d’exiger des primaires face à Kabila, Kamerhe aurait grandi politiquement.
En cas d’entêtement de Kabila face à des propositions d‘ajustement politique dans leur camp commun , Kamerhe aurait demandé aux électeurs qui l’avaient suivi en 2006 de sanctionner le président sortant pour déviationnisme.
Kabila aurait été battu, et le PPRD se retrouverait ainsi dans l‘opposition de 2011 à 2016 avec un chef de file incontesté: lui, Kamerhe. En 2016, il aurait été le chef de l‘opposition . S‘il ne gagnait pas, il reviendrait en 2021 ou pire en 2026... À 66 ans: un homme mûr, pondéré, sage.
Non, avec un parti à l’âge de porter encore des couches, monsieur Kamerhe se répand en déclarations tonitruantes, sans avoir coupé le cordon ombilical avec la maison mère, pose une valise dans l’opposition, le temps de récupérer le pouvoir et de retourner aux affaires!
Parcours de météore.
Est-ce honnête?
Non.
C‘est de la politicaille, sans plus ni moins.
Faut-il voter pour monsieur Kamerhe à la prochaine présidentielle?
Objectivement, non.
4. Oscar KASHALA LUKUMUENA
Après avoir été la révélation des élections 2006, Oscar Kashala ne rentrera en RD Congo qu'en 2011, quelques heures avant la fin de l’enregistrement des candidats. Des raisons légitimes l’ont ainsi retenu loin du pays. Mais la lecture du citoyen moyen n’est pas celle-là.
En décembre 2009, il rend visite à Étienne Tshisekedi alors convalescent. La photo prise ce jour crée un frisson dans l’opinion. Compassion pour un aîné malade? Mais du côté des politiciens, cela est considéré comme un calcul de mauvais goût, une volonté à peine cachée de se présenter en dauphin de Tshisekedi. Sur quelle base?
Pronostic pour 2011.
Le 28 novembre 2011 si Oscar Kashala dépasse les 2%, il pourra s’estimer heureux. Déjà qu’en ce qui est du nombre de candidats de son parti briguant la députation, il n’est pas le mieux loti. Même dans le cas absurde où il aurait été élu Président de la République, avec quelle majorité aurait-il dirigé? Un gâchis.
Faut-il voter pour Oscar Kashala le 28 novembre 2011?
Non.
5. ADAM BOMBOLE
Transfuge du MLC, Adam Bombole sera-t-il le candidat qui gagnera le plus de voix à la présidentielle congolaise de 2011?
Non.
Sera-t-il le prochain président de la RD Congo?
Non.
Pourquoi s’est-il alors porté candidat?
De mauvaises langues qu'il aurait été payé pour émietter les voix de l'opposition dans la capitale.
6. Les illustres inconnus.
Retenir seulement leurs noms est déjà une prouesse. Ensemble, ils auront du mal à totaliser 1%.
7. Etienne Tshisekedi.
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Étienne Tshisekedi est le grand favori de la présidentielle du 28 novembre.
- Avec le président sortant, il est le seul dont le nom est connu de la majeure partie des électeurs. Bien sûr chacun des deux, pour des raisons différentes et particulières.
- Mais à l’opposé du Président sortant, il n’a pas de comptes à rendre, il n’est pas un ancien belligérant..
- Dans nos coutumes, son âge en fait un sage.
- Avec lui à la tête du pays, l’image de notre pays au niveau international sera redorée.
- Durant longtemps, l’occident s’est méfié de lui. Solution? Il a effectué une longue tournée en Europe et en Amérique. Il a dû nous l’espérons, ne serait-ce que par téléphone, rassurer les Présidents des pays voisins.
- Plus constant que lui sur la scène politique congolaise, il n’y a pas.
- Il a un charisme unique. Sa seule présence à la tête du pays révolutionnera les mentalités:
Les antivaleurs seront mises à mal: corruption, détournements, vol….
