Guerres et massacres au Congo:Faut-il « surveiller » les US?

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Ilunga
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Guerres et massacres au Congo:Faut-il « surveiller » les US?

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A LIRE ABSOLUMENT :


Brillante analyse d'un compatriote sur la synchronisation entre les grands événements de l'actualité internationale (impulsés par les USA) et les agressions/massacres contre le Congo...Amérique, tu vas payer !!!







http://www.agoravox.fr/actualites/inter ... aut-140500

par MUSAVULI

jeudi 5 septembre 2013

Guerres et massacres au Congo : Faut-il « surveiller » les Américains ?

A priori deux pays et deux peuples n’ayant rien à voir l’un avec l’autre. La République Démocratique du Congo et la Syrie. Sauf d’être les cibles concomitantes de l’Amérique et de ses alliés militaires. Quelles que soient les explications qui pourront être fournies pour justifier ces actions, les Etats-Unis se révèlent être un empire militaire assez inquiétant. Mais l’occasion tombe à point nommé. Il était temps de savoir ce que subit un peuple, les Congolais, meurtri de façon récurrente dans le silence de la communauté internationale par deux alliés des Etats-Unis. Les attaques rwando-ougandaises devaient être menées juste pendant que Washington « absorbe » l’actualité internationale.



Il a fallu du temps pour relever de troublantes coïncidences entre les emballements médiatiques déclenchés par Washington et les déclenchements des opérations armées contre le Congo à partir du Rwanda et de l’Ouganda, deux puissants alliés du Pentagone en Afrique accueillant des coopérants militaires américains. La dernière semaine du mois de septembre a été marquée par une montée de fièvre, Washington s’apprêtant à mener des frappes contre la Syrie. C’est exactement le moment que choisit le Rwanda pour dépêcher plusieurs bataillons sous le couvert du M23 dans l’Est du Congo et bombarder la ville de Goma en violation de plusieurs règles du droit international dont la Charte de l’ONU prohibant les actes d’agression et les dispositions du Statut de Rome sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité (bombardement des populations civiles). L’opération est « heureusement » un tragique fiasco pour Kigali, l’armée congolaise et les troupes tanzaniennes de la brigade d’intervention de l’ONU ayant réussi à repousser l’agression. C’est aussi le moment que choisit l’Ouganda, à la grande surprise des Congolais, pour franchir la frontière et occuper le territoire de Mahagi au Nord-Est du Congo. La violence des attaques et leur coordination interpellent. Hasard de calendrier ? Sûrement pas.

De troublantes coïncidences

Il y a près d’un an, en novembre 2012, les armées rwandaise et ougandaise avaient lancé une opération éclair dans l’Est du Congo sous couvert du M23 qui se termina par la prise de Goma. Personne n’avait relevé que les médias internationaux étaient absorbés par la campagne présidentielle américaine. On avait tenu l’opinion internationale en haleine sur une possible défaite de Barack Obama face à Mitt Romney, juste ce qu’il faut pour passer sous silence la fulgurante opération que les deux alliés militaires des Etats-Unis, Museveni et Kagamé, menaient dans l’Est du Congo. Un hasard de calendrier là aussi ?... Certainement pas.

PNG - 1.5 Mo
Le M23 dans les rues de Goma
En tout cas, les coïncidences se multiplient et ne laissent guère de place à l’hypothèse de simples hasards de calendrier.

Il y a cinq ans, en octobre-novembre 2008, le CNDP, l’ancêtre du M23, moribond quelques semaines seulement auparavant, s’était révélé d’une puissance de feu étrangement déroutante. L’armée congolaise fut balayée au bout de quelques jours de combats. Des milliers de soldats et de civils congolais furent jetés dans la nature, terrifiés par des massacres comme celui de Kiwanja. Les autorités congolaises signèrent un véritable acte de capitulation que sont les fameux accords du 23 mars 2009 et acceptèrent, sur instruction de l’administration Obama[1], l’entrée des bataillons rwandais sur le territoire congolais. Officiellement pour traquer les rebelles hutus rwandais des FDLR. L’accord fut en réalité un piège qui permit au Rwanda de disposer d’une véritable armée parallèle dans l’Est du Congo comme cela a fini par être révélé. Une armée de chevaux de Troie en mission pour drainer les minerais de l’Est du Congo vers le Rwanda[2] où s’activent des multinationales impliquées dans le trafic des minerais de sang[3], anglo-saxonnes pour la plupart.