Les valeurs civiques et républicaines s’installeront facilement: le travail, le respect du bien commun, l’amour de la patrie…
La culture sera revalorisée. Les artistes (musiciens, comédiens, peintres…) redécouvriront leur rôle réel dans la société: créateurs d’œuvres de l’esprit, éclaireurs des consciences, modèles pour les jeunes…
- Le vent du changement qui souffle depuis le nord de l’Afrique lui a apporté un électorat unique: les jeunes. La tranche de 18 à 35 ans: Les jeunes congolais veulent vivre comme les autres jeunes du monde, sinon il n‘ont qu‘un seul mot en direction du dirigeant actuel… Dégage!
Répondre par oui ou non.
Faut-il voter pour Étienne Tshisekedi à la présidentielle?
Pour toutes les raisons avancées et au vu du profil de tous les onze candidats,
Pour les défis et les enjeux de notre grand pays, nous pouvons affirmer ceci:
Oui, les Congolaises et les Congolaises doivent voter pour monsieur Étienne Tshisekedi.
La société civile, les différentes structures politiques soucieuses du changement devraient et installer monsieur Tshisekedi à la magistrature suprême en se liguant pour un vote en sa faveur, et l’accompagner durant son mandat, dès le 6 décembre 2011 au soir.
Sanctionner les malhonnêtes
La plupart des politiciens congolais sont peu vertueux. Leur comportement est un manque de respect du souverain primaire, c’est malhonnête de leur part. Et cela mérite sanction le 28 novembre 2011.
Cheik FITA
Bruxelles, le 2 novembre 2011
Jeudi 3 novembre 2011
Billet. ELECTIONS RD CONGO 2011. SANCTIONNER LES MALHONNETES
Le 28 novembre 2011, le citoyen congolais ira aux urnes pour choisir à la présidence la personne qui conduira notre destinée durant cinq ans, et aux législatives cinq cents autres personnes qui légiféreront et contrôleront le pouvoir exécutif.
Qui choisir comme député ?
Pour qui voter à la présidentielle?
Nous les intellectuels, les leaders d’opinions et tous les responsables devons prendre position très clairement, donner un mot d’ordre sans équivoque aux millions de nos compatriotes qui n’ont pas toujours le temps de réfléchir en profondeur afin de saisir les nuances et les subtilités du langage de ce qui nous sert de classe politique. Pourquoi doit-on donner des consignes claires et nettes à la population ?
Parce qu’à 90%, nos concitoyens dépensent leur temps et leur énergie à la survie : Que manger demain ? Où trouver l’argent pour le médicament de cet enfant malade qui risque de mourir faute d’un comprimé contre la malaria ? Comment arriver aux champs sans se faire agresser, voler, violer ou même tuer ?
Alors que durant cinq ans, il y a eu des individus qui avaient pour mission de résoudre cela, comme le font si bien les dirigeants d’autres pays, de loin moins nantis par la nature.
Alors, pour qui voter
AUX LEGISLATIVES
Comme à un jeu de chaises musicales, près de 20.000 personnes se sont ruées vers la députation pour se disputer 500 sièges.
Dans les circonscriptions électorales, une moyenne d’un siège pour cent candidats, et 10 sièges pour mille candidats à Kinshasa. Un rush honteux!
Ces candidats députés permettront à notre pays un record dont il se serait bien passé: celui de bulletins de votes qui ressemblent à des syllabus.
Ces candidats, des hommes politiques? Un home politique ne devrait-il pas être en mesure de s’auto évaluer, avant de se jeter à l‘eau?
Les aventuriers, il y en a beaucoup, les candidats pour rire, aussi. Ceux-là, facilement reconnaissables doivent être sanctionnés.
Les partis politiques selon leurs tendances, ne devraient-ils pas se concerter dans certains circonscriptions afin de ne pas émietter les voix? Surtout ceux de l’opposition, s’ils voulaient faire obstacles aux forces du statu quo.