Ce qu’on a oublié de relever, c’est que cette humiliante déroute de l’armée congolaise se produisit au moment où le « monde entier » accompagnait le premier président noir à la Maison Blanche. Personne n’aurait imaginé que pendant ce grand moment de frénésie planétaire aux cris de « yes we can », des mains occultes orchestraient un énième carnage dans l’Est du Congo, à l’insu de l’opinion internationale. Une fois la fièvre électorale retombée aux Etats-Unis, plus un seul coup de feu ne fut tiré par les combattants rwando-ougandais. Du moins, jusqu’à la « prochaine occasion ».

Les mystères de la Première Guerre du Congo

Ça commence à faire beaucoup. Il semble que dès la Première Guerre du Congo, il fallait relever le lien entre les grands moments de l’actualité internationale « orchestrée » par les Etats-Unis et le lancement des opérations militaires contre le Congo.

En effet, on s’est longtemps demandé comment un pays de la taille du Rwanda, qui sortait d’une guerre qui l’avait saigné sur le plan démographique et ruiné sur le plan économique, a pu acquérir la capacité de terrasser un mastodonte de la taille du Zaïre (90 fois plus grand que le Rwanda) et mené ses troupes jusqu’à Kinshasa, en moins de six mois. Les recherches entreprises plus tard ont révélé que plusieurs pays avaient été mêlés à l’atroce « aventure ». Mais la vitesse avec laquelle cette coalition s’était formée laissait perplexe. Des mains secrètes avaient tout entrepris pour que des Rwandais, des Ougandais, des Burundais, des Angolais, des Zimbabwéens, et surtout des Américains, des Britanniques et même des Israéliens se retrouvent tout d’un coup ensemble, à ce moment précis, pour mener l’assaut contre le Zaïre du Maréchal Mobutu.

Là aussi, un hasard de calendrier ? Surtout pas ! Le « monde entier » était alors scotché devant les écrans pour « accompagner » Bill Clinton vers son second mandat face au républicain Bob Dole. Personne, ou presque, ne prêta attention à la boucherie qui se déroulait dans les forêts du Congo et à une intense, mais discrète, activité de l’armée américaine dans la région des Grands Lacs. Personne n’avait prêté attention à l’intérêt croissant des Etats-Unis pour les ressources du Continent africain, exprimé quelques années plus tôt par l’administration Clinton et aux effets dévastateurs que ces intérêts étaient au point de produire sur le Congo, pays particulièrement visé par Washington. Personne ne prêtait attention aux dirigeants avec qui les Etats-Unis faisaient alliance en Afrique (Museveni et Kagamé) et à la calamité qu’ils mijotaient contre le Congo et qu’il a fallu quelques années pour commencer à comprendre[4].

Lorsque la pression médiatique retombe, et que Bill Clinton finit de s’installer confortablement dans son second mandat, le dernier coup de feu a été tiré au Congo. Tout redevient calme. Sauf que le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) ne retrouve plus ses réfugiés hutus. Entre 100.000 et 400.000 d’entre eux ont disparu, comme avalé par un trou noir. Les témoignages sont étouffés, discutables, mais lorsqu’on met la main dessus, on imagine aisément l’ampleur de l’horreur qui vient de se dérouler, à une « vitesse éclair », dans les forêts du Congo. On sait seulement que les auteurs de ce massacre « de haute volée » n’ont jamais été inquiétés. Ca, au moins, ça ne peut pas être le fait du hasard, les crimes ayant bel et bien été commis. Il faudra attendre 2010, c’est-à-dire 14 ans, pour que les enquêteurs de l’ONU produisent un premier rapport[5], assez timide, mais suffisant pour ouvrir juste une lorgnette sur cette effroyable « exploit militaire ». Moins de six mois… Il doit y avoir un chef d’orchestre doué d’un génie froid derrière ces menées macabres.

SOS pour les populations du Congo !

On est naturellement dérouté par l’idée que « la plus grande démocratie du monde » puisse être mêlée[6] à ces guerres de massacre. Mais on ne peut pas non plus ne pas soulever des interrogations sur Washington qui dispose de coopérants militaires très entreprenant[7] au Rwanda et en Ouganda. Museveni et Kagamé peuvent-ils vraiment envoyer des troupes à répétition dans l’Est du Congo à l’insu du Pentagone et des coopérants militaires américains ? Des questions embarrassantes, mais qui devraient susciter l’extrême vigilance sur le sort des Congolais. En tout cas, il va falloir désormais surveiller l’actualité internationale dominée par les Etats-Unis. Que les dirigeants américains soient de bonne foi ou pas, par rapport aux tragédies à répétition qui déciment femmes et enfants dans l’Est du Congo, les coïncidences deviennent suffisamment inquiétantes pour que l’histoire à venir du Congo, face aux Etats-Unis, puisse faire l’objet d’une rigoureuse surveillance. Ne serait-ce que par compassion pour les populations innocentes de l’Est du Congo qui ne demandent qu’à vivre et qui méritent meilleur traitement de la part des « grands pays civilisés ».

Paranoïaque ou échaudé à raison ?

On peut déjà commencer à s’inquiéter pour 2016, une année annoncée pour être à risque. Le Président Kabila finit son second mandat et on ne sait toujours pas s’il envisage de se maintenir au pouvoir. Mais surtout, de l’autre côté de l’Atlantique, le Président Obama va céder son fauteuil, limitation à deux mandats oblige. Coïncidence explosive… Pour une fois, les « amis » du peuple congolais seraient bien inspirés de ne point se passionner pour la campagne présidentielle américaine. C’est le contexte idéal dont profitent les « bouchers » de tous poils pour massacrer des populations sans défense dans l'Est du Congo. Mais en attendant 2016, il va falloir suivre avec attention une possible intervention américaine en Syrie. On sait que le Rwanda, allié de Washington, masse des troupes dans la ville frontalière de Gisenyi[8]. Au premier bombardement en Syrie, ces troupes pourraient déferler sur Goma.

Et il y a déjà des indices qui devraient inquiéter au plus haut point. L’envoyée spéciale de l’ONU, Mary Robinson, proche de Londres et Washington, répète à qui veut l’entendre qu’il faut une solution négociée à la crise actuelle de l’Est du Congo[9]. Que faut-il négocier avec les individus qui ont largué des bombes sur la population de Goma et de Gisenyi ? Que faut-il négocier avec les individus qui avaient pillé Goma en novembre 2012 et violé des dizaines de femmes[10] ? Faut-il que le Congo réintègre dans son armée de nouveaux Ntaganda qui ont longtemps paralysé le pays sur le plan de la défense ? Les appels à la négociation laissent les Congolais perplexes. On demande l’impensable à un peuple, mais ce n’est pas le sujet qui devrait retenir l’attention. Il faut penser à une prochaine attaque qui se prépare, les discours sur une « solution négociée » ne servant qu’à distraire l’armée et la population pour faciliter la victoire aux armées d’agression.

Décidément, le Congo est la cible de trop de coups fourrés et de complots meurtriers qui commencent seulement à livrer quelques indices. Le péril est que trop de monde s’y trouve mêlé.

On s’est longtemps demandé comment est-il possible qu’au 21ème siècle la mort de six millions de personnes passe quasiment à l’insu de l’opinion internationale. Il n’est pas rare, de se retrouver en Occident avec des gens qui ne savent même pas situer la République Démocratique du Congo sur la carte. Le pays où se déroule le plus grand massacre du monde est un illustre inconnu de l’actualité internationale. On commence à y voir clair.

En faisant coïncider les attaques contre le Congo avec les grands moments de l’actualité internationale, on a chaque fois créé un épais rideau de fumée que l’opinion internationale peine toujours à percer. Quel média serait aujourd’hui audible en parlant du M23 pendant que le monde retient son souffle dans l’angoisse d’une possible attaque américaine contre la Syrie ? Et pourtant des dizaines[11], voire des centaines de soldats rwandais viennent de périr dans les batailles au nord de Goma. Une bérézina qui aurait pu « bénéficier » d’une couverture médiatique planétaire. Incognito… Sauf pour les familles des soldats rwandais.

Mais qui aurait imaginé une telle coordination des opérations armées contre deux pays si différents (RD Congo et Syrie). Des agents au Pentagone ?

On aboutit à l’angoissante conclusion que les massacres des populations dans l’Est du Congo, depuis maintenant 17 ans, ont les allures d’un « chef-d’œuvre » ultra-macabre réalisé de main de maître suivant un timing rigoureusement calibré.

Effrayant…

Boniface MUSAVULI
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Toujours du même auteur...Chapeau bas !




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parMUSAVULI

vendredi 6 septembre 2013

RD Congo – Rwanda – Kampala : Au sommet de l’hypocrisie ?

Le septième sommet des Pays des Grands-Lacs qui s’ouvrait jeudi 05 septembre à Kampala, en Ouganda, est entouré de mystères. Officiellement, les chefs d’Etat se réunissent pour régler la crise qui a dégénéré fin août en affrontements armés dans l’Est du Congo. Mais en y regardant de plus près, et en revenant sur les évènements de la semaine écoulée, à Goma, on finit par se demander ce que font ces chefs d’Etat à Kampala, et surtout eux. Car si déjà le lieu où se tient la conférence pose problème, la personnalité des participants en pose davantage. Pour mieux comprendre les mystères de ce sommet, il convient tout d’abord de rappeler le film des évènements autour de Goma.