Sanctionner les députés sortants
Les députés sortants, ceux de l'ex-majorité présidentielle en particulier, ont failli à plusieurs égards.
Le cas le plus flagrant est celui du tripatouillage de la constitution en instaurant la présidentielle à un tour. Selon les chiffres qui circulent, ils auraient reçu de l’exécutif entre 30.000 et 40.000 dollars. Et ainsi, adieu l’indépendance et la séparation des pouvoirs.
Idem lorsqu’il fallait défénestrer leur président d’alors, monsieur Vital Kamerhe.
Lors de l’interpellation du Premier ministre ou de certains autres membres du gouvernement, les « honorables » députés se léchaient déjà les babines.
2. À LA PRESIDENCE
Des onze candidats, aucun n’est saint, aucun n’est diable.
Mas il y en a qui ont plus de travers que d’autres.
Il y a quatre catégories de candidats :
- Le président sortant, monsieur Joseph Kabila.
- Les opposants de longue date (au moins cinq ans) Adam Bombole, Oscar Kashala et Étienne Tshisekedi.
- Ceux qui ont participé au système depuis 2006 et ne l’ont quitté qu’il y a peu : Vital Kamerhe et Léon Kengo, Antipas Mbusa Nyamwisi, François-Joseph Mobutu Nzanga Ngbangagwe.
- Les illustres inconnus
a. Joseph Kabila, le président sortant.
Faut-il voter pour lui?
Quel est d’abord son profil?
Atouts
De ses propres dires, le président Kabila estime qu’il a été un bon dirigeant et qu’il a un bilan positif. Les médias officiels ont abondamment claironné cela. Durant cette campagne, dans ses meetings, nous espérons qu'il ne manquera pas d’énumérer la liste de ses réalisations dans tous les secteurs de la vie, selon les attentes du souverain primaire, et surtout en conformité à ses propres promesses de 2006.
Vu du côté de la société civile et du commun des citoyens, voici comment apparaît le Président sortant.
Longévité au pouvoir
Arrivé à 29 ans à la tête du pays, il avait dit ceci peu après que le pouvoir lui soit tombé dessus: « L’armée dont je suis l’émanation n’a pas pour ambition de se cramponner au pouvoir… » Dix ans après, l’ancien militaire de l’AFDL veut un nouveau mandat! Il a déjà régné plus qu’un Président des USA!
Parcours
Qui est Joseph Kabila?
Bien malin celui qui serait en mesure de répondre à cette question pour l’électeur. Plus de zones d’ombre que de lumière.
Quel est le currsus académique du candidat sortant?
Réponse: les multi diplômés qui gravitent autour de lui sont traités dans l’opinion de tous les noms.
Bilan
À la différence des autres candidats, Joseph Kabila ne doit pas se présenter devant le citoyen avec des promesses. Il est redevable. Il a vécu aux frais du contribuable… Grassement, pour une mission: réaliser les promesses électorales.
Il doit rendre compte, présenter son bilan. Des chiffres.
Le 8 novembre prochain à 10h00, lors du face à face Candidat Président-presse, ceux des confrères qui recevront le président sortant , devront obligatoirement et d’entrée de jeu lui demander de rendre compte, chiffres à l’appui, sur ce qu’il a réalisé pour les 70.000.000 de congolaises et congolais dans les domaines les plus basiques à savoir:
01 Alimentation
02 Soins médicaux
03 Enseignement,primaire, Secondaire, supérieur
04 Emploi
05 Salaires
06 Eau courante
07 Électricité
08 Logement
09Moyens de Transport local
10 Moyens de Transport entre villes
11 Assistance sociale .
12 Sécurité des biens et des personnes
13 Routes
14 Ponts
15 Environnement
16 Informations plurielles
17 Liberté de manifester
18 Justice équitable
19 Accès au sport
20 Accès à la culture
Démocratie à la base
À l’issue du dialogue inter congolais, le processus électoral prévoyait:
- Le recensement général de la population
- L’octroi d’une carte d’identité à chaque citoyen
- L’organisation des élections, en partant de la base au sommet. Neuf ans après, rien de tout cela n’a été réalisé.