Le jeudi 22 août, l’Est du Congo est l’objet d’une série d’attaques fulgurantes. L’ONU signale l’arrivée de plusieurs bataillons de l’armée rwandaise qui se lancent à l’assaut des positions tenues par les soldats congolais. Plusieurs obus, tirés du Rwanda, toujours selon l’ONU, tombent en pleine ville de Goma, détruisent des habitations et causent la mort de plusieurs civils congolais et un casque bleu tanzanien. Pendant ce temps, l’Ouganda effectue une incursion plus au Nord du pays et occupe la localité congolaise de Mahagi chassant plusieurs centaines de familles congolaises. Les soldats congolais, heureusement, résistent assez bien et parviennent, au bout d’intenses combats, à repousser l’agression rwandaise, avec l’aide du contingent des casques bleus tanzaniens et de tireurs d’élites sud-africains.

Des questions sans réponse

Nous sommes donc en présence d’au moins deux crimes graves commis par deux Etats membres de l’ONU, le Rwanda et l’Ouganda. Des crimes qui relèvent du droit international et sont réprimés par les juridictions internationales (Cour Internationale de Justice et Cour Pénale Internationale). Le crime d’agression (violation de la Charte de l’ONU), et les crimes de guerre et crimes contre l’humanité (bombardement des populations civiles).

Telle étant la situation, on n’imagine pas qu’un sommet comme celui de Kampala puisse se tenir. On se demande d’ailleurs comment le Congo, un pays qui vient de subir deux agressions armées, et dont la population n’a pas fini de pleurer ses victimes, a pu se retrouver dans une conférence internationale comme celle-là.

On relève d’ailleurs, avec étonnement, que le Président Kabila est arrivé à Kampala sans faire escale à Goma où « son peuple », a été meurtri par des bombardements. Les familles des victimes et les blessés dans les hôpitaux (civils et militaires), apprécieraient, logiquement, un réconfort du Chef de l’Etat. Etrangement, le gouvernement congolais n’a même pas décrété un deuil national. Même pas de cérémonie de deuil pour les soldats tués en repoussant les agresseurs. En tout cas, la Tanzanie, elle, a rendu un hommage appuyé à son soldat de la paix tué dans les combats contre le M23.

Ce qui soulève une question par rapport à la délégation congolaise à Kampala : le Congo et le peuple congolais sont-ils valablement représentés à ce sommet ? Par des autorités qui n’ont même pas essayé de réconforter leurs populations en deuil ?... Mystère.

Et pourquoi le Président congolais se retrouve-t-il en Ouganda, un Etat qui vient de participer à une agression armée contre son pays ?

Bref, tout porte à croire qu’à Kampala, les délégués sont partis pour discuter de tout sauf de « bien » du Congo et de ses populations. Le sommet prend alors les allures d’un « complot ».

Les secrets de polichinelle

En réalité, les guerres à répétition qui déchirent le Congo dissimulent plusieurs secrets de polichinelle qu’il devient de plus en plus grotesque de ne pas évoquer ouvertement.

Parmi ces secrets de polichinelle, il y a, pour l’essentiel, les enjeux économiques. On ne fait pas la guerre au Congo par idéologie. Il n’y a ni communisme, ni maccartisme, ni islamisme dans les guerres du Congo. On fait la guerre à la Patrie de Lumumba pour mettre la main sur ses gisements miniers. Pour ceux qui suivent l’actualité américaine, il faut rappeler que le 12 juillet 2010, le Congrès américain a adopté une loi, passée presque inaperçue, portant sur les gisements miniers de l’Est du Congo. La loi dite « Dodd-Frank ». Aux termes de son article 1502[1], cette loi oblige les entreprises cotées en bourse à rendre publiques les informations concernant leur chaine d’approvisionnement de quatre minerais, dont les gisements se trouvent dans l’Est du Congo. Le tantale/coltan, l’étain, l’or et le tungstène. Le hasard de la géologie a voulu que d’immenses gisements de ces minerais se retrouvent dans l’Est du Congo et que le Rwanda et l’Ouganda en soient nettement dépourvus. D’où les guerres à répétition contre le Congo depuis 1996. L’occupation du Kivu facilite le pillage et le transit de ces minerais par le Rwanda et l’Ouganda.

Ces guerres sont toutefois maquillées par des mensonges bien enrobés qu’on habitue tout le monde à répéter : « rébellion congolaise » au lieu d’« agression » rwando-ougandaise contre le Congo. « Tutsis congolais »[2] au lieu de « soldats rwandais » ; « lutte contre les génocidaires » au lieu de « massacre des populations » congolaises et des réfugiés hutus,… Des mensonges qui passent malgré de nombreux rapports d’ONG et des experts de l’ONU. Parfois, les Congolais observent les gens qui relayent ces mensonges et se disent qu’ils le font exprès.