Peut-on raisonnablement gouverner aujourd’hui en l’absence des données de base de la population?
- Même la présidentielle et les législatives du 28 novembre sont organisées en catastrophe.
Qui en est comptable, Le Président sortant ou non?
Le pouvoir pour le pouvoir
Monsieur Joseph est-il prêt pour l’alternance? Ou veut-il se cramponner au pouvoir? Si non, joue-t-il à fonds le jeu démocratique? Sous-entendu, respects des textes, respect des libertés fondamentales…
Dire que le Président sortant ne se cramponne pas au pouvoir mettrait à mal un grand nombre de faits.
Le plus flagrant:
Le tripatouillage de la constitution
Pour imposer un tour unique, achat de consciences des parlementaires à la clé.
S’il était réélu, le président sortant se gênerait-il de reprendre ce vilain jeu: tripatouiller de nouveau la constitution, afin de se représenter jusqu’à l’infini, et battre au passage monsieur Mobutu à la longévité au pouvoir!
La confiscation des médias publics
Les médias publics sont véritablement une propriété privée d’un seul clan politique. Peur de la contradiction?
Quand on est sûr d’avoir si bien servi la population, ne devrait-on pas encourager l’opposition à venir s’exprimer et lui prouver le contraire, arguments à l‘appui?
La dispersion des manifestations de l’opposition avec des armes de guerre.
Quoi de plus normal dans une démocratie que de laisser le peuple s’exprimer par des marches et autres manifestations publiques?
En a-t-il été ainsi durant le mandat finissant du Président sortant?
À déplorer
Sous le quinquennat qui s‘achève, il a été déploré ceci;
Attentats, meurtres des journalistes, des opposants et défenseurs des droits de l’homme: Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Armand Tungulu, Jean-Pierre Bemba…
Curieusement, le président sortant a déjà débarqué dans la campagne non pas avec son brevet de réussite pour le mandat écoulé, mais avec d’autres promesses, oh!
Et comme slogan de campagne? « La révolution de la modernité » On croirait rêver.
Révolution?
Avant lui, le Maréchal du Zaïre qui avait surfé sur ce terme très fort, s’était cassé les dents, malgré les atouts de l’époque. Révolution sans révolutionnaires?
En guise de conclusion.
Sur base de ce tableau, le 28 novembre 2011, faut-il voter pour Joseph Kabila, oui ou non ?
Objectivement, nous pensons que non.
2. Léon Lobitch Kengo wa Dondo
Faut-il voter pour lui?
Identité, parcours.
Voici ce qu’on peut lire de lui sur wikipédia
lien: http://fr.wikipedia.org/wiki/Kengo_wa_Dondo#Biographie
Léon Lubicz a vu le jour à Libenge d'un père juif polonais et d'une mère rwandaise tutsi.
Lobicz père a été renvoyé en Belgique par l'administration belge à la suite de la naissance de Léon. Sa mère, madame Marie-Claire rencontrera ensuite un militaire congolais en mission au Rwanda-Urundi. A la fin de sa mission, ce dernier, monsieur Gbongo ramène l'enfant et sa mère avec lui à Libenge1, dans la province de l'Équateur, au Congo belge (actuellement RDC).
Né Léon Lubicz, il changea son nom en Kengo Wa Dondo en 1971, suite à la campagne d’africanisation du président Mobutu.
Par galanterie, monsieur Kengo n’aurait-il pas dû s’abstenir de briguer la magistrature suprême, surtout au vu de l’état d’âme actuel des congolais face aux personnes à nationalité douteuse ou dont les origines sont opaques qui cherchent à régenter notre avenir?
POPULARITE
Monsieur Léon Kengo est-il populaire en RD Congo?
Non.
De tous les candidats, est-il celui qui aura le plus de suffrages?