Les propagandistes de l’Allemagne nazie avaient théorisé l’idée selon laquelle « un mensonge répété dix fois reste un mensonge. Répété mille fois, il devient une vérité ». Et Goebbels d’ajouter : « Plus le mensonge est gros, mieux ça passe ». On est en plein dedans.

Pendant ce temps, le Rwanda de Paul Kagamé amasse une véritable fortune. Entre 1998 et 2000, Kigali s’est octroyé une cagnotte de 250 millions de dollars, rien qu’avec le trafic du coltan congolais. Dans son rapport 2011, l’ONG britannique Global Witness fait remarquer que le Rwanda est devenu un important exportateur de minerais (68 millions de dollars de revenus, première ressources après le thé) alors que les autorités « refusent de publier les données complètes sur la production »[3] nationale. Mais les dirigeants rwandais et ougandais ne sont pas ceux qui profitent le plus du pillage du Congo.

Dans son ouvrage « Congo – Une histoire », David Van Reybrouck décrit un vaste réseau : « des groupes miniers multinationaux, des compagnies aériennes obscures, des marchands d'armes notoires mais insaisissables, des hommes d'affaires véreux en Suisse, en Russie, au Kazakhstan, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. »[4]

En 2010, l’ancien secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, Herman Cohen, parle, au sujet du coltan (le Congo détient entre 70 et 80 % des réserves mondiales), qu’il génère des « milliards de dollars[5] ». Dans un monde où on ne compte plus les braquages pour de la camelote, on imagine aisément l’ampleur des violences auxquelles sont exposées des populations vivant littéralement sur des gisements miniers. Des gisements qui génèrent « des milliards de dollars » à l’autre bout de la planète.

Quelqu’un croit toujours que Kabila, Museveni et Kagamé se rencontrent à Kampala pour parler du M23 et du peuple congolais ? Bah voyons… Ils parlent affaires, minerais, gros sous. Le M23 et l’espoir pour la paix au Congo,… des sujets pour la presse.

L’autre secret de polichinelle est qu’on a longtemps misé sur la disparition du Congo en tant que « nation ». Dès le déclenchement de la Première Guerre du Congo, le Rwanda et l’Ouganda, soutenus par un vaste réseau international alimenté par le pillage du Congo, avaient misé sur un effondrement programmé du Congo. Le Congo devait tomber en miettes. Des micro-Etats corvéables se formeraient çà-et-là et finiraient par être annexées par le Rwanda et l’Ouganda en vue de les saigner au profit des multinationales.

Ce fut un pari risqué, mais ses initiateurs brillèrent d’imagination. Des actions de lobbying soutenues furent menées pour dénigrer le Congo et les Congolais en les présentant systématiquement comme un Etat non-viable habité par des irresponsables. Des articles « assassins » se multiplièrent[6].

Sur le terrain, les élites congolaises (chefs coutumiers, militants des droits de l’Homme, intellectuels, prêtres, militants politiques,…) qui essayaient de lutter pour la préservation de leur patrie furent réduits au silence, assassinés, contraint à l’exil ou achetées pour se taire. Les populations qui essayaient de se révolter contre l’occupation furent systématiquement massacrées dans le silence des grands médias.

Tout a été fait pour que le Congo soit un pays inaudible et la souffrance de son peuple invisible sur les écrans. L’armée nationale fut « volontairement » affaiblie notamment par la pratique consistant à intégrer des milliers de soldats, et même des criminels[7] rwandais et ougandais qui violaient, pillaient et massacrait la population pour créer la totale désespérance. Le Congo devait devenir un « foutoir » pendant que le Rwanda et l’Ouganda prospéraient aux yeux de la communauté internationale. L’objectif affiché était de convaincre la communauté internationale, et même certains Congolais, qu’il n’y avait plus d’autre avenir que la liquidation du pays.

On comprend aisément le terrible complot en regardant des données objectives. Le Congo est sûrement le pays le plus riche d’Afrique en termes de ressources minières. Il est dirigé, depuis 17 ans par des hommes qui avaient promis la libération (AFDL[8]), la démocratie (RCD[9]), le développement (PPRD[10]). Le dernier rapport du PNUD sur la pauvreté dans le monde parle de lui-même. Le Congo est classé tout dernier (186ème sur 186 pays[11]).

Autrement dit, le pays n’était pas gouverné. Ses dirigeants attendaient son effondrement.

Reste que l’ampleur de la destruction des populations (plus de six millions de morts, plus de 500 mille femmes violées) a fini par réveiller les consciences à travers le monde, et au pays.