Non.
Sera-t-il élu ?
Non.
Pourquoi alors maintient-il sa candidature?
Par calculs politiciens?Oui.
Est-ce honnête vis-à-vis du souverain qu’est le peuple congolais?
Non.
LOBBY FINANCIER
S’il est des gens en RD Congo qui crèvent de faim. Monsieur Léon Lobitch Kengo est-il de ceux-là?
Non.
Quelle est sa fortune?
Comment l’a-t-il amassée?
Quand on est leader et par surcroît candidat, on doit être en mesure de mobiliser les citoyens, le plus grand nombre possible.
Monsieur Kengo est-il en mesure de mobiliser tous les 70.000.000 de congolais et les pousser au travail, à la production, pour un meilleur bien-être de tous?
Dans son parcours, nous n’en voyons pas trace.
Conclusion
Le 28 novembre 2011, faut-il oui ou non, voter pour monsieur Léon Lobitch Kengo wa Dondo pour la présidentielle?
Objectivement, nous pensons que non.
3. VITAL KAMERHE LWA-KANYIGINYI
Faut-il voter pour lui?
Profil et parcours
Voici ce qu’on trouve de lui sur wikipédia.
Vital Kamerhe lwa Kanyiginyi Nkingi, né le 4 mars 1959 à Bukavu, est un économiste et homme politique de la République démocratique du Congo. Il a notamment été président de l’Assemblée nationale. Ancien secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et directeur de Campagne du président Joseph Kabila lors des élections de 2006, Vital Kamerhe a lancé en décembre 2010 son propre parti politique : Union pour la Nation Congolaise(UNC).
Fidélité à un idéal politique
En politique, la fidélité est une notion capitale. Parlant de ceux qui avaient quitté le bateau MLC, le sénateur Jean-Pierre avait dit: « Qui a trahi, trahira. »
Il serait resté au PPRD en y créant une aile, au point d’exiger des primaires face à Kabila, Kamerhe aurait grandi politiquement.
En cas d’entêtement de Kabila face à des propositions d‘ajustement politique dans leur camp commun , Kamerhe aurait demandé aux électeurs qui l’avaient suivi en 2006 de sanctionner le président sortant pour déviationnisme.
Kabila aurait été battu, et le PPRD se retrouverait ainsi dans l‘opposition de 2011 à 2016 avec un chef de file incontesté: lui, Kamerhe. En 2016, il aurait été le chef de l‘opposition . S‘il ne gagnait pas, il reviendrait en 2021 ou pire en 2026... À 66 ans: un homme mûr, pondéré, sage.
Non, avec un parti à l’âge de porter encore des couches, monsieur Kamerhe se répand en déclarations tonitruantes, sans avoir coupé le cordon ombilical avec la maison mère, pose une valise dans l’opposition, le temps de récupérer le pouvoir et de retourner aux affaires!
Parcours de météore.
Est-ce honnête?
Non.
C‘est de la politicaille, sans plus ni moins.
Faut-il voter pour monsieur Kamerhe à la prochaine présidentielle?
Objectivement, non.
4. Oscar KASHALA LUKUMUENA
Après avoir été la révélation des élections 2006, Oscar Kashala ne rentrera en RD Congo qu'en 2011, quelques heures avant la fin de l’enregistrement des candidats. Des raisons légitimes l’ont ainsi retenu loin du pays. Mais la lecture du citoyen moyen n’est pas celle-là.
En décembre 2009, il rend visite à Étienne Tshisekedi alors convalescent. La photo prise ce jour crée un frisson dans l’opinion. Compassion pour un aîné malade? Mais du côté des politiciens, cela est considéré comme un calcul de mauvais goût, une volonté à peine cachée de se présenter en dauphin de Tshisekedi. Sur quelle base?
Pronostic pour 2011.