Les autorités congolaises, pressées par la population, les ONG, l’Eglise catholique, la Monusco,… sont bien obliger de donner des signes de gage qu’elles sont bien au service du pays. Elles coulent littéralement sous le poids des accusations de trahison. La situation de Joseph Kabila, en particulier n’est plus tenable. L’hostilité de la population vis-à-vis de sa personne est telle, qu’il ne peut plus jouer à équilibriste : rester Président congolais et continuer à servir des intérêts en totale contradiction avec les aspirations de son « peuple ».

A Kampala, il doit dire à Kagamé, maintenant nous sommes trop vus. Nos « combines » ne passent plus.


Vous avez dit « sommet pour la paix » dans l’Est du Congo ? On en est encore loin.



Boniface MUSAVULI
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RD Congo – Rwanda – Kampala : Au sommet de l’hypocrisie ?

Le septième sommet des Pays des Grands-Lacs qui s’ouvrait jeudi 05 septembre à Kampala, en Ouganda, est entouré de mystères. Officiellement, les chefs d’Etat se réunissent pour régler la crise qui a dégénéré fin août en affrontements armés dans l’Est du Congo. Mais en y regardant de plus près, et en revenant sur les évènements de la semaine écoulée, à Goma, on finit par se demander ce que font ces chefs d’Etat à Kampala, et surtout eux. Car si déjà le lieu où se tient la conférence pose problème, la personnalité des participants en pose davantage. Pour mieux comprendre les mystères de ce sommet, il convient tout d’abord de rappeler le film des évènements autour de Goma.

Le jeudi 22 août, l’Est du Congo est l’objet d’une série d’attaques fulgurantes. L’ONU signale l’arrivée de plusieurs bataillons de l’armée rwandaise qui se lancent à l’assaut des positions tenues par les soldats congolais. Plusieurs obus, tirés du Rwanda, toujours selon l’ONU, tombent en pleine ville de Goma, détruisent des habitations et causent la mort de plusieurs civils congolais et un casque bleu tanzanien. Pendant ce temps, l’Ouganda effectue une incursion plus au Nord du pays et occupe la localité congolaise de Mahagi chassant plusieurs centaines de familles congolaises. Les soldats congolais, heureusement, résistent assez bien et parviennent, au bout d’intenses combats, à repousser l’agression rwandaise, avec l’aide du contingent des casques bleus tanzaniens et de tireurs d’élites sud-africains.

Des questions sans réponse

Nous sommes donc en présence d’au moins deux crimes graves commis par deux Etats membres de l’ONU, le Rwanda et l’Ouganda. Des crimes qui relèvent du droit international et sont réprimés par les juridictions internationales (Cour Internationale de Justice et Cour Pénale Internationale). Le crime d’agression (violation de la Charte de l’ONU), et les crimes de guerre et crimes contre l’humanité (bombardement des populations civiles).

Telle étant la situation, on n’imagine pas qu’un sommet comme celui de Kampala puisse se tenir. On se demande d’ailleurs comment le Congo, un pays qui vient de subir deux agressions armées, et dont la population n’a pas fini de pleurer ses victimes, a pu se retrouver dans une conférence internationale comme celle-là.

On relève d’ailleurs, avec étonnement, que le Président Kabila est arrivé à Kampala sans faire escale à Goma où « son peuple », a été meurtri par des bombardements. Les familles des victimes et les blessés dans les hôpitaux (civils et militaires), apprécieraient, logiquement, un réconfort du Chef de l’Etat. Etrangement, le gouvernement congolais n’a même pas décrété un deuil national. Même pas de cérémonie de deuil pour les soldats tués en repoussant les agresseurs. En tout cas, la Tanzanie, elle, a rendu un hommage appuyé à son soldat de la paix tué dans les combats contre le M23.

Ce qui soulève une question par rapport à la délégation congolaise à Kampala : le Congo et le peuple congolais sont-ils valablement représentés à ce sommet ? Par des autorités qui n’ont même pas essayé de réconforter leurs populations en deuil ?... Mystère.

Et pourquoi le Président congolais se retrouve-t-il en Ouganda, un Etat qui vient de participer à une agression armée contre son pays ?

Bref, tout porte à croire qu’à Kampala, les délégués sont partis pour discuter de tout sauf de « bien » du Congo et de ses populations. Le sommet prend alors les allures d’un « complot ».

Les secrets de polichinelle

En réalité, les guerres à répétition qui déchirent le Congo dissimulent plusieurs secrets de polichinelle qu’il devient de plus en plus grotesque de ne pas évoquer ouvertement.