Le 28 novembre 2011 si Oscar Kashala dépasse les 2%, il pourra s’estimer heureux. Déjà qu’en ce qui est du nombre de candidats de son parti briguant la députation, il n’est pas le mieux loti. Même dans le cas absurde où il aurait été élu Président de la République, avec quelle majorité aurait-il dirigé? Un gâchis.
Faut-il voter pour Oscar Kashala le 28 novembre 2011?
Non.
5. ADAM BOMBOLE
Transfuge du MLC, Adam Bombole sera-t-il le candidat qui gagnera le plus de voix à la présidentielle congolaise de 2011?
Non.
Sera-t-il le prochain président de la RD Congo?
Non.
Pourquoi s’est-il alors porté candidat?
De mauvaises langues qu'il aurait été payé pour émietter les voix de l'opposition dans la capitale.
6. Les illustres inconnus.
Retenir seulement leurs noms est déjà une prouesse. Ensemble, ils auront du mal à totaliser 1%.
7. Etienne Tshisekedi.
Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Étienne Tshisekedi est le grand favori de la présidentielle du 28 novembre.
- Avec le président sortant, il est le seul dont le nom est connu de la majeure partie des électeurs. Bien sûr chacun des deux, pour des raisons différentes et particulières.
- Mais à l’opposé du Président sortant, il n’a pas de comptes à rendre, il n’est pas un ancien belligérant..
- Dans nos coutumes, son âge en fait un sage.
- Avec lui à la tête du pays, l’image de notre pays au niveau international sera redorée.
- Durant longtemps, l’occident s’est méfié de lui. Solution? Il a effectué une longue tournée en Europe et en Amérique. Il a dû nous l’espérons, ne serait-ce que par téléphone, rassurer les Présidents des pays voisins.
- Plus constant que lui sur la scène politique congolaise, il n’y a pas.
- Il a un charisme unique. Sa seule présence à la tête du pays révolutionnera les mentalités:
Les antivaleurs seront mises à mal: corruption, détournements, vol….
Les valeurs civiques et républicaines s’installeront facilement: le travail, le respect du bien commun, l’amour de la patrie…
La culture sera revalorisée. Les artistes (musiciens, comédiens, peintres…) redécouvriront leur rôle réel dans la société: créateurs d’œuvres de l’esprit, éclaireurs des consciences, modèles pour les jeunes…
- Le vent du changement qui souffle depuis le nord de l’Afrique lui a apporté un électorat unique: les jeunes. La tranche de 18 à 35 ans: Les jeunes congolais veulent vivre comme les autres jeunes du monde, sinon il n‘ont qu‘un seul mot en direction du dirigeant actuel… Dégage!
Répondre par oui ou non.
Faut-il voter pour Étienne Tshisekedi à la présidentielle?
Pour toutes les raisons avancées et au vu du profil de tous les onze candidats,
Pour les défis et les enjeux de notre grand pays, nous pouvons affirmer ceci:
Oui, les Congolaises et les Congolaises doivent voter pour monsieur Étienne Tshisekedi.
La société civile, les différentes structures politiques soucieuses du changement devraient et installer monsieur Tshisekedi à la magistrature suprême en se liguant pour un vote en sa faveur, et l’accompagner durant son mandat, dès le 6 décembre 2011 au soir.
Sanctionner les malhonnêtes
La plupart des politiciens congolais sont peu vertueux. Leur comportement est un manque de respect du souverain primaire, c’est malhonnête de leur part. Et cela mérite sanction le 28 novembre 2011.
Cheik FITA
Bruxelles, le 2 novembre 2011
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Voilà la réalité du pouvoir du p'tit rwandais...En plus, RFI nous annonce que Kabila interdit l'atterrissage de l'avion de Tshitshi à Kisangani...Si les partisans de Tshitshi réagissent, les kabilistes vont encore les pointer du doigt...Comment voulez-vous signer le code de bonne conduite devant de telles flagrances d'obstruction à la campagne électorale? Le rwandais joue avec le feu !!!