Parmi ces secrets de polichinelle, il y a, pour l’essentiel, les enjeux économiques. On ne fait pas la guerre au Congo par idéologie. Il n’y a ni communisme, ni maccartisme, ni islamisme dans les guerres du Congo. On fait la guerre à la Patrie de Lumumba pour mettre la main sur ses gisements miniers. Pour ceux qui suivent l’actualité américaine, il faut rappeler que le 12 juillet 2010, le Congrès américain a adopté une loi, passée presque inaperçue, portant sur les gisements miniers de l’Est du Congo. La loi dite « Dodd-Frank ». Aux termes de son article 1502[1], cette loi oblige les entreprises cotées en bourse à rendre publiques les informations concernant leur chaine d’approvisionnement de quatre minerais, dont les gisements se trouvent dans l’Est du Congo. Le tantale/coltan, l’étain, l’or et le tungstène. Le hasard de la géologie a voulu que d’immenses gisements de ces minerais se retrouvent dans l’Est du Congo et que le Rwanda et l’Ouganda en soient nettement dépourvus. D’où les guerres à répétition contre le Congo depuis 1996. L’occupation du Kivu facilite le pillage et le transit de ces minerais par le Rwanda et l’Ouganda.

Ces guerres sont toutefois maquillées par des mensonges bien enrobés qu’on habitue tout le monde à répéter : « rébellion congolaise » au lieu d’« agression » rwando-ougandaise contre le Congo. « Tutsis congolais »[2] au lieu de « soldats rwandais » ; « lutte contre les génocidaires » au lieu de « massacre des populations » congolaises et des réfugiés hutus,… Des mensonges qui passent malgré de nombreux rapports d’ONG et des experts de l’ONU. Parfois, les Congolais observent les gens qui relayent ces mensonges et se disent qu’ils le font exprès.

Les propagandistes de l’Allemagne nazie avaient théorisé l’idée selon laquelle « un mensonge répété dix fois reste un mensonge. Répété mille fois, il devient une vérité ». Et Goebbels d’ajouter : « Plus le mensonge est gros, mieux ça passe ». On est en plein dedans.

Pendant ce temps, le Rwanda de Paul Kagamé amasse une véritable fortune. Entre 1998 et 2000, Kigali s’est octroyé une cagnotte de 250 millions de dollars, rien qu’avec le trafic du coltan congolais. Dans son rapport 2011, l’ONG britannique Global Witness fait remarquer que le Rwanda est devenu un important exportateur de minerais (68 millions de dollars de revenus, première ressources après le thé) alors que les autorités « refusent de publier les données complètes sur la production »[3] nationale. Mais les dirigeants rwandais et ougandais ne sont pas ceux qui profitent le plus du pillage du Congo.

Dans son ouvrage « Congo – Une histoire », David Van Reybrouck décrit un vaste réseau : « des groupes miniers multinationaux, des compagnies aériennes obscures, des marchands d'armes notoires mais insaisissables, des hommes d'affaires véreux en Suisse, en Russie, au Kazakhstan, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. »[4]

En 2010, l’ancien secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, Herman Cohen, parle, au sujet du coltan (le Congo détient entre 70 et 80 % des réserves mondiales), qu’il génère des « milliards de dollars[5] ». Dans un monde où on ne compte plus les braquages pour de la camelote, on imagine aisément l’ampleur des violences auxquelles sont exposées des populations vivant littéralement sur des gisements miniers. Des gisements qui génèrent « des milliards de dollars » à l’autre bout de la planète.

Quelqu’un croit toujours que Kabila, Museveni et Kagamé se rencontrent à Kampala pour parler du M23 et du peuple congolais ? Bah voyons… Ils parlent affaires, minerais, gros sous. Le M23 et l’espoir pour la paix au Congo,… des sujets pour la presse.

L’autre secret de polichinelle est qu’on a longtemps misé sur la disparition du Congo en tant que « nation ». Dès le déclenchement de la Première Guerre du Congo, le Rwanda et l’Ouganda, soutenus par un vaste réseau international alimenté par le pillage du Congo, avaient misé sur un effondrement programmé du Congo. Le Congo devait tomber en miettes. Des micro-Etats corvéables se formeraient çà-et-là et finiraient par être annexées par le Rwanda et l’Ouganda en vue de les saigner au profit des multinationales.

Ce fut un pari risqué, mais ses initiateurs brillèrent d’imagination. Des actions de lobbying soutenues furent menées pour dénigrer le Congo et les Congolais en les présentant systématiquement comme un Etat non-viable habité par des irresponsables. Des articles « assassins » se multiplièrent[6].

Sur le terrain, les élites congolaises (chefs coutumiers, militants des droits de l’Homme, intellectuels, prêtres, militants politiques,…) qui essayaient de lutter pour la préservation de leur patrie furent réduits au silence, assassinés, contraint à l’exil ou achetées pour se taire. Les populations qui essayaient de se révolter contre l’occupation furent systématiquement massacrées dans le silence des grands médias.