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... bservateur
La place Victoire très agitée hier matin :Des policiers empêchent la pose de l'affiche de Tshisekedi
JEUDI, 03 NOVEMBRE 2011 08:51 1 COMMENTAIRES ENVOYER
Entre prendre un engagement et le strict respect de celui-ci, il y a très souvent des écarts. C'est vraiment et malheureusement le cas de le dire avec le fameux code de bonne conduite de la CENI soumis aux candidats aux élections voulues apaisées du 28 novembre prochain. Ceux qui croient que la signature de ce code est le gage des élections apaisées en RDC, risquent de se tromper énormément.
Ceci, au vu de la multiplication des actes d'intolérance constatés à moins d'une semaine du lancement de la campagne électorale, actes de nature à compromettre le bon déroulement des élections.
Ce qui s'est passé hier matin sur la place Victoire dans la commune de Kalamu est une parfaite illustration de la difficulté qu'éprouve déjà le code de bonne conduite' à s'imposer à ses signataires.
En effet, il était 9 heures quand les policiers ont débarqué sur cette célèbre place du quartier Matonge pour disperser, à coup de gaz lacrymogène, la population présente et particulièrement les combattants de l'UDPS d'Etienne Tshisekedi. Ils étaient là en train d'assister à la pose de l'affiche de campagne de leur candidat Etienne Tshisekedi wa Mulumba sur l'échafaudage publicitaire installé au Rond point Victoire, précisément au croisement des avenues Victoire et Kasa-Vubu.
Malheureusement pour ces combattants, l'affiche du candidat Tshisekedi n'a pas été installée parce que les policiers dépêchés sur place ont empêché les agents de la société publicitaire de procéder à l'installation. Ils auraient reçu l'ordre d'un commandant qui lui, a été alerté par l'agent de la police de roulage qui était de service au Rond Point Victoire ce mercredi matin.
A leur arrivée, les policiers se sont servis des gaz lacrymogènes pour disperser violemment les combattants de l'UDPS et la population qui a condamné l'acte posé par les policiers. Ces échauffourées ont coûté cher aux revendeurs des téléphones portables installés sur la place des Artistes. Beaucoup d'entre eux perdu leurs marchandises emportés pendant ces troubles par des shégués et des policiers, d'après des témoignages recueillis.
Présent hier sur la place Victoire, Jean-Pierre Chalupa, candidat député national qui a aussi vu son affiche refusée à cet endroit par les policiers, nous a signalé que lui et le candidat Tshesekedi avaient déjà payé pour occuper l'échafaudage de quatre façades.
Selon lui, le délai accordé aux affiches des cinq chantiers qui occupent les deux façades de cet échafaudage avait déjà expiré depuis le 31 août dernier.
De leur côté, les personnes présentes hier sur la place Victoire qui ont été témoins oculaires de cet incident, n'ont pas caché leur indignation face à l'acte posé par la police nationale congolaise. Beaucoup d'entre elles ont une fois encore dénoncé l'instrumentalisation de cette police pourtant appelée à être apolitique.
Même chose du côté des observateurs de la scène politique congolaise qui craignent déjà une escalade des tensions électorales juste au début de la campagne. Beaucoup parmi ces observateurs ont l'impression que le président de la CENI Daniel Ngoy Mulunda prêche dans le désert.
En effet, pas plus tard que ce mardi 1er novembre lors du forum avec les partis politiques au Palais du peuple il a invité les uns et les autres à des élections apaisées et à la tolérance. Ngoy Mulunda s'est adressé également à l'inspecteur général de la Police nationale congolaise, le général Charles Bisengimana qui était présent dans ces assises, mais aussi dans beaucoup d'autres organisées par la CENI à qui il a toujours rappelé le rôle constitutionnel de la police.
Malheureusement la réalité sur terrain est toute autre.
Freddy Longangu
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... bservateur
La place Victoire très agitée hier matin :Des policiers empêchent la pose de l'affiche de Tshisekedi
JEUDI, 03 NOVEMBRE 2011 08:51 1 COMMENTAIRES ENVOYER
Entre prendre un engagement et le strict respect de celui-ci, il y a très souvent des écarts. C'est vraiment et malheureusement le cas de le dire avec le fameux code de bonne conduite de la CENI soumis aux candidats aux élections voulues apaisées du 28 novembre prochain. Ceux qui croient que la signature de ce code est le gage des élections apaisées en RDC, risquent de se tromper énormément.
Ceci, au vu de la multiplication des actes d'intolérance constatés à moins d'une semaine du lancement de la campagne électorale, actes de nature à compromettre le bon déroulement des élections.
Ce qui s'est passé hier matin sur la place Victoire dans la commune de Kalamu est une parfaite illustration de la difficulté qu'éprouve déjà le code de bonne conduite' à s'imposer à ses signataires.
En effet, il était 9 heures quand les policiers ont débarqué sur cette célèbre place du quartier Matonge pour disperser, à coup de gaz lacrymogène, la population présente et particulièrement les combattants de l'UDPS d'Etienne Tshisekedi. Ils étaient là en train d'assister à la pose de l'affiche de campagne de leur candidat Etienne Tshisekedi wa Mulumba sur l'échafaudage publicitaire installé au Rond point Victoire, précisément au croisement des avenues Victoire et Kasa-Vubu.
Malheureusement pour ces combattants, l'affiche du candidat Tshisekedi n'a pas été installée parce que les policiers dépêchés sur place ont empêché les agents de la société publicitaire de procéder à l'installation. Ils auraient reçu l'ordre d'un commandant qui lui, a été alerté par l'agent de la police de roulage qui était de service au Rond Point Victoire ce mercredi matin.
A leur arrivée, les policiers se sont servis des gaz lacrymogènes pour disperser violemment les combattants de l'UDPS et la population qui a condamné l'acte posé par les policiers. Ces échauffourées ont coûté cher aux revendeurs des téléphones portables installés sur la place des Artistes. Beaucoup d'entre eux perdu leurs marchandises emportés pendant ces troubles par des shégués et des policiers, d'après des témoignages recueillis.
Présent hier sur la place Victoire, Jean-Pierre Chalupa, candidat député national qui a aussi vu son affiche refusée à cet endroit par les policiers, nous a signalé que lui et le candidat Tshesekedi avaient déjà payé pour occuper l'échafaudage de quatre façades.
Selon lui, le délai accordé aux affiches des cinq chantiers qui occupent les deux façades de cet échafaudage avait déjà expiré depuis le 31 août dernier.
De leur côté, les personnes présentes hier sur la place Victoire qui ont été témoins oculaires de cet incident, n'ont pas caché leur indignation face à l'acte posé par la police nationale congolaise. Beaucoup d'entre elles ont une fois encore dénoncé l'instrumentalisation de cette police pourtant appelée à être apolitique.
Même chose du côté des observateurs de la scène politique congolaise qui craignent déjà une escalade des tensions électorales juste au début de la campagne. Beaucoup parmi ces observateurs ont l'impression que le président de la CENI Daniel Ngoy Mulunda prêche dans le désert.
En effet, pas plus tard que ce mardi 1er novembre lors du forum avec les partis politiques au Palais du peuple il a invité les uns et les autres à des élections apaisées et à la tolérance. Ngoy Mulunda s'est adressé également à l'inspecteur général de la Police nationale congolaise, le général Charles Bisengimana qui était présent dans ces assises, mais aussi dans beaucoup d'autres organisées par la CENI à qui il a toujours rappelé le rôle constitutionnel de la police.
Malheureusement la réalité sur terrain est toute autre.
Freddy Longangu
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Si c'est pas de l'intox alors c'est une erreur strategique grave. je me trouverais dans l"obligation de m"abstenir de tout vote pour kabila. on ne peux pas se dire democrate pendant 5 ans et au dernier virage agir de cette façon. il y a un couac dans le camp du president
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