Tout a été fait pour que le Congo soit un pays inaudible et la souffrance de son peuple invisible sur les écrans. L’armée nationale fut « volontairement » affaiblie notamment par la pratique consistant à intégrer des milliers de soldats, et même des criminels[7] rwandais et ougandais qui violaient, pillaient et massacrait la population pour créer la totale désespérance. Le Congo devait devenir un « foutoir » pendant que le Rwanda et l’Ouganda prospéraient aux yeux de la communauté internationale. L’objectif affiché était de convaincre la communauté internationale, et même certains Congolais, qu’il n’y avait plus d’autre avenir que la liquidation du pays.

On comprend aisément le terrible complot en regardant des données objectives. Le Congo est sûrement le pays le plus riche d’Afrique en termes de ressources minières. Il est dirigé, depuis 17 ans par des hommes qui avaient promis la libération (AFDL[8]), la démocratie (RCD[9]), le développement (PPRD[10]). Le dernier rapport du PNUD sur la pauvreté dans le monde parle de lui-même. Le Congo est classé tout dernier (186ème sur 186 pays[11]).

Autrement dit, le pays n’était pas gouverné. Ses dirigeants attendaient son effondrement.

Reste que l’ampleur de la destruction des populations (plus de six millions de morts, plus de 500 mille femmes violées) a fini par réveiller les consciences à travers le monde, et au pays.

Les autorités congolaises, pressées par la population, les ONG, l’Eglise catholique, la Monusco,… sont bien obliger de donner des signes de gage qu’elles sont bien au service du pays. Elles coulent littéralement sous le poids des accusations de trahison. La situation de Joseph Kabila, en particulier n’est plus tenable. L’hostilité de la population vis-à-vis de sa personne est telle, qu’il ne peut plus jouer à équilibriste : rester Président congolais et continuer à servir des intérêts en totale contradiction avec les aspirations de son « peuple ».

A Kampala, il doit dire à Kagamé, maintenant nous sommes trop vus. Nos « combines » ne passent plus.


Vous avez dit « sommet pour la paix » dans l’Est du Congo ? On en est encore loin.



Boniface MUSAVULI
Ilunga
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Re: Guerres et massacres au Congo:Faut-il « surveiller » les

Message par Ilunga »

http://afrique.kongotimes.info/rdc/poli ... congo.html


RDC : La Majorité Présidentielle dit Non à la reprise des pourparlers de Kampala
06/09/2013 08:20:00KongoTimes!


A Kinshasa, la réunion se déroule encore, mais les informations que nous avons du Palais du Peuple, la majorité des membres de la Majorité Présidentielle (MP) plate-forme qui soutient Joseph kabila s’opposerait à la reprise des pourparlers de Kampala. Un tournant décisif dans l’histoire du Congo, la MP en tête avec Aubin Minaku, Président de l’assemblée nationale, Evariste Boshab secrétaire Général du PPRD se désengage de la démarche de Joseph Kabila autorité morale de la MP.

« Eza Likambu ya mabele, pour le Congo, il n’y a pas d’opposants ou les gens de la Majorité, nous n’avons que le Congo comme Nation, la communauté internationale a clairement désigné le Rwanda comme agresseur, négocier avec une force négative n’est rien d’autre que de la trahison », Evariste Boshab du PPRD. Jusque là, nous ne sommes pas en mesure de vous affirmer s’il y aura une déclaration finale après cette rencontre, au Palais du Peuple

La MP se désolidarise de Joseph Kabila, les langues des ténors de la Majorité se délient, pour Julien Paluku "pas question de retourner à Kampala, les congolais s’attendaient de la rencontre de la CIRGL, un désarmement du M23 qui se retrouve aujourd’hui très très affaibli.

Le gouverneur du Nord Kivu déclare que le sommet des chefs de l’Etat, devrait en principe obliger le M23 à déposer les armes et libérer l’espace qu’il occupe. Demander au M23 et le gouvernement de reprendre le chemin de Kampala, garder leurs positions, cela est perçu dans l’opinion comme une balkanisation de fait. Aux noms des victimes des Kivu, au nom de la patrie, nous n’allons pas négocier avec nos ennemis. Nous n’allons pas abonnés nos frères et sœurs de l’Est du Pays. Nous récupèrerons le moindre centimètre carrés de notre territoire".

La communauté internationale dit tout le temps que l’armée congolaise est infiltrée, ce qui serait à la base de sa désorganisation, maintenant que ces infiltrés sont chassés de l’armée, la même communauté internationale veut nous obliger à integrer ces violeurs dans les rangs. La République démocratique du Congo n’intégrera jamais les indisciplinés dans son armée.

Comment analysons-nous ces positions ?

Yves Kongolo
